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Chaos dans les rues d’Espagne, frappée par une panne d’électricité géante

Des clients qui se précipitent pour retirer du liquide aux distributeurs de banque, des rues bondées d’habitants cherchant désespérément à avoir du réseau téléphonique… La panne d’électricité géante qui touche l’Espagne lundi crée chaos et confusion.Carlos Condori se trouvait dans le métro de Madrid quand le courant a été coupé, paralysant sa journée, comme pour …

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Chaos dans les rues d’Espagne, frappée par une panne d’électricité géante

Des clients qui se précipitent pour retirer du liquide aux distributeurs de banque, des rues bondées d’habitants cherchant désespérément à avoir du réseau téléphonique… La panne d’électricité géante qui touche l’Espagne lundi crée chaos et confusion.Carlos Condori se trouvait dans le métro de Madrid quand le courant a été coupé, paralysant sa journée, comme pour des millions d’Espagnols et de Portugais.”La lumière s’est éteinte et le métro s’est arrêté”, par chance le wagon a pu rouler jusqu’au quai, a expliqué à l’AFP cet ouvrier de 19 ans.”Les gens étaient sonnés car ce n’est jamais arrivé avant en Espagne… Pas de réseau, je ne peux pas appeler ma famille, mes parents, rien. Je ne peux même pas aller travailler”.Sur la place de Cibeles, en plein coeur de la capitale, un des plus gros carrefours, la panne générale des feux rouges a déclenché une cacophonie de sirènes, de sifflets et de klaxons, à laquelle la police tente de mettre de l’ordre.Des employés de bureau déconcertés se sont rassemblés dans les rues, leurs ordinateurs étant devenus inutilisables, de longues files d’attente se sont formées devant les banques, certains exprimant leur soulagement de ne pas avoir été piégés dans les ascenseurs. – “hors de contrôle” -Marina Sierra, 16 ans, désorientée, essaye de contacter son père et d’improviser un itinéraire pour rentrer chez elle dans la banlieue de Madrid après la fermeture de son école. “Le bâtiment dans lequel nous nous trouvions dégageait de la fumée, ils ont dû nous évacuer rapidement… Je suis choquée parce que tout est totalement hors de contrôle”, s’inquiète la lycéenne. A Barcelone, la deuxième ville d’Espagne, les habitants et les touristes ont envahi les rues, désorientés. Laia Montserrat, qui habite à une heure de Barcelone, était en train de faire un exposé lorsque la panne a frappé son école.”Comme l’internet ne revenait pas, ils nous ont dit de rentrer chez nous… Il n’y avait pas de train non plus”, raconte la jeune Laia à l’AFP.Leonor Abecasis, touriste venue du Portugal voisin, également touché par la panne géante, se trouvait dans un magasin lorsqu’elle a été plongée dans l’obscurité. “Nous attendons que l’électricité revienne”, dit cette consultante de 27 ans, admettant qu’elle était “un peu” inquiète pour son vol de retour vers Lisbonne en fin de journée, la panne ayant des conséquences sur le trafic aérien.De retour à Madrid, Pilar Lopez, philosophe, tente de relativiser la confusion et la panique de ses collègues qui s’inquiètent des denrées périssables qu’ils ont laissées dans leurs réfrigérateurs. “Nous avons souffert d’une pandémie, je ne pense pas que ce soit pire”, a fait valoir cette femme de 53 ans, administratrice dans l’enseignement supérieur. “C’est comme tout, on s’y habitue et on commence à se dire que ce n’est pas la fin du monde”.”Peut-être devrions-nous ne pas dépendre autant de l’électricité pour certaines choses”, a-t-elle relevé, en commençant pas moins utiliser les téléphones portables. 

Une coupure de courant “massive” touche “toute la péninsule ibérique”

