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Ukraine: au moins deux morts à Kiev dans une nouvelle attaque russe d’ampleur

Une nouvelle attaque russe contre Kiev a causé la mort de deux personnes dans la nuit, ont annoncé jeudi les autorités locales, avant une réunion entre le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio et son homologue russe Sergueï Lavrov, dans un contexte d’impasse diplomatique en vue d’un règlement du conflit.La Russie a tiré contre l’Ukraine 400 drones et 18 missiles lors de cette nouvelle salve, selon le président Volodymyr Zelensky, qui a immédiatement appelé les Occidentaux à imposer “plus rapidement” des sanctions sur Moscou.D’après le chef de l’administration militaire de Kiev, Timour Tkatchenko, les frappes russes ou les débris des projectiles interceptés ont notamment touché des immeubles résidentiels.”Malheureusement, nous avons deux morts. Ces personnes ont été tuées par les Russes”, a écrit M. Tkatchenko sur Telegram, après avoir fait état de 13 blessés.L’attaque nocturne contre la région de Kiev a été “massive” et a duré “près de dix heures”, a précisé Mykola Kalachnyk, le chef de l’administration militaire régionale.Des journalistes de l’AFP présents à Kiev ont entendu de puissantes déflagrations sur la ville pendant la nuit et vu les explosions de projectiles interceptés dans le ciel par la défense anti-aérienne.Plusieurs dizaines d’habitants ont trouvé refuge dans une station de métro du centre-ville où des matelas et du matériel de camping étaient à leur disposition.”Ne restez pas les bras croisés pendant que la Russie terrorise le peuple ukrainien. Agissez dès maintenant pour priver la machine de guerre russe de ses moyens financiers”, a imploré le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga.”La formule pour mettre fin à la terreur n’a pas changé: sanctions économiques, frappes à longue portée pour détruire la production d’armes de destruction massive et un bouclier aérien”, a abondé de son côté le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak.La nuit précédente, entre mardi et mercredi, la Russie avait lancé sa plus grande attaque aérienne depuis le début de l’invasion en février 2022, avec 728 drones et 13 missiles dont la quasi-majorité ont été interceptés, selon Kiev.- Rencontre Rubio-Lavrov -Dans ce contexte d’intensification des frappes russes et d’impasse diplomatique, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio doit rencontrer jeudi son homologue russe Sergueï Lavrov, en marge de la réunion des chefs de diplomatie des pays d’Asie du Sud-Est (Asean) à Kuala Lumpur.Le président américain Donald Trump a annoncé lundi vouloir envoyer “plus d’armes” à Kiev, principalement “défensives”, et accusé le lendemain Vladimir Poutine de dire des “conneries” sur l’Ukraine, tout en laissant entendre qu’il souhaitant imposer de nouvelles sanctions à la Russie.Le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron doivent quant à eux participer jeudi à une réunion en visioconférence sur l’Ukraine, avec notamment Volodymyr Zelensky, mais aussi la Première ministre italienne Giorgia Meloni et le chancelier allemand Friedrich Merz.Selon l’Elysée, des représentants américains devraient également y assister.L’Ukraine réclame depuis de nombreux mois à ses alliés occidentaux, y compris aux Etats-Unis, plus de systèmes de défense anti-aérienne, dans une guerre qui a déjà fait des dizaines de milliers de morts au moins, civils et militaires confondus, des deux côtés.Car malgré la pression exercée par Donald Trump, Moscou et Kiev demeurent très loin d’un accord, que ce soit sur une trêve ou un règlement à plus long terme.Aucune nouvelle étape de discussions entre Russes et Ukrainiens n’a pour le moment été annoncée, après deux réunions peu fructueuses en Turquie mi-mai puis début juin.Les dirigeants ukrainiens accusent Moscou de “gagner du temps” au moment où l’armée russe, supérieure en nombre et en armements, progresse toujours sur le front. Les forces russes, qui occupent toujours près de 20% du territoire ukrainien, ont même revendiqué en début de semaine la prise d’une première localité dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est), augmentant la pression sur les défenses ukrainiennes.

