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Meurtre d’un député au Kenya: l’attaque semble “préméditée”, selon la police

Le meurtre d’un député kényan abattu mercredi par balles en pleine rue de la capitale Nairobi semble “prémédité”, a affirmé jeudi la police de ce pays d’Afrique de l’Est, le président William Ruto demandant à ce que les responsables “rendent des comptes”.Le meurtre de Charles Ong’ondo Were, membre du Mouvement démocratique orange (ODM) de Raila Odinga, opposant historique kényan qui a formé une alliance avec le président William Ruto ces derniers mois, a eu lieu mercredi vers 19h30 (16h30 GMT).”La nature de ce crime semble être à la fois ciblée et préméditée”, a déclaré le porte-parole de la police nationale, Muchiri Nyaga, dans un communiqué publié sur X.Selon des éléments recueillis par la police à l’aide à des témoins oculaires, une moto, transportant un conducteur et un passager, s’est arrêtée à côté de la voiture avec à son bord le député, sur la route principale de Ngong, qui traverse la capitale.Le passager de la moto s’est alors approché du véhicule et a tiré dessus, avant de sauter à nouveau sur la moto et de s’enfuir.Le député a été conduit à l’hôpital, où son décès a été constaté. Selon la police, ni le conducteur du véhicule, ni un autre passager qui se trouvait à bord, n’ont été blessés. Des forces de l’ordre “sont sur les lieux, reconstituant les circonstances entourant de la mort” du député, précise le communiqué. “À ce stade, il est trop tôt pour fournir d’autres détails”, a déclaré M. Nyaga.Charles Ong’ondo Were était le député de la circonscription de Kasipul, une région rurale de l’ouest du Kenya.”Que Dieu donne à la famille et aux habitants de Kasipul la force de supporter la perte de l’honorable Charles Ong’ondo Were”, a réagi sur X le président William Ruto, exhortant la police à “mener une enquête approfondie sur cet incident”. “Les responsables doivent rendre des comptes”, a-t-il ajouté.”Nous avons perdu un brave fils du pays”, avait assuré plus tôt jeudi Raila Odinga, en déplorant que le député ait été “abattu sans pitié et de sang-froid”.

Procès du “repas spécial” aux champignons en Australie: une victime “tordue” de douleur, selon son fils

Le mari d’une Australienne accusée d’avoir tué trois personnes dont ses beaux-parents en leur servant un “repas spécial” aux champignons vénéneux a déclaré jeudi, au deuxième jour du procès de la quinquagénaire, que son père était “tordu” de douleur avant de mourir.Erin Patterson doit répondre de trois meurtres et d’une tentative de meurtre dont le mobile est inconnu, lors de ce procès très suivi par les médias et qui doit durer six semaines dans l’Etat australien de Victoria (sud-est).A l’ouverture du procès mercredi, la quinquagénaire a plaidé non coupable de tous les chefs d’accusation, sa défense affirmant qu’il s’agissait d’un “terrible accident”.En juillet 2023, la mère de famille avait organisé un déjeuner dans son village de Leongatha, dans le sud-est de l’Australie, au cours duquel elle avait servi à ses invités une spécialité de la cuisine anglaise à base de viande de bÅ“uf et de pâte feuilletée, mais avec des champignons vénéneux.Auditionné comme témoin à la Cour de justice de Morwell, à une centaine de kilomètres à l’est de Melbourne en Australie, Simon Patterson a raconté jeudi la rencontre avec ses parents à l’hôpital, après qu’ils ont été empoisonnés.”Papa était bien plus mal en point que maman. Il avait vraiment du mal”, a-t-il déclaré à la barre.”Il était couché sur le côté, recroquevillé”, a poursuivi M. Patterson, ajoutant que le visage de son père était “vraiment décoloré”.- “Mère dévouée” -Simon Patterson était séparé de l’accusée depuis 2015 et avait décliné l’invitation au repas.Il lui avait envoyé un SMS la veille pour lui dire qu’il ne se sentait pas “à l’aise” de s’y rendre.Elle l’avait exhorté à reconsidérer sa décision, disant qu’elle avait préparé un “repas spécial” et dépensé une “petite fortune” pour le filet de bÅ“uf.”J’espère que tu changeras d’avis”, indique l’un de ses messages, lu dans la salle d’audience.Elle avait prétendu souffrir d’un cancer et vouloir demander à ses invités leur avis sur la façon de l’annoncer à ses deux enfants.Des tests médicaux ont ensuite révélé qu’elle n’avait pas de cancer.Simon Patterson a confié que son père l’avait informé à l’hôpital, avant de décéder, de ce diagnostic, dont il n’avait pas entendu parler auparavant.Elle “s’entendait bien” avec son beau-père car ils “partageaient un amour de la connaissance et de l’apprentissage et un intérêt pour le monde”, selon lui.C’était également une “mère dévouée”. Malgré la séparation, ils ont maintenu de bons rapports, allant jusqu’à partir ensemble en vacances avec leurs enfants.A partir de 2022, la relation s’est cependant tendue et les conversations se sont principalement limitées à leurs obligations parentales.- L’accusée “a paniqué” -La procureure de la Couronne Nanette Rogers a accusé la veille Mme Patterson d’avoir “délibérément empoisonné” ses invités.Les quatre invités ont développé des diarrhées et des vomissements dans les douze heures suivant le repas et ont été transportés d’urgence à l’hôpital.L’autopsie des trois invités ainsi que des analyses sur le survivant avaient révélé qu’ils avaient été victimes d’un empoisonnement aux champignons vénéneux, a-t-elle indiqué.La police a retrouvé des restes du plat au domicile d’Erin Patterson, qui ont été analysés et contenaient des traces de champignons mortels.L’accusée a “paniqué” en apprenant que ses invités étaient malades et elle est aussi allée à l’hôpital, deux jours après le fatidique déjeuner, ne se sentant pas bien. Mais elle a refusé d’y être soignée et est repartie, selon la procureure, avant d’y retourner une seconde fois.La quinquagénaire aurait dit aux médecins qu’elle avait utilisé des champignons frais d’un supermarché et également des champignons séchés d’une épicerie asiatique – mais elle ne se souvenait pas laquelle.L’avocat d’Erin Patterson, Me Colin Mandy, a affirmé concernant cet empoisonnement qu'”elle ne l’a pas fait délibérément”.Une enquête du ministère de la Santé n’a pas permis de remonter jusqu’à la boutique vendant le type de champignons qu’elle a pu utiliser.

