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“Huit kilomètres en cinq heures”: longue nuit sur la route des stations de la Tarentaise après un éboulement

La circulation reste difficile dimanche vers les stations de la Tarentaise, au lendemain d’un éboulement sur la principale route d’accès qui a paralysé le trafic et poussé des centaines d’automobilistes à s’arrêter dans les hébergements d’urgence proposés dans plusieurs villes de Savoie. Quelques heures de repos, un bon café, de quoi grignoter: à Aix-les-Bains ou Albertville, Montmélian ou Moûtiers, environ 1.500 personnes ont été accueillies dans les hébergements d’urgence proposés aux personnes bloquées dans les embouteillages, incapables de rejoindre leur destination dès samedi soir, selon un bilan de la préfecture du département dimanche matin.Au lever du jour, la circulation commence de nouveau à se densifier, à l’approche du tunnel par lequel elle est déviée depuis samedi après-midi. Vers 10H30, trois gros blocs de roches s’étaient décrochés de la falaise, à hauteur d’Aigueblanche, pour atterrir sur la RN90. Une automobiliste a été légèrement blessée.Les opérations de sécurisation de la falaise fragilisée sont en cours. Des purges sont attendues dimanche, selon la préfecture, qui ne prévoit pas un retour à la normale “avant plusieurs jours au moins”.L’éboulement a causé un énorme embouteillage, qui s’est étalé d’Albertville à Moûtiers, alors que les automobilistes tentaient de rejoindre les stations de la Tarentaise (les 3 Vallées, Tignes, Val d’Isère, La Plagne, Les Arcs ou encore La Rosière). Soit plusieurs heures de galère pour les automobilistes coincés dans le trafic. La circulation se fait désormais via un tunnel à deux voies, habituellement réservé à la descente mais aménagé pour pouvoir faire passer les véhicules montant aux stations.  Les autorités rappellent que “les axes secondaires ne mènent pas aux stations de ski”.Environ 15.000 véhicules sont attendus dimanche sur le chemin des stations, contre 32.000 samedi. Le trafic “va rester chargé”, prévient la préfecture.- Courte nuit -“On a fait 8 kilomètres en presque 5 heures. C’était tellement épuisant”, raconte à l’AFP Robert, un touriste polonais originaire de Cracovie.Ses enfants de 11 et 10 ans ont pu un peu dormir dans la halle olympique d’Albertville où ils sont arrivés, par bus, vers minuit dans la nuit de samedi à dimanche.”C’est mieux que dehors, mais que dire de plus ?”, répond-il en riant quand on lui demande comment s’est passé sa nuit.Il prévoit désormais de faire le reste du trajet jusqu’à la station des Menuires en taxi. Le chauffeur s’est montré plutôt optimiste.Plusieurs dizaines de lits de camps avaient été dressés dans cette salle sportive d’Albertville.Peu après 07H00, de nombreux naufragés dormaient encore, entièrement cachés sous une couverture. D’autres sont assis, comme un peu perdus, les yeux rougis de fatigue après une courte nuit. Tous sont chaudement habillés, les enfants avec leur bonnet sur la tête. Au plafond, des grands néons diffusent une lumière forte. Faute de lit de camp, certains ont même dormi sur les sièges de la tribune.Des boissons chaudes et un peu de nourriture ont été mis à leur disposition.Naama Rickel, jeune touriste israélienne de 19 ans, a trouvé la nuit très fraîche.”Vers minuit, notre chauffeur nous a juste déposé et refusé de nous emmener ailleurs. Tous les lits étaient pris”, explique-t-elle. Au bout d’une heure, elle a finalement trouvé un lit de camp libre.”La lumière était allumée, c’était tellement bruyant”, dit-elle. La jeune femme doit maintenant attendre un bus pour aller à Val Thorens, sa destination finale.Le jour se lève sur un ciel bleu, à l’horizon la neige recouvre le sommet des montagnes.Dehors, il fait 0 degrés, l’esplanade devant la halle ressemble à celle d’une gare. Chargés de leurs valises, et parfois de ski, des vacanciers quittent la halle par petits groupes pour s’engouffrer dans un bus ou un taxi.Serge Tallon s’apprête pour repartir vers Les Arcs, un peu dans l’incertitude sur l’état de la circulation, après une pause de plusieurs heures, obligatoire pour ce chauffeur de bus touristique.”On va tenter de monter quand même”, dit-il. La veille, il a mis plus de neuf heures pour un trajet qui aurait dû lui en prendre deux, depuis Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs (Isère).

