AFP World

Royaume-Uni: procès en appel de militants écologistes condamnés à de la prison ferme

Le procès en appel de 16 militants de l’organisation écologiste Just Stop Oil, condamnés à des peines de prison ferme en première instance, a débuté mercredi à Londres, le jour où deux autres activistes comparaissent pour avoir endommagé le site préhistorique de Stonehenge.Pendant ces deux jours d’audience devant la Cour d’appel de Londres, suivis de …

Royaume-Uni: procès en appel de militants écologistes condamnés à de la prison ferme Read More »

Royaume-Uni: procès en appel de militants écologistes condamnés à de la prison ferme

Le procès en appel de 16 militants de l’organisation écologiste Just Stop Oil, condamnés à des peines de prison ferme en première instance, a débuté mercredi à Londres, le jour où deux autres activistes comparaissent pour avoir endommagé le site préhistorique de Stonehenge.Pendant ces deux jours d’audience devant la Cour d’appel de Londres, suivis de près par les organisations de défense du climat, les 16 militants vont tenter d’obtenir une réduction voire une annulation de leurs peines.Devant le tribunal, des dizaines de personnes avaient déployé des banderoles “Protégez le droit de manifester” ou “Libérez les prisonniers politiques”, avec des tee-shirts et ballons Just Stop Oil. D’autres étaient assis en silence, tenant devant eux les portraits des militants incarcérés.Ceux-ci ont été condamnés en 2024 en première instance à des peines comprises entre 15 mois et cinq ans de prison ferme. En cause: plusieurs opérations, parmi lesquelles un blocage d’autoroute et un jet de soupe sur “Les Tournesols” de Van Gogh à Londres, organisées pour dénoncer l’inaction politique face au changement climatique.Ils sont emprisonnés “parce que Just Stop Oil menace les profits de l’industrie des combustibles fossiles”, a affirmé l’organisation dans un communiqué.Les ONG Greenpeace et Friends of the Earth sont associées à ce recours, qui selon elles “aura des implications considérables sur l’avenir des manifestations pacifiques et sur les peines qui pourront en résulter” au Royaume-Uni.Ces deux organisations dénoncent une répression croissante à l’encontre des militants écologistes ces dernières années.”Ces peines sont les plus longues jamais infligées dans l’histoire des manifestations non-violentes” au Royaume-Uni, assure à l’AFP Katie de Kauwe, l’avocate de Friends of the Earth.La coalition d’organisations écologistes et pro-Palestine “Free Political Prisoners” (“Libérez les prisonniers politiques”) prévoit de mobiliser jeudi des centaines de personnes pour bloquer la route devant la Cour d’appel.La police a d’ores et déjà prévenu que “des agents seront déployés dans la zone pour garantir que tout incident soit traité rapidement”.Just Stop Oil est connu pour ses actions aussi spectaculaires que controversées dans des musées, lors de compétitions sportives ou de spectacles. Le groupe exhorte le gouvernement à cesser l’exploitation des énergies fossiles d’ici à 2030.Mardi, deux de ses militants ont été arrêtés pour avoir perturbé une représentation d’une pièce de Shakespeare avec l’actrice américaine Sigourney Weaver à Londres. Et mercredi, deux activistes ayant aspergé de peinture orange les célèbres monolithes du site préhistorique de Stonehenge, dans le sud de l’Angleterre, en juin 2024 comparaîtront au tribunal de Salisbury, accusés d’avoir endommagé un monument protégé.- “Jour sombre” -En juillet 2024, cinq membres de ce groupe ont été condamnés à quatre à cinq ans d’emprisonnement pour avoir planifié, lors d’une réunion en ligne, une action de blocage de l’autoroute M25 autour de Londres.Parmi eux figure Roger Hallam, 58 ans, cofondateur de Just Stop Oil et d’Extinction Rebellion. Quatre militants ayant participé à cette action ont eux aussi été condamnés à de la prison ferme.La sévérité de leurs peines avait provoqué la stupeur et l’inquiétude des ONG et défenseurs de l’environnement.”Chacun d’entre vous a franchi, il y a quelques temps, la ligne qui sépare le militant du fanatique”, avait affirmé à l’époque le juge Christopher Hehir.Michel Forst, rapporteur spécial des Nations unies sur les défenseurs de l’environnement, avait pour sa part estimé qu’il s’agissait d’un “jour sombre pour les manifestations pacifiques en faveur de l’environnement et pour tous ceux qui sont inquiets de l’exercice de leurs libertés fondamentales”.L’alliance mondiale d’organisations de la société civile Civicus, qui évalue l’état des libertés civiles dans différents pays, estime que leur exercice est “entravé” au Royaume-Uni depuis 2023, à l’instar de la Hongrie ou l’Afrique du Sud.Les précédents gouvernements conservateurs ont voté une série de lois pour punir plus sévèrement les actions coups de poing des militants écologistes, et les dissuader de passer à l’acte.En 2022, ils ont créé une infraction qui prévoit jusqu’à dix ans d’emprisonnement pour “complot en vue de causer des nuisances publiques”. C’est “plus que pour des personnes condamnées pour agression sexuelle ou acte de violence”, dénonce Katie de Kauwe.