Vaste partenariat entre Washington et Kiev, attaque russe à Odessa

Les Etats-Unis et l’Ukraine ont signé à Washington un vaste partenariat mettant en place un fonds d’investissement pour la reconstruction de ce pays ravagé par la guerre et donnant aux Américains un accès à ses ressources naturelles, un accord qui a été suivi jeudi par une frappe russe meurtrière dans la ville méridionale d’Odessa.Cet accord américano-ukrainien intervient en parallèle à de multiples tractations diplomatiques en cours pour trouver une issue au conflit, trois ans après son déclenchement par la Russie.La ministre ukrainienne de l’Economie, Ioulia Svyrydenko, qui a fait le déplacement à Washington pour signer le document, a estimé mercredi que le fonds créé avec les Etats-Unis “attirera des investissements mondiaux dans notre pays”.L’accord avec Washington financera des “projets d’extraction de minerais, de pétrole et de gaz”, a-t-elle précisé sur Facebook. Mais l’Ukraine “conserve l’entière propriété et le contrôle de ces ressources” y compris le sous-sol, et ce sera “l’Etat ukrainien qui détermine où et quoi extraire”, a assuré la ministre.Selon le Trésor américain, cet accord “reconnaît l’importante aide financière et matérielle que le peuple américain a fournie à la défense de l’Ukraine depuis l’invasion à grande échelle de la Russie” — une expression très rarement utilisée par Washington depuis le retour au pouvoir de Donald Trump.- “Très bonne chose” -Les Etats-Unis ont fourni, sous le précédent gouvernement de Joe Biden, des dizaines de milliards de dollars d’aide à l’Ukraine.Donald Trump “veut que les deux parties s’assoient à la table, maintenant, en montrant que les États-Unis ont un intérêt économique en Ukraine”, a souligné le secrétaire au Trésor américain Scott Bessent sur Fox News. “C’est un signal pour les dirigeants russes. C’est aussi un signal pour le peuple américain que nous avons une chance de participer, d’obtenir (…) une compensation” pour les financements et armes fournies à l’Ukraine, a-t-il poursuivi.Le projet d’accord a été depuis des semaines au coeur de tensions entre Kiev et Washington, dont le soutien est crucial pour l’Ukraine.Une précédente mouture de ce texte aurait dû être signée lors de la visite du président ukrainien Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche fin février, mais son altercation inédite avec son homologue américain, sous les caméras, avait précipité son départ et annulé la signature de l’accord.Une nouvelle version, proposée par Washington en mars, avait été jugée très défavorable par des députés ukrainiens et des médias.Au fil des négociations, ce document a pu être transformé en une version plus acceptable pour Kiev, selon des responsables ukrainiens.Un démocrate américain du Congrès, Gregory Meeks, a cependant dénoncé mercredi soir une “extorsion” de Donald Trump.- “Bel accord” -“C’est vraiment un bel accord international équitable entre les gouvernements américain et ukrainien concernant des investissements communs dans le développement et la reconstruction de l’Ukraine”, s’était félicité à la télévision nationale le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal avant l’annonce de la signature du texte.”Aucune dette, aucune aide” accordée avant la signature “ne fait partie de cet accord”, avait assuré Denys Chmygal. Le document doit encore être ratifié par le Parlement ukrainien après sa signature.Il ne semble pas comporter de garanties de sécurité américaines face à la Russie, pourtant demandées par l’Ukraine, un point sur lequel insistait Volodymyr Zelensky.”Cet accord montre clairement à la Russie que l’administration Trump est engagée à un processus de paix centré sur une Ukraine libre, souveraine et prospère sur le long terme”, écrit le secrétaire au Trésor Scott Bessent dans le communiqué.Le texte met en place un “fonds d’investissement pour investir dans la reconstruction” de l’Ukraine, lequel fonds sera financé et géré à parts égales par Ukrainiens et Américains.La quantité de richesses minières que renferme le sol ukrainien reste peu claire, la plupart de ces ressources étant inexploitées, difficiles à extraire ou de facto sous contrôle russe, car se trouvant dans des territoires occupés par l’armée russe.- “désir de tuer” -Cette dernière a tiré un drone sur une zone résidentielle à Odessa, dans le sud de l’Ukraine, tuant deux personnes et blessant cinq autres, a annoncé tôt jeudi le gouverneur de la région sur Telegram. Les services d’urgence ukrainiens ont dénoncé une “attaque russe massive”. Simultanément, des explosions ont été entendues dans un quartier de la ville de Soumy et des alertes anti-aériennes déclenchées, entre autres, dans les régions de Kiev, Kharkiv, Tcherniguiv, Soumy, Donetsk, Dnipropetrovsk, Zaporijjia.A Odessa, une “attaque ennemie a endommagé, des immeubles résidentiels, des maisons, un supermarché, une école et des voitures”, a annoncé sur son compte Telegram le gouverneur local Oleg Kiper, mentionnant deux personnes tuées et cinq autres blessées par une frappe de drone russe.Le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermark, a appelé sur Telegram à pousser avec les Etats-Unis “pour un cessez-le-feu complet”.Le président russe Vladimir Poutine “aura constamment le désir de tuer, jusqu’à la fin de ses jours, mais la diplomatie couplée à des moyens économiques énergiques d’influence contraindront la Russie à arrêter la guerre”, a écrit M. Iermark.

