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La tempête Benjamin fait une victime en Corse, peu de dommages ailleurs
La tempête automnale Benjamin a fait une victime en Corse, un vacancier allemand emporté par la crue d’une rivière jeudi après-midi, et sept blessés ailleurs dans le pays, placé en alerte renforcée mais globalement épargné.L’homme âgé de 45 ans se baignait avec sa femme et ses deux enfants lorsqu’ils ont été été emportés vers 15H00 par la montée rapide des eaux de la rivière du Fango dans la commune de Galeria (Haute-Corse), suite aux orages survenus en montagne, ont indiqué les pompiers de Haute-Corse (SIS 2B).Le corps du père de famille a été retrouvé près d’un pont en aval et “la femme âgée de 39 ans et deux enfants de 9 et 13 ans ont été pris en charge par les sapeurs pompiers et ont étés ramenés à leur domicile”, a précisé le SIS 2B à l’AFP.Alors que les effets de la tempête se dissipent, Météo-France ne maintient que les deux départements de la Corse en vigilance orange pour vents violents dans son dernier bulletin. Lors d’un point dans l’après-midi au PC crise de la sécurité civile, le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a annoncé qu’il y avait “un blessé assez sérieusement et six blessés légers”. Il a précisé que le blessé grave était “une sapeur-pompier blessée en Gironde”, mais dont les “jours se sont pas en danger”.En outre, 38.000 foyers sont encore privés d’électricité, a annoncé dans la soirée le ministre de l’Économie Roland Lescure au journal télévisé de France 2. Et “70% des foyers impactés ont pu être réalimentés dans la journée”, a précisé Enedis dans un communiqué.En Haute-Corse, la vigilance orange est maintenue jusqu’à vendredi 06H00. Les rafales attendues sont de l’ordre de 120 à 140 km/h sur la Balagne, jusqu’à 160 à 170 km/h sur le Cap Corse. Le vent a soufflé à plus de 100 km/h sur une bonne partie de la France jeudi avec le passage de la tempête Benjamin, qualifiée de “forte” avec des pointes relevées à 116 km/h à Sainte-Marie-des-Monts (Manche), 119 km/h à Vernines (Puy-de-Dôme), 120 à 130 km/h à Biscarosse (Landes) et Ciboure (Pyrénées-Atlantiques), 132 km/h au Cap-Ferret (Gironde) et 142 km/h à Saint-Clément-des-Baleines sur l’île de Ré (Charente-Maritime).L’accalmie se fait progressivement par l’ouest, les vents vont faiblir dans les heures qui viennent, précise Météo-France.- “Peu de dégâts matériels” -À Royan, trois personnes ont été très légèrement blessées, sans devoir être hospitalisées, par la chute d’un arbre sur leur véhicule, selon la préfecture de Charente-Maritime.Un conducteur de bus a également été légèrement blessé à la suite d’une chute d’arbre, de même que la sapeur-pompier en intervention en Gironde, où la tempête a fait “peu de dégâts matériels et humains” selon la préfecture.La circulation des trains entre Cannes et Grasse a été interrompue entre 14H00 et 17H00.Sur les côtes atlantique et de la Manche, ces vents forts engendrent “de très fortes vagues et une surélévation temporaire du niveau de la mer”, avait prévenu l’institut.À Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), la mairie a appelé la population “à une grande prudence face au danger de cette forte houle”.De gros sacs remplis de sable ont été mis en place sur la grande plage de la ville pour contenir le déferlement des vagues et protéger les bâtiments.Les accès à plusieurs plages d’Anglet, Saint-Jean-de-Luz et Hendaye dans ce même département ont été interdits.Face aux intempéries, la SNCF a annoncé que la circulation des trains TER serait suspendue sur certaines lignes et les vitesses de circulation réduites sur d’autres, même si les trains à grande vitesse circuleront.À Bordeaux, les jardins et cimetières ont été fermés et l’ouverture de la fête foraine du centre-ville repoussée.L’Office national des forêts a déconseillé toute promenade durant l’épisode en raison du risque de chutes d’arbres et de branches.jed-tsq-we-sm-cor-meh-tg/uh/abl
New York se mobilise contre Trump et sa police de l’immigration
