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“Monte-Cristo” devance “L’Amour ouf” puis “Emilia Perez” en tête des nominations aux César

Deux grands succès populaires et une comédie musicale hors-norme à l’aura internationale: “Le comte de Monte-Cristo”, “L’Amour ouf” puis “Emilia Perez” sont en tête des nominations aux César, annoncées mercredi.Avec 14 nominations, “Le comte de Monte-Cristo” fait la course en pole position à un mois de la 50e cérémonie des César, après avoir ravi 9,4 millions de spectateurs en salles (le deuxième plus gros succès de l’année).Pierre Niney, qui reprend ce grand rôle écrit par Alexandre Dumas et qui a déjà été couronné d’un César en 2015 pour “Yves Saint Laurent”, fait figure de candidat très sérieux dans la catégorie du meilleur acteur.Il sera en concurrence avec François Civil, nommé pour “L’Amour ouf” de Gilles Lellouche, qui a fait un carton auprès du public adolescent et récolte 13 nominations. Sa partenaire de jeu Adèle Exarchopoulos est nommée comme meilleure actrice, onze ans après “La vie d’Adèle”.Dans un mouchoir de poche, “Emilia Perez”, de Jacques Audiard, récolte 12 nominations. Feu d’artifice visuel et auditif, cette comédie musicale en espagnol sur la transition de genre d’un narcotrafiquant mexicain poursuit son parcours hors du commun.Le film a battu aux Etats-Unis le record, pour une Å“uvre non anglophone, de 13 nominations aux Oscars. Il avait reçu à Cannes le prix du jury et un prix d’interprétation collectif pour ses actrices, Selena Gomez, Zoe Saldaña, Adriana Paz et surtout la principale, Karla Sofia Gascon.Un César pour cette dernière, nommée comme Zoe Saldaña dans la catégorie meilleure actrice, serait un symbole pour celle qui a essuyé des campagnes de haine liées à sa transidentité.Un an après le sacre de Justine Triet pour “Anatomie d’une chute”, aucune cinéaste n’est en lice pour le trophée de la meilleure réalisation. Jacques Audiard, 72 ans et déjà dix César à son actif (“Un prophète”, “De battre mon cÅ“ur s’est arrêté”…) est l’un des favoris pour lui succéder.La réalisatrice Coralie Fargeat, l’autre Française des Oscars cette année avec “The Substance”, est ici nommée dans la catégorie “meilleur film étranger”, son film avec Demi Moore étant financé en majorité par des Anglo-saxons.- Une seule nomination pour Artus -Les nominations de “L’Amour ouf” (4,9 millions de spectateurs, troisième succès français de l’année) et de “Monte-Cristo” devraient tordre le cou à la réputation de l’Académie d’être déconnectée du public.Même si le plus gros carton de 2024 avec 10,8 millions de spectateurs, “Un p’tit truc en plus” d’Artus et sa troupe d’acteurs porteurs de handicap, ne récolte qu’une nomination, meilleur premier film.”C’est complètement fou, la belle aventure continue”, s’est réjoui le réalisateur et comédien sur Instagram.Derrière les favoris, deux longs-métrages sortent leur épingle du jeu, en lice pour le César du meilleur film et sept autres prix: “Miséricorde”, un film d’auteur plus confidentiel d’Alain Guiraudie, et “L’Histoire de Souleymane”, de Boris Lojkine, l’odyssée parisienne d’un livreur sans-papiers.Un prix pour ce film lancerait un message, à l’heure où le gouvernement entend réduire drastiquement l’immigration. Tout comme une statuette de la révélation masculine pour son acteur Abou Sangaré, qui vient d’obtenir un titre de séjour.Les nominations ont fait un autre heureux, le Festival de Cannes, qui conforte sa position de premier rendez-vous mondial du 7e art: les films qui y ont commencé leur carrière en mai battent un record cette année avec un total de 28 nominations aux Golden Globes, 31 aux Oscars et 83 aux César.Aux César, les 4.951 membres de l’Académie, qui s’approche désormais de la parité (45% de femmes), ont désormais un mois pour élire leurs favoris, avant la remise des prix sur la scène de l’Olympia, à Paris, le 28 février.Avec une saveur particulière: les César soufflent leur 50e bougie et ont offert la présidence à la reine des actrices tricolores, Catherine Deneuve. A la présentation, Canal+, qui retransmet la soirée en clair, mise sur l’humour, avec Jean-Pascal Zadi, accompagné d’une brochette de personnalités.La star américaine Julia Roberts et le réalisateur franco-grec Costa-Gavras doivent recevoir un César d’honneur. 