Vaste partenariat entre Washington et Kiev, attaque russe à Odessa

Les Etats-Unis et l’Ukraine ont signé à Washington un vaste partenariat mettant en place un fonds d’investissement pour la reconstruction de ce pays ravagé par la guerre et donnant aux Américains un accès à ses ressources naturelles, un accord qui a été suivi jeudi par une frappe russe meurtrière dans la ville méridionale d’Odessa.Cet accord américano-ukrainien intervient en parallèle à de multiples tractations diplomatiques en cours pour trouver une issue au conflit, trois ans après son déclenchement par la Russie.La ministre ukrainienne de l’Economie, Ioulia Svyrydenko, qui a fait le déplacement à Washington pour signer le document, a estimé mercredi que le fonds créé avec les Etats-Unis “attirera des investissements mondiaux dans notre pays”.L’accord avec Washington financera des “projets d’extraction de minerais, de pétrole et de gaz”, a-t-elle précisé sur Facebook. Mais l’Ukraine “conserve l’entière propriété et le contrôle de ces ressources” y compris le sous-sol, et ce sera “l’Etat ukrainien qui détermine où et quoi extraire”, a assuré la ministre.Selon le Trésor américain, cet accord “reconnaît l’importante aide financière et matérielle que le peuple américain a fournie à la défense de l’Ukraine depuis l’invasion à grande échelle de la Russie” — une expression très rarement utilisée par Washington depuis le retour au pouvoir de Donald Trump.- “Très bonne chose” -Les Etats-Unis ont fourni, sous le précédent gouvernement de Joe Biden, des dizaines de milliards de dollars d’aide à l’Ukraine.Donald Trump “veut que les deux parties s’assoient à la table, maintenant, en montrant que les États-Unis ont un intérêt économique en Ukraine”, a souligné le secrétaire au Trésor américain Scott Bessent sur Fox News. “C’est un signal pour les dirigeants russes. C’est aussi un signal pour le peuple américain que nous avons une chance de participer, d’obtenir (…) une compensation” pour les financements et armes fournies à l’Ukraine, a-t-il poursuivi.Le projet d’accord a été depuis des semaines au coeur de tensions entre Kiev et Washington, dont le soutien est crucial pour l’Ukraine.Une précédente mouture de ce texte aurait dû être signée lors de la visite du président ukrainien Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche fin février, mais son altercation inédite avec son homologue américain, sous les caméras, avait précipité son départ et annulé la signature de l’accord.Une nouvelle version, proposée par Washington en mars, avait été jugée très défavorable par des députés ukrainiens et des médias.Au fil des négociations, ce document a pu être transformé en une version plus acceptable pour Kiev, selon des responsables ukrainiens.Un démocrate américain du Congrès, Gregory Meeks, a cependant dénoncé mercredi soir une “extorsion” de Donald Trump.- “Bel accord” -“C’est vraiment un bel accord international équitable entre les gouvernements américain et ukrainien concernant des investissements communs dans le développement et la reconstruction de l’Ukraine”, s’était félicité à la télévision nationale le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal avant l’annonce de la signature du texte.”Aucune dette, aucune aide” accordée avant la signature “ne fait partie de cet accord”, avait assuré Denys Chmygal. Le document doit encore être ratifié par le Parlement ukrainien après sa signature.Il ne semble pas comporter de garanties de sécurité américaines face à la Russie, pourtant demandées par l’Ukraine, un point sur lequel insistait Volodymyr Zelensky.”Cet accord montre clairement à la Russie que l’administration Trump est engagée à un processus de paix centré sur une Ukraine libre, souveraine et prospère sur le long terme”, écrit le secrétaire au Trésor Scott Bessent dans le communiqué.Le texte met en place un “fonds d’investissement pour investir dans la reconstruction” de l’Ukraine, lequel fonds sera financé et géré à parts égales par Ukrainiens et Américains.La quantité de richesses minières que renferme le sol ukrainien reste peu claire, la plupart de ces ressources étant inexploitées, difficiles à extraire ou de facto sous contrôle russe, car se trouvant dans des territoires occupés par l’armée russe.- “désir de tuer” -Cette dernière a tiré un drone sur une zone résidentielle à Odessa, dans le sud de l’Ukraine, tuant deux personnes et blessant cinq autres, a annoncé tôt jeudi le gouverneur de la région sur Telegram. Les services d’urgence ukrainiens ont dénoncé une “attaque russe massive”. Simultanément, des explosions ont été entendues dans un quartier de la ville de Soumy et des alertes anti-aériennes déclenchées, entre autres, dans les régions de Kiev, Kharkiv, Tcherniguiv, Soumy, Donetsk, Dnipropetrovsk, Zaporijjia.A Odessa, une “attaque ennemie a endommagé, des immeubles résidentiels, des maisons, un supermarché, une école et des voitures”, a annoncé sur son compte Telegram le gouverneur local Oleg Kiper, mentionnant deux personnes tuées et cinq autres blessées par une frappe de drone russe.Le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermark, a appelé sur Telegram à pousser avec les Etats-Unis “pour un cessez-le-feu complet”.Le président russe Vladimir Poutine “aura constamment le désir de tuer, jusqu’à la fin de ses jours, mais la diplomatie couplée à des moyens économiques énergiques d’influence contraindront la Russie à arrêter la guerre”, a écrit M. Iermark.