Ukraine: au moins deux morts à Kiev dans une nouvelle attaque russe d’ampleur

Une nouvelle attaque russe contre Kiev a causé la mort de deux personnes dans la nuit, ont annoncé jeudi les autorités locales, avant une réunion entre le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio et son homologue russe Sergueï Lavrov, dans un contexte d’impasse diplomatique en vue d’un règlement du conflit.La Russie a tiré contre l’Ukraine 400 drones et 18 missiles lors de cette nouvelle salve, selon le président Volodymyr Zelensky, qui a immédiatement appelé les Occidentaux à imposer “plus rapidement” des sanctions sur Moscou.D’après le chef de l’administration militaire de Kiev, Timour Tkatchenko, les frappes russes ou les débris des projectiles interceptés ont notamment touché des immeubles résidentiels.”Malheureusement, nous avons deux morts. Ces personnes ont été tuées par les Russes”, a écrit M. Tkatchenko sur Telegram, après avoir fait état de 13 blessés.L’attaque nocturne contre la région de Kiev a été “massive” et a duré “près de dix heures”, a précisé Mykola Kalachnyk, le chef de l’administration militaire régionale.Des journalistes de l’AFP présents à Kiev ont entendu de puissantes déflagrations sur la ville pendant la nuit et vu les explosions de projectiles interceptés dans le ciel par la défense anti-aérienne.Plusieurs dizaines d’habitants ont trouvé refuge dans une station de métro du centre-ville où des matelas et du matériel de camping étaient à leur disposition.”Ne restez pas les bras croisés pendant que la Russie terrorise le peuple ukrainien. Agissez dès maintenant pour priver la machine de guerre russe de ses moyens financiers”, a imploré le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga.”La formule pour mettre fin à la terreur n’a pas changé: sanctions économiques, frappes à longue portée pour détruire la production d’armes de destruction massive et un bouclier aérien”, a abondé de son côté le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak.La nuit précédente, entre mardi et mercredi, la Russie avait lancé sa plus grande attaque aérienne depuis le début de l’invasion en février 2022, avec 728 drones et 13 missiles dont la quasi-majorité ont été interceptés, selon Kiev.- Rencontre Rubio-Lavrov -Dans ce contexte d’intensification des frappes russes et d’impasse diplomatique, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio doit rencontrer jeudi son homologue russe Sergueï Lavrov, en marge de la réunion des chefs de diplomatie des pays d’Asie du Sud-Est (Asean) à Kuala Lumpur.Le président américain Donald Trump a annoncé lundi vouloir envoyer “plus d’armes” à Kiev, principalement “défensives”, et accusé le lendemain Vladimir Poutine de dire des “conneries” sur l’Ukraine, tout en laissant entendre qu’il souhaitant imposer de nouvelles sanctions à la Russie.Le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron doivent quant à eux participer jeudi à une réunion en visioconférence sur l’Ukraine, avec notamment Volodymyr Zelensky, mais aussi la Première ministre italienne Giorgia Meloni et le chancelier allemand Friedrich Merz.Selon l’Elysée, des représentants américains devraient également y assister.L’Ukraine réclame depuis de nombreux mois à ses alliés occidentaux, y compris aux Etats-Unis, plus de systèmes de défense anti-aérienne, dans une guerre qui a déjà fait des dizaines de milliers de morts au moins, civils et militaires confondus, des deux côtés.Car malgré la pression exercée par Donald Trump, Moscou et Kiev demeurent très loin d’un accord, que ce soit sur une trêve ou un règlement à plus long terme.Aucune nouvelle étape de discussions entre Russes et Ukrainiens n’a pour le moment été annoncée, après deux réunions peu fructueuses en Turquie mi-mai puis début juin.Les dirigeants ukrainiens accusent Moscou de “gagner du temps” au moment où l’armée russe, supérieure en nombre et en armements, progresse toujours sur le front. Les forces russes, qui occupent toujours près de 20% du territoire ukrainien, ont même revendiqué en début de semaine la prise d’une première localité dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est), augmentant la pression sur les défenses ukrainiennes.