Royaume-Uni: procès en appel de militants écologistes condamnés à de la prison ferme

Le procès en appel de 16 militants de l’organisation écologiste Just Stop Oil, condamnés à des peines de prison ferme en première instance, a débuté mercredi à Londres, le jour où deux autres activistes comparaissent pour avoir endommagé le site préhistorique de Stonehenge.Pendant ces deux jours d’audience devant la Cour d’appel de Londres, suivis de près par les organisations de défense du climat, les 16 militants vont tenter d’obtenir une réduction voire une annulation de leurs peines.Devant le tribunal, des dizaines de personnes avaient déployé des banderoles “Protégez le droit de manifester” ou “Libérez les prisonniers politiques”, avec des tee-shirts et ballons Just Stop Oil. D’autres étaient assis en silence, tenant devant eux les portraits des militants incarcérés.Ceux-ci ont été condamnés en 2024 en première instance à des peines comprises entre 15 mois et cinq ans de prison ferme. En cause: plusieurs opérations, parmi lesquelles un blocage d’autoroute et un jet de soupe sur “Les Tournesols” de Van Gogh à Londres, organisées pour dénoncer l’inaction politique face au changement climatique.Ils sont emprisonnés “parce que Just Stop Oil menace les profits de l’industrie des combustibles fossiles”, a affirmé l’organisation dans un communiqué.Les ONG Greenpeace et Friends of the Earth sont associées à ce recours, qui selon elles “aura des implications considérables sur l’avenir des manifestations pacifiques et sur les peines qui pourront en résulter” au Royaume-Uni.Ces deux organisations dénoncent une répression croissante à l’encontre des militants écologistes ces dernières années.”Ces peines sont les plus longues jamais infligées dans l’histoire des manifestations non-violentes” au Royaume-Uni, assure à l’AFP Katie de Kauwe, l’avocate de Friends of the Earth.La coalition d’organisations écologistes et pro-Palestine “Free Political Prisoners” (“Libérez les prisonniers politiques”) prévoit de mobiliser jeudi des centaines de personnes pour bloquer la route devant la Cour d’appel.La police a d’ores et déjà prévenu que “des agents seront déployés dans la zone pour garantir que tout incident soit traité rapidement”.Just Stop Oil est connu pour ses actions aussi spectaculaires que controversées dans des musées, lors de compétitions sportives ou de spectacles. Le groupe exhorte le gouvernement à cesser l’exploitation des énergies fossiles d’ici à 2030.Mardi, deux de ses militants ont été arrêtés pour avoir perturbé une représentation d’une pièce de Shakespeare avec l’actrice américaine Sigourney Weaver à Londres. Et mercredi, deux activistes ayant aspergé de peinture orange les célèbres monolithes du site préhistorique de Stonehenge, dans le sud de l’Angleterre, en juin 2024 comparaîtront au tribunal de Salisbury, accusés d’avoir endommagé un monument protégé.- “Jour sombre” -En juillet 2024, cinq membres de ce groupe ont été condamnés à quatre à cinq ans d’emprisonnement pour avoir planifié, lors d’une réunion en ligne, une action de blocage de l’autoroute M25 autour de Londres.Parmi eux figure Roger Hallam, 58 ans, cofondateur de Just Stop Oil et d’Extinction Rebellion. Quatre militants ayant participé à cette action ont eux aussi été condamnés à de la prison ferme.La sévérité de leurs peines avait provoqué la stupeur et l’inquiétude des ONG et défenseurs de l’environnement.”Chacun d’entre vous a franchi, il y a quelques temps, la ligne qui sépare le militant du fanatique”, avait affirmé à l’époque le juge Christopher Hehir.Michel Forst, rapporteur spécial des Nations unies sur les défenseurs de l’environnement, avait pour sa part estimé qu’il s’agissait d’un “jour sombre pour les manifestations pacifiques en faveur de l’environnement et pour tous ceux qui sont inquiets de l’exercice de leurs libertés fondamentales”.L’alliance mondiale d’organisations de la société civile Civicus, qui évalue l’état des libertés civiles dans différents pays, estime que leur exercice est “entravé” au Royaume-Uni depuis 2023, à l’instar de la Hongrie ou l’Afrique du Sud.Les précédents gouvernements conservateurs ont voté une série de lois pour punir plus sévèrement les actions coups de poing des militants écologistes, et les dissuader de passer à l’acte.En 2022, ils ont créé une infraction qui prévoit jusqu’à dix ans d’emprisonnement pour “complot en vue de causer des nuisances publiques”. C’est “plus que pour des personnes condamnées pour agression sexuelle ou acte de violence”, dénonce Katie de Kauwe.