Des routes rouvertes en Israël mais les pompiers luttent toujours contre le feu

Plusieurs routes fermées à cause des incendies ont rouvert jeudi en Israël, où les pompiers luttaient toujours contre le feu qui fait rage depuis la veille aux environs de Jérusalem. Des incendies avaient éclaté mercredi le long de l’autoroute entre Jérusalem et Tel-Aviv, obligeant la police à couper plusieurs axes principaux et à évacuer des milliers d’habitants.Selon les pompiers, 163 équipes restaient mobilisées, appuyées par 12 avions.Le service de secours du Magen David Adom a annoncé avoir soigné 23 personnes mercredi, dont la plupart souffraient de brûlures ou avaient inhalé de la fumée. Parmi elles se trouvaient deux femmes enceintes et deux bébés de moins d’un an, selon le MDA.Dix-sept pompiers ont été blessés, selon la télévision publique Kan. Les pompiers ont lutté durant toute la nuit pour maîtriser l’incendie. “Toutes les routes ont été rouvertes à la circulation”, a déclaré la police dans un communiqué jeudi matin.Le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait déclaré “l’urgence nationale” en prévenant que les feux pourraient se propager à la ville de Jérusalem.Des soldats avaient été déployés mercredi en renfort et plusieurs cérémonies de la fête nationale du Jour de l’Indépendance annulées.L’armée a annoncé jeudi que des militaires restaient déployés à Jérusalem et dans d’autres secteurs du centre d’Israël.”Pendant la nuit des dizaines de véhicules se sont mis en place à travers le pays en formant des lignes afin d’empêcher le feu de s’étendre”, a déclaré l’armée dans un communiqué.L’aviation “continue à participer aux efforts en vue d’éteindre les feux”, a ajouté l’armée en précisant avoir envoyé une cinquantaine de camions de pompiers dans les zones touchées.Un journaliste de l’AFP dans le centre d’Israël a vu mercredi des zones boisées balayées par le feu près de la route principale reliant Latrun à Bet Shemesh, tandis que des hélicoptères tentaient d’éteindre les flammes.Les feux se sont propagés rapidement en raison des températures élevées et de vents forts.Mercredi soir, le ministère des Affaires étrangères a annoncé que des avions de lutte contre les incendies étaient attendus en renfort depuis la France, la Roumanie, la Croatie, l’Italie et l’Espagne.

