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Bolivie: au moins 37 morts dans une collision entre deux cars

Une collision entre deux cars a fait au moins 37 morts et 30 blessés samedi sur une route proche de la ville d’Uyuni, dans le sud de la Bolivie, a annoncé la police à l’AFP.”Pour l’instant, nous avons la confirmation de 37 morts, dont 35 majeurs et deux enfants”, a dit Wilson Flores, un responsable de la police bolivienne.Cet accident, le plus grave depuis le début de l’année, s’est produit samedi matin sur une route étroite à double sens entre Potosí et Oruro.Il y a “environ 30 blessés”, a ajouté M. Flores.Bien que les causes de l’accident n’aient pas encore été confirmées, la police a précisé que l’un des cars aurait changé de voie et se serait retrouvé à contre sens.Selon les autorités, l’un des conducteurs, qui se trouve dans être un état grave, avait une “haleine chargée en alcool”, raison pour laquelle un test sanguin a été effectué pour vérifier s’il conduisait en état d’ivresse.L’un des cars allait à Oruro, où se déroule ce week-end le carnaval de la ville, l’une des plus grandes fêtes d’Amérique latine qui attire des dizaines de milliers de personnes.Chaque année, environ 1.400 personnes meurent sur les routes boliviennes, principalement du fait de la dangerosité de la conduite des automobilistes et de défaillances mécaniques, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur.Depuis le début 2025, 64 personnes sont décédées dans des accidents de la route en Bolivie, a indiqué la police dans un rapport.Le département de Potosí représente 10,6% du nombre total des accidents mortels dans le pays, selon l’Observatoire bolivien de la sécurité citoyenne.