L’ex-président sud-coréen Yoon Suk Yeol retourne en prison

L’ancien président sud-coréen Yoon Suk Yeol, poursuivi pour sa tentative ratée d’imposer la loi martiale en décembre, est retourné en prison jeudi sur ordre d’un juge qui a dit craindre une destruction de preuves.M. Yoon, destitué en avril, avait déjà effectué un séjour en détention de janvier à mars, devenant le premier chef d’Etat en titre à être arrêté dans l’histoire de la Corée du Sud. Il avait fini par être remis en liberté pour vice de procédure.Au terme de sept heures d’audience mercredi au tribunal du district central de Séoul, le juge Nam Se-jin a délivré un mandat d’arrêt contre l’ancien président, à la demande du parquet qui l’accusait de chercher à “détruire des preuves”.M. Yoon a été immédiatement emmené en fourgon cellulaire au centre de détention de Séoul à Uiwang, au sud de la capitale.Yoon Suk Yeol, 64 ans, avait sidéré la Corée du Sud dans la nuit du 3 au 4 décembre en instaurant soudainement la loi martiale et en envoyant l’armée au Parlement pour le museler. Il avait dû faire marche-arrière quelques heures plus tard, sous la pression des députés et de milliers de manifestants.Sa décision, soutenue par des leaders religieux extrémistes et YouTubeurs d’extrême droite, avait créé une crise politique sans précédent en Corée du Sud.Ce coup de force raté lui a valu d’être destitué début avril et d’être jugé pour “insurrection”, un crime passible de la peine de mort ou de la prison à vie, et pour “abus de pouvoir”.- Au régime pomme de terre -Une nouvelle audience de son procès s’est tenue jeudi mais, pour la première fois, M. Yoon n’était pas présent.La procureure Park Ji-young a affirmé jeudi que, même si le statut d’ancien chef de l’Etat de M. Yoon serait “dûment pris en considération”, il serait traité “comme n’importe quel autre suspect”.L’ex-président est enfermé seul dans une cellule équipée d’un ventilateur mais non-climatisée, alors même que la Corée est actuellement écrasée par la canicule. Selon des documents officiels, son petit-déjeuner réglementaire jeudi a consisté en des pommes de terre à l’eau et du lait.Sa détention provisoire a été prononcée pour une durée initiale de vingt jours, délai dont dispose le procureur spécial Cho Eun-suk en charge de l’équipe d’enquête pour présenter de nouvelles charges contre lui.Peu après son arrivée au pouvoir en juin, le nouveau président sud-coréen Lee Jae Myung a approuvé une loi instituant ce procureur spécial, chargé d’enquêter en profondeur sur la proclamation de la loi martiale et sur d’autres crimes reprochés à M. Yoon, à son gouvernement et à son épouse.Le procureur spécial et son équipe enquêtent, entre autres, sur la résistance opposée par l’ex-président à une première tentative d’arrestation à son domicile en janvier, et sur des accusations selon lesquelles il aurait envoyé des drones sur Pyongyang pour créer un incident militaire justifiant la loi martiale.M. Yoon a ignoré à plusieurs reprises les convocations du procureur spécialYoon Suk Yeol avait justifié sa tentative de coup de force par le fait que des “forces anti-étatiques” paralysaient l’action de son gouvernement, le Parlement, contrôlé par l’opposition, faisant obstruction à quasiment toutes ses initiatives.En confirmant à l’unanimité le 4 avril la destitution de M. Yoon, la Cour constitutionnelle avait qualifié ses actes de “trahison de la confiance du peuple” et de “déni des principes de la démocratie”.”Une fois que Yoon sera inculpé, il pourrait rester détenu pendant un maximum de six mois”, a déclaré à l’AFP Yun Bok-nam, président d’une société d’avocats.Même si en théorie, M. Yoon peut être remis en liberté à n’importe quel moment par le juge, “le procureur spécial soutient que les risques de destruction de preuves sont élevés et que les charges sont déjà étayées substantiellement”, a ajouté M. Yun.Pendant l’audience de mercredi, les avocats de l’ancien président ont estimé que son retour en prison serait déraisonnable, car il a été destitué et “ne détient plus aucune autorité”.