Mobilisation nationale en Allemagne contre l’extrême droite

Plusieurs dizaines de milliers de manifestants sont attendus dimanche à Berlin, point d’orgue d’une mobilisation nationale pour protester contre le rapprochement amorcé cette semaine entre la droite et l’extrême droite, à trois semaines d’élections législatives.Le cortège doit se rassembler à 15H30 (14H30 GMT) au pied du Bundestag, le Parlement allemand, et se diriger vers le …

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Mobilisation nationale en Allemagne contre l’extrême droite

Plusieurs dizaines de milliers de manifestants sont attendus dimanche à Berlin, point d’orgue d’une mobilisation nationale pour protester contre le rapprochement amorcé cette semaine entre la droite et l’extrême droite, à trois semaines d’élections législatives.Le cortège doit se rassembler à 15H30 (14H30 GMT) au pied du Bundestag, le Parlement allemand, et se diriger vers le siège du Parti conservateur CDU, plus à l’ouest de la capitale.La manifestation est dirigée contre le candidat conservateur à la chancellerie, et favori des sondages, Friedrich Merz, qui a opéré un début de rapprochement spectaculaire cette semaine avec l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), brisant un tabou politique d’après-guerre dans le pays.Jusqu’ici les partis traditionnels refusaient toute coopération au niveau national avec l’extrême droite en maintenant ce qu’ils qualifient de “cordon sanitaire”.Friedrich Merz s’est d’abord appuyé sur ce parti nationaliste et anti-migrants pour faire adopter mercredi à la Chambre des députés une motion non contraignante visant à bloquer tous les étrangers sans papiers à la frontière, y compris les demandeurs d’asile.Vendredi, il a ensuite essuyé un revers en échouant à faire de même cette fois pour une proposition de loi visant à restreindre l’immigration. Mais cette initiative a marqué une nouvelle césure, d’autant qu’il s’est dit prêt à recommencer à l’avenir.Friedrich Merz “veut percer d’un grand coup le cordon sanitaire contre les extrémistes de droite”, a dénoncé l’ONG de gauche Campact qui a lancé l’appel à manifester à Berlin.- 220.000 manifestants -De nombreuses personnalités ont répondu à l’appel, parmi les syndicats, les associations sociales et de défense des droits de l’homme, les églises ainsi que les activistes climatiques, comme Luisa Neubauer, un des figures de Fridays for Future en Allemagne.Samedi déjà, plus de 220.000 personnes ont manifesté dans les grandes villes du pays, comme Hambourg, Leipzig, Cologne ou Stuttgart, selon des chiffres collectés par la chaîne de télévision publique ARD. “L’Allemagne est en train d’écrire une histoire qui ne devrait plus jamais être écrite”, a lancé Luisa Neubauer sur une estrade à Hambourg, devant une foule de 65.000 personnes, selon la police.A Neu-Isenburg, dans la banlieue de Francfort, environ 9.000 personnes ont protesté devant le bâtiment où se tenait un meeting du parti d’extrême droite Alternative für Deutschland (AfD). “Non au racisme, à la haine, au fascisme, non aux Nazis”, pouvait-on lire sur l’une des pancartes tenues par les manifestants retenus par les barrières métalliques encerclant le bâtiment. – Scénario autrichien? -Le chancelier social-démocrate Olaf Scholz a mis en garde contre le risque de voir bientôt ces deux formations s’allier pour gouverner le pays, comme cela a été le cas dans d’autres pays.Même si Friedrich Merz réfute toute idée de coalition gouvernementale au niveau national avec l’AfD, “on ne peut pas lui faire confiance”, a-t-il jugé vendredi dans un podcast du magazine Die Zeit.Même l’ancienne chancelière, Angela Merkel, du même parti que Friedrich Merz, est sortie de sa réserve habituelle jeudi, qualifiant sa décision d'”erreur”.L’offensive des conservateurs sur l’immigration fait suite à une récente agression mortelle au couteau à Aschaffenbourg (ouest) par un Afghan, dernier d’une série d’actes de violences impliquant des étrangers, qui ont suscité une grande émotion dans le pays.Favori actuellement des sondages pour succéder à Olaf Scholz comme chancelier après le scrutin législatif du 23 février, avec environ 30% des intentions de vote, Friedrich Merz ressort néanmoins affaibli de la séquence.Les sondages des jours à venir diront si son offensive contre l’immigration, qui vise selon ses dires à convaincre les électeurs tentés par le vote AfD à soutenir les conservateurs, est couronnée de succès ou, au contraire aboutit à renforcer encore les extrêmes. L’AfD est créditée de 20 à 22% des suffrages dans les sondages, en deuxième position.