Une coupure de courant massive survenue lundi en fin de matinée touche l’ensemble de la péninsule ibérique, perturbant le trafic aérien et paralysant le trafic ferroviaire en Espagne.Des clients qui se précipitent sur les distributeurs bancaires aux rues bondées d’habitants cherchant désespérément à trouver un réseau téléphonique, la panne d’électricité géante crée la panique en Espagne.Le Premier ministre Pedro Sanchez tient une “réunion extraordinaire du conseil de sécurité national depuis 15H00 (13H00 GMT)”, ont indiqué ses services.En Espagne, Red Electrica a assuré avoir déployé “toutes les ressources pour remédier” à la panne, tout en estimant vers 13H00 GMT que ses équipes avaient besoin de “entre 6 à 10 heures” pour rétablir la situation “si tout va bien”.Peu avant 17H00 (15H00 GMT), le courant a été rétabli dans “plusieurs zones du Nord, du Sud et de l’Ouest” du pays, selon le Réseau d’Electricité en Espagne (REE).”Nous ne pouvons pas spéculer pour l’instant sur les causes” de la panne, a affirmé Eduardo Prieto, un responsable.Le président du Conseil européen Antonio Costa a souligné sur X qu’il n’y avait “pas d’indication d’une cyberattaque à ce stade”.La circulation des trains sur le réseau espagnol, interrompue en raison de la panne électrique géante qui touche l’ensemble de la péninsule ibérique, ne pourra pas être totalement rétablie lundi, a annoncé en fin d’après-midi le ministre espagnol des Transports.”Nous travaillons pour pouvoir reprendre ces services une fois l’alimentation électrique rétablie” mais “il n’est pas prévu que la circulation des trains de moyenne et longue distance soit rétablie aujourd’hui”, a assuré Oscar Puente sur le réseau social X.- Centrales nucléaires à l’arrêt -A Madrid comme à Barcelone, de nombreux habitants sont descendus dans la rue, leur téléphone à la main, en quête d’un hypothétique signal, circulant à pied au milieu d’embouteillages monstres.A Barcelone, Gloria Sanchis, une retraitée de 69 ans originaire d’Elche, dans la province d’Alicante, patiente déjà depuis une heure et demi pour prendre un bus qui doit l’emmener à l’aéroport.”Nous ne savons absolument rien, parce que les téléphones ne fonctionnent pas, il n’y a pas de connexion internet”, se lamente-t-elle.La compagnie téléphonique Telefónica, a précisé que depuis la panne survenue vers 10H30 GMT, elle opère “grâce à des générateurs et des batteries dans l’attente du retour du courant”.Les métros sont à l’arrêt et la direction générale du trafic routier (DGT) a demandé aux voitures de ne pas circuler.De son côté, le ministère de la Santé a indiqué dans l’après-midi sur X n’avoir été informé “d’aucun incident lié à la coupure de courant dans les hôpitaux” grâce à la mise en service de groupes électrogènes, et assuré avoir “suffisamment de réserves de carburant”.Et les centrales nucléaires espagnoles ont été mises à l’arrêt, une procédure de sécurité normale en cas de coupure d’électricité.- Coupures à Lisbonne  -D’après la radio publique RNE, la coupure n’affecte pas les îles Canaries et les îles Baléares.Le trafic aérien est perturbé en Espagne et au Portugal, notamment les aéroports de Madrid, Barcelone et Lisbonne, selon l’organisme de surveillance du ciel européen Eurocontrol.Au Portugal, le gestionnaire du réseau électrique national(REN), a affirmé qu’il lui était “impossible de prévoir quand la situation reviendra à la normale”.”Tous les plans de rétablissement par étapes de l’approvisionnement d’énergie ont été activés, en coordination avec les producteurs et opérateurs européens d’énergie”, a précisé REN dans un communiqué envoyé à l’AFP. “Il s’agirait apparemment d’un problème dans le réseau de transport (d’énergie électrique, NDLR) dont la cause est encore à identifier, apparemment en Espagne”, a déclaré le ministre porte-parole du gouvernement, Antonio Leitao Amaro, à l’agence de presse Lusa.D’après plusieurs témoignages recueillis par l’AFP, la coupure de courant touche plusieurs quartiers de la capitale Lisbonne, où le système de signalisation routière est en panne.Selon les médias locaux, au moins quatre rames du métro de la capitale portugaise ont dû être évacuées.- “Aider l’Espagne” -Pour sa part, la Commission européenne a indiqué lundi être “en contact” avec les autorités espagnoles et portugaises afin de déterminer “les causes” de la panne d’électricité.L’exécutif européen continuera à “surveiller la situation” et veillera “à ce que l’échange d’informations entre toutes les parties concernées se fasse sans encombre”, a assuré une porte-parole.En France, la panne d’électricité a touché le Pays basque (sud-ouest), frontalier de l’Espagne, et a été de courte durée, le gestionnaire français du réseau RTE annonçant avoir rétabli l’approvisionnement d’énergie.RTE a indiqué que ses équipes ont mobilisées pour porter assistance au gestionnaire du réseau espagnol, et ont déjà réalimenté pour 700 MW de consommation via la France, a indiqué RTE. Le gestionnaire français a précisé qu’il était “en capacité d’augmenter son aide à l’Espagne à 950 MW dès que le réseau ibérique sera en capacité technique de l’accueillir”, a-t-il ajouté dans un communiqué.Récemment, dans le monde, hors coupures d’électricité liées à des phénomènes météo, des méga-pannes d’électricité ont affecté la Tunisie en septembre 2023, le Sri Lanka en août 2020, l’Argentine et l’Uruguay en juin 2019, ainsi que l’Inde, dont la moitié du pays est, fin juillet 2012, victime d’un black-out géant.En Europe, le 4 novembre 2006 avait marqué la première grande panne d’électricité communautaire, quand une défaillance du réseau allemand plonge dans le noir 10 millions de personnes dont la moitié en France et le reste en Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Italie, Espagne, pendant près d’une heure.Trois ans, auparavant, l’Italie toute entière, sauf la Sardaigne, avait été privée d’électricité le 28 septembre 2003.burx-cn/thm

