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A Gaza, les déplacés bloqués dans leur retour vers le nord
Israël et le Hamas se sont mutuellement accusés dimanche d’être responsables du retard dans l’application de l’accord de trêve, empêchant le retour de dizaines de milliers de déplacés vers le nord de la bande de Gaza dévastée par la guerre.”Des dizaines de milliers de déplacés attendent près du corridor de Netzarim pour rentrer dans le nord”, a expliqué à l’AFP un porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, à la mi-journée.Cette bande de terre de sept kilomètres de long, militarisée par Israël, coupe Gaza en deux de la frontière israélienne à la mer Méditerranée, isolant ainsi le nord du sud du territoire.Ismail al-Thawabtah, directeur général du Bureau des médias à Gaza, estime “entre 615.000 et 650.000” le nombre total de Gazaouis souhaitant repartir dans le nord.La majorité d’entre eux sont venus à pied, quelques uns en voiture. Des camions attendent aussi leur tour, au coeur d’une foule amassée le long de la plage. Certains ont même installé une tente sur le bas-côté. Tous sont déterminés à passer, quand bien même ce qu’ils trouveront au nord n’est que ruines et destructions. Le très stratégique corridor de Netzarim constitue un blocage majeur dans l’application de l’accord de trêve entre Israël et le Hamas, entré dans sa deuxième semaine.Dimanche matin, le bureau du Premier ministre israélien a accusé le mouvement islamiste palestinien de deux violations de l’accord. Il a argué qu’Arbel Yehud, une otage civile, n’avait “pas été libérée” samedi alors qu’elle était jugée prioritaire, et que la “liste du statut” des otages – morts ou vivants – n’avait “pas été soumise” comme il l’exigeait.Deux heures plus tard, le Hamas a, à son tour, tenu “Israël pour responsable” du blocage, précisant “suivre le dossier avec les médiateurs” qataris et égyptiens.En fin de journée, deux sources palestiniennes ont indiqué à l’AFP qu’Arbel Yehud devrait rentrer chez elle dans la semaine contre la libération de 30 prisonniers palestiniens, avant le prochain échange prévu le 1er février par l’accord de trêve.Une de ces sources a indiqué que “la crise (avait) été résolue” et qu’Arbel Yehud serait libre “vraisemblablement vendredi”.Deux sources du Hamas avaient assuré à l’AFP samedi qu’elle était “vivante et en bonne santé”.- “Que l’armée se retire” -Depuis samedi, la police palestinienne a dû empêcher les déplacés d’atteindre la zone, afin d’éviter des incidents potentiellement violents avec l’armée israélienne, qui bloque le passage avec chars et véhicules blindés.Les détails de l’accord de trêve n’ont jamais été publiés, suscitant rumeurs, conjectures et manipulations diverses. Le Hamas affirme que les forces israéliennes devaient se retirer de Netzarim dès samedi, après le deuxième échange ayant permis le même jour de libérer quatre otages israéliennes et 200 prisonniers palestiniens.Une information confirmée par certains médias israéliens, citant des sources au coeur du pouvoir, mais jamais officiellement par le gouvernement de Benjamin Netanyahu. Les déplacés se trouvent ainsi pris en étau par les négociations. L’ONU considère qu’environ 90% de la population de Gaza (2,4 millions d’habitants) ont été déplacés par la guerre.Rafiqa Soubh, originaire de Beit Lahia, dans le nord, a démonté samedi dans le sud la tente dans laquelle elle et sa famille s’étaient abritées pour fuir les combats et les bombes.”Nous voulons rentrer, même si nos maisons sont détruites. Nos maisons nous manquent tellement”, justifiait-elle auprès de l’AFP à Nousseirat, la ville du sud la plus proche du corridor de Netzarim.Elle espérait être libre de ses mouvements, “même si nous devons dormir près du barrage”. En vain.Saeed Abu Sharia, 49 ans, est de son côté arrivé samedi soir et a décidé de dormir dehors, en logeant femme et enfants dans la voiture pour qu’ils restent au chaud. “J’ai brûlé la tente hier soir parce que c’était un symbole de misère et d’humiliation”, raconte-t-il. Sa maison, dans le nord, a été détruite et pas moins de 50 membres de sa famille ont été tués.A Gaza-ville, dans le nord du territoire, l’excitation gagnait pourtant les habitants à l’idée de revoir leurs proches ou leurs voisins. “J’attends toute ma famille.Je ne peux pas décrire mon excitation”, a confié Alaa Rajab, une Gazaouie de 21 ans. “J’espère qu’ils reviendront en sécurité et que l’armée se retirera.”