Cuba: les familles de prisonniers dans l’incertitude après l’interruption des remises en liberté

Tiraillées entre espoir et incertitude, des familles de prisonniers politiques à Cuba craignent de voir s’évanouir la promesse du gouvernement de remettre en liberté 553 personnes, après la décision de Donald Trump de réintroduire l’île sur la liste américaine des soutiens du terrorisme.”Nous ne pouvons pas perdre espoir parce que je ne peux pas imaginer que mon fils va rester en prison pendant dix ans en étant innocent”, confie à l’AFP Liset Fonseca, la mère de Roberto Perez Fonseca, arrêté pour avoir participé aux manifestations antigouvernementales du 11 juillet 2021 à San José de las Lajas, à 30 kilomètres de La Havane. Cette mère cubaine espère que le gouvernement va tenir son engagement de libérer 553 prisonniers condamnés pour “divers délits”, comme il l’a annoncé le 14 janvier dans le cadre d’un accord avec le Vatican, et dans la foulée du retrait de l’île de la liste noire américaine par l’ex-président Joe Biden (2021-2025).Cependant la réinscription du pays sur cette liste moins d’une semaine plus tard par le nouveau locataire de la Maison Blanche, Donald Trump, a fait l’effet d’une douche froide pour ces familles.Les ONG de défense des droits humains ont depuis constaté l’interruption des remises en liberté par les autorités cubaines.”Les remises en liberté n’ont pas repris”, a déclaré cette semaine à l’AFP Camila Rodriguez, directrice de l’ONG Justicia 11J, basée à Mexico.La plateforme “Todos”, qui compile des informations de plusieurs ONG, a comptabilisé depuis le début de processus 192 remises en liberté, dont celles des dissidents José Daniel Ferrer et Felix Navarro. Les autorités, qui n’ont pas communiqué de calendrier ni de listes des personnes bénéficiaires, se sont bornées à indiquer deux jours après le début du processus que 127 personnes étaient sorties de prison. Felix Navarro, 71 ans, remis en liberté conditionnelle le 18 janvier, attend que sa fille Sayli, 38 ans, soit désormais libérée. Le père et la fille ont été arrêtés le 12 juillet 2021, alors qu’ils tentaient d’en savoir plus auprès de la police sur le sort de manifestants. Ils ont été condamnés respectivement à neuf et huit ans de prison.- “Loterie” -Depuis son domicile à Matanzas (centre), le dissident estime que si les remises en liberté ont été décidées dans le cadre d’un accord avec le Vatican et non “avec Biden”, ni “avec Trump”, elles doivent se poursuivre. Pour lui, le gouvernement agit comme en 2010 et 2011, lorsque 75 dissidents, emprisonnés puis condamnés lors de la vague répressive dite du “Printemps noir” en 2003, ont été libérés par vagues successives.Lui-même et José Daniel Ferrer ont été les deux derniers à être libérés en 2011. “J’ai la foi qu’ils vont la libérer un jour”, ajoute-t-il, en référence à sa fille. Felix Navarro, Sayli Navarro, José Daniel Ferrer et Roberto Perez Fonseca ont été déclarés “prisonniers d’opinion” par Amnesty international, de même que Luis Manuel Otero Alcantara, artiste plasticien et militant, toujours emprisonné à Guanajay, une prison de la province d’Artemisa (ouest), non loin de La Havane. Arrêté le 11 juillet 2021, au moment où il tentait de rejoindre les manifestations antigouvernementales, ce dernier purge une peine de cinq ans de prison.”L’incertitude n’en finit pas, et l’espoir non plus. Les deux choses cohabiteront jusqu’à ce qu’il soit libéré”, a déclaré à l’AFP Yanelys Nuñez, commissaire d’exposition et amie de l’artiste.Selon les chiffres officiels, quelque 500 manifestants du 11 juillet 2021 ont été condamnés à des peines allant jusqu’à 25 ans de prison. Certains ont été libérés après avoir purgé leurs peines. Les ONG de défense des droits humains et l’ambassade des États-Unis sur l’île estiment le nombre total de prisonniers politiques à un millier. Le gouvernement cubain nie l’existence de prisonniers politiques et accuse les opposants d’être des “mercenaires” à la solde des Etats-Unis. Pour Yanelys Nuñez, les familles et amis “espèrent que leur proche soit l’un de ceux qui sortiront de cette loterie hasardeuse”.