En Chine, des “néo-paysans” devenus influenceurs pour promouvoir le terroir

En Chine, une nouvelle génération d’agriculteurs, qui espère vendre les produits directement aux consommateurs, révolutionne la vie rurale en faisant la promotion du terroir et du métier sur les réseaux sociaux.Dans la province du Shandong (est), souvent considérée comme l’un des “greniers” du pays, Chen Xichuan presse une poire bien mûre devant la caméra de son téléphone fixé sur un trépied.” Regardez tout ce jus !”, lance-t-il aux spectateurs, le visage protégé du soleil par un chapeau de paille. “ Ramenez-la chez vous, goûtez-la, et préparez du jus frais pour vos enfants ”, ajoute ce cadre du Parti communiste de la petite ville de Pingdu.Le terme de “néo-paysans” est utilisé en Chine pour désigner une nouvelle génération d’acteurs du monde rural qui s’est emparée des technologies numériques. Sur Xiaohongshu, un réseau social chinois comparable à Instagram, le hashtag correspondant a été vu plus de 225 millions de fois.Certains suivent même des “camps pratiques de livestream”, pour apprendre à attirer les clics grâce à de la diffusion en direct de contenu vidéo sur internet.Dans une salle de classe, l’agricultrice Gao Chaorong montre à une douzaine d’élèves la meilleure façon de cuisiner une aubergine tranchée. “Quand vous vendez, il ne s’agit pas seulement de réciter un script”, commente la formatrice Tian Dongying après la démonstration de Mme Gao. “Il faut comprendre à qui vous vous adressez”.La concurrence est rude et “on ne peut plus se contenter de l’agriculture à l’ancienne”, explique à l’AFP Mme Gao pour justifier sa participation au camp. Elle cultive blé, patates douces et cacahuètes au pied du mont Maling, et partage aujourd’hui des vidéos de ses récoltes sur les réseaux sociaux – où elle cumule plus de 7.000 abonnés. Les agriculteurs qui n’adoptent pas ces nouvelles méthodes risquent, selon elle, de voir leurs récoltes invendues “pourrir dans les champs”.- Dépasser ses limites -Mme Tian, qui a fondé l’école de formation au livestream avec ses deux soeurs et une cousine, estime que tous ses élèves méritent “20 sur 20”. “Ils n’avaient jamais fait ça, et le simple fait de prendre la parole est déjà un défi”, explique-t-elle à l’AFP. “S’ils veulent gagner cet argent, ils doivent dépasser leurs propres limites”.Selon Douyin, le nombre de créateurs liés à l’agriculture et au monde rural a bondi de 52% sur un an. Le livestream plaît aux agriculteurs car les utilisateurs peuvent y acheter directement les produits, et poser des questions en direct aux vendeurs.M. Chen promet par exemple un remboursement si ses fruits arrivent abîmés. Il explique avoir été chargé par ses supérieurs d’aider les agriculteurs à vendre en ligne et suit lui-même les cours de l’école de Mme Tian pour perfectionner ses compétences en diffusion en direct.”Il est devenu plus difficile de vendre, surtout hors ligne”, confie-t-il à l’AFP.- Revitalisation rurale – Les soeurs Tian, expertes en e-commerce et issues d’une famille d’agriculteurs, organisent chaque mois ce stage intensif, facturé environ 5.000 yuans (592 euros) pour quatre jours de formation, et promettent un suivi “à vie”.Les élèves y apprennent à capter l’attention grâce à des scénarios, des accessoires et des décors soignés.Le secteur agricole prend de l’importance en Chine, alors que des industries comme l’immobilier “ne sont plus aussi prospères” et que le chômage augmente, souligne Tian Chunying, directrice de l’école et soeur aînée de Dongying.Le dirigeant chinois Xi Jinping a fait de la revitalisation rurale une priorité depuis son arrivée au pouvoir en 2012.”Un pays doit d’abord renforcer son agriculture avant de se renforcer lui-même”, avait-il déclaré en 2022.- “Deux fois plus d’efforts” -Les outils numériques comme le livestream ont changé la perception de la vie rurale en Chine, explique Pan Wang, professeure associée d’études chinoises à l’Université de Nouvelle-Galles du Sud, en Australie. “Traditionnellement, les agriculteurs chinois étaient perçus comme pauvres, déconnectés de la technologie, travaillant du lever au coucher du soleil”, explique-t-elle à l’AFP.Les obstacles restent malgré tout nombreux pour les agriculteurs souhaitant se mettre à la page.”Le livestream et les vidéos, c’est tout nouveau”, poursuit Mme Gao. “Pour les jeunes, cliquer sur un ordinateur, c’est naturel, mais pour nous, il faut deux fois plus d’efforts pour apprendre”.