Mobilisation nationale en Allemagne contre l’extrême droite

Plusieurs dizaines de milliers de manifestants sont attendus dimanche à Berlin, point d’orgue d’une mobilisation nationale pour protester contre le rapprochement amorcé cette semaine entre la droite et l’extrême droite, à trois semaines d’élections législatives.Le cortège doit se rassembler à 15H30 (14H30 GMT) au pied du Bundestag, le Parlement allemand, et se diriger vers le siège du Parti conservateur CDU, plus à l’ouest de la capitale.La manifestation est dirigée contre le candidat conservateur à la chancellerie, et favori des sondages, Friedrich Merz, qui a opéré un début de rapprochement spectaculaire cette semaine avec l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), brisant un tabou politique d’après-guerre dans le pays.Jusqu’ici les partis traditionnels refusaient toute coopération au niveau national avec l’extrême droite en maintenant ce qu’ils qualifient de “cordon sanitaire”.Friedrich Merz s’est d’abord appuyé sur ce parti nationaliste et anti-migrants pour faire adopter mercredi à la Chambre des députés une motion non contraignante visant à bloquer tous les étrangers sans papiers à la frontière, y compris les demandeurs d’asile.Vendredi, il a ensuite essuyé un revers en échouant à faire de même cette fois pour une proposition de loi visant à restreindre l’immigration. Mais cette initiative a marqué une nouvelle césure, d’autant qu’il s’est dit prêt à recommencer à l’avenir.Friedrich Merz “veut percer d’un grand coup le cordon sanitaire contre les extrémistes de droite”, a dénoncé l’ONG de gauche Campact qui a lancé l’appel à manifester à Berlin.- 220.000 manifestants -De nombreuses personnalités ont répondu à l’appel, parmi les syndicats, les associations sociales et de défense des droits de l’homme, les églises ainsi que les activistes climatiques, comme Luisa Neubauer, un des figures de Fridays for Future en Allemagne.Samedi déjà, plus de 220.000 personnes ont manifesté dans les grandes villes du pays, comme Hambourg, Leipzig, Cologne ou Stuttgart, selon des chiffres collectés par la chaîne de télévision publique ARD. “L’Allemagne est en train d’écrire une histoire qui ne devrait plus jamais être écrite”, a lancé Luisa Neubauer sur une estrade à Hambourg, devant une foule de 65.000 personnes, selon la police.A Neu-Isenburg, dans la banlieue de Francfort, environ 9.000 personnes ont protesté devant le bâtiment où se tenait un meeting du parti d’extrême droite Alternative für Deutschland (AfD). “Non au racisme, à la haine, au fascisme, non aux Nazis”, pouvait-on lire sur l’une des pancartes tenues par les manifestants retenus par les barrières métalliques encerclant le bâtiment. – Scénario autrichien? -Le chancelier social-démocrate Olaf Scholz a mis en garde contre le risque de voir bientôt ces deux formations s’allier pour gouverner le pays, comme cela a été le cas dans d’autres pays.Même si Friedrich Merz réfute toute idée de coalition gouvernementale au niveau national avec l’AfD, “on ne peut pas lui faire confiance”, a-t-il jugé vendredi dans un podcast du magazine Die Zeit.Même l’ancienne chancelière, Angela Merkel, du même parti que Friedrich Merz, est sortie de sa réserve habituelle jeudi, qualifiant sa décision d'”erreur”.L’offensive des conservateurs sur l’immigration fait suite à une récente agression mortelle au couteau à Aschaffenbourg (ouest) par un Afghan, dernier d’une série d’actes de violences impliquant des étrangers, qui ont suscité une grande émotion dans le pays.Favori actuellement des sondages pour succéder à Olaf Scholz comme chancelier après le scrutin législatif du 23 février, avec environ 30% des intentions de vote, Friedrich Merz ressort néanmoins affaibli de la séquence.Les sondages des jours à venir diront si son offensive contre l’immigration, qui vise selon ses dires à convaincre les électeurs tentés par le vote AfD à soutenir les conservateurs, est couronnée de succès ou, au contraire aboutit à renforcer encore les extrêmes. L’AfD est créditée de 20 à 22% des suffrages dans les sondages, en deuxième position.