Inde: une bousculade fait au moins 15 morts au pèlerinage hindou de la Kumbh Mela

Une bousculade a fait au moins 15 morts et de nombreux autres blessés mercredi pendant le pèlerinage hindou de la Kumbh Mela, dans le nord de l’Inde, présenté comme le plus grand rassemblement religieux de tous les temps.Organisé tous les 12 ans à Prayagraj, dans l’Etat de l’Uttar Pradesh, ce festival réunit pendant six semaines …

Inde: une bousculade fait au moins 15 morts au pèlerinage hindou de la Kumbh Mela Read More »

Inde: une bousculade fait au moins 15 morts au pèlerinage hindou de la Kumbh Mela

Une bousculade a fait au moins 15 morts et de nombreux autres blessés mercredi pendant le pèlerinage hindou de la Kumbh Mela, dans le nord de l’Inde, présenté comme le plus grand rassemblement religieux de tous les temps.Organisé tous les 12 ans à Prayagraj, dans l’Etat de l’Uttar Pradesh, ce festival réunit pendant six semaines des dizaines de millions de fidèles venus de tout le pays comme de l’étranger pour s’immerger au confluent des fleuves sacrés du Gange et de la Yamuna.Selon les fidèles interrogés par l’AFP, l’accident s’est produit en pleine nuit, alors que la foule se dirigeait vers les berges des fleuves pour le premier bain de mercredi, annoncé comme un des points d’orgue de l’édition 2025 du pèlerinage.”J’étais assis près d’une barricade, tout le monde m’est tombé dessus pendant le mouvement de foule”, a raconté à l’AFP Renu Devi, 48 ans. “Quand la foule a surgi, les personnes âgées et les femmes ont été écrasées, personne n’est venu les aider”.”Nous avons au moins 15 morts pour l’instant”, a déclaré sous couvert d’anonymat à l’AFP un médecin, faisant état de nombreux autres blessés, dont certains dans un état grave.Plu de 12 heures avec la bousculade, les autorités n’avaient toujours publié aucun bilan.Le Premier ministre ultranationaliste hindou Narendra Modi a présenté aux victimes ses “plus sincères condoléances aux fidèles qui ont perdu un proche”, sans toutefois évoquer leur nombre précis.Les pèlerinages géants comme la Kumbh Mela sont le théâtre régulier de mouvements de foule meurtriers dans le pays le plus peuplé de la planète.- “Mauvaise gestion” -“Nous allions nous baigner quand soudain la foule a commencé à pousser et des gens sont tombés”, raconte Pancham Lodhi devant l’hôpital de tentes installé sur le site du rassemblement, où il attend le corps de sa belle-fille.Fidèles et secouristes sont rapidement intervenus pour évacuer les victimes, au milieu d’un terrain jonché de vêtements, de chaussures ou d’objets abandonnés dans la panique, selon un photographe de l’AFP.Le chef de l’opposition indienne, Rahul Gandhi, n’a pas tardé à dénoncer la