La suite de la trêve à Gaza suspendue à un accord encore à trouver

La prochaine étape de l’accord de trêve entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza apparaît suspendue samedi à un compromis encore à trouver au dernier jour de la première phase du cessez-le-feu.Des négociations au Caire entre une délégation israélienne et les médiateurs -Egypte, Qatar, Etats-Unis- n’ont encore abouti sur aucune annonce.Le Hamas a affirmé samedi, dans un message adressé aux participants au sommet de la Ligue arabe devant se tenir le 4 mars au Caire, sa “volonté d’aller au bout des étapes restantes de l’accord (de trêve devant mener) à un cessez-le-feu global et permanent, au retrait complet des forces d’occupation” de Gaza, “à la reconstruction et à la levée du siège”.L’accord de trêve est entré en vigueur le 19 janvier, après 15 mois d’une guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par une attaque menée le 7 octobre 2023 par des commandos du mouvement islamiste Hamas infiltrés dans le sud d’Israël à partir du territoire palestinien voisin.Arraché par les médiateurs après des mois de discussions compliquées, il comprend initialement trois phases et prévoit notamment le retour de tous les otages israéliens enlevés le 7-Octobre en échange de centaines de détenus palestiniens.Les négociations pour la suite du processus s’annoncent ardues.- Nouvelle vidéo d’otages -Le Hamas campe sur son refus de discuter d’autre chose que d’une mise en oeuvre de la deuxième phase de l’accord censée garantir la fin définitive de la guerre et le retrait israélien de Gaza, ainsi que la libération des otages encore retenus -une soixantaine dont plus de la moitié seraient morts.”La deuxième phase est censée commencer demain, dimanche”, a déclaré un haut responsable du Hamas à l’AFP, sous le couvert de l’anonymat, accusant Israël de continuer “à jouer la montre et à violer l’accord”.Israël souhaite, de son côté, faire libérer davantage d’otages dans le cadre d’une prolongation de la première phase. Le gouvernement de Benjamin Netanyahu ne cesse de dire qu’il se réserve le droit de reprendre les hostilités à tout moment pour anéantir le Hamas si celui-ci ne dépose pas les armes.Le Hamas a indiqué refuser de prolonger la première phase selon la formule proposée par Israël.Une source proche des discussions a indiqué à l’AFP qu’Israël avait transmis via les médiateurs une proposition de prolonger la première phase afin de réaliser, sur une base hebdomadaire, de nouveaux échanges d’otages contre des prisonniers palestiniens.Dans ce contexte, la branche armée du Hamas a publié samedi une nouvelle vidéo de ce qui semble être un groupe d’Israéliens otages à Gaza. L’AFP n’est pas en mesure de l’authentifier dans l’immédiat.Les images montrent trois personnes à visage découvert dont deux semblent être des otages libérés en février. Un troisième appelle en hébreu le gouvernement israélien à le libérer.A la fin de la vidéo, un message avertit que “seul un accord de cessez-le-feu les ramènera vivants”.- Poursuite des efforts -Aucune délégation du Hamas ne se trouve au Caire avec un mandat de négociation, mais les efforts continuent pour tenter de sortir de l’ornière, a ajouté la source proche des discussions, sans autre précision.De plus, Israël exige que Gaza soit complètement démilitarisée et le Hamas éliminé. Ce dernier, qui a pris le pouvoir dans le territoire en 2007, insiste pour y rester.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. En représailles, Israël a lancé une offensive d’envergure à Gaza qui a fait au moins 48.388 morts, la plupart des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU, et détruit ou endommagé la majorité des bâtiments.Les quelque 2,4 millions d’habitants du petit territoire assiégé ont été déplacés dans leur quasi-totalité, vivant dans des conditions catastrophiques. L’ONU avait évoqué une menace de famine.Lors de la première phase de la trêve, le Hamas a libéré 25 otages et rendu les corps de huit à Israël, qui en échange a libéré environ 1.800 détenus palestiniens.Sur les 251 otages capturés le 7-Octobre, 58 se trouvent encore à Gaza dont 34 sont morts selon l’armée israélienne.Une troisième phase devrait être consacrée à la reconstruction du territoire palestinien en ruines.- Bulldozers américains -Dans ce climat d’incertitudes, Washington a annoncé avoir approuvé la vente de munitions, de bulldozers et d’autres équipements pour un montant de trois milliards de dollars à son allié israélien qui a utilisé des armes américaines dans la guerre.L’armée israélienne recourt à des bulldozers pour détruire habitations et infrastructures en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, où elle a lancé en janvier une offensive d’envergure contre les groupes armés palestiniens.Samedi, une pelleteuse israélienne a détruit un immeuble dans le camp de Nour Chams, largement vidé de ses habitants, selon un correspondant de l’AFP.Les tractations autour de la trêve coïncident avec le début du ramadan, le mois de jeûne musulman. “Le ramadan est arrivé, et nous sommes à la rue (…) sans rien”, s’exclame Ali Rajih, père de huit enfants, qui a retrouvé sa maison détruite à Jabalia (nord).