A Gaza, les déplacés bloqués dans leur retour vers le nord
Israël et le Hamas se sont mutuellement accusés dimanche d’être responsables du retard dans l’application de l’accord de trêve, empêchant le retour de dizaines de milliers de déplacés vers le nord de la bande de Gaza dévastée par la guerre.”Des dizaines de milliers de déplacés attendent près du corridor de Netzarim pour rentrer dans le …
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A Gaza, les déplacés bloqués dans leur retour vers le nord
Israël et le Hamas se sont mutuellement accusés dimanche d’être responsables du retard dans l’application de l’accord de trêve, empêchant le retour de dizaines de milliers de déplacés vers le nord de la bande de Gaza dévastée par la guerre.”Des dizaines de milliers de déplacés attendent près du corridor de Netzarim pour rentrer dans le nord”, a expliqué à l’AFP un porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, à la mi-journée.Cette bande de terre de sept kilomètres de long, militarisée par Israël, coupe Gaza en deux de la frontière israélienne à la mer Méditerranée, isolant ainsi le nord du sud du territoire.Ismail al-Thawabtah, directeur général du Bureau des médias à Gaza, estime “entre 615.000 et 650.000” le nombre total de Gazaouis souhaitant repartir dans le nord.La majorité d’entre eux sont venus à pied, quelques uns en voiture. Des camions attendent aussi leur tour, au coeur d’une foule amassée le long de la plage. Certains ont même installé une tente sur le bas-côté. Tous sont déterminés à passer, quand bien même ce qu’ils trouveront au nord n’est que ruines et destructions. Le très stratégique corridor de Netzarim constitue un blocage majeur dans l’application de l’accord de trêve entre Israël et le Hamas, entré dans sa deuxième semaine.Dimanche matin, le bureau du Premier ministre israélien a accusé le mouvement islamiste palestinien de deux violations de l’accord. Il a argué qu’Arbel Yehud, une otage civile, n’avait “pas été libérée” samedi alors qu’elle était jugée prioritaire, et que la “liste du statut” des otages – morts ou vivants – n’avait “pas été soumise” comme il l’exigeait.Deux heures plus tard, le Hamas a, à son tour, tenu “Israël pour responsable” du blocage, précisant “suivre le dossier avec les médiateurs” qataris et égyptiens.En fin de journée, deux sources palestiniennes ont indiqué à l’AFP qu’Arbel Yehud devrait rentrer chez elle dans la semaine contre la libération de 30 prisonniers palestiniens, avant le prochain échange prévu le 1er février par l’accord de trêve.Une de ces sources a indiqué que “la crise (avait) été résolue” et qu’Arbel Yehud serait libre “vraisemblablement vendredi”.Deux sources du Hamas avaient assuré à l’AFP samedi qu’elle était “vivante et en bonne santé”.- “Que l’armée se retire” -Depuis samedi, la police palestinienne a dû empêcher les déplacés d’atteindre la zone, afin d’éviter des incidents potentiellement violents avec l’armée israélienne, qui bloque le passage avec chars et véhicules blindés.Les détails de l’accord de trêve n’ont jamais été publiés, suscitant rumeurs, conjectures et manipulations diverses. Le Hamas affirme que les forces israéliennes devaient se retirer de Netzarim dès samedi, après le deuxième échange ayant permis le même jour de libérer quatre otages israéliennes et 200 prisonniers palestiniens.Une information confirmée par certains médias israéliens, citant des sources au coeur du pouvoir, mais jamais officiellement par le gouvernement de Benjamin Netanyahu. Les déplacés se trouvent ainsi pris en étau par les négociations. L’ONU considère qu’environ 90% de la population de Gaza (2,4 millions d’habitants) ont été déplacés par la guerre.Rafiqa Soubh, originaire de Beit Lahia, dans le nord, a démonté samedi dans le sud la tente dans laquelle elle et sa famille s’étaient abritées pour fuir les combats et les bombes.”Nous voulons rentrer, même si nos maisons sont détruites. Nos maisons nous manquent tellement”, justifiait-elle auprès de l’AFP à Nousseirat, la ville du sud la plus proche du corridor de Netzarim.Elle espérait être libre de ses mouvements, “même si nous devons dormir près du barrage”. En vain.Saeed Abu Sharia, 49 ans, est de son côté arrivé samedi soir et a décidé de dormir dehors, en logeant femme et enfants dans la voiture pour qu’ils restent au chaud. “J’ai brûlé la tente hier soir parce que c’était un symbole de misère et d’humiliation”, raconte-t-il. Sa maison, dans le nord, a été détruite et pas moins de 50 membres de sa famille ont été tués.A Gaza-ville, dans le nord du territoire, l’excitation gagnait pourtant les habitants à l’idée de revoir leurs proches ou leurs voisins. “J’attends toute ma famille.Je ne peux pas décrire mon excitation”, a confié Alaa Rajab, une Gazaouie de 21 ans. “J’espère qu’ils reviendront en sécurité et que l’armée se retirera.”