Cuba: les familles de prisonniers dans l’incertitude après l’interruption des remises en liberté

Tiraillées entre espoir et incertitude, des familles de prisonniers politiques à Cuba craignent de voir s’évanouir la promesse du gouvernement de remettre en liberté 553 personnes, après la décision de Donald Trump de réintroduire l’île sur la liste américaine des soutiens du terrorisme.”Nous ne pouvons pas perdre espoir parce que je ne peux pas imaginer …

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RDC: Goma sous la coupe du M23, Tshisekedi va s’exprimer

Le groupe armé antigouvernemental M23 et les troupes rwandaises contrôlent mercredi la quasi-totalité de Goma, grande ville de l’est de la République démocratique du Congo, alors que le président Félix Tshisekedi doit s’adresser à la nation avant la fin de la journée.Dans le centre de Goma, coincée entre le lac Kivu et la frontière du …

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RDC: Goma sous la coupe du M23, Tshisekedi va s’exprimer

Le groupe armé antigouvernemental M23 et les troupes rwandaises contrôlent mercredi la quasi-totalité de Goma, grande ville de l’est de la République démocratique du Congo, alors que le président Félix Tshisekedi doit s’adresser à la nation avant la fin de la journée.Dans le centre de Goma, coincée entre le lac Kivu et la frontière du Rwanda, les habitants ont recommencé à circuler. “Aujourd’hui, on n’a pas peur. Le problème, c’est le manque d’eau, d’internet et de courant”, dit Jean de Dieu, un habitant joint par l’AFP au téléphone. “Il y a la faim à Goma. Il faut aller puiser l’eau au lac et nous sommes sans médicaments”, renchérit Kahindo Sifa. Les bombardements ont endommagé les infrastructures de la ville de plus d’un million d’habitants et presque autant de déplacés.Alors que la pression internationale s’accroît pour mettre fin à la crise, une nouvelle tentative diplomatique a échoué mercredi lorsque le président congolais Félix Tshisekedi a refusé de participer à une réunion, convoquée par le Kenya, avec son homologue rwandais Paul Kagame.Muré dans le silence depuis le début de l’offensive sur Goma, M. Tshisekedi doit s’adresser mercredi à la nation, selon la télévision nationale. Son gouvernement a dénoncé une “déclaration de guerre du Rwanda” et assuré vouloir “éviter le carnage”.- Corps gisants -Les derniers affrontements ont aggravé la crise humanitaire dans la région, convoitée pour ses ressources naturelles et secouée depuis trois décennies par les violences de groupes armés en partie soutenus par des pays voisins.Selon l’ONU, plus d’un demi-million de personnes ont été déplacées depuis début janvier par les combats. Les affrontements à Goma ont aussi fait plus de 100 morts et près d’un millier de blessés ces trois derniers jours, selon les hôpitaux. Dans les rues, beaucoup de