Une coupure de courant “massive” touche “toute la péninsule ibérique”

Une coupure de courant massive survenue lundi en fin de matinée touche l’ensemble de la péninsule ibérique, perturbant le trafic aérien et paralysant le trafic ferroviaire en Espagne.Des clients qui se précipitent sur les distributeurs bancaires aux rues bondées d’habitants cherchant désespérément à trouver un réseau téléphonique, la panne d’électricité géante crée la panique en Espagne.Le Premier ministre Pedro Sanchez tient une “réunion extraordinaire du conseil de sécurité national depuis 15H00 (13H00 GMT)”, ont indiqué ses services.En Espagne, Red Electrica a assuré avoir déployé “toutes les ressources pour remédier” à la panne, tout en estimant vers 13H00 GMT que ses équipes avaient besoin de “entre 6 à 10 heures” pour rétablir la situation “si tout va bien”.Peu avant 17H00 (15H00 GMT), le courant a été rétabli dans “plusieurs zones du Nord, du Sud et de l’Ouest” du pays, selon le Réseau d’Electricité en Espagne (REE).”Nous ne pouvons pas spéculer pour l’instant sur les causes” de la panne, a affirmé Eduardo Prieto, un responsable.Le président du Conseil européen Antonio Costa a souligné sur X qu’il n’y avait “pas d’indication d’une cyberattaque à ce stade”.La circulation des trains sur le réseau espagnol, interrompue en raison de la panne électrique géante qui touche l’ensemble de la péninsule ibérique, ne pourra pas être totalement rétablie lundi, a annoncé en fin d’après-midi le ministre espagnol des Transports.”Nous travaillons pour pouvoir reprendre ces services une fois l’alimentation électrique rétablie” mais “il n’est pas prévu que la circulation des trains de moyenne et longue distance soit rétablie aujourd’hui”, a assuré Oscar Puente sur le réseau social X.- Centrales nucléaires à l’arrêt -A Madrid comme à Barcelone, de nombreux habitants sont descendus dans la rue, leur téléphone à la main, en quête d’un hypothétique signal, circulant à pied au milieu d’embouteillages monstres.A Barcelone, Gloria Sanchis, une retraitée de 69 ans originaire d’Elche, dans la province d’Alicante, patiente déjà depuis une heure et demi pour prendre un bus qui doit l’emmener à l’aéroport.”Nous ne savons absolument rien, parce que les téléphones ne fonctionnent pas, il n’y a pas de connexion internet”, se lamente-t-elle.La compagnie téléphonique Telefónica, a précisé que depuis la panne survenue vers 10H30 GMT, elle opère “grâce à des générateurs et des batteries dans l’attente du retour du courant”.Les métros sont à l’arrêt et la direction générale du trafic routier (DGT) a demandé aux voitures de ne pas circuler.De son côté, le ministère de la Santé a indiqué dans l’après-midi sur X n’avoir été informé “d’aucun incident lié à la coupure de courant dans les hôpitaux” grâce à la mise en service de groupes électrogènes, et assuré avoir “suffisamment de réserves de carburant”.Et les centrales nucléaires espagnoles ont été mises à l’arrêt, une procédure de sécurité normale en cas de coupure d’électricité.