Louvre: pour voir la Joconde, il faudra un billet en plus de l’accès au musée

La présidente du Louvre, Laurence Des Cars, ne souhaite pas de billet d’accès pour la Joconde seule mais un billet supplémentaire en plus de l’entrée dans le plus musée le plus visité au monde, a-t-elle précisé dimanche sur France Inter.”L’idée, c’est d’avoir un billet Louvre qui vous donne accès aux collections permanentes et aux expositions (…) et, si vous souhaitez voir la Joconde, ce sera ce billet plus l’accès à la Joconde”, a déclaré Mme Des Cars. Après une alerte qu’elle avait adressée à la ministre de la Culture Rachida Dati sur l’état du musée, Emmanuel Macron a fait plusieurs annonces au sujet de la rénovation du Louvre fin janvier. Le président de la République a indiqué qu’un chantier devrait s’achever en 2031 et offrir un nouvel espace et une entrée indépendante pour l’accès à la Joconde. La tableau de Léonard de Vinci sera “accessible de manière autonome par rapport au reste du musée et doté pour cette raison d’un titre d’accès propre”, avait indiqué M. Macron. Interrogée dimanche sur France inter, Laurence Des Cars a précisé que la Joconde serait installée “probablement sous la Cour carrée”, “un espace dédié qui permettra aux visiteurs de regarder enfin sereinement ce tableau”. “Notre proposition, c’est bien d’assumer le statut exceptionnel de la Joconde”, a-t-elle martelé, qualifiant l’Å“uvre de “bénédiction pour le Louvre”. 

Le gel de l’aide internationale américaine, une décision aux implications dévastatrices

Lutte contre le sida, éducation des écoliers ougandais, assistance aux victimes d’inondations au Soudan du Sud… Le gel de l’aide internationale américaine décidé par Donald Trump provoque une onde de choc potentiellement dévastatrice pour des millions de personnes dans le monde.D’une simple signature, le nouveau président a ordonné la suspension de tous les programmes d’aide …

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Le gel de l’aide internationale américaine, une décision aux implications dévastatrices