“Bas les pattes !” répètent les New-Yorkais depuis une intervention spectaculaire de la police fédérale de l’immigration contre des vendeurs illégaux dans une rue commerçante de la ville, orchestrée par l’administration Trump.En temps normal, ces policiers — au visage caché par des masques et des casquettes — sont surtout présents dans les couloirs du 26 …
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New York se mobilise contre Trump et sa police de l’immigration
“Bas les pattes !” répètent les New-Yorkais depuis une intervention spectaculaire de la police fédérale de l’immigration contre des vendeurs illégaux dans une rue commerçante de la ville, orchestrée par l’administration Trump.En temps normal, ces policiers — au visage caché par des masques et des casquettes — sont surtout présents dans les couloirs du 26 Federal Plaza, à Manhattan, cour de justice où sont entendus les immigrants tentant de régulariser leur situation. Mardi, c’est à Canal Street, dans le quartier chinois tout proche, qu’ils sont apparus, arrêtant neuf Africains soupçonnés d’être en situation irrégulière puis les plaçant en détention, lors d’une opération “axée sur des activités criminelles liées à la vente de contrefaçons”, selon un communiqué du ministère de la Sécurité intérieure.Quatre personnes ayant tenté d’empêcher ces arrestations ont aussi été appréhendées, puis libérées sans être poursuivies.Le directeur de la police fédérale de l’immigration (ICE), Todd Lyons, a annoncé dans la foulée que New York allait voir “augmenter les arrestations” car la ville, dite “sanctuaire”, protège les migrants en situation irrégulière. M. Lyons a ajouté que ces interventions ne sont pas “aléatoires” mais “fondées sur du renseignement criminel”.- “Quitter la ville” -L’événement a fait descendre dans la rue quelques dizaines de New-Yorkais mardi soir, des centaines mercredi soir.Parmi eux, Lorelei Crean, 18 ans, s’est inquiété auprès de l’AFP que la police de l’immigration ait “pris le contrôle de tout le pays”. “Maintenant, ça arrive à New York et New York montre qu’ICE doit quitter la ville”.Des représentants politiques et religieux sont eux aussi montés au créneau lors d’une conférence de presse, jeudi, autour de la présidente du conseil municipal, Adrienne Adams.”Nous sommes réunis pour envoyer à l’unisson un message clair à l’administration Trump: ne touchez pas à New York. Cessez de menacer notre sécurité publique et notre économie”, a lancé cette dernière.Depuis le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier, les militaires réservistes de la Garde nationale ont été déployés dans plusieurs grandes villes démocrates (Portland, Chicago, Washington, Memphis et Los Angeles) et “New York ne veut pas et n’a pas besoin d’une occupation militaire ou fédérale”, a martelé Adrienne Adams.Fervente opposante au président, la procureure générale de l’Etat, Letitia James, a pour sa part lancé un formulaire en ligne destiné à recueillir des informations, photos et vidéos sur les activités de la police de l’immigration dans la ville.- “Déclarer la guerre” -Le sujet a aussi fait l’ouverture, dans la soirée de mercredi, du dernier débat entre les candidats à l’élection municipale du 4 novembre.Tous trois sont opposés à l’intervention de la police fédérale dans leur ville, le favori démocrate Zohran Mamdani allant jusqu’à qualifier ICE d'”entité irresponsable qui se soucie peu de la loi et encore moins des personnes qu’elle est censée servir”.M. Mamdani, qui estime que Donald Trump “cherche à déclarer la guerre” aux New-Yorkais, et ses adversaires Andrew Cuomo (démocrate concourant sous l’étiquette d’indépendant) et Curtis Sliwa (républicain) ont rapidement amené la conversation sur leur relation avec le président s’ils étaient élus.Le premier ne se dit prêt à discuter que sur la question du coût de la vie. Le second, qui était gouverneur de l’Etat de New York pendant le premier mandat du président, affirme qu’il faut “l’affronter”. Le troisième voit la “négociation” comme seule issue.Pour l’heure, la première option est la plus probable: les derniers sondages donnent à Zohran Mamdani une avance de plus de 10 points sur Andrew Cuomo.