En Chine, des “néo-paysans” devenus influenceurs pour promouvoir le terroir

En Chine, une nouvelle génération d’agriculteurs, qui espère vendre les produits directement aux consommateurs, révolutionne la vie rurale en faisant la promotion du terroir et du métier sur les réseaux sociaux.Dans la province du Shandong (est), souvent considérée comme l’un des “greniers” du pays, Chen Xichuan presse une poire bien mûre devant la caméra de …

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Guatemala: le bilan des séismes s’alourdit à cinq morts

Le bilan de la série de séismes qui ont secoué le Guatemala mardi s’est alourdi à cinq morts après qu’un homme a été retrouvé mort à son domicile, a-t-on appris mercredi auprès des autorités locales.Les séismes les plus forts ont atteint, mardi après-midi, une magnitude de 4,8 et 5,7, avec des épicentres situés dans les localités d’Amatitlan et d’Alotenango, près de la capitale, selon le service géologique américain USGS.Selon l’agence de coordination des catastrophes Conred, le nombre de morts est passé à cinq avec la découverte du corps d’un homme de 30 ans décédé d’une crise cardiaque à son domicile dans le village de Santa Ines (sud).La Conred avait précédemment rapporté la découverte du corps d’un adolescent à Santa Maria de Jesus (sud-ouest), la zone la plus touchée par les séismes.Quelques heures auparavant, le président Bernardo Arévalo avait annoncé sur X que deux hommes dont le véhicule a été enseveli par des pierres et une femme victime d’un éboulement dans un village étaient morts.Dans son dernier bilan, la Conred indique également que les séismes ont fait des centaines de sinistrés et endommagé des dizaines de maisons ainsi que plusieurs routes et un pont.M. Arévalo a suspendu mercredi les cours dans les écoles ainsi que la journée de travail dans les trois départements les plus touchés: Guatemala, Escuintla et Sacatepéquez.Après le premier tremblement de terre, survenu vers 15H00 locales (21H00 GMT), quelque 200 répliques ont été enregistrées, dont une vingtaine ressenties par la population, a précisé l’Institut local de sismologie.Des centaines de personnes ont passé la nuit de mardi à mercredi dans la rue ou les parcs par crainte de répliques.Carmen Carrillo, 49 ans, a ainsi dormi dehors avec sa famille à Palin, situé à 35 km au sud de la capitale. Les séismes de la veille “ont été très forts”, a-t-elle dit à l’AFP. A Santa Maria de Jesus, 50% des maisons présentent des dommages, y compris des bâtiments historiques, selon le maire Mario Pérez. La ville est privée d’électricité et est presque isolée en raison des éboulements qui encombrent les routes.Mercredi, le président Arévalo est arrivé en hélicoptère dans cette ville à majorité indigène maya pour évaluer les dégâts. “Sachez que nous travaillons sans relâche pour la sécurité de toute la population”, a indiqué le dirigeant sur X, exprimant ses “plus profondes condoléances aux familles des défunts”.L’Amérique centrale subit fréquemment des séismes en raison de la convergence des plaques tectoniques des Caraïbes et de Cocos, ainsi que de failles géologiques locales.