La suite de la trêve à Gaza suspendue à un accord encore à trouver

La prochaine étape de l’accord de trêve entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza apparaît suspendue samedi à un compromis encore à trouver au dernier jour de la première phase du cessez-le-feu.Des négociations au Caire entre une délégation israélienne et les médiateurs -Egypte, Qatar, Etats-Unis- n’ont encore abouti sur aucune annonce.Le Hamas a affirmé samedi, dans un message adressé aux participants au sommet de la Ligue arabe devant se tenir le 4 mars au Caire, sa “volonté d’aller au bout des étapes restantes de l’accord (de trêve devant mener) à un cessez-le-feu global et permanent, au retrait complet des forces d’occupation” de Gaza, “à la reconstruction et à la levée du siège”.L’accord de trêve est entré en vigueur le 19 janvier, après 15 mois d’une guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par une attaque menée le 7 octobre 2023 par des commandos du mouvement islamiste Hamas infiltrés dans le sud d’Israël à partir du territoire palestinien voisin.Arraché par les médiateurs après des mois de discussions compliquées, il comprend initialement trois phases et prévoit notamment le retour de tous les otages israéliens enlevés le 7-Octobre en échange de centaines de détenus palestiniens.Les négociations pour la suite du processus s’annoncent ardues.- Nouvelle vidéo d’otages -Le Hamas campe sur son refus de discuter d’autre chose que d’une mise en oeuvre de la deuxième phase de l’accord censée garantir la fin définitive de la guerre et le retrait israélien de Gaza, ainsi que la libération des otages encore retenus -une soixantaine dont plus de la moitié seraient morts.”La deuxième phase est censée commencer demain, dimanche”, a déclaré un haut responsable du Hamas à l’AFP, sous le couvert de l’anonymat, accusant Israël de continuer “à jouer la montre et à violer l’accord”.Israël souhaite, de son côté, faire libérer davantage d’otages dans le cadre d’une prolongation de la première phase. Le gouvernement de Benjamin Netanyahu ne cesse de dire qu’il se réserve le droit de reprendre les hostilités à tout moment pour anéantir le Hamas si celui-ci ne dépose pas les armes.Le Hamas a indiqué refuser de prolonger la première phase selon la formule proposée par Israël.Une source proche des discussions a indiqué à l’AFP qu’Israël avait transmis via les médiateurs une proposition de prolonger la première phase afin de réaliser, sur une base hebdomadaire, de nouveaux échanges d’otages contre des prisonniers palestiniens.Dans ce contexte, la branche armée du Hamas a publié samedi une nouvelle vidéo de ce qui semble être un groupe d’Israéliens otages à Gaza. L’AFP n’est pas en mesure de l’authentifier dans l’immédiat.Les images montrent trois personnes à visage découvert dont deux semblent être des otages libérés en février. Un troisième appelle en hébreu le gouvernement israélien à le libérer.A la fin de la vidéo, un message avertit que “seul un accord de cessez-le-feu les ramènera vivants”.- Poursuite des efforts -Aucune délégation du Hamas ne se trouve au Caire avec un mandat de négociation, mais les efforts continuent pour tenter de sortir de l’ornière, a ajouté la source proche des discussions, sans autre précision.De plus, Israël exige que Gaza soit complètement démilitarisée et le Hamas éliminé. Ce dernier, qui a pris le pouvoir dans le territoire en 2007, insiste pour y rester.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. En représailles, Israël a lancé une offensive d’envergure à Gaza qui a fait au moins 48.388 morts, la plupart des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU, et détruit ou endommagé la majorité des bâtiments.Les quelque 2,4 millions d’habitants du petit territoire assiégé ont été déplacés dans leur quasi-totalité, vivant dans des conditions catastrophiques. L’ONU avait évoqué une menace de famine.Lors de la première phase de la trêve, le Hamas a libéré 25 otages et rendu les corps de huit à Israël, qui en échange a libéré environ 1.800 détenus palestiniens.Sur les 251 otages capturés le 7-Octobre, 58 se trouvent encore à Gaza dont 34 sont morts selon l’armée israélienne.Une troisième phase devrait être consacrée à la reconstruction du territoire palestinien en ruines.- Bulldozers américains -Dans ce climat d’incertitudes, Washington a annoncé avoir approuvé la vente de munitions, de bulldozers et d’autres équipements pour un montant de trois milliards de dollars à son allié israélien qui a utilisé des armes américaines dans la guerre.L’armée israélienne recourt à des bulldozers pour détruire habitations et infrastructures en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, où elle a lancé en janvier une offensive d’envergure contre les groupes armés palestiniens.Samedi, une pelleteuse israélienne a détruit un immeuble dans le camp de Nour Chams, largement vidé de ses habitants, selon un correspondant de l’AFP.Les tractations autour de la trêve coïncident avec le début du ramadan, le mois de jeûne musulman. “Le ramadan est arrivé, et nous sommes à la rue (…) sans rien”, s’exclame Ali Rajih, père de huit enfants, qui a retrouvé sa maison détruite à Jabalia (nord).