Des routes rouvertes en Israël mais les pompiers luttent toujours contre le feu

Plusieurs routes fermées à cause des incendies ont rouvert jeudi en Israël, où les pompiers luttaient toujours contre le feu qui fait rage depuis la veille aux environs de Jérusalem. Des incendies avaient éclaté mercredi le long de l’autoroute entre Jérusalem et Tel-Aviv, obligeant la police à couper plusieurs axes principaux et à évacuer des milliers d’habitants.Selon les pompiers, 163 équipes restaient mobilisées, appuyées par 12 avions.Le service de secours du Magen David Adom a annoncé avoir soigné 23 personnes mercredi, dont la plupart souffraient de brûlures ou avaient inhalé de la fumée. Parmi elles se trouvaient deux femmes enceintes et deux bébés de moins d’un an, selon le MDA.Dix-sept pompiers ont été blessés, selon la télévision publique Kan. Les pompiers ont lutté durant toute la nuit pour maîtriser l’incendie. “Toutes les routes ont été rouvertes à la circulation”, a déclaré la police dans un communiqué jeudi matin.Le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait déclaré “l’urgence nationale” en prévenant que les feux pourraient se propager à la ville de Jérusalem.Des soldats avaient été déployés mercredi en renfort et plusieurs cérémonies de la fête nationale du Jour de l’Indépendance annulées.L’armée a annoncé jeudi que des militaires restaient déployés à Jérusalem et dans d’autres secteurs du centre d’Israël.”Pendant la nuit des dizaines de véhicules se sont mis en place à travers le pays en formant des lignes afin d’empêcher le feu de s’étendre”, a déclaré l’armée dans un communiqué.L’aviation “continue à participer aux efforts en vue d’éteindre les feux”, a ajouté l’armée en précisant avoir envoyé une cinquantaine de camions de pompiers dans les zones touchées.Un journaliste de l’AFP dans le centre d’Israël a vu mercredi des zones boisées balayées par le feu près de la route principale reliant Latrun à Bet Shemesh, tandis que des hélicoptères tentaient d’éteindre les flammes.Les feux se sont propagés rapidement en raison des températures élevées et de vents forts.Mercredi soir, le ministère des Affaires étrangères a annoncé que des avions de lutte contre les incendies étaient attendus en renfort depuis la France, la Roumanie, la Croatie, l’Italie et l’Espagne.

Un 1er-Mai syndical qui se veut “festif et combatif”, mais sans unité large

Pour les salaires, pour l’abrogation de la réforme des retraites, ou encore “contre la trumpisation du monde” : les organisations syndicales appellent à battre le pavé jeudi pour le 1er-Mai, mais la mobilisation se tient sans unité large.”Depuis trois mois, on entend en boucle la question de la guerre, la question de la dette, la question de l’insécurité, la question de l’immigration mais plus jamais les questions sociales”, a regretté jeudi la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, sur France Info.Pour la journée internationale des travailleurs, la CGT a appelé avec la FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse (Union étudiante, Unef, Fage, USL) à défiler “contre l’extrême droite, pour la paix, les libertés et la justice sociale”. Au total, plus de 260 rassemblements sont prévus en France. Première à célébrer le 1er-Mai, Nouméa, où le défilé a été interdit cette année, une centaine de militants et sympathisants du syndicat USTKE (Union syndicale des travailleurs kanak et exploités, indépendantiste) se sont rassemblés sur une plage. Parmi eux, Paulette Hmuzo, 78 ans, ancienne agente d’entretien et militante juge “la situation difficile aujourd’hui : beaucoup de gens ont perdu leur emploi” à la suite des émeutes de mai 2024, poursuit-elle.Mélanie Atapo, la présidente de l’USTKE, se dit pour sa part “préoccupée (…) face à la détresse sociale et économique de nos populations salariés”.En métropole, les cortèges s’élanceront dans la matinée, comme à Marseille, Lille, Bordeaux, Strasbourg ou Dunkerque, où des responsables de gauche, comme Marine Tondelier (Ecologistes), François Ruffin (ex-LFI) ou Boris Vallaud (PS) sont attendus pour protester contre le plan du sidérurgiste ArcelorMittal prévoyant la suppression d’environ 600 postes.A Paris, la manifestation doit partir à 14H00 de la place d’Italie vers la place de la Nation.Cent jours après l’arrivée de Donald Trump au pouvoir, la CGT, la FSU et Solidaires veulent aussi faire de cette journée un temps fort “contre la trumpisation du monde et l’internationale réactionnaire qui se développe partout”, selon Thomas Vacheron, cadre de la CGT. Ces organisations ont ainsi convié des syndicalistes internationaux (américain, belge, argentin, notamment), dont Esther Lynch, Secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats, à se joindre au défilé parisien. – “Le sang et les larmes” -Ce rendez-vous traditionnel se tient au moment où le gouvernement apporte son soutien à une proposition de loi visant à autoriser certaines professions à faire travailler les salariés le 1er-Mai – seul jour férié et chômé en France -, une journée acquise “dans le sang et dans les larmes des ouvriers”, rappelait cette semaine Sophie Binet.”Il y a des gens qui ont envie de travailler dans le pays et quand ils sont sur une base volontaire, avec un doublement de salaire, ils doivent pouvoir le faire”, a jugé jeudi matin la ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet sur RTL.Il faut qu'”on laisse (la loi) telle qu’elle est, et surtout que les politiques aient le réflexe de ne pas uniquement aller voir les employeurs et qu’ils s’intéressent un petit peu aux conditions de travail. Cela leur ferait du bien”, a jugé la leader de la CFDT, Marylise Léon, sur TF1/LCI, avant de participer à une table ronde sur le travail avec son homologue de l’Unsa Laurent Escure dans le centre de Paris. Après une très forte affluence en 2023 pour le défilé du 1er-Mai (entre 800.000, selon les autorités et 2,3 millions, selon la CGT), marquée par une unité syndicale en pleine opposition à la réforme des retraites, la mobilisation devrait attirer cette année 100.000 à 150.000 personnes dans toute la France, selon une source policière.Cette année encore, de source policière, la présence de militants de l’ultra-gauche est jugée très probable à Nantes, Lyon ou Paris. Dans la capitale, “le cortège se déroulera normalement et dans le calme, mais il faut éviter d’aller au contact des éléments radicaux, surtout s’ils commettent des exactions puisque nous interviendrons avec beaucoup de fermeté”, a prévenu jeudi matin le préfet de Paris, Laurent Nunez, interrogé sur BFMTV.chl-sm-bat-tbm-sc/grd/spi