Rubio va rencontrer Lavrov après une attaque russe sur Kiev

Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio doit rencontrer jeudi en Malaisie son homologue russe Sergueï Lavrov, un entretien qui intervient après une deuxième attaque d’envergure en deux jours de la Russie contre l’Ukraine.La visite de M. Rubio, sa première en Asie depuis sa prise de fonctions, coïncide avec l’intensification par Donald Trump de sa guerre commerciale. Ce dernier a menacé cette semaine plus de 20 pays de droits de douane punitifs.Le chef de la diplomatie américaine doit rencontrer Sergueï Lavrov en marge d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean) à Kuala Lumpur, a indiqué un haut responsable du département d’Etat.Une attaque russe nocturne contre la capitale ukrainienne a causé la mort de deux personnes, a annoncé le chef de l’administration militaire de Kiev jeudi matin.Des journalistes de l’AFP ont entendu de puissantes déflagrations sur la ville pendant la nuit et vu les explosions de projectiles interceptés par la défense anti-aérienne.Plusieurs dizaines d’habitants ont trouvé refuge dans une station de métro où des matelas et du matériel de camping étaient à leur disposition.Ce bombardement est survenu au lendemain, selon Kiev, de la plus grande attaque de missiles et de drones menée par la Russie contre l’Ukraine depuis le début de l’invasion en février 2022.- “Outils tranchants” -Le président américain Donald Trump a accusé cette semaine son homologue russe Vladimir Poutine de dire des “conneries” sur l’Ukraine, affirmant que les Etats-Unis enverraient “plus d’armes” à Kiev pour se défendre.MM. Rubio et Lavrov s’étaient déjà rencontrés mi-février en Arabie saoudite, dans la foulée du rapprochement entre les présidents Trump et Poutine. Ils se sont également parlé à plusieurs reprises au téléphone.Après la Malaisie, Sergueï Lavrov doit se déplacer ce week-end en Corée du Nord, où de hauts responsables russes se sont rendus plusieurs fois ces derniers mois. Pyongyang s’est en effet rapproché de Moscou, envoyant des milliers de soldats nord-coréens dans la région russe de Koursk pour en chasser les forces ukrainiennes, et acheminant en Russie des munitions et missiles.En amont de la visite de Marco Rubio, des responsables américains ont affirmé que Washington faisait de l’Asie de l’Est et du Sud-Est une priorité. Mais Donald Trump a également menacé une vingtaine de pays, dont beaucoup asiatiques, de droits de douane plus élevés qu’initialement prévu et qui s’échelonnent de 20% à 50%. Il a également annoncé une taxe de 50% sur les importations de cuivre et une autre, de 200%, qui pourrait être appliquée sur les produits pharmaceutiques.Le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim avait dénoncé mercredi, à l’ouverture de la réunion de l’Asean, des droits de douane devenus “des outils tranchants au service des rivalités géopolitiques”.- “Plus juste” -Donald Trump a annoncé lundi que les droits de douane suspendus en avril seraient rétablis à compter du 1er août – avec parfois des hausses encore plus marquées – en l’absence d’accord avec Washington.Parmi les pays visés figurent certains des principaux alliés de Washington, comme le Japon et la Corée du Sud avec des surtaxes de 25%.Membres de l’Asean, l’Indonésie, le Laos, la Thaïlande, la Malaisie, les Philippines, Brunei et la Birmanie risquent des droits de douane de 20% à 40%.Le Vietnam est le seul pays, avec le Royaume-Uni, à avoir conclu un accord de principe avec les Etats-Unis, qui lui permet d’être frappé sensiblement moins fort que prévu.En Malaisie, Marco Rubio participera à une réunion des ministres des Affaires étrangères d’Asie de l’Est – avec notamment le Japon, la Corée du Sud et la Chine. Il doit aussi tenir des discussions trilatérales avec les Philippines et le Japon. Son homologue chinois Wang Yi est également présent à cette réunion de l’Asean. Aucune rencontre entre les deux hommes n’a toutefois pour l’heure été confirmée.Les contentieux entre Pékin et Washington restent nombreux, du commerce au fentanyl, en passant par Taïwan ou la rivalité dans les technologies de pointe.Sans mentionner les Etats-Unis, Wang Yi a appelé jeudi les pays de l’Asean à faire front commun avec la Chine pour aboutir à un ordre international “plus juste et raisonnable”.