Avalanche dans le nord de l’Inde: quatre ouvriers morts, cinq disparus

Quatre ouvriers ont été tués et cinq autres étaient toujours activement recherchés samedi au lendemain de l’avalanche qui a enseveli le campement d’un chantier dans l’extrême nord de l’Inde, dans l’Etat himalayen de l’Uttarakhand, selon un nouveau bilan.”A cet instant, 50 personnes ont pu être secourues. Malheureusement, quatre d’entre elles sont décédées de leurs blessures”, a annoncé un responsable de l’armée indienne sur place, le lieutenant-colonel Manish Srivastava, dans un communiqué.”Les opérations de recherches sont toujours en cours pur tenter de retrouver les cinq dernières personnes portées manquantes”, a ajouté l’officier.Provoquée par de fortes chutes de neige, l’avalanche a enseveli vendredi à l’aube le campement d’un chantier proche du village de Mana, dans le district de Chamoli, situé à quelque 3.200 m d’altitude.Les secours, coordonnés par l’armée, ont aussitôt engagé une course contre la montre pour tenter de sauver les ouvriers, surpris par la coulée alors qu’ils dormaient encore dans des conteneurs métalliques.Sur les 55 travailleurs initialement pris au piège, 50 ont réussi à s’extirper de la neige et des débris du camp ou en ont été arrachés par les secours, selon le dernier bilan publié samedi après-midi par l’armée.Parmi les rescapés figuraient un homme et son cousin, Naresh et Dixit Bisht, qui ont été soignés dans un hôpital militaire de campagne. “Mon fils et mon neveu sont sains et saufs”, s’est réjoui auprès de l’AFP le père du premier, Dhan Singh Bisht. “Grâce à la rapidité d’intervention de l’armée (…) les vies de nos enfants ont pu être sauvées”, a-t-il ajouté.Certains des rescapés, grièvement blessés, ont dû être opérés sur place par des chirurgiens militaires.- Réchauffement climatique -Longtemps compliquées par le mauvais temps et le froid (entre -3 et -12 degrés Celsisus), les opérations ont pu être accélérées samedi à la faveur d’une éclaircie de la météo.Selon l’armée, six hélicoptères ont été mobilisés samedi pour assurer l’évacuation des blessés et le déploiement des sauveteurs, ainsi que des équipes de chiens.Les militaires attendaient également l’arrivée sur place d’un radar de pénétration de surface pour faciliter la localisation des conteneurs enfouis sous la neige.”Tous les efforts sont accomplis pour tenter d’évacuer au plus vite et sains et saufs les ouvriers encore prisonniers”, a assuré sur son compte X le chef de l’exécutif de l’Etat, Pushkar Singh Dhami.Le village de Mana, frontalier du Tibet, était largement déserté au moment de l’avalanche par ses habitants, descendus dans la vallée pour échapper à l’extrême rigueur de l’hiver, a rapporté samedi le quotidien The Indian Express.Les avalanches et glissements de terrain sont courants dans les hautes régions de l’Himalaya, surtout l’hiver.Les scientifiques ont démontré que le changement climatique causé par l’utilisation de combustibles fossiles dans les activités humaines amplifiait l’intensité des événements météorologiques.La déforestation causée par la multiplication des projets de développement dans les régions fragiles de la plus haute chaîne de montagnes de la planète y a également aggravé les conséquences des événements climatiques.En 2021, près de 100 personnes étaient mortes dans le même Etat de l’Uttarakhand après la chute d’un énorme morceau de glacier dans une rivière, qui avait déclenché des inondations.En 2013, des inondations dévastatrices dues à la mousson et à des glissements de terrain y avaient tué 6.000 personnes.