Nouveaux échanges de tirs entre l’Inde et le Pakistan malgré l’appel américain

L’Inde et le Pakistan ont de nouveau échangé des tirs jeudi au Cachemire, territoire disputé sous tension depuis une attaque meurtrière, malgré un appel des Etats-Unis à la désescalade.New Delhi tient Islamabad responsable de cet attentat jamais revendiqué et qui a tué 26 civils le 22 avril. Si le Pakistan nie toute implication, le Premier ministre indien Narendra Modi a donné son feu vert à une “riposte” militaire, faisant craindre une escalade.Alors que le Pakistan dit anticiper une frappe indienne sous peu, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a appelé des dirigeants des deux puissances nucléaires qui se sont livrées plusieurs guerres depuis leur partition dans la douleur en 1947 au départ du colonisateur britannique.M. Rubio a “encouragé l’Inde à travailler avec le Pakistan pour désamorcer les tensions et maintenir la paix et la sécurité en Asie du Sud”, selon la porte-parole du département d’Etat, Tammy Bruce.Son homologue indien Subrahmanyam Jaishankar a, lui, exigé que ceux qui ont “perpétré, soutenu et planifié” l’attaque de Pahalgam soient “traduits en justice”. La police indienne dit notamment rechercher deux Pakistanais parmi les assaillants.Islamabad, de son côté, affirme n’avoir aucun lien avec ces violences et se dit prêt à participer à une “enquête neutre”. M. Rubio a dit mercredi au Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif attendre des “autorités pakistanaises (qu’elles) coopérent à l’enquête sur cette attaque abominable”.Ce dernier a répondu en accusant l’Inde de “provocations” et de “chercher l’escalade”, selon son bureau.- Tensions croissantes -Après une salve de sanctions diplomatiques, des accords rompus et des visas annulés, les deux pays ont commencé à échanger de brefs tirs nocturnes sur la Ligne de contrôle (LoC), la frontière de facto au Cachemire.Pour la septième nuit consécutive, leurs soldats, parfois à quelques dizaines de mètres de distance à certains endroits de cette ligne théoriquement de cessez-le-feu de 770 km de long, ont ouvert le feu, selon l’armée indienne.”Notre quotidien devient difficile, c’est de plus en plus dur d’acheter de la nourriture parce que les routes sont bloquées, et tous les commerces sont touchés”, dit à l’AFP Mohammed Chabbir, ouvrier à Muzaffarabad, la grande ville du Cachemire pakistanais.Islamabad a de son côté annoncé avoir abattu deux petits drones de surveillance indiens entrés dans son espace aérien au Cachemire en l’espace de 24 heures.Signe des tensions croissantes, l’Inde a annoncé mercredi soir fermer son espace aérien aux avions pakistanais, répondant à une décision similaire du Pakistan le 24 avril. Mardi pourtant, les deux armées avaient eu leur entretien téléphonique hebdomadaire de “routine”, dont le contenu est habituellement tenu secret, selon les forces pakistanaises et une source militaire indienne. – “Rester unis” -Si ces tensions n’ont, à ce stade, fait ni victimes ni dégâts d’importance, le Pakistan dit disposer de “renseignements crédibles” sur une frappe indienne prochaine et promet “une riposte décisive”.”On a déjà vu leurs armes mais à chaque fois nous sommes restés unis et cela ne changera pas”, a assuré à l’AFP Hassan Haideri, un commerçant de Muzaffarabad.Selon une source gouvernementale indienne, le chef du gouvernement ultranationaliste hindou Narendra Modi a donné la “liberté” à ses chefs d’état-major “de décider des cibles, du moment et du mode de la riposte”.Au Cachemire pakistanais, qui compte plus de 6.000 écoles, les autorités locales ont lancé il y a quelques jours les formations aux premiers secours dans les écoles.”On a appris à aider les autres en cas d’urgence. Avec l’Inde qui nous menace, c’est possible qu’il y ait la guerre, donc il va falloir qu’on se soutienne tous”, explique à l’AFP Konain Bibi, une collégienne de 13 ans, casque de protection sur la tête et gilet fluorescent sur le dos, à Muzaffarabad.Iftikhar Ahmed Mir, lui, fait partie du million et demi d’habitants des villages proches de la LoC et dit vivre dans “la peur permanente”.”On a peur quand nos enfants sont sur la route de l’école parce que cette zone a déjà été visée par l’armée indienne par le passé”, rapporte ce commerçant de 44 ans à l’AFP.- Nombreuses arrestations -En 2019 déjà, après une attaque meurtrière contre ses soldats, l’Inde avait procédé à un raid aérien au Pakistan 12 jours plus tard et Islamabad avait riposté. Le Pakistan avait capturé un pilote indien, avant de le rendre à son pays et les hostilités avaient rapidement cessé grâce à une médiation américaine. Au Cachemire contrôlé par l’Inde, les forces de sécurité sont engagées dans une gigantesque traque pour retrouver les auteurs de l’attentat et leurs complices.Dans cette région en majorité musulmane, elles multiplient arrestations et interrogatoires — 2.000 personnes ont été interpellées — et ont détruit neuf maisons liées aux suspects de l’attaque et à leurs complices.La police indienne a diffusé le portrait-robot de trois d’entre eux, dont deux Pakistanais.Elle les accuse de faire partie d’un groupe proche du LeT, le mouvement jihadiste Lashkar-e-Taiba basé au Pakistan, déjà soupçonné des attaques qui avaient fait 166 morts à Bombay en novembre 2008.burx-zz/jma/sbh/pt