Rubio va rencontrer Lavrov après une attaque russe sur Kiev

Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio doit rencontrer jeudi en Malaisie son homologue russe Sergueï Lavrov, un entretien qui intervient après une deuxième attaque d’envergure en deux jours de la Russie contre l’Ukraine.La visite de M. Rubio, sa première en Asie depuis sa prise de fonctions, coïncide avec l’intensification par Donald Trump de sa guerre commerciale. Ce dernier a menacé cette semaine plus de 20 pays de droits de douane punitifs.Le chef de la diplomatie américaine doit rencontrer Sergueï Lavrov en marge d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean) à Kuala Lumpur, a indiqué un haut responsable du département d’Etat.Une attaque russe nocturne contre la capitale ukrainienne a causé la mort de deux personnes, a annoncé le chef de l’administration militaire de Kiev jeudi matin.Des journalistes de l’AFP ont entendu de puissantes déflagrations sur la ville pendant la nuit et vu les explosions de projectiles interceptés par la défense anti-aérienne.Plusieurs dizaines d’habitants ont trouvé refuge dans une station de métro où des matelas et du matériel de camping étaient à leur disposition.Ce bombardement est survenu au lendemain, selon Kiev, de la plus grande attaque de missiles et de drones menée par la Russie contre l’Ukraine depuis le début de l’invasion en février 2022.- “Outils tranchants” -Le président américain Donald Trump a accusé cette semaine son homologue russe Vladimir Poutine de dire des “conneries” sur l’Ukraine, affirmant que les Etats-Unis enverraient “plus d’armes” à Kiev pour se défendre.MM. Rubio et Lavrov s’étaient déjà rencontrés mi-février en Arabie saoudite, dans la foulée du rapprochement entre les présidents Trump et Poutine. Ils se sont également parlé à plusieurs reprises au téléphone.Après la Malaisie, Sergueï Lavrov doit se déplacer ce week-end en Corée du Nord, où de hauts responsables russes se sont rendus plusieurs fois ces derniers mois. Pyongyang s’est en effet rapproché de Moscou, envoyant des milliers de soldats nord-coréens dans la région russe de Koursk pour en chasser les forces ukrainiennes, et acheminant en Russie des munitions et missiles.En amont de la visite de Marco Rubio, des responsables américains ont affirmé que Washington faisait de l’Asie de l’Est et du Sud-Est une priorité. Mais Donald Trump a également menacé une vingtaine de pays, dont beaucoup asiatiques, de droits de douane plus élevés qu’initialement prévu et qui s’échelonnent de 20% à 50%. Il a également annoncé une taxe de 50% sur les importations de cuivre et une autre, de 200%, qui pourrait être appliquée sur les produits pharmaceutiques.Le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim avait dénoncé mercredi, à l’ouverture de la réunion de l’Asean, des droits de douane devenus “des outils tranchants au service des rivalités géopolitiques”.- “Plus juste” -Donald Trump a annoncé lundi que les droits de douane suspendus en avril seraient rétablis à compter du 1er août – avec parfois des hausses encore plus marquées – en l’absence d’accord avec Washington.Parmi les pays visés figurent certains des principaux alliés de Washington, comme le Japon et la Corée du Sud avec des surtaxes de 25%.Membres de l’Asean, l’Indonésie, le Laos, la Thaïlande, la Malaisie, les Philippines, Brunei et la Birmanie risquent des droits de douane de 20% à 40%.Le Vietnam est le seul pays, avec le Royaume-Uni, à avoir conclu un accord de principe avec les Etats-Unis, qui lui permet d’être frappé sensiblement moins fort que prévu.En Malaisie, Marco Rubio participera à une réunion des ministres des Affaires étrangères d’Asie de l’Est – avec notamment le Japon, la Corée du Sud et la Chine. Il doit aussi tenir des discussions trilatérales avec les Philippines et le Japon. Son homologue chinois Wang Yi est également présent à cette réunion de l’Asean. Aucune rencontre entre les deux hommes n’a toutefois pour l’heure été confirmée.Les contentieux entre Pékin et Washington restent nombreux, du commerce au fentanyl, en passant par Taïwan ou la rivalité dans les technologies de pointe.Sans mentionner les Etats-Unis, Wang Yi a appelé jeudi les pays de l’Asean à faire front commun avec la Chine pour aboutir à un ordre international “plus juste et raisonnable”.