- Coupures à Lisbonne  -D’après la radio publique RNE, la coupure n’affecte pas les îles Canaries et les îles Baléares.Le trafic aérien est perturbé en Espagne et au Portugal, notamment les aéroports de Madrid, Barcelone et Lisbonne, selon l’organisme de surveillance du ciel européen Eurocontrol.Au Portugal, le gestionnaire du réseau électrique national(REN), a affirmé qu’il lui était “impossible de prévoir quand la situation reviendra à la normale”.”Tous les plans de rétablissement par étapes de l’approvisionnement d’énergie ont été activés, en coordination avec les producteurs et opérateurs européens d’énergie”, a précisé REN dans un communiqué envoyé à l’AFP. “Il s’agirait apparemment d’un problème dans le réseau de transport (d’énergie électrique, NDLR) dont la cause est encore à identifier, apparemment en Espagne”, a déclaré le ministre porte-parole du gouvernement, Antonio Leitao Amaro, à l’agence de presse Lusa.D’après plusieurs témoignages recueillis par l’AFP, la coupure de courant touche plusieurs quartiers de la capitale Lisbonne, où le système de signalisation routière est en panne.Selon les médias locaux, au moins quatre rames du métro de la capitale portugaise ont dû être évacuées.- “Aider l’Espagne” -Pour sa part, la Commission européenne a indiqué lundi être “en contact” avec les autorités espagnoles et portugaises afin de déterminer “les causes” de la panne d’électricité.L’exécutif européen continuera à “surveiller la situation” et veillera “à ce que l’échange d’informations entre toutes les parties concernées se fasse sans encombre”, a assuré une porte-parole.En France, la panne d’électricité a touché le Pays basque (sud-ouest), frontalier de l’Espagne, et a été de courte durée, le gestionnaire français du réseau RTE annonçant avoir rétabli l’approvisionnement d’énergie.RTE a indiqué que ses équipes ont mobilisées pour porter assistance au gestionnaire du réseau espagnol, et ont déjà réalimenté pour 700 MW de consommation via la France, a indiqué RTE. Le gestionnaire français a précisé qu’il était “en capacité d’augmenter son aide à l’Espagne à 950 MW dès que le réseau ibérique sera en capacité technique de l’accueillir”, a-t-il ajouté dans un communiqué.Récemment, dans le monde, hors coupures d’électricité liées à des phénomènes météo, des méga-pannes d’électricité ont affecté la Tunisie en septembre 2023, le Sri Lanka en août 2020, l’Argentine et l’Uruguay en juin 2019, ainsi que l’Inde, dont la moitié du pays est, fin juillet 2012, victime d’un black-out géant.En Europe, le 4 novembre 2006 avait marqué la première grande panne d’électricité communautaire, quand une défaillance du réseau allemand plonge dans le noir 10 millions de personnes dont la moitié en France et le reste en Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Italie, Espagne, pendant près d’une heure.Trois ans, auparavant, l’Italie toute entière, sauf la Sardaigne, avait été privée d’électricité le 28 septembre 2003.burx-cn/thm