Nouveaux échanges de tirs entre l’Inde et le Pakistan malgré l’appel américain

L’Inde et le Pakistan ont de nouveau échangé des tirs jeudi au Cachemire, territoire disputé sous tension depuis une attaque meurtrière, malgré un appel des Etats-Unis à la désescalade.New Delhi tient Islamabad responsable de cet attentat jamais revendiqué et qui a tué 26 civils le 22 avril. Si le Pakistan nie toute implication, le Premier ministre indien Narendra Modi a donné son feu vert à une “riposte” militaire, faisant craindre une escalade.Alors que le Pakistan dit anticiper une frappe indienne sous peu, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a appelé des dirigeants des deux puissances nucléaires qui se sont livrées plusieurs guerres depuis leur partition dans la douleur en 1947 au départ du colonisateur britannique.M. Rubio a “encouragé l’Inde à travailler avec le Pakistan pour désamorcer les tensions et maintenir la paix et la sécurité en Asie du Sud”, selon la porte-parole du département d’Etat, Tammy Bruce.Son homologue indien Subrahmanyam Jaishankar a, lui, exigé que ceux qui ont “perpétré, soutenu et planifié” l’attaque de Pahalgam soient “traduits en justice”. La police indienne dit notamment rechercher deux Pakistanais parmi les assaillants.Islamabad, de son côté, affirme n’avoir aucun lien avec ces violences et se dit prêt à participer à une “enquête neutre”. M. Rubio a dit mercredi au Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif attendre des “autorités pakistanaises (qu’elles) coopérent à l’enquête sur cette attaque abominable”.Ce dernier a répondu en accusant l’Inde de “provocations” et de “chercher l’escalade”, selon son bureau.- Tensions croissantes -Après une salve de sanctions diplomatiques, des accords rompus et des visas annulés, les deux pays ont commencé à échanger de brefs tirs nocturnes sur la Ligne de contrôle (LoC), la frontière de facto au Cachemire.Pour la septième nuit consécutive, leurs soldats, parfois à quelques dizaines de mètres de distance à certains endroits de cette ligne théoriquement de cessez-le-feu de 770 km de long, ont ouvert le feu, selon l’armée indienne.”Notre quotidien devient difficile, c’est de plus en plus dur d’acheter de la nourriture parce que les routes sont bloquées, et tous les commerces sont touchés”, dit à l’AFP Mohammed Chabbir, ouvrier à Muzaffarabad, la grande ville du Cachemire pakistanais.Islamabad a de son côté annoncé avoir abattu deux petits drones de surveillance indiens entrés dans son espace aérien au Cachemire en l’espace de 24 heures.Signe des tensions croissantes, l’Inde a annoncé mercredi soir fermer son espace aérien aux avions pakistanais, répondant à une décision similaire du Pakistan le 24 avril. Mardi pourtant, les deux armées avaient eu leur entretien téléphonique hebdomadaire de “routine”, dont le contenu est habituellement tenu secret, selon les forces pakistanaises et une source militaire indienne. – “Rester unis” -Si ces tensions n’ont, à ce stade, fait ni victimes ni dégâts d’importance, le Pakistan dit disposer de “renseignements crédibles” sur une frappe indienne prochaine et promet “une riposte décisive”.”On a déjà vu leurs armes mais à chaque fois nous sommes restés unis et cela ne changera pas”, a assuré à l’AFP Hassan Haideri, un commerçant de Muzaffarabad.Selon une source gouvernementale indienne, le chef du gouvernement ultranationaliste hindou Narendra Modi a donné la “liberté” à ses chefs d’état-major “de décider des cibles, du moment et du mode de la riposte”.Au Cachemire pakistanais, qui compte plus de 6.000 écoles, les autorités locales ont lancé il y a quelques jours les formations aux premiers secours dans les écoles.”On a appris à aider les autres en cas d’urgence. Avec l’Inde qui nous menace, c’est possible qu’il y ait la guerre, donc il va falloir qu’on se soutienne tous”, explique à l’AFP Konain Bibi, une collégienne de 13 ans, casque de protection sur la tête et gilet fluorescent sur le dos, à Muzaffarabad.Iftikhar Ahmed Mir, lui, fait partie du million et demi d’habitants des villages proches de la LoC et dit vivre dans “la peur permanente”.”On a peur quand nos enfants sont sur la route de l’école parce que cette zone a déjà été visée par l’armée indienne par le passé”, rapporte ce commerçant de 44 ans à l’AFP.- Nombreuses arrestations -En 2019 déjà, après une attaque meurtrière contre ses soldats, l’Inde avait procédé à un raid aérien au Pakistan 12 jours plus tard et Islamabad avait riposté. Le Pakistan avait capturé un pilote indien, avant de le rendre à son pays et les hostilités avaient rapidement cessé grâce à une médiation américaine. Au Cachemire contrôlé par l’Inde, les forces de sécurité sont engagées dans une gigantesque traque pour retrouver les auteurs de l’attentat et leurs complices.Dans cette région en majorité musulmane, elles multiplient arrestations et interrogatoires — 2.000 personnes ont été interpellées — et ont détruit neuf maisons liées aux suspects de l’attaque et à leurs complices.La police indienne a diffusé le portrait-robot de trois d’entre eux, dont deux Pakistanais.Elle les accuse de faire partie d’un groupe proche du LeT, le mouvement jihadiste Lashkar-e-Taiba basé au Pakistan, déjà soupçonné des attaques qui avaient fait 166 morts à Bombay en novembre 2008.burx-zz/jma/sbh/pt