Pour l’experte de l’ONU Francesca Albanese, les sanctions américaines visent à la “salir”
La rapporteure spéciale de l’ONU pour les Territoires palestiniens, Francesca Albanese, a qualifié jeudi de “techniques mafieuses” visant à “salir” sa réputation les sanctions imposées par Washington pour ses critiques de la politique américaine dans la guerre à Gaza.Elle a annoncé, lors d’un entretien avec l’AFP en Afrique du Sud, qu’elle présenterait son rapport à …
Pour l’experte de l’ONU Francesca Albanese, les sanctions américaines visent à la “salir”
La rapporteure spéciale de l’ONU pour les Territoires palestiniens, Francesca Albanese, a qualifié jeudi de “techniques mafieuses” visant à “salir” sa réputation les sanctions imposées par Washington pour ses critiques de la politique américaine dans la guerre à Gaza.Elle a annoncé, lors d’un entretien avec l’AFP en Afrique du Sud, qu’elle présenterait son rapport à l’Assemblée générale des Nations Unies depuis ce pays ces prochains jours, les sanctions de Washington l’empêchant de se rendre à New York.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio avait annoncé en juillet des sanctions à son encontre, taxant de “partiales et malveillantes” ses critiques ouvertes d’Israël et des Etats-Unis.”Je ne peux pas me rendre aux Etats-Unis”, a déploré Mme Albanese auprès de l’AFP. “Mes avoirs ont été gelés. J’ai une fille américaine, mon mari travaille pour une organisation basée aux États-Unis et toute la famille paie à cause de cela”, a regretté l’avocate italienne.”Les sanctions que les États-Unis m’ont imposées constituent un véritable affront, non seulement pour moi mais aussi pour les Nations unies”, a-t-elle jugé, les comparant aux “techniques mafieuses” de son pays natal : “Salir quelqu’un … pour le ou la dissuader de continuer à s’engager sur les questions de justice”.”Je me répète sans cesse qu’il ne s’agit pas de moi”, a-t-elle dit. “Il s’agit de défendre des gens qui sont victimes d’un génocide maintenant, et j’espère sincèrement que ce message continuera d’être entendu”.Francesca Albanese, mandatée par l’ONU mais qui ne parle pas en son nom, a fait l’objet de vives critiques de la part d’Israël et de certains de ses alliés au sujet de ses accusations selon lesquelles Israël commet un “génocide” à Gaza.Une commission mandatée par l’ONU et plusieurs ONG, dont Amnesty International et Human Rights Watch, accusent également Israël de perpétrer un génocide à Gaza. Israël rejette ces allégations comme “mensongères” et “antisémites”.- “Complicité mondiale”‘ -“Je ne pense pas être clivante mais, bien sûr, il y a des gens qui sont très bien équipés et intéressés à ruiner ma réputation pour que ce mesage ne soit pas transmis”, fait valoir Francesca Albanese.Dans une version préliminaire de son rapport, titrée “Génocide à Gaza: un crime collectif” et mise en ligne sur le site de l’ONU, elle dénonce ce qu’elle juge être “un système de complicité mondiale” des Etat occidentaux dans le drame à Gaza.”Même lorsque la violence génocidaire est devenue visible, les États, principalement occidentaux, ont fourni et continuent de fournir à Israël un soutien militaire, diplomatique, économique et idéologique, alors même que (ce pays) a instrumentalisé la famine et l’aide humanitaire”, écrit-elle.Ces Etats “pourraient et devraient être tenus pour responsables d’avoir aidé, assisté ou participé à des actes” illicites, juge encore l’experte des droits de l’Homme dans ce texte.Alors qu’une trêve fragile est actuellement en vigueur dans le cadre d’un accord visant à mettre fin à deux ans de guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, Francesca Albanese affirme que la communauté internationale et l’ordre multilatéral sont “mis à l’épreuve”.”Israël a poussé le monde à s’interroger sur sa capacité à prévenir un génocide, et jusqu’à présent nous avons échoué”.”La question est désormais : serons-nous tout aussi incapables d’arrêter le génocide et de le punir”, s’est-elle interrogée.- “Architecture financière” -L’experte de l’ONU sur les droits de l’homme se trouve actuellement en Afrique du Sud – pays qui a déposé une requête pour génocide contre Israël devant la Cour internationale de Justice – pour assister à la conférence annuelle Nelson Mandela le 25 octobre.La présentation de son rapport dans ce pays est “symbolique”, a déclaré Francesca Albanese, qui a comparé le traitement des Palestiniens par Israël au régime d’apartheid et de ségrégation raciale d’avant 1994.Mais l’Afrique du Sud, principal fournisseur de charbon d’Israël, figure dans son rapport sur la “complicité” des Etats.C’est “un révélateur du monde dans lequel nous vivons”, où “l’élimination, à terme, de l’architecture économique et financière qui soutient notre système et nos sociétés est au cœur du problème”.