Friedrich Merz promet de soutenir Kiev pour préserver “la paix” en Allemagne

Le futur chancelier Friedrich Merz a promis lundi la poursuite du soutien à l’Ukraine pour préserver la “paix” en Allemagne même et dévoilé une partie de son gouvernement, incluant un chef de la diplomatie très critique du Kremlin.Le conservateur de 69 ans, qui doit être élu chancelier le 6 mai par les députés, a assuré que son pays assumerait “à nouveau”, après des années de retrait, “ses responsabilités de leader en Europe et avec les autres membres de l’Union européenne”. Et le soutien à Kiev fait partie des priorités.”Le combat de l’Ukraine contre l’agression de la Russie est aussi un combat pour le maintien de la paix et la liberté dans notre pays”, a insisté M. Merz devant des dirigeants de son parti CDU réunis en congrès, qui ont adopté le contrat de coalition gouvernementale récemment conclu avec les sociaux-démocrates (SPD).Les défis sont nombreux pour cet ancien rival d’Angela Merkel, sans expérience gouvernementale, qui prendra les commandes à un moment de basculement géopolitique, avec un allié américain devenu imprévisible sous l’administration de Donald Trump.Ce bouleversement contraint aussi bien l’Allemagne que l’Europe à dépenser davantage pour leur défense face à la menace russe.Le chancelier désigné, dont le camp conservateur a remporté les élections législatives du 23 février, a déjà pris les devants en faisant adopter un paquet d’investissements géants de plusieurs centaines de milliards d’euros pour réarmer et moderniser le pays.- Aide sans faille à l’Ukraine -Lundi, il a dévoilé le noms des ministres de son camp, parmi lesquels figure Johann Wadephul, 62 ans, aux Affaires étrangères. Quasi inconnu du grand public, il devrait être un sherpa fidèle de M. Merz en matière de diplomatie, domaine sur lequel le chancelier donne traditionnellement le ton.M. Wadephul, expert des questions de politique étrangère au Parlement, s’est illustré ces dernières années par ses prises de position très tranchées en faveur de l’aide militaire à Kiev, critiquant la pusillanimité à ses yeux du chancelier social-démocrate (SPD) sortant Olaf Scholz.Il n’a cessé de dénoncer le refus catégorique de ce dernier de lui livrer des missiles longue portée Taurus, ce que M. Merz n’a, lui, pas exclu.Dans un récent entretien au journal Frankfurter allgemeine Zeitung, M. Wadephul avait déclaré que Vladimir Poutine était “disruptif, agressif, affamé” de conquêtes.Les autres ministres désignés sont également peu connus. Parmi eux, l’ancienne secrétaire d’Etat à l’Environnement et aux Transports Katherina Reiche, 51 ans, obtient l’Economie. Ce poste, distinct en Allemagne de celui des Finances qui doit revenir à un social-démocrate, est particulièrement délicat à un moment où la première puissance européenne traverse une grave crise de son modèle industriel, frappant de plein fouet le secteur crucial de l’automobile, exacerbée par l’augmentation des droits de douane de Donald Trump.L’économie toujours en berne après deux ans de récession alimente aussi la montée en puissance du parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD). Ce dernier a dépassé les conservateurs dans de récents sondages et représente pour Friedrich Merz une autre “menace” pour la stabilité de l’Allemagne.- Fermeté sur les migrants -Le bouillant Jens Spahn, ancien ministre de la Santé et connu comme M. Merz pour son opposition à la politique d’accueil généreuse des migrants d’Angela Merkel, va lui occuper le poste stratégique de chef du groupe parlementaire des conservateurs au Bundestag.L’autre grand défi du gouvernement Merz sera justement de tenir ses promesses de campagne sur une réduction de la migration, après plusieurs attaques meurtrières ayant impliqué des étrangers et qui ont favorisé le score historique de l’AfD, arrivée deuxième aux élections.Le poste de l’Intérieur sera occupé par Alexander Dobrindt du parti bavarois allié CSU, partisan d’une grande fermeté en la matière.Au total, les conservateurs occuperont dix postes ministériels, leur allié social-démocrate sept, même si ce dernier a accusé le pire résultat de son histoire aux législatives.Les membres du SPD doivent encore approuver le contrat de coalition. Le parti dévoilera le nom de ses ministres après le vote. Boris Pistorius, autre grand soutien de Kiev, devrait rester à la Défense.

Friedrich Merz promet de soutenir Kiev pour préserver “la paix” en Allemagne

Le futur chancelier Friedrich Merz a promis lundi la poursuite du soutien à l’Ukraine pour préserver la “paix” en Allemagne même et dévoilé une partie de son gouvernement, incluant un chef de la diplomatie très critique du Kremlin.Le conservateur de 69 ans, qui doit être élu chancelier le 6 mai par les députés, a assuré …

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Ukraine : Poutine annonce une trêve du 8 au 10 mai, Kiev demande “pourquoi attendre ?”