Lutte contre le sida, éducation des écoliers ougandais, assistance aux victimes d’inondations au Soudan du Sud… Le gel de l’aide internationale américaine décidé par Donald Trump provoque une onde de choc potentiellement dévastatrice pour des millions de personnes dans le monde.D’une simple signature, le nouveau président a ordonné la suspension de tous les programmes d’aide étrangère des Etats-Unis pour une durée de 90 jours, à l’exception de l’aide alimentaire d’urgence, ainsi que de l’assistance militaire pour Israël et l’Egypte.Pendant trois mois, son administration va réexaminer l’ensemble du système d’aide internationale. Une décision qui sème déjà la panique dans les pays les plus fragiles et détériore l’aura américaine face à la Chine.”Même si le financement est finalement rétabli, des dommages importants auront été causés”, explique Peter Waiswa, un membre du réseau d’aide humanitaire Compassion Connectors en Ouganda.”L’absence de médicaments pendant plusieurs jours pour les patients atteints du VIH/sida peut entraîner la mort”, craint-il.Selon lui, certaines écoles financées par les Etats-Unis dans son pays d’Afrique de l’Est ont déjà envoyé des messages demandant aux enfants d’arrêter de venir.La portée du décret signé par M. Trump inquiète également au Soudan du Sud, victime d’une épidémie de choléra et où 3.000 personnes comptent sur l’aide américaine après avoir perdu leur maison dans les inondations.”Si la décision (…) n’est pas rapidement reconsidérée, il est fort possible que les gens commencent à mourir de faim et de maladies”, redoute James Akoon Akot, enseignant dans un orphelinat du pays.- Exemptions floues -Les Etats-Unis sont depuis longtemps le premier pourvoyeur mondial de l’aide au développement. Ils y ont consacré plus de 64 milliards de dollars en 2023.L’un des programmes américains les plus importants est le Pepfar, lancé par l’ex-président George W. Bush pour lutter contre le sida. Plus de 20 millions de personnes vivant avec le VIH en dépendent directement.Ce programme semble être épargné grâce à des exemptions supplémentaires accordées par le nouveau chef de la diplomatie, Marco Rubio, pour “l’aide alimentaire d’urgence” et celle “susceptible de sauver des vies”, ce qui peut couvrir la distribution de médicaments antirétroviraux.Mais ces formulations très floues provoquent de nombreuses incertitudes.Au Malawi, certains habitants commencent à stocker les médicaments auxquels ils peuvent accéder, et l’organisation locale Lighthouse, qui distribue des traitements contre le VIH, aurait fermé ses portes, selon l’infirmière Suzy Dzimbiri.”Nous savons qu’il y a eu des cas où des médicaments étaient en stock, prêts à être utilisés, et où il a été ordonné qu’ils restent sur les étagères dans l’attente de directives de Washington”, confie à l’AFP une assistante parlementaire du Congrès, sous le couvert de l’anonymat.”Le Pepfar était censé être notre plan Marshall”, rappelle-t-elle.Selon elle, la simple idée que les Etats-Unis puissent mettre fin au programme d’un claquement de doigts donne l’image d’une Amérique “capricieuse”, et instille l’idée chez les pays bénéficiaires “qu’à l’avenir, ils devront probablement se tourner vers des pays comme la Chine”. – “Intérêt national” -“Nous ne voulons pas voir des gens mourir”, a expliqué M. Rubio, lorsqu’il a entériné les dernières exemptions cette semaine.Mais le secrétaire d’Etat a aussitôt ajouté que les organisations bénéficiaires vont devoir justifier leurs dépenses, car “historiquement, nous avons obtenu très peu de coopération”.”Nous avons ce que j’appelle le complexe industriel de l’aide étrangère – toutes ces entités dans le monde qui reçoivent des millions et des millions de dollars des États-Unis”, a-t-il insisté sur la radio SiriusXM. “Nous devons nous assurer que cela correspond à notre intérêt national.”A Washington, certains craignent que cette priorité affichée envers l’aide dite “d’urgence” ne cache un plan plus large, visant à tailler drastiquement dans les dépenses en refusant de financer tout le reste.”La simple expression +aide alimentaire d’urgence+ est une contradiction”, souligne un haut fonctionnaire, sous le couvert de l’anonymat. “Privez-vous de nourriture pendant quelques jours et vous verrez.”