responsabilité des autorités dans l’accident.”La mauvaise gestion et la préférence accordée par les autorités aux personnalités plutôt qu’aux simples fidèles sont responsables de ce tragique incident”, a dénoncé le chef du Congrès sur X.”Il est très difficile de contrôler des foules comme ça”, s’est défendu plus tôt le chef de l’exécutif de l’Etat, Yogi Adityanath, un proche de M. Modi. “La situation est sous contrôle”.La Kumbh Mela 2025 a fait l’objet d’une intense promotion du gouvernement du Premier ministre ultranationaliste hindou Narendra Modi.L’accident n’a pas dissuadé la masse des pèlerins de se plonger dans les eaux froides du Gange et de la Yamuna, un rituel destiné selon la tradition hindoue à laver les fidèles de leurs péchés.Selon le gouvernement d’Uttar Pradesh, plusieurs millions de personnes l’ont encore accompli mercredi, une des journées phare du festival qui se terminera le 26 février.La Kumbh Mela a déjà été le théâtre de bousculades meurtrières dans le passé. En 1954, plus de 400 personnes avaient été tuées, piétinées ou noyées, en une seule journée.- Précédents -Lors de sa précédente édition en 2013, le festival avait cette fois été endeuillé par la mort de 36 personnes lors d’un énorme mouvement de foule survenu dans la gare de Prayagraj.D’autres méga-rassemblements religieux sont régulièrement endeuillés par des bousculades.En juillet dernier, plus de 120 personnes avaient ainsi trouvé la mort, également dans l’Uttar Pradesh, lors du discours d’un célèbre prédicateur hindou.Prévue du 13 janvier au 26 février, la Kumbh Mela de 2025 a été présentée comme celle de tous les records. Les autorités ont annoncé plus de 400 millions de participants.La précédente édition en 2013 en avait attiré 120 millions, selon les autorités.A titre de comparaison, le Haj, en Arabie saoudite, a rassemblé 1,8 million de musulmans en 2024. En  2015, une bousculade lors du rituel de la “lapidation du diable” à Mina, près de La Mecque, avait tué jusqu’à 2.300 fidèles.Plus de 40.000 policiers sont mobilisés pour la sécurité de la Kumbh Mela, selon les autorités.Cette année, elles disposent d’un réseau de caméras, des drones et l’intelligence artificielle pour compter la foule et gérer ses déplacements.Pour accueillir les fidèles, les organisateurs ont bâti une ville de tentes et de préfabriqués étendue sur une superficie équivalente aux deux tiers de la presqu’île new-yorkaise de Manhattan.”Les publicités suggèrent que le gouvernement offre un accueil de première classe”, a raillé un pèlerin, Ruchi Bharti, étudiant. “Cette bousculade prouve que ce n’est qu’un mensonge”.

Inde: une bousculade fait au moins 15 morts au pèlerinage hindou de la Kumbh Mela