Le président russe Vladimir Poutine a annoncé lundi une trêve sur le front en Ukraine durant trois jours du 8 au 10 mai, à l’occasion de la commémoration de la victoire sur l’Allemagne nazie, Kiev appelant en réponse à un cessez-le-feu “immédiat” et “global”.Le président américain Donald Trump exhorte Kiev et Moscou à conclure un cessez-le-feu et un accord de paix, trois ans après le début de l’offensive russe ayant déjà fait des dizaines de milliers de morts civils et militaires.”A partir de minuit entre le 7 et le 8 mai, et jusqu’à minuit entre le 10 et le 11 mai, la partie russe annonce un cessez-le-feu”, a indiqué le Kremlin dans un communiqué. “Pendant cette période, toutes les opérations de combat seront arrêtées.”D’après la présidence russe, Vladimir Poutine a pris cette décision unilatérale “pour des raisons humanitaires” et à l’occasion des célébrations du 80e anniversaire de la victoire sur l’Allemagne nazie.La Russie commémore le 9 mai cet événement dont Vladimir Poutine a fait un marqueur essentiel de la puissance retrouvée du pays. Les dirigeants d’une vingtaine de pays sont attendus cette année pour un défilé militaire en grande pompe sur la place Rouge à Moscou.Le Kremlin a dit considérer que l’Ukraine “devrait suivre cet exemple”, tout en prévenant que les forces russes “fourniront une réponse adéquate et efficace” en cas de violation de la trêve.- “Au moins 30 jours” -Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, a lui appelé la Russie à “cesser le feu immédiatement”. “Pourquoi attendre le 8 mai?”, a-t-il interrogé, assurant que “l’Ukraine est prête à soutenir un cessez-le-feu durable et global” durant “au moins 30 jours”.La Maison Blanche, de son côté, a affirmé que Donald Trump veut un cessez-le-feu “permanent” en Ukraine et pas seulement une trêve temporaire, appelant les parties à négocier.Le Kremlin a encore assuré lundi être prêt à “entamer un processus de négociations avec l’Ukraine sans condition préalable”.Vladimir Poutine avait déjà déclaré un bref cessez-le-feu de 30 heures les 19 et 20 avril à l’occasion de Pâques.Les deux camps s’étaient ensuite accusés de l’avoir violé, même si une baisse de l’intensité des combats avait été ressentie dans plusieurs secteurs du front.Le retour à la Maison Blanche de Donald Trump en janvier a marqué un tournant dans le conflit.- Conditions maximalistes de Poutine -Les Etats-Unis, jusque-là le premier soutien de l’Ukraine, veulent tourner la page aussi vite que possible quitte, craint Kiev, à accepter des dispositions très favorables à Moscou. La Russie maintient des conditions maximalistes concernant l’Ukraine, dont elle veut la reddition et le renoncement à rejoindre l’Otan, tout en s’assurant de pouvoir garder les territoires ukrainiens annexés.La reconnaissance internationale de l’annexion russe de la Crimée et de quatre autres régions ukrainiennes est une condition “impérative” à la paix, a encore martelé lundi le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.La Russie a annexé la péninsule ukrainienne de Crimée en mars 2014, ce que la communauté internationale, Etats-Unis compris, n’a jamais reconnu jusque-là.En septembre 2022, quelques mois après le déclenchement de son assaut à grande échelle, elle a aussi revendiqué l’annexion de quatre régions ukrainiennes qu’elle occupe partiellement, celles de Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporijjia.Bien que Kiev ait jusqu’à présent exclu l’idée de renoncer à la Crimée, Donald Trump a assuré dimanche que la position de Volodymyr Zelensky pourrait changer.- Désaccords sur la Crimée -“Je pense que oui. La Crimée, c’était il y a 12 ans”, a répondu Donald Trump, interrogé par des journalistes sur la possibilité que le chef de l’Etat ukrainien puisse “abandonner” ce territoire.En comptant cette péninsule, la Russie occupe au total près de 20% du territoire ukrainien.Dans ce contexte incertain, le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, avait jugé dimanche que cette semaine s’annonçait “cruciale”.La Russie, qui a l’avantage sur le front, a revendiqué lundi la prise de Kamyanka, un village de la région de Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine.Samedi, elle avait affirmé avoir entièrement repris aux forces ukrainiennes sa région frontalière de Koursk, où Kiev avait lancé une offensive en août 2024. L’armée ukrainienne et Volodymyr Zelensky ont depuis démenti.La Corée du Nord a pour la première fois reconnu lundi avoir envoyé des troupes en Russie et qu’elles avaient aidé Moscou à reprendre aux Ukrainiens les zones de la région de Koursk dont ils s’étaient emparés.Trois personnes ont par ailleurs été tuées lundi dans une attaque russe contre un village de la région de Donetsk (est), selon les services du procureur régional.

Ukraine : Poutine annonce une trêve du 8 au 10 mai, Kiev demande “pourquoi attendre ?”