Rubio en Israël, avertissements américains sur une annexion de la Cisjordanie
Donald Trump a averti qu’Israël perdrait le soutien américain en cas d’annexion de la Cisjordanie, dans un entretien publié jeudi au moment où son secrétaire d’Etat Marco Rubio, en visite à Jérusalem, se disait “confiant” dans le maintien du cessez-le-feu dans la bande de Gaza.”Israël perdrait tout le soutien des Etats-Unis si cela se produisait”, a déclaré le président américain dans une interview accordée au magazine Time le 15 octobre, cinq jours après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.”Cela n’arrivera pas. Cela n’arrivera pas parce que j’ai donné ma parole aux pays arabes”, dans le cadre des négociations sur le cessez-le-feu à Gaza, a-t-il ajouté.En pleine visite mercredi en Israël du vice-président américain JD Vance, la Knesset s’est prononcée pour l’examen de deux projets de loi visant à étendre la souveraineté israélienne en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.Pour les responsables américains, ce projet nuit aux efforts visant à consolider le fragile cessez-le-feu à Gaza, basé sur le plan de Donald Trump pour mettre fin définitivement à deux ans de guerre.JD Vance a assuré jeudi avant de quitter le pays que la Cisjordanie ne “serait pas annexée par Israël”. Avant de quitter Washington mercredi, M. Rubio avait estimé qu’un tel projet, soutenu par l’extrême droite israélienne, “menacerait” le cessez-le-feu à Gaza et serait “contre-productif”.Après avoir rencontré jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le secrétaire d’Etat s’est toutefois dit “confiant et positif” sur le maintien de la trêve. “Nous sommes également lucides face aux défis”, a-t-il ajouté.M. Netanyahu a de son côté évacué toute suggestion de tension avec les Etats-Unis, en qualifiant M. Rubio d'”ami extraordinaire d’Israël” et en déclarant que les visites consécutives de responsables américains s’inscrivaient dans “un cercle de confiance et de partenariat”.- “Très difficile” -Plusieurs responsables américains se sont succédé cette semaine à Jérusalem pour tenter de cimenter le cessez-le-feu à Gaza, alors que l’accord entre Israël et le Hamas a paru vaciller dimanche.Jeudi, des délégations du Hamas et du Fatah, le parti du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, se sont réunies en Egypte pour évoquer les dispositions à prendre après la guerre, selon un média égyptien. M. Vance avait reconnu mercredi que les prochaines étapes de l’accord, dont le désarmement du Hamas et la reconstruction de Gaza, seraient “très difficiles”. La première phase de l’accord prévoit, outre le cessez-le-feu, la libération de tous les otages, vivants et morts, retenus à Gaza depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, le début du retrait israélien et l’afflux de l’aide humanitaire.Le Hamas a libéré le 13 octobre les 20 derniers otages vivants encore à Gaza. Il devait aussi rendre à cette date les 28 corps des captifs qu’il retient, mais il n’en a restitué que 15 jusque-là, arguant de difficultés pour trouver les dépouilles dans le territoire en ruines.Israël a restitué en échange 195 corps de Palestiniens. Les forces israéliennes se sont retirées de secteurs de Gaza mais contrôlent toujours environ la moitié du territoire assiégé.- “La faim toujours présente” -Les phases ultérieures du plan Trump prévoient un nouveau retrait israélien, le désarmement du Hamas, le déploiement d’une force de sécurité internationale ainsi que la reconstruction du territoire notamment.Le Hamas a jusqu’à présent refusé d’envisager son désarmement et ses combattants se sont redéployés dans des secteurs de Gaza après la trêve, affrontant des groupes armés dont il accuse certains de “collaborer” avec Israël. L’attaque du 7 octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles. L’offensive israélienne menée en représailles a fait 68.280 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas.La guerre a provoqué un désastre humanitaire dans le petit territoire, où l’aide humanitaire reste “insuffisante” malgré la trêve, a averti jeudi l’Organisation mondiale de la Santé. “La faim est toujours présente car il n’y a pas assez de nourriture” qui parvient à la bande de Gaza et “la situation reste catastrophique”, a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus,Jeudi, l’Association de la presse étrangère à Jérusalem (FPA) a exprimé sa déception après que la Cour suprême israélienne a reporté de 30 jours sa décision sur sa demande d’un accès indépendant à Gaza, qu’elle réclame depuis deux ans.
Crise Venezuela-USA: Trump “fait exploser des gens comme des chiens”, accuse une famille de Trinidad
Les proches d’un des Trinidadiens qui auraient été tués dans la frappe américaine contre un bateau de narcotrafiquants présumés, annoncée le 14 octobre par Donald Trump, s’insurgent contre la politique américaine. Les autorités trinidadiennes n’ont ni confirmé ni infirmé que deux de leurs ressortissants, Chad Joseph, 26 ans, et Rishi Samaroo, 41 ans, figuraient parmi les …