Une bousculade a fait au moins 15 morts et de nombreux autres blessés mercredi pendant le pèlerinage hindou de la Kumbh Mela, dans le nord de l’Inde, présenté comme le plus grand rassemblement religieux de tous les temps.Organisé tous les 12 ans à Prayagraj, dans l’Etat de l’Uttar Pradesh, ce festival réunit pendant six semaines des dizaines de millions de fidèles venus de tout le pays comme de l’étranger pour s’immerger au confluent des fleuves sacrés du Gange et de la Yamuna.Selon les fidèles interrogés par l’AFP, l’accident s’est produit en pleine nuit, alors que la foule se dirigeait vers les berges des fleuves pour le premier bain de mercredi, annoncé comme un des points d’orgue de l’édition 2025 du pèlerinage.”J’étais assis près d’une barricade, tout le monde m’est tombé dessus pendant le mouvement de foule”, a raconté à l’AFP Renu Devi, 48 ans. “Quand la foule a surgi, les personnes âgées et les femmes ont été écrasées, personne n’est venu les aider”.”Nous avons au moins 15 morts pour l’instant”, a déclaré sous couvert d’anonymat à l’AFP un médecin, faisant état de nombreux autres blessés, dont certains dans un état grave.Plu de 12 heures avec la bousculade, les autorités n’avaient toujours publié aucun bilan.Le Premier ministre ultranationaliste hindou Narendra Modi a présenté aux victimes ses “plus sincères condoléances aux fidèles qui ont perdu un proche”, sans toutefois évoquer leur nombre précis.Les pèlerinages géants comme la Kumbh Mela sont le théâtre régulier de mouvements de foule meurtriers dans le pays le plus peuplé de la planète.- “Mauvaise gestion” -“Nous allions nous baigner quand soudain la foule a commencé à pousser et des gens sont tombés”, raconte Pancham Lodhi devant l’hôpital de tentes installé sur le site du rassemblement, où il attend le corps de sa belle-fille.Fidèles et secouristes sont rapidement intervenus pour évacuer les victimes, au milieu d’un terrain jonché de vêtements, de chaussures ou d’objets abandonnés dans la panique, selon un photographe de l’AFP.Le chef de l’opposition indienne, Rahul Gandhi, n’a pas tardé à dénoncer la responsabilité des autorités dans l’accident.”La mauvaise gestion et la préférence accordée par les autorités aux personnalités plutôt qu’aux simples fidèles sont responsables de ce tragique incident”, a dénoncé le chef du Congrès sur X.”Il est très difficile de contrôler des foules comme ça”, s’est défendu plus tôt le chef de l’exécutif de l’Etat, Yogi Adityanath, un proche de M. Modi. “La situation est sous contrôle”.La Kumbh Mela 2025 a fait l’objet d’une intense promotion du gouvernement du Premier ministre ultranationaliste hindou Narendra Modi.L’accident n’a pas dissuadé la masse des pèlerins de se plonger dans les eaux froides du Gange et de la Yamuna, un rituel destiné selon la tradition hindoue à laver les fidèles de leurs péchés.Selon le gouvernement d’Uttar Pradesh, plusieurs millions de personnes l’ont encore accompli mercredi, une des journées phare du festival qui se terminera le 26 février.La Kumbh Mela a déjà été le théâtre de bousculades meurtrières dans le passé. En 1954, plus de 400 personnes avaient été tuées, piétinées ou noyées, en une seule journée.- Précédents -Lors de sa précédente édition en 2013, le festival avait cette fois été endeuillé par la mort de 36 personnes lors d’un énorme mouvement de foule survenu dans la gare de Prayagraj.D’autres méga-rassemblements religieux sont régulièrement endeuillés par des bousculades.En juillet dernier, plus de 120 personnes avaient ainsi trouvé la mort, également dans l’Uttar Pradesh, lors du discours d’un célèbre prédicateur hindou.Prévue du 13 janvier au 26 février, la Kumbh Mela de 2025 a été présentée comme celle de tous les records. Les autorités ont annoncé plus de 400 millions de participants.La précédente édition en 2013 en avait attiré 120 millions, selon les autorités.A titre de comparaison, le Haj, en Arabie saoudite, a rassemblé 1,8 million de musulmans en 2024. En  2015, une bousculade lors du rituel de la “lapidation du diable” à Mina, près de La Mecque, avait tué jusqu’à 2.300 fidèles.Plus de 40.000 policiers sont mobilisés pour la sécurité de la Kumbh Mela, selon les autorités.Cette année, elles disposent d’un réseau de caméras, des drones et l’intelligence artificielle pour compter la foule et gérer ses déplacements.Pour accueillir les fidèles, les organisateurs ont bâti une ville de tentes et de préfabriqués étendue sur une superficie équivalente aux deux tiers de la presqu’île new-yorkaise de Manhattan.”Les publicités suggèrent que le gouvernement offre un accueil de première classe”, a raillé un pèlerin, Ruchi Bharti, étudiant. “Cette bousculade prouve que ce n’est qu’un mensonge”.

Crues: Redon sous l’eau, les inondations aggravées par un nouvel épisode pluvieux