Le président russe Vladimir Poutine a annoncé lundi une trêve sur le front en Ukraine durant trois jours du 8 au 10 mai, à l’occasion de la commémoration de la victoire sur l’Allemagne nazie, Kiev appelant en réponse à un cessez-le-feu “immédiat” et “global”.Le président américain Donald Trump exhorte Kiev et Moscou à conclure un cessez-le-feu et un accord de paix, trois ans après le début de l’offensive russe ayant déjà fait des dizaines de milliers de morts civils et militaires.”A partir de minuit entre le 7 et le 8 mai, et jusqu’à minuit entre le 10 et le 11 mai, la partie russe annonce un cessez-le-feu”, a indiqué le Kremlin dans un communiqué. “Pendant cette période, toutes les opérations de combat seront arrêtées.”D’après la présidence russe, Vladimir Poutine a pris cette décision unilatérale “pour des raisons humanitaires” et à l’occasion des célébrations du 80e anniversaire de la victoire sur l’Allemagne nazie.La Russie commémore le 9 mai cet événement dont Vladimir Poutine a fait un marqueur essentiel de la puissance retrouvée du pays. Les dirigeants d’une vingtaine de pays sont attendus cette année pour un défilé militaire en grande pompe sur la place Rouge à Moscou.Le Kremlin a dit considérer que l’Ukraine “devrait suivre cet exemple”, tout en prévenant que les forces russes “fourniront une réponse adéquate et efficace” en cas de violation de la trêve.- “Au moins 30 jours” -Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, a lui appelé la Russie à “cesser le feu immédiatement”. “Pourquoi attendre le 8 mai?”, a-t-il interrogé, assurant que “l’Ukraine est prête à soutenir un cessez-le-feu durable et global” durant “au moins 30 jours”.La Maison Blanche, de son côté, a affirmé que Donald Trump veut un cessez-le-feu “permanent” en Ukraine et pas seulement une trêve temporaire, appelant les parties à négocier.Le Kremlin a encore assuré lundi être prêt à “entamer un processus de négociations avec l’Ukraine sans condition préalable”.Vladimir Poutine avait déjà déclaré un bref cessez-le-feu de 30 heures les 19 et 20 avril à l’occasion de Pâques.Les deux camps s’étaient ensuite accusés de l’avoir violé, même si une baisse de l’intensité des combats avait été ressentie dans plusieurs secteurs du front.Le retour à la Maison Blanche de Donald Trump en janvier a marqué un tournant dans le conflit.- Conditions maximalistes de Poutine -Les Etats-Unis, jusque-là le premier soutien de l’Ukraine, veulent tourner la page aussi vite que possible quitte, craint Kiev, à accepter des dispositions très favorables à Moscou. La Russie maintient des conditions maximalistes concernant l’Ukraine, dont elle veut la reddition et le renoncement à rejoindre l’Otan, tout en s’assurant de pouvoir garder les territoires ukrainiens annexés.La reconnaissance internationale de l’annexion russe de la Crimée et de quatre autres régions ukrainiennes est une condition “impérative” à la paix, a encore martelé lundi le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.La Russie a annexé la péninsule ukrainienne de Crimée en mars 2014, ce que la communauté internationale, Etats-Unis compris, n’a jamais reconnu jusque-là.En septembre 2022, quelques mois après le déclenchement de son assaut à grande échelle, elle a aussi revendiqué l’annexion de quatre régions ukrainiennes qu’elle occupe partiellement, celles de Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporijjia.Bien que Kiev ait jusqu’à présent exclu l’idée de renoncer à la Crimée, Donald Trump a assuré dimanche que la position de Volodymyr Zelensky pourrait changer.- Désaccords sur la Crimée -“Je pense que oui. La Crimée, c’était il y a 12 ans”, a répondu Donald Trump, interrogé par des journalistes sur la possibilité que le chef de l’Etat ukrainien puisse “abandonner” ce territoire.En comptant cette péninsule, la Russie occupe au total près de 20% du territoire ukrainien.Dans ce contexte incertain, le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, avait jugé dimanche que cette semaine s’annonçait “cruciale”.La Russie, qui a l’avantage sur le front, a revendiqué lundi la prise de Kamyanka, un village de la région de Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine.Samedi, elle avait affirmé avoir entièrement repris aux forces ukrainiennes sa région frontalière de Koursk, où Kiev avait lancé une offensive en août 2024. L’armée ukrainienne et Volodymyr Zelensky ont depuis démenti.La Corée du Nord a pour la première fois reconnu lundi avoir envoyé des troupes en Russie et qu’elles avaient aidé Moscou à reprendre aux Ukrainiens les zones de la région de Koursk dont ils s’étaient emparés.Trois personnes ont par ailleurs été tuées lundi dans une attaque russe contre un village de la région de Donetsk (est), selon les services du procureur régional.