La flotte privée de la Nasa à la conquête de la Lune

Viser la Lune, cela ne leur fait pas peur: alors qu’il allait fallu attendre plus de 50 ans entre la fin du programme Apollo et le retour d’un appareil américain sur la Lune, deux entreprises texanes ambitionnent de le faire en moins d’une semaine.Deux robots spatiaux opérant pour le compte de l’Agence spatiale américaine, la Nasa, vont tenter l’un dimanche et l’autre jeudi de se poser sur la surface lunaire, nouveau signe de l’importance croissante du secteur privé dans l’exploration spatiale. L’an passé, l’une de ces entreprises américaines était entrée dans l’Histoire en devenant la première société privée à réussir un alunissage. Un exploit qui n’avait jusque-là été réussi que par une poignée de pays, à commencer par l’Union soviétique en 1966.Le premier engin, nommé Blue Ghost, de l’entreprise Firefly Aerospace, va tenter à son tour cette manoeuvre périlleuse à 08H34 GMT dimanche après avoir passé 45 jours à voyager vers l’astre, prenant au passage nombre de photos spectaculaires.Ce robot compact doré, de 2 mètres de haut et de 3,5 mètres de large, transporte comme son compatriote divers instruments scientifiques de la Nasa.- Eclipse et forage -Parmi ceux-ci, un outil pour forer le sol lunaire et analyser ses températures, ou encore un appareil photo.Cela devrait permettre aux scientifiques d’étudier la poussière lunaire ou encore la “caractérisation de la structure et des propriétés thermiques de l’intérieur de la Lune”, avait expliqué une responsable de la Nasa en amont de son lancement.Une fois sur la Lune, Blue Ghost fonctionnera pendant 14 jours terrestres et devrait notamment immortaliser au cours de son séjour un crépuscule ainsi qu’une éclipse totale lunaire, un événement survenant quand l’astre passe dans l’ombre de la Terre.Il s’agira de la première tentative de Firefly Aerospace de poser un engin sur la Lune. Si elle y parvient, elle deviendra la deuxième entreprise à le réussir, après sa voisine Intuitive Machines.Cette autre société texane espère elle reproduire jeudi son exploit avec Athéna, un engin de plus de 4 mètres de haut qui a emprunté une trajectoire bien plus directe que Blue Ghost et doit se poser sur le pôle Sud de la Lune, objet de nombreuses convoitises car il s’y trouve de l’eau sous forme de glace.Elle transporte divers objets dont un engin destiné à mettre en place un réseau cellulaire sur la Lune, une autre foreuse, et un petit robot capable de bondir et d’aller ainsi explorer des zones difficiles d’accès.- Incertitudes -La première sonde d’Intuitive Machines, Odysseus, avait réussi à se poser début 2024, mais elle avait cassé au moins l’un de ses six pieds lors de l’alunissage, en raison d’une défaillance de son système de navigation l’ayant conduit à s’approcher trop vite.L’entreprise dit avoir réalisé depuis des ajustements pour permettre un alunissage tout en contrôle. Se poser sur la Lune est toutefois loin d’être une mince affaire, rappellent les experts, en raison notamment de l’absence d’air permettant de ralentir la descente.Une autre sonde japonaise, de la société ispace, est également en route vers l’astre et devrait tenter d’y alunir au printemps. Les deux appareils américains doivent permettre à la Nasa d’approfondir ses connaissances sur la Lune, où elle espère renvoyer d’ici quelques années des astronautes via son programme phare Artémis.L’agence a choisi de charger des sociétés privées, dont ces deux entreprises texanes, de l’envoi de matériel et de technologies sur la Lune – via un programme baptisé CLPS destiné à faire baisser les coûts des missions.Ces deux missions rapprochées surviennent alors que les incertitudes autour du programme Artémis ne cessent de croître, le président Donald Trump s’étant montré sceptique sur l’utilité de repasser par la Lune avant d’aller sur Mars.