corps gisent encore au sol, ont constaté des journalistes de l’AFP et des habitants. Des cartouches restent sur la chaussée. Une jeep des forces congolaises (FARDC) est abandonnée sur un trottoir près de ce qui était leur QG régional. L’aéroport et le siège du gouvernement provincial ont été pris. Nombre de soldats congolais ont fui ou été capturés au fil de ces deux jours de combats.Mercredi matin, une longue colonne de plusieurs centaines de soldats congolais et miliciens pro-Kinshasa, désarmés et bandeau blanc sur la tête, a été conduite vers le centre-ville, encadrée par des troupes du M23, selon une source sécuritaire.Des pillages se poursuivent, a constaté l’AFP. Seules forces désormais visibles dans les quartiers accessibles, des combattants du M23 et des soldats rwandais tirent parfois en l’air pour effrayer les foules avides.Le M23 avait affirmé dès dimanche avoir pris Goma, mais des combats se sont poursuivis jusqu’à mardi et on ignorait mercredi s’il contrôlait l’ensemble de la ville.Les cadres du M23 (“Mouvement du 23 mars”) ont convoqué un groupe de journalistes et doivent bientôt s’exprimer.   – Continuer d’avancer -Mardi, la crise a soudain atteint la capitale, Kinshasa, située à l’ouest, à l’autre bout de l’immense pays.Des manifestants en colère y ont attaqué plusieurs ambassades, dont celle du Rwanda, mais aussi de la France, de la Belgique et des États-Unis, pays critiqués pour leur inaction dans cette crise.Les États-Unis ont appelé leurs ressortissants à quitter la RDC, la Belgique a déconseillé d’y voyager et la compagnie aérienne Brussels Airlines a annulé sa desserte de Kinshasa mercredi. Dans la capitale, plus tendue qu’à l’accoutumée, les autorités ont suspendu les manifestations après de nouveaux appels à descendre dans la rue.Vincent Karega, ambassadeur itinérant du Rwanda pour la région des Grands lacs, a ajouté à la pression mercredi en déclarant que le M23 “va continuer” d’avancer dans l’est de la RDC, voire au-delà, et pourrait même aller prendre le pouvoir à Kinshasa.Le pape François a appelé mardi à tout faire pour arrêter les hostilités dans la région. Tout comme l’ONU, les États-Unis, la Chine, l’Union européenne et l’Angola, qui ont demandé au Rwanda de retirer ses troupes.Kinshasa accuse Kigali de vouloir mettre la main sur les nombreuses richesses naturelles de l’est de la RDC. Le Rwanda dément et dénonce la présence en RDC de groupes armés hostiles. La résurgence du M23 en 2021 a également été en partie nourrie par une autre rivalité stratégique, entre le Rwanda et l’Ouganda.Mi-décembre, une rencontre Tshisekedi-Kagame dans le cadre d’une médiation angolaise avait été annulée en dernière minute. M. Tshisekedi était venu mais pas M. Kagame. Le M23, qui contrôlait déjà de larges pans du Nord-Kivu, a ensuite continué d’avancer vers Goma.burx-cld/emd/mba