Le conclave, chargé d’élire le nouveau pape, débutera le 7 mai

Maîtres des horloges vaticanes depuis la mort du pape François il y a une semaine, les cardinaux réunis à Rome ont fixé au 7 mai la date du début du conclave, chargé de lui élire un successeur tout en évoquant les “défis” qui attendent le futur chef des 1,4 milliard de catholiques.L’annonce de la date du conclave a été faite lundi par le Vatican au terme d’une cinquième “congrégation générale”, soit une réunion préparatoire privée, à laquelle ont pris part environ 180 cardinaux, dont plus de 100 cardinaux électeurs.Ils y ont notamment évoqué “les qualités” du futur pape pour répondre aux “défis” auxquels l’Eglise est confrontée, parmi lesquels “l’évangélisation, le rapport avec les autres confessions, la question des abus (sexuels)”.Les cardinaux pouvant élire un successeur au pape François, décédé le 21 avril à 88 ans, sont au nombre record de 135 correspondant à ceux âgés de moins de 80 ans, mais le Vatican n’a jusqu’ici pas confirmé s’ils seront tous présents au conclave.L’incertitude plane notamment sur la participation du cardinal italien Angelo Becciu, condamné fin 2023 par un tribunal du Vatican dans un vaste procès pour fraude financière, et qui s’était vu retirer par le pape François les prérogatives accompagnant son titre de cardinal. Il n’est pour l’heure pas comptabilisé comme électeur dans les statistiques officielles du Saint-Siège.Le 7 mai au matin, les cardinaux prendront part à une messe solennelle dans la basilique Saint-Pierre. Après quoi, au cours de l’après-midi, les électeurs rejoindront la chapelle Sixtine.- Fumée noire ou blanche -Le scrutin, organisé dans le plus grand secret, prévoit ensuite quatre votes quotidiens, deux le matin et deux l’après-midi. Les deux derniers conclaves, en 2005 lors duquel Benoît XVI avait été élu, et en 2013 pour le pape François, avaient duré deux jours.D’ici le début du conclave, tous les cardinaux continueront de se réunir à huis clos en “congrégations générales” pour échanger sur le profil du futur pape et les priorités pour l’avenir de l’Eglise catholique.Les Musées du Vatican ont annoncé sur leur site la fermeture de la chapelle Sixtine pour les besoin des préparatifs, qui incluent l’installation d’une cheminée sur le toit. Cette dernière, visible par les fidèles depuis la place Saint-Pierre, émet une fumée noire si aucun pape n’a été élu et une fumée blanche en cas d’élection, par ajout de produits chimiques. Les deux tiers des voix des votants sont nécessaires pour désigner un pape, dont le nom sera annoncé “urbi et orbi” à l’issue du conclave.Si plusieurs cardinaux sont présentés comme favoris (“papabili”) par la presse italienne et internationale, ce conclave s’annonce particulièrement ouvert.”Je crois que si François a été le pape des surprises, ce conclave le sera aussi”, prévient le cardinal espagnol José Cobo, dans le journal El Pais.Pour John L. Allen Jr, rédacteur en chef du journal catholique en ligne Crux et auteur de nombreux ouvrages sur le Vatican, les cardinaux, même s’ils se connaissent mal, auront à coeur de ne pas faire durer les débats, afin d’offrir l’image d’une Eglise unie.- Eglise polarisée -Patrizia Spotti, une Italienne de 68 ans, espère que le prochain pape “sera comme François une personnalité ouverte à tous”, dans une période “difficile” pour le catholicisme avec des églises qui “sont vides”, témoigne-t-elle auprès de l’AFP.Samedi, plus de 400.000 personnes ont honoré la mémoire du premier pape sud-américain de l’Histoire, que ce soit lors de la messe place Saint-Pierre au Vatican – en présence de dizaines de chefs d’Etat – ou au passage de son cortège funèbre dans les rues de Rome. Pour les experts, la capacité du futur pape à unir l’Eglise dans un contexte géopolitique de plus en plus fracturé pourrait être un élément décisif, plus que sa nationalité.Si François – qui a choisi 80% de ceux qui éliront son successeur, en donnant davantage de poids à l’Afrique et à l’Asie – a laissé l’image d’un pape réformiste au franc-parler, rien ne dit que le prochain souverain pontife s’inscrira dans la même ligne, préviennent des experts.”Je pense plutôt que nous aurons un mélange de continuité et de changement”, prédit John L. Allen Jr.Le pape François était très différent de son prédécesseur Benoît XVI, un intellectuel allemand peu à l’aise en public qui lui-même contrastait avec le charismatique, sportif et immensément populaire pape polonais Jean-Paul II.