Est de la RDC: l’ONU appelle au retrait des forces rwandaises, lourde offensive près de Goma
Le chef de l’ONU a appelé dimanche au retrait des forces rwandaises, qui combattent l’armée congolaise dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) avec le groupe armé du M23 et ont avancé avec lui jusqu’aux portes de la grande ville de Goma.Après l’échec d’une médiation RDC-Rwanda sous l’égide de l’Angola, le M23 et …
Est de la RDC: l’ONU appelle au retrait des forces rwandaises, lourde offensive près de Goma
Le chef de l’ONU a appelé dimanche au retrait des forces rwandaises, qui combattent l’armée congolaise dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) avec le groupe armé du M23 et ont avancé avec lui jusqu’aux portes de la grande ville de Goma.Après l’échec d’une médiation RDC-Rwanda sous l’égide de l’Angola, le M23 et 3.000 à 4.000 soldats rwandais, selon l’ONU, ont rapidement gagné du terrain ces dernières semaines. Ils encerclent désormais la capitale de la province du Nord-Kivu, Goma, qui compte un million d’habitants et presque autant de déplacés.Des combats se déroulent dimanche à une poignée de kilomètres de la ville, selon des sources sécuritaires concordantes.Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, qui n’avait jusqu’à présent pas aussi clairement mis en cause Kigali, est “profondément préoccupé par l’escalade de la violence” et appelle “les Forces rwandaises de défense à cesser de soutenir le M23 et à se retirer du territoire de la RDC”, selon un communiqué diffusé dimanche par son porte-parole.Un drone rwandais a ouvert le feu sur des positions congolaises dimanche à environ six kilomètres de Goma, ont indiqué à l’AFP des sources sécuritaires et onusiennes.”Un drone TB2 de l’armée rwandaise a effectué une frappe sur une de nos positions”, a précisé une source sécuritaire proche des FARDC. Selon plusieurs sources au sein la mission de l’ONU en RDC (Monusco), “au moins deux paramilitaires” ont été gravement blessés par ces tirs.D’autres bombardements ont touché le camp de déplacés de Rusayo, dans la périphérie de Goma, selon plusieurs sources humanitaires qui n’ont pas encore donné de bilan.Dans le centre ville de Goma, on entend de lourdes détonations résonner depuis l’aube, et on voit des hélicoptères de combat de l’armée congolaise tourner dans le ciel, selon des journalistes de l’AFP.Voitures et motos circulent mais la plupart des commerces ont fermé. Des pillages par des miliciens pro-Kinshasa ont été signalés dans des quartiers périphériques, selon la société civile. A mesure que les combats se rapprochent de nouvelles colonnes de déplacés affluent.- “S’emparer de Goma” -Samedi soir, le porte-parole de l’armée congolaise a accusé le Rwanda d’être “déterminé à s’emparer de la ville de Goma”. La ville avait été brièvement occupée fin 2012 par le M23 (“Mouvement du 23 mars”), né cette année-là et vaincu militairement l’année suivante.Treize soldats sud-africains, malawites et uruguayen, déployés au sein de deux forces régionale (SAMIDRC) et onusienne (Monusco) d’appui à l’armée congolaise ont été tués dans des combats avec le M23 ces derniers jours, ont annoncé samedi les autorités des trois pays.Le Rwanda a “évacué” vendredi son dernier diplomate à Kinshasa, a annoncé dimanche à l’AFP le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe. Kinshasa a annoncé samedi rappeler ses diplomates à Kigali “avec effet immédiat”.L’Union européenne a appelé le M23 à “arrêter son avancée” et le Rwanda à “se retirer immédiatement” dans une déclaration signée par les 27 pays membres.L’Union africaine (UA) a réclamé “la stricte observation du cessez-le-feu convenu entre les parties”.Dans l’est de la RDC riche en ressources naturelles, les conflits s’enchaînent depuis plus de trente ans. Une demi-douzaine de cessez-le-feu et trêves ont déjà été décrétés puis rompus dans la région. Le dernier cessez-le-feu avait été signé fin juillet. Le chef de la diplomatie britannique David Lammy s’est dit dimanche “profondément préoccupé” par les combats. Le président français Emmanuel Macron a appelé samedi, lors d’entretiens téléphoniques avec les dirigeants congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame, à la “fin immédiate de l’offensive du M23 et des forces rwandaises”. Le conflit, qui dure depuis plus de trois ans, aggrave encore une crise humanitaire chronique dans la région. Selon l’ONU, 400.000 personnes ont été déplacées par les combats depuis début janvier. Les Nations unies ont commencé à évacuer certains de leurs personnels de Goma. Les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne ont appelé leurs ressortissants à quitter la ville tant que l’aéroport et les frontières sont ouverts. En décembre, une rencontre entre les présidents congolais et rwandais, dans le cadre du processus de paix chapeauté par l’Angola, avait été annulée faute d’entente sur les conditions d’un accord.burx-cld/emd