Procès du “repas spécial” aux champignons en Australie: une victime “courbée” de douleur, selon son fils

Le mari d’une Australienne accusée d’avoir tué trois personnes dont ses beaux-parents en leur servant un “repas spécial” aux champignons vénéneux a déclaré jeudi, au deuxième jour du procès de la quinquagénaire, que son père était “courbé” de douleur avant de mourir.Mme Patterson doit répondre de trois meurtres et d’une tentative de meurtre dont le mobile est inconnu, lors de ce procès très suivi par les médias et qui doit durer six semaines dans l’Etat australien de Victoria (sud-est).A l’ouverture du procès mercredi, elle a plaidé non coupable de tous les chefs d’accusation, sa défense affirmant qu’il s’agissait d’un “terrible accident”.En juillet 2023, la mère de famille avait organisé un déjeuner dans son village de Leongatha, dans le sud-est de l’Australie, au cours duquel elle avait servi à ses invités la spécialité de la cuisine anglaise à base de viande de boeuf et de pâte feuilletée, mais avec des champignons vénéneux.Auditionné comme témoin à la Cour de justice de Morwell, à une centaine de kilomètres à l’est de Melbourne en Australie, Simon Patterson a raconté jeudi la rencontre avec ses parents à l’hôpital, après qu’ils ont été empoisonnés.”Papa était bien plus mal en point que maman. Il avait vraiment du mal”, a-t-il déclaré à la barre.”Il était couché sur le côté, recroquevillé”, a poursuivi M. Patterson, ajoutant que le visage de son père était “vraiment décoloré”.Simon Patterson, qui était séparé de l’accusée, avait décliné l’invitation au repas.Il lui avait envoyé un SMS la veille pour lui dire qu’il ne se sentait pas “à l’aise” de s’y rendre.Erin Patterson l’a exhorté à reconsidérer sa décision, disant qu’elle avait préparé un “repas spécial” et dépensé une “petite fortune” pour le filet de boeuf.”J’espère que tu changeras d’avis”, indique l’un de ses messages, lu dans la salle d’audience.Mme Patterson avait prétendu souffrir d’un cancer et vouloir demander à ses invités leur avis sur la façon de l’annoncer à ses deux enfants.Des tests médicaux ont ensuite révélé qu’elle n’avait pas de cancer.La procureure de la Couronne Nanette Rogers a accusé la veille Mme Patterson d’avoir “délibérément empoisonné” ses invités.L’autopsie des trois invités ainsi que des analyses sur le survivant avaient révélé qu’ils avaient été victimes d’un empoisonnement aux champignons vénéneux, a-t-elle indiqué.La police a retrouvé des restes de bÅ“uf Wellington au domicile d’Erin Patterson, qui ont été analysés et contenaient des traces de champignons mortels, selon la magistrate.