Après Eowyn et Herminia, la dépression Ivo amène mercredi son lot de fortes pluies, risquant d’aggraver les inondations en Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique et Morbihan, départements où trois cours d’eau sont toujours en vigilance rouge pour crues.Dans le centre de Rennes, le niveau de la Vilaine baisse légèrement et sur une rive, la terre est réapparue à certains endroits, a constaté une journaliste de l’AFP. Mais le répit va être de courte durée en raison d’un nouvel épisode pluvieux, dont l’impact “est difficile à quantifier”, a prévenu dès mardi Nathalie Appéré, maire de Rennes, appelant à la vigilance.Météo-France, dans son dernier bulletin, prévoit ainsi “de nouvelles pluies et de fortes rafales de vent sur le nord-ouest du pays”. La Sarthe rejoint les départements du Calvados, Maine-et-Loire, Mayenne et de l’Orne, déjà en vigilance orange pour les crues.En Ille-et-Vilaine, “des inondations très importantes sont possibles y compris dans les zones rarement inondées”, souligne Vigicrues, dans son bulletin de 09H55, signalant également des coefficients de marée importants en Bretagne qui contrarieront “l’évacuation des crues formées”.Si la décrue est amorcée sur la Vilaine médiane et la Seiche, les niveaux sur le secteur de la Vilaine aval “s’approchent de leur maximum”, qui seront atteints en journée, battant notamment la crue de 1995 à Redon.- Redon inondée -Entouré de rivières, de marais et d’un canal, le secteur de Redon, en Ille-et-Vilaine, limitrophe du Morbihan et de la Loire-Atlantique, est particulièrement vulnérable mercredi.La Vilaine a envahi plusieurs rues du centre-ville, effaçant les limites entre rues, rives et fleuve, ont constaté des journalistes de l’AFP. Sous une pluie battante, des pompiers s’activent, l’eau jusqu’aux mollets.A 09H35, le niveau de l’eau enregistré par Vigicrues à la station du “canal de Nantes” s’affiche à 5,39 mètres, soit une hausse de 30 cm en 24 heures.Sur une autre station, celle du Quai Duguay-Trouin, la dernière mesure indique 5,07 mètres, contre 4,71 mètres la veille.Trois personnes ont été évacuées et quelque 20 autres hébergées dans un gymnase, indique la mairie de Redon.”J’habite sur un bateau sur le port de Redon, tout le monde a dû quitter le port, on a été obligé de mettre les pieds dans l’eau jusqu’aux genoux”, raconte Maud Violette, 52 ans.En Loire-Atlantique, quelque 56 foyers ont été évacués à Guéméné Penfao et Pontchâteau, a indiqué la préfecture.Dans l’ensemble de l’Ille-et-Vilaine, depuis dimanche, “plus de 1.000 personnes ont été évacuées (établissements sanitaires et médico-sociaux compris)”, selon la préfecture.Plusieurs établissements scolaires de Redon sont fermés jusqu’à vendredi, a fait savoir le rectorat.”La ville va être contrainte, empêchée dans ses activités pendant quelques jours”, a prévenu le maire de Redon Pascal Duchêne.- 800 appels quotidiens -Rennes est traversée par deux rivières, l’Ille et la Vilaine, qui subissent des crues inédites depuis plus de 40 ans.Plusieurs mesures ont été prises par la mairie pour aider les Rennais à se préparer à une nouvelle hausse de la Vilaine : distribution de parpaings, éclairage public maintenu la nuit pour faciliter d’éventuelles évacuations. Plusieurs grands axes routiers sont coupés, selon Bison Fûté.A Guipry-Messac, à 50 km au sud de Rennes, des dizaines de maisons étaient cernées d’eau et plusieurs rues du centre-ville n’étaient accessibles qu’avec des bottes hautes ou des embarcations, ont constaté des journalistes de l’AFP.Quelque 800 appels quotidiens sont recensés par les sapeurs-pompiers depuis samedi en Ille-et-Vilaine, dont une quarantaine aboutit à des interventions, a estimé auprès de l’AFP le capitaine Romain Bertin-Butler.”Il y a des milliers et des milliers d’hectares de prairies inondées. Tous les ruisseaux débordent, tous les plans d’eau sont au maximum”, a déclaré à l’AFP le président du département d’Ille-et-Vilaine, Jean-Luc Chenut, qualifiant la situation de “crise de grande ampleur par l’étendue du territoire concerné”.

RDC: le sort de Goma quasi scellé, Kinshasa sous tension après des attaques d’ambassades

Le sort de Goma, grande ville de l’est de la République démocratique du Congo, semble scellé mercredi: le M23 et l’armée rwandaise en occupent désormais la quasi totalité du centre et des faubourgs, alors que la crise s’est étendue à Kinshasa où plusieurs ambassades ont été attaquées.Dans la capitale provinciale de plus d’un million d’habitants, …

RDC: le sort de Goma quasi scellé, Kinshasa sous tension après des attaques d’ambassades Read More »