Est de la RDC: l’ONU appelle au retrait des forces rwandaises, lourde offensive près de Goma
Le chef de l’ONU a appelé dimanche au retrait des forces rwandaises, qui combattent l’armée congolaise dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) avec le groupe armé du M23 et ont avancé avec lui jusqu’aux portes de la grande ville de Goma.Après l’échec d’une médiation RDC-Rwanda sous l’égide de l’Angola, le M23 et 3.000 à 4.000 soldats rwandais, selon l’ONU, ont rapidement gagné du terrain ces dernières semaines. Ils encerclent désormais la capitale de la province du Nord-Kivu, Goma, qui compte un million d’habitants et presque autant de déplacés.Des combats se déroulent dimanche à une poignée de kilomètres de la ville, selon des sources sécuritaires concordantes.Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, qui n’avait jusqu’à présent pas aussi clairement mis en cause Kigali, est “profondément préoccupé par l’escalade de la violence” et appelle “les Forces rwandaises de défense à cesser de soutenir le M23 et à se retirer du territoire de la RDC”, selon un communiqué diffusé dimanche par son porte-parole.Un drone rwandais a ouvert le feu sur des positions congolaises dimanche à environ six kilomètres de Goma, ont indiqué à l’AFP des sources sécuritaires et onusiennes.”Un drone TB2 de l’armée rwandaise a effectué une frappe sur une de nos positions”, a précisé une source sécuritaire proche des FARDC. Selon plusieurs sources au sein la mission de l’ONU en RDC (Monusco), “au moins deux paramilitaires” ont été gravement blessés par ces tirs.D’autres bombardements ont touché le camp de déplacés de Rusayo, dans la périphérie de Goma, selon plusieurs sources humanitaires qui n’ont pas encore donné de bilan.Dans le centre ville de Goma, on entend de lourdes détonations résonner depuis l’aube, et on voit des hélicoptères de combat de l’armée congolaise tourner dans le ciel, selon des journalistes de l’AFP.Voitures et motos circulent mais la plupart des commerces ont fermé. Des pillages par des miliciens pro-Kinshasa ont été signalés dans des quartiers périphériques, selon la société civile. A mesure que les combats se rapprochent de nouvelles colonnes de déplacés affluent.- “S’emparer de Goma” -Samedi soir, le porte-parole de l’armée congolaise a accusé le Rwanda d’être “déterminé à s’emparer de la ville de Goma”. La ville avait été brièvement occupée fin 2012 par le M23 (“Mouvement du 23 mars”), né cette année-là et vaincu militairement l’année suivante.Treize soldats sud-africains, malawites et uruguayen, déployés au sein de deux forces régionale (SAMIDRC) et onusienne (Monusco) d’appui à l’armée congolaise ont été tués dans des combats avec le M23 ces derniers jours, ont annoncé samedi les autorités des trois pays.Le Rwanda a “évacué” vendredi son dernier diplomate à Kinshasa, a annoncé dimanche à l’AFP le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe. Kinshasa a annoncé samedi rappeler ses diplomates à Kigali “avec effet immédiat”.L’Union européenne a appelé le M23 à “arrêter son avancée” et le Rwanda à “se retirer immédiatement” dans une déclaration signée par les 27 pays membres.L’Union africaine (UA) a réclamé “la stricte observation du cessez-le-feu convenu entre les parties”.Dans l’est de la RDC riche en ressources naturelles, les conflits s’enchaînent depuis plus de trente ans. Une demi-douzaine de cessez-le-feu et trêves ont déjà été décrétés puis rompus dans la région. Le dernier cessez-le-feu avait été signé fin juillet. Le chef de la diplomatie britannique David Lammy s’est dit dimanche “profondément préoccupé” par les combats. Le président français Emmanuel Macron a appelé samedi, lors d’entretiens téléphoniques avec les dirigeants congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame, à la “fin immédiate de l’offensive du M23 et des forces rwandaises”. Le conflit, qui dure depuis plus de trois ans, aggrave encore une crise humanitaire chronique dans la région. Selon l’ONU, 400.000 personnes ont été déplacées par les combats depuis début janvier. Les Nations unies ont commencé à évacuer certains de leurs personnels de Goma. Les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne ont appelé leurs ressortissants à quitter la ville tant que l’aéroport et les frontières sont ouverts. En décembre, une rencontre entre les présidents congolais et rwandais, dans le cadre du processus de paix chapeauté par l’Angola, avait été annulée faute d’entente sur les conditions d’un accord.burx-cld/emd