Nouvelle attaque d’ampleur russe à Kiev: au moins deux morts

Une attaque russe nocturne contre Kiev a causé la mort de deux personnes, ont annoncé les autorités locales jeudi matin, avant une réunion entre le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio et son homologue russe Sergueï Lavrov, dans un contexte d’impasse diplomatique sur le dossier ukrainien.D’après le chef de l’administration militaire de Kiev Timour Tkatchenko, les forces russes ont ciblé au moins six districts de la capitale. Les frappes ou les débris des projectiles interceptés ont notamment touché des immeubles résidentiels, des véhicules, des entrepôts et des immeubles de bureaux, de même source.”Malheureusement, nous avons deux morts. Ces personnes ont été tuées par les Russes”, a écrit M. Tkatchenko sur le réseau social Telegram, après avoir fait état de 13 blessés.L’attaque nocturne contre la région de Kiev a été “massive” et a duré “près de dix heures” avec des drones de combat et des missiles, a précisé Mykola Kalachnyk, le chef de l’administration militaire régionale.Des journalistes de l’AFP à Kiev ont entendu de puissantes déflagrations sur la ville pendant la nuit et vu les explosions de projectiles interceptés dans le ciel par la défense anti-aérienne.Plusieurs dizaines d’habitants ont trouvé refuge dans une station de métro du centre-ville où des matelas et du matériel de camping étaient à leur disposition.La nuit précédente, la Russie avait lancé sa plus grande attaque aérienne depuis le début de l’invasion en février 2022, avec 728 drones et 13 missiles dont la quasi-majorité ont été interceptés, selon Kiev.- Rencontre Rubio-Lavrov -Dans ce contexte d’intensification des frappes russes et d’impasse diplomatique, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio doit rencontrer jeudi son homologue russe Sergueï Lavrov en marge de la réunion des chefs de diplomatie des pays d’Asie du Sud-Est (Asean) à Kuala Lumpur.Le président américain Donald Trump a annoncé lundi vouloir envoyer “plus d’armes” à Kiev, principalement “défensives”, et accusé le lendemain Vladimir Poutine de dire des “conneries” sur l’Ukraine, tout en laissant entendre qu’il souhaitant imposer de nouvelles sanctions à la Russie.Le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron doivent quant à eux participer jeudi à une réunion en visioconférence sur l’Ukraine, avec notamment le président ukrainien Volodymyr Zelensky, la Première ministre italienne Giorgia Meloni ou le chancelier allemand Friedrich Merz.Selon l’Elysée, des représentants américains devraient également y assister.L’Ukraine réclame depuis de nombreux mois à ses alliés occidentaux, y compris aux Etats-Unis, plus de systèmes de défense anti-aérienne, dans une guerre qui a déjà fait des dizaines de milliers de morts au moins, civils et militaires confondus, des deux côtés.Car malgré la pression exercée par Donald Trump, Moscou et Kiev demeurent très loin d’un accord, que ce soit sur une trêve ou un règlement à plus long terme.Aucune nouvelle étape de discussions entre Russes et Ukrainiens n’a pour le moment été annoncée, après deux réunions peu fructueuses en Turquie mi-mai puis début juin.Les dirigeants ukrainiens accusent Moscou de “gagner du temps” au moment où l’armée russe, supérieure en nombre et en armements, progresse toujours sur le front. Les forces russes, qui occupent toujours près de 20% du territoire ukrainien, ont même revendiqué en début de semaine la prise d’une première localité dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est).