RDC: Goma sous la coupe du M23, Tshisekedi va s’exprimer

Le groupe armé antigouvernemental M23 et les troupes rwandaises contrôlent mercredi la quasi-totalité de Goma, grande ville de l’est de la République démocratique du Congo, alors que le président Félix Tshisekedi doit s’adresser à la nation avant la fin de la journée.Dans le centre de Goma, coincée entre le lac Kivu et la frontière du Rwanda, les habitants ont recommencé à circuler. “Aujourd’hui, on n’a pas peur. Le problème, c’est le manque d’eau, d’internet et de courant”, dit Jean de Dieu, un habitant joint par l’AFP au téléphone. “Il y a la faim à Goma. Il faut aller puiser l’eau au lac et nous sommes sans médicaments”, renchérit Kahindo Sifa. Les bombardements ont endommagé les infrastructures de la ville de plus d’un million d’habitants et presque autant de déplacés.Alors que la pression internationale s’accroît pour mettre fin à la crise, une nouvelle tentative diplomatique a échoué mercredi lorsque le président congolais Félix Tshisekedi a refusé de participer à une réunion, convoquée par le Kenya, avec son homologue rwandais Paul Kagame.Muré dans le silence depuis le début de l’offensive sur Goma, M. Tshisekedi doit s’adresser mercredi à la nation, selon la télévision nationale. Son gouvernement a dénoncé une “déclaration de guerre du Rwanda” et assuré vouloir “éviter le carnage”.- Corps gisants -Les derniers affrontements ont aggravé la crise humanitaire dans la région, convoitée pour ses ressources naturelles et secouée depuis trois décennies par les violences de groupes armés en partie soutenus par des pays voisins.Selon l’ONU, plus d’un demi-million de personnes ont été déplacées depuis début janvier par les combats. Les affrontements à Goma ont aussi fait plus de 100 morts et près d’un millier de blessés ces trois derniers jours, selon les hôpitaux. Dans les rues, beaucoup de corps gisent encore au sol, ont constaté des journalistes de l’AFP et des habitants. Des cartouches restent sur la chaussée. Une jeep des forces congolaises (FARDC) est abandonnée sur un trottoir près de ce qui était leur QG régional. L’aéroport et le siège du gouvernement provincial ont été pris. Nombre de soldats congolais ont fui ou été capturés au fil de ces deux jours de combats.Mercredi matin, une longue colonne de plusieurs centaines de soldats congolais et miliciens pro-Kinshasa, désarmés et bandeau blanc sur la tête, a été conduite vers le centre-ville, encadrée par des troupes du M23, selon une source sécuritaire.Des pillages se poursuivent, a constaté l’AFP. Seules forces désormais visibles dans les quartiers accessibles, des combattants du M23 et des soldats rwandais tirent parfois en l’air pour effrayer les foules avides.Le M23 avait affirmé dès dimanche avoir pris Goma, mais des combats se sont poursuivis jusqu’à mardi et on ignorait mercredi s’il contrôlait l’ensemble de la ville.Les cadres du M23 (“Mouvement du 23 mars”) ont convoqué un groupe de journalistes et doivent bientôt s’exprimer.   – Continuer d’avancer -Mardi, la crise a soudain atteint la capitale, Kinshasa, située à l’ouest, à l’autre bout de l’immense pays.Des manifestants en colère y ont attaqué plusieurs ambassades, dont celle du Rwanda, mais aussi de la France, de la Belgique et des États-Unis, pays critiqués pour leur inaction dans cette crise.Les États-Unis ont appelé leurs ressortissants à quitter la RDC, la Belgique a déconseillé d’y voyager et la compagnie aérienne Brussels Airlines a annulé sa desserte de Kinshasa mercredi. Dans la capitale, plus tendue qu’à l’accoutumée, les autorités ont suspendu les manifestations après de nouveaux appels à descendre dans la rue.Vincent Karega, ambassadeur itinérant du Rwanda pour la région des Grands lacs, a ajouté à la pression mercredi en déclarant que le M23 “va continuer” d’avancer dans l’est de la RDC, voire au-delà, et pourrait même aller prendre le pouvoir à Kinshasa.Le pape François a appelé mardi à tout faire pour arrêter les hostilités dans la région. Tout comme l’ONU, les États-Unis, la Chine, l’Union européenne et l’Angola, qui ont demandé au Rwanda de retirer ses troupes.Kinshasa accuse Kigali de vouloir mettre la main sur les nombreuses richesses naturelles de l’est de la RDC. Le Rwanda dément et dénonce la présence en RDC de groupes armés hostiles. La résurgence du M23 en 2021 a également été en partie nourrie par une autre rivalité stratégique, entre le Rwanda et l’Ouganda.Mi-décembre, une rencontre Tshisekedi-Kagame dans le cadre d’une médiation angolaise avait été annulée en dernière minute. M. Tshisekedi était venu mais pas M. Kagame. Le M23, qui contrôlait déjà de larges pans du Nord-Kivu, a ensuite continué d’avancer vers Goma.burx-cld/emd/mba