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Turquie: une série de négligences pointées du doigt après un incendie qui a fait 79 morts

La Turquie a commencé mercredi à enterrer ses morts, au lendemain d’un incendie qui a tué au moins 79 personnes en pleine nuit dans un luxueux hôtel d’une station de montagne du centre du pays, suscitant de nombreuses accusations de négligence.Le président turc Recep Tayyip Erdogan a laissé transparaître son émotion aux funérailles de huit …

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Trump, qui sature déjà l’espace médiatique, sur Fox News mercredi soir

Après avoir menacé la Russie de sanctions, et entrepris de démanteler le programmes fédéraux de promotion de la diversité, Donald Trump, qui s’emploie à saturer l’espace médiatique, sera mercredi soir sur Fox News.Le président américain sera l’invité de l’un des animateurs vedettes de la chaîne préférée des conservateurs américains, Sean Hannity, dont l’émission doit être diffusée à 21h heure de Washington (02h00 GMT jeudi).Il n’a pas attendu cette première interview depuis son investiture pour s’exprimer abondamment.Et en particulier sur son réseau Truth Social, sur lequel il a affirmé mercredi que si Moscou ne concluait pas d’accord avec l’Ukraine “maintenant”, il n’aurait “pas d’autre choix que d’imposer de hauts niveaux de taxes, de droits de douane et de sanctions sur tout ce que la Russie vend aux Etats-Unis et à d’autres pays”.- DEI -Alors que les journalistes accrédités à la Maison Blanche attendent toujours le premier point presse de la porte-parole de la nouvelle administration, Karoline Leavitt, ils ont déjà eu largement accès au républicain de 78 ans lui-même.Alors que son prédécesseur démocrate Joe Biden évitait au maximum les échanges improvisés avec la presse, