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USA: un juge empêche l’équipe d’Elon Musk d’accéder à des données sensibles du Trésor

Un juge fédéral américain a décidé samedi d’empêcher les équipes d’Elon Musk d’accéder aux données personnelles de millions d’Américains conservées par le département du Trésor, nouvel obstacle judiciaire à l’offensive généralisée de Donald Trump contre l’administration fédérale.Le juge Paul Engelmayer a suspendu l’accès à ces données personnelles et financières à “toute personne nommée par le …

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USA: un juge empêche l’équipe d’Elon Musk d’accéder à des données sensibles du Trésor

Un juge fédéral américain a décidé samedi d’empêcher les équipes d’Elon Musk d’accéder aux données personnelles de millions d’Américains conservées par le département du Trésor, nouvel obstacle judiciaire à l’offensive généralisée de Donald Trump contre l’administration fédérale.Le juge Paul Engelmayer a suspendu l’accès à ces données personnelles et financières à “toute personne nommée par le pouvoir politique, tous les agents spéciaux du gouvernement” ainsi que “tous les employés gouvernementaux détachés par une agence extérieure au Trésor”.Il également ordonné au milliardaire Elon Musk, grand allié de M. Trump, et à ses équipes de la commission à l’efficacité gouvernementale (DOGE) de “détruire immédiatement toutes les copies du matériel téléchargé”.Des décisions motivées par le risque de “préjudices irréparables” comme la “divulgation d’informations sensibles et confidentielles” et le “risque accru que les systèmes en question soient plus vulnérables qu’auparavant aux piratages”, a-t-il écrit.La suspension vaut jusqu’au 14 février, date à laquelle se tiendra une audience sur le sujet, est-il précisé dans son ordonnance.- “Plus grande menace” -Cette décision fait suite à l’action en justice intentée par les procureurs généraux de 19 Etats américains pour empêcher les équipes de l’homme le plus riche du monde d’accéder à de telles informations.Selon eux, l’administration Trump a violé la loi en élargissant l’accès aux données sensibles stockées par le Trésor aux membres de cette commission créé récemment de toutes pièces pour sabrer dans les dépenses publiques, et ne bénéficiant pas du statut de ministère.Des collaborateurs d’Elon Musk ont pris il y a quelques jours le contrôle du système de paiements du Trésor américain, une démarche vivement contestée par les élus démocrates et syndicats.Une note du Trésor américain a ainsi évoqué “la plus grande menace interne à laquelle le bureau du service fiscal ait jamais été confronté”, ont rapporté des médias américains.Le patron de Tesla et de SpaceX a justifié sur son réseau X cette intrusion comme nécessaire pour “arrêter la fraude et le gaspillage de l’argent des contribuables”.Il a condamné samedi une décision d’un juge “militant” et accusé les démocrates de chercher ainsi à “dissimuler la plus grande fraude de l’histoire de l’humanité”.Cette décision judiciaire est la dernière en date à mettre à l’épreuve l’offensive généralisée de Donald Trump et d’Elon Musk contre les institutions fédérales.Deux autres juges ont suspendu jeudi et vendredi un plan de départ de fonctionnaires à qui le gouvernement imposait un ultimatum, puis la décision de l’administration de placer une partie des employés de l’Agence pour le développement international (USAID) en congés administratifs.Malgré ces complications judiciaires, le président a réaffirmé vendredi son objectif et sa confiance en Elon Musk pour poursuivre sa charge dans les autres ministères, indiquant lui avoir donné pour instruction “d’aller voir dans l’éducation, d’aller voir au Pentagone, c’est-à-dire dans l’armée”.Donald Trump a également réclamé vendredi la suppression pure et simple de l’USAID, qui apporte son soutien à des millions de personnes dans le monde.

Collégienne retrouvée morte poignardée en Essonne: le couple en garde à vue relâché

La collégienne de 11 ans retrouvée morte dans un bois à Longjumeau (Essonne) dans la nuit de vendredi à samedi a été agressée “avec un objet tranchant dans les parties vitales”, a indiqué samedi soir le parquet d’Evry, qui a également annoncé qu’un couple placé en garde à vue avait été relâché.L’autopsie révèle bien la présence de “très nombreuses plaies commises avec un objet tranchant dans les parties vitales”, note le procureur de la République d’Evry Grégoire Dulin dans un communiqué, qui précise: “à ce stade aucun élément ne permet d’affirmer que des violences sexuelles ont été commises”. Une source proche du dossier avait indiqué que la collégienne avait été poignardée “à plusieurs reprises”.Une enquête pour meurtre sur mineur, “confiée à la Direction de la criminalité organisée et spécialisée des Yvelines (DCOS 78) en cosaisine avec la direction nationale de la police judiciaire”, avait été ouverte dans la matinée par le parquet d’Evry après la macabre découverte dans cette ville de banlieue d’ordinaire tranquille, située à une vingtaine de kilomètres au sud de Paris.Un couple âgé d’une vingtaine d’années avait été placé en garde à vue dans la journée mais il a été relâché sans poursuite à ce stade, indique le parquet.”Les investigations se poursuivent pour déterminer les circonstances de ces faits criminels et identifier le ou les auteurs”, conclut la même source.La jeune fille avait disparu à la sortie de son collège à Epinay-sur-Orge, une ville limitrophe, vendredi après-midi. Son corps a été retrouvé à 01H50 samedi.Samedi, le bois des Templiers, situé à quelques centaines de mètres du collège André-Maurois près d’une zone résidentielle très calme où vivait la jeune fille, est resté inaccessible au public, fermé par une rubalise par les forces de l’ordre, a constaté un journaliste de l’AFP.- “Repose en paix” – Un bouquet a été déposé à terre derrière la rubalise dans la matinée, en hommage à la victime. Beaucoup d’autres ont été déposés à l’entrée de l’établissement scolaire tout au long de la journée, dont l’un accompagné d’une photo de l’adolescente aux cheveux longs et de ces mots: “Repose en paix Louise. On ne t’oubliera pas”, a constaté le journaliste de l’AFP. Des bougies allumées ont également été apportées par des habitants venus se recueillir en famille.Jonathan Hollman, un habitant du quartier “depuis 18 ans”, est venu lui aussi déposer des fleurs devant le collège, pétri de “tristesse” et de “haine”. Le trentenaire décrit l’endroit où a été découvert le corps comme “un bois familial où se réunissent les enfants”, un endroit d’ordinaire “très calme” dans “une ville calme, un quartier calme”.Les services de police avaient été avertis vendredi vers 15H30 de la disparition de la collégienne, qui avait fini ses cours à 15H00 et n’était pas rentrée chez elle.Une jeune femme se présentant comme sa soeur aînée a twitté vendredi soir un appel à l’aide pour retrouver l’adolescente: “Elle a été vue pour la dernière fois (…) rue Lavoisier à Longjumeau”, précisait-elle, en postant la photo d’une jeune fille aux longs cheveux blonds, léger sourire aux lèvres sous son bonnet à pompon.- “Tous en deuil” -“Une enquête en disparition inquiétante” avait été ouverte dans un premier temps, selon le procureur. Dirigées vers le bois des Templiers par les premiers éléments de l’enquête et par un chien qui a marqué devant le parc, les recherches ont continué durant la nuit, notamment par hélicoptère et drone. “A 01H50, les policiers, les pompiers et les gendarmes aidés de plusieurs chiens découvraient le corps sans vie”, indique le procureur dans son communiqué.Enrique Andrade, 50 ans, est venu aux abords du bois en milieu de journée, accompagné de son fils qui connaissait la collégienne “de vue”: “C’est la demi-soeur d’une ancienne camarade”, a expliqué l’adolescent de 16 ans aux journalistes présents sur place. “On m’avait déjà parlé d’elle, quelqu’un de timide, de sérieux”, dit-il.Des habitants se sont rassemblés à la chapelle Saint Dominique Savio, à Epinay-sur-Orge, à une rue du collège de la jeune fille pour une messe à la mémoire de la jeune victime vers 17H00.- Messe et cellules psychologiques -Une centaine de personnes ont assisté dans la chapelle à la cérémonie qui lui était dédiée et autant d’habitants attendaient à l’extérieur, échangeant à demi-voix, a constaté le journaliste de l’AFP.Le maire sans étiquette d’Epinay-sur-Orge Olivier Marchau était présent à ce “moment de recueillement”. “Epinay, c’est une ville village, il y a un sentiment de solidarité, la cérémonie de ce soir (en) est une preuve”, a-t-il dit à l’AFP, avant de préciser que “des cellules psychologiques” seraient mises en place “pour les habitants” et “au collège (…) dès lundi matin”.Judith Kouagou a elle aussi assisté à l’office. Interrogée par l’AFP, cette mère de famille, dont la fille fréquente le même collège que la victime et habite le même quartier, se dit “choquée”. La jeune victime est “rentrée seule chez elle, comme ma fille qui a 14 ans”, dit-elle avec effroi. “Je viens parfois à la messe, mais aujourd’hui rien que pour ça. Ça aide de voir que toute la ville s’est mobilisée”, souffle-t-elle. 

Liban: le Premier ministre promet des “réformes” après avoir formé un nouveau gouvernement

Un nouveau gouvernement dirigé par Nawaf Salam a été formé samedi au Liban après plusieurs semaines de difficiles tractations, mettant fin à plus de deux ans de gouvernance intérimaire dans le pays profondément marqué par la récente guerre entre Israël et le Hezbollah.Le Premier ministre libanais a dit souhaiter “un gouvernement de réforme et de salut”, dans une déclaration télévisée après la formation de son cabinet.Il a ajouté qu’il s’efforcerait de “rétablir la confiance entre les citoyens et l’Etat, entre le Liban et ses voisins arabes, et entre le Liban et la communauté internationale”, après la guerre et des années d’effondrement économique largement imputé à la corruption généralisée et à la mauvaise gestion.Son gouvernement, qui tiendra sa première session mardi matin, est confronté à la tâche ardue de mettre en oeuvre les réformes nécessaires pour débloquer des milliards de dollars auprès des donateurs internationaux, de superviser un fragile cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah et de reconstruire le pays.Le président Joseph Aoun “a signé un décret acceptant la démission du gouvernement du Premier ministre (par intérim) Najib Mikati (…) et un autre sur la formation d’un gouvernement de 24 ministres” dirigé par M. Salam, a déclaré la présidence.Avant que le gouvernement ne puisse exercer ses pouvoirs, il doit rédiger une déclaration reposant sur son projet, qui doit être soumise à un vote de confiance au Parlement dans les 30 jours.Le Parlement libanais, qui compte 128 sièges, est principalement dominé par des partis traditionnels à base confessionnelle.- “Reconstruire les institutions” -Le nouveau gouvernement comprend cinq femmes, dont Tamara Elzein, ancienne secrétaire générale du Conseil National de la Recherche Scientifique, et Haneen Sayed, qui a travaillé comme spécialiste pour la Banque mondiale. Il compte également Ghassan Salamé, ancien émissaire de l’ONU en Libye et père de la journaliste Léa Salamé.L’ancien député Yassine Jaber, qui entretient des liens étroits avec le  mouvement chiite Amal, un allié du Hezbollah, a été nommé au poste stratégique de ministre des Finances. Certains ont critiqué cette nomination, la considérant comme un avantage pour le président du Parlement Nabih Berri, chef d’Amal.Longtemps force dominante de la politique libanaise, le Hezbollah a subi des pertes considérables lors de la guerre avec Israël, tandis que la chute du président syrien Bachar al-Assad, allié du mouvement pro-iranien, a porté un coup à sa ligne d’approvisionnement en armes.L’affaiblissement du Hezbollah a permis à l’ancien chef de l’armée Joseph Aoun, considéré comme le candidat préféré de Washington, d’être élu président et d’approuver Nawaf Salam comme Premier ministre.L’ambassade des Etats-Unis a salué samedi la formation du nouveau gouvernement, en espérant qu’il mettra “en oeuvre les réformes nécessaires”.La veille, Morgan Ortagus, l’adjointe de l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, a mis en garde, après avoir rencontré Joseph Aoun, contre toute présence du Hezbollah au gouvernement, estimant que le mouvement avait été “vaincu” par Israël.- “Multiples défis” -L’ambassadrice de l’Union européenne au Liban, Sandra De Waele, a félicité “l’engagement du gouvernement à mener un programme de réformes”, qu’elle a qualifié de “nécessaires pour l’avenir” du pays.La représentante des Nations unies pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, a estimé que la formation du gouvernement “annonce un nouveau chapitre plus radieux” pour le pays.Le président français Emmanuel Macron s’est entretenu samedi avec Nawaf Salam pour le féliciter et a réitéré l’engagement de la France à aider le Liban à faire face aux “multiples défis”, selon l’Elysée.La communauté internationale a longtemps exhorté le Liban à mettre en place des réformes pour débloquer des milliards de dollars destinés à stimuler son économie, minée depuis 2019 par une crise financière.Nawaf Salam avait déclaré que son gouvernement exclurait les membres des partis politiques et toute personne ayant l’intention de se présenter aux élections législatives prévues l’année prochaine.Il a déclaré avoir nommé ses ministres après avoir consulté les dirigeants du pays, où le pouvoir est depuis longtemps partagé selon des quotas confessionnels.Le nouveau gouvernement devra revoir les accords, notamment avec le Fonds monétaire international, et préparer les législatives.

Liban: le Premier ministre promet des “réformes” après avoir formé un nouveau gouvernement

Un nouveau gouvernement dirigé par Nawaf Salam a été formé samedi au Liban après plusieurs semaines de difficiles tractations, mettant fin à plus de deux ans de gouvernance intérimaire dans le pays profondément marqué par la récente guerre entre Israël et le Hezbollah.Le Premier ministre libanais a dit souhaiter “un gouvernement de réforme et de salut”, dans une déclaration télévisée après la formation de son cabinet.Il a ajouté qu’il s’efforcerait de “rétablir la confiance entre les citoyens et l’Etat, entre le Liban et ses voisins arabes, et entre le Liban et la communauté internationale”, après la guerre et des années d’effondrement économique largement imputé à la corruption généralisée et à la mauvaise gestion.Son gouvernement, qui tiendra sa première session mardi matin, est confronté à la tâche ardue de mettre en oeuvre les réformes nécessaires pour débloquer des milliards de dollars auprès des donateurs internationaux, de superviser un fragile cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah et de reconstruire le pays.Le président Joseph Aoun “a signé un décret acceptant la démission du gouvernement du Premier ministre (par intérim) Najib Mikati (…) et un autre sur la formation d’un gouvernement de 24 ministres” dirigé par M. Salam, a déclaré la présidence.Avant que le gouvernement ne puisse exercer ses pouvoirs, il doit rédiger une déclaration reposant sur son projet, qui doit être soumise à un vote de confiance au Parlement dans les 30 jours.Le Parlement libanais, qui compte 128 sièges, est principalement dominé par des partis traditionnels à base confessionnelle.- “Reconstruire les institutions” -Le nouveau gouvernement comprend cinq femmes, dont Tamara Elzein, ancienne secrétaire générale du Conseil National de la Recherche Scientifique, et Haneen Sayed, qui a travaillé comme spécialiste pour la Banque mondiale. Il compte également Ghassan Salamé, ancien émissaire de l’ONU en Libye et père de la journaliste Léa Salamé.L’ancien député Yassine Jaber, qui entretient des liens étroits avec le  mouvement chiite Amal, un allié du Hezbollah, a été nommé au poste stratégique de ministre des Finances. Certains ont critiqué cette nomination, la considérant comme un avantage pour le président du Parlement Nabih Berri, chef d’Amal.Longtemps force dominante de la politique libanaise, le Hezbollah a subi des pertes considérables lors de la guerre avec Israël, tandis que la chute du président syrien Bachar al-Assad, allié du mouvement pro-iranien, a porté un coup à sa ligne d’approvisionnement en armes.L’affaiblissement du Hezbollah a permis à l’ancien chef de l’armée Joseph Aoun, considéré comme le candidat préféré de Washington, d’être élu président et d’approuver Nawaf Salam comme Premier ministre.L’ambassade des Etats-Unis a salué samedi la formation du nouveau gouvernement, en espérant qu’il mettra “en oeuvre les réformes nécessaires”.La veille, Morgan Ortagus, l’adjointe de l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, a mis en garde, après avoir rencontré Joseph Aoun, contre toute présence du Hezbollah au gouvernement, estimant que le mouvement avait été “vaincu” par Israël.- “Multiples défis” -L’ambassadrice de l’Union européenne au Liban, Sandra De Waele, a félicité “l’engagement du gouvernement à mener un programme de réformes”, qu’elle a qualifié de “nécessaires pour l’avenir” du pays.La représentante des Nations unies pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, a estimé que la formation du gouvernement “annonce un nouveau chapitre plus radieux” pour le pays.Le président français Emmanuel Macron s’est entretenu samedi avec Nawaf Salam pour le féliciter et a réitéré l’engagement de la France à aider le Liban à faire face aux “multiples défis”, selon l’Elysée.La communauté internationale a longtemps exhorté le Liban à mettre en place des réformes pour débloquer des milliards de dollars destinés à stimuler son économie, minée depuis 2019 par une crise financière.Nawaf Salam avait déclaré que son gouvernement exclurait les membres des partis politiques et toute personne ayant l’intention de se présenter aux élections législatives prévues l’année prochaine.Il a déclaré avoir nommé ses ministres après avoir consulté les dirigeants du pays, où le pouvoir est depuis longtemps partagé selon des quotas confessionnels.Le nouveau gouvernement devra revoir les accords, notamment avec le Fonds monétaire international, et préparer les législatives.

Liban: le Premier ministre promet des “réformes” après avoir formé un nouveau gouvernement

Un nouveau gouvernement dirigé par Nawaf Salam a été formé samedi au Liban après plusieurs semaines de difficiles tractations, mettant fin à plus de deux ans de gouvernance intérimaire dans le pays profondément marqué par la récente guerre entre Israël et le Hezbollah.Le Premier ministre libanais a dit souhaiter “un gouvernement de réforme et de …

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Netanyahu envoie des négociateurs au Qatar pour discuter de la trêve à Gaza

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé samedi l’envoi de négociateurs au Qatar pour discuter de la suite du fragile cessez-le-feu dans la bande de Gaza, après la libération de trois otages très éprouvés physiquement.Benjamin Netanyahu a une nouvelle fois promis “d’éliminer” le Hamas et de ramener en Israël les otages toujours retenus à Gaza, après la libération des trois hommes lors d’une mise en scène orchestrée par des combattants du mouvement islamiste palestinien armés et cagoulés.L’un de ces ex-otages, Ohad Ben Ami, un Israélo-Allemand de 56 ans, se trouve en état de “détresse nutritionnelle”, a annoncé samedi soir l’hôpital Ichilov de Tel-Aviv, où il a été admis. L’état de santé des deux autres, Or Levy, 34 ans, et Eli Sharabi, 52 ans, est “mauvais” après 491 jours de captivité, selon la directrice de l’hôpital Sheba à Ramat Gan, près de Tel-Aviv, Yaël Frenkel Nir.Le visage émacié, les trois otages israéliens ont été libérés contre 183 Palestiniens détenus par Israël, lors du cinquième échange prévu par l’accord de cessez-le-feu.Le Hamas a dénoncé ce qu’il a qualifié de “meurtre à petit feu” des détenus palestiniens dans les prisons israéliennes, après l’hospitalisation de sept d’entre eux qui venaient d’être libérés.Israël a de son côté condamné un “spectacle cruel” après la libération des otages, remis au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Deir el-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, après avoir été contraints de saluer la foule depuis une estrade. Benjamin Netanyahu a dénoncé des “images choquantes” qui “ne resteront pas sans réponse”.- La trêve “en danger” -Le CICR a appelé à ce que les prochains échanges se déroulent de façon “digne et privée” et s’est dit “de plus en plus inquiet des conditions dans lesquelles se déroulent” ces opérations.”Voilà ce à quoi ressemble un crime contre l’humanité”, a affirmé le président israélien, Isaac Herzog. “Nous éliminerons le Hamas et ramènerons nos otages. C’est l’ordre. Et c’est ce que nous ferons”, a déclaré samedi soir le Premier ministre dans une vidéo diffusée par son bureau, réitérant les deux principaux buts affichés de la guerre déclenchée par l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.Alors que l’avenir du cessez-le-feu reste incertain au-delà de la première phase de six semaines, qui a commencé le 19 janvier et doit s’achever le 1er mars, Benjamin Netanyahu a “ordonné l’envoi d’une délégation au Qatar” pour des négociations sur la suite de la trêve, selon son bureau. Le Premier ministre doit également présider dimanche une réunion du cabinet de sécurité.Un responsable politique du Hamas a de son côté affirmé à l’AFP qu’Israël mettait “en danger” le cessez-le-feu et que celui-ci “pourrait s’effondrer”.Selon ce responsable, Bassem Naïm, le Hamas est “toujours prêt” à reprendre les négociations pour la deuxième phase du cessez-le-feu, qui devaient débuter le 27 janvier.En échange des trois otages, Israël a annoncé samedi avoir relâché 183 détenus palestiniens partis vers Jérusalem-Est, la Cisjordanie occupée et la bande de Gaza.A Ramallah, en Cisjordanie, comme à Khan Younès, dans le sud de Gaza, les prisonniers libérés ont été accueillis par une foule en liesse.- “C’est très dur” -A Tel-Aviv, des centaines de personnes ont exulté en suivant sur un écran géant les libérations des otages.”C’est très dur. Il n’a pas l’air bien, mais je suis sûr qu’il va recevoir le traitement nécessaire et va devenir plus fort”, a déclaré Yochi Sardinayof, un cousin d’Eli Sharabi. “Regardez dans quel état ils sont! Cela ne peut pas continuer. Ils doivent être libérés (tous) maintenant!”Depuis le début de la trêve, 16 otages israéliens ont été libérés, auxquels s’ajoutent cinq Thaïlandais (hors accord), en échange de 765 prisonniers palestiniens.La première phase de l’accord prévoit la remise à Israël de 33 otages, dont huit au moins sont décédés, contre 1.900 Palestiniens.Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du Hamas, 73 sont toujours retenues à Gaza, dont au moins 34 sont mortes, selon l’armée israélienne.La deuxième phase est censée aboutir à la libération de tous les otages et à la fin définitive de la guerre, avant une étape finale dédiée à la reconstruction de Gaza.Mais la suite du processus reste incertaine, après l’annonce choc mardi par le président américain, Donald Trump, d’un projet de prise de contrôle de Gaza par les Etats-Unis et d’un déplacement de sa population vers l’Egypte ou la Jordanie.M. Trump a affirmé vendredi qu’il n’était “absolument pas pressé” pour mettre en oeuvre son projet. Son chef de la diplomatie, Marco Rubio, est attendu la semaine prochaine au Moyen-Orient.L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.L’offensive israélienne menée en représailles sur la bande de Gaza a fait au moins 48.181 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Netanyahu envoie des négociateurs au Qatar pour discuter de la trêve à Gaza

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé samedi l’envoi de négociateurs au Qatar pour discuter de la suite du fragile cessez-le-feu dans la bande de Gaza, après la libération de trois otages très éprouvés physiquement.Benjamin Netanyahu a une nouvelle fois promis “d’éliminer” le Hamas et de ramener en Israël les otages toujours retenus à Gaza, après la libération des trois hommes lors d’une mise en scène orchestrée par des combattants du mouvement islamiste palestinien armés et cagoulés.L’un de ces ex-otages, Ohad Ben Ami, un Israélo-Allemand de 56 ans, se trouve en état de “détresse nutritionnelle”, a annoncé samedi soir l’hôpital Ichilov de Tel-Aviv, où il a été admis. L’état de santé des deux autres, Or Levy, 34 ans, et Eli Sharabi, 52 ans, est “mauvais” après 491 jours de captivité, selon la directrice de l’hôpital Sheba à Ramat Gan, près de Tel-Aviv, Yaël Frenkel Nir.Le visage émacié, les trois otages israéliens ont été libérés contre 183 Palestiniens détenus par Israël, lors du cinquième échange prévu par l’accord de cessez-le-feu.Le Hamas a dénoncé ce qu’il a qualifié de “meurtre à petit feu” des détenus palestiniens dans les prisons israéliennes, après l’hospitalisation de sept d’entre eux qui venaient d’être libérés.Israël a de son côté condamné un “spectacle cruel” après la libération des otages, remis au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Deir el-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, après avoir été contraints de saluer la foule depuis une estrade. Benjamin Netanyahu a dénoncé des “images choquantes” qui “ne resteront pas sans réponse”.- La trêve “en danger” -Le CICR a appelé à ce que les prochains échanges se déroulent de façon “digne et privée” et s’est dit “de plus en plus inquiet des conditions dans lesquelles se déroulent” ces opérations.”Voilà ce à quoi ressemble un crime contre l’humanité”, a affirmé le président israélien, Isaac Herzog. “Nous éliminerons le Hamas et ramènerons nos otages. C’est l’ordre. Et c’est ce que nous ferons”, a déclaré samedi soir le Premier ministre dans une vidéo diffusée par son bureau, réitérant les deux principaux buts affichés de la guerre déclenchée par l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.Alors que l’avenir du cessez-le-feu reste incertain au-delà de la première phase de six semaines, qui a commencé le 19 janvier et doit s’achever le 1er mars, Benjamin Netanyahu a “ordonné l’envoi d’une délégation au Qatar” pour des négociations sur la suite de la trêve, selon son bureau. Le Premier ministre doit également présider dimanche une réunion du cabinet de sécurité.Un responsable politique du Hamas a de son côté affirmé à l’AFP qu’Israël mettait “en danger” le cessez-le-feu et que celui-ci “pourrait s’effondrer”.Selon ce responsable, Bassem Naïm, le Hamas est “toujours prêt” à reprendre les négociations pour la deuxième phase du cessez-le-feu, qui devaient débuter le 27 janvier.En échange des trois otages, Israël a annoncé samedi avoir relâché 183 détenus palestiniens partis vers Jérusalem-Est, la Cisjordanie occupée et la bande de Gaza.A Ramallah, en Cisjordanie, comme à Khan Younès, dans le sud de Gaza, les prisonniers libérés ont été accueillis par une foule en liesse.- “C’est très dur” -A Tel-Aviv, des centaines de personnes ont exulté en suivant sur un écran géant les libérations des otages.”C’est très dur. Il n’a pas l’air bien, mais je suis sûr qu’il va recevoir le traitement nécessaire et va devenir plus fort”, a déclaré Yochi Sardinayof, un cousin d’Eli Sharabi. “Regardez dans quel état ils sont! Cela ne peut pas continuer. Ils doivent être libérés (tous) maintenant!”Depuis le début de la trêve, 16 otages israéliens ont été libérés, auxquels s’ajoutent cinq Thaïlandais (hors accord), en échange de 765 prisonniers palestiniens.La première phase de l’accord prévoit la remise à Israël de 33 otages, dont huit au moins sont décédés, contre 1.900 Palestiniens.Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du Hamas, 73 sont toujours retenues à Gaza, dont au moins 34 sont mortes, selon l’armée israélienne.La deuxième phase est censée aboutir à la libération de tous les otages et à la fin définitive de la guerre, avant une étape finale dédiée à la reconstruction de Gaza.Mais la suite du processus reste incertaine, après l’annonce choc mardi par le président américain, Donald Trump, d’un projet de prise de contrôle de Gaza par les Etats-Unis et d’un déplacement de sa population vers l’Egypte ou la Jordanie.M. Trump a affirmé vendredi qu’il n’était “absolument pas pressé” pour mettre en oeuvre son projet. Son chef de la diplomatie, Marco Rubio, est attendu la semaine prochaine au Moyen-Orient.L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.L’offensive israélienne menée en représailles sur la bande de Gaza a fait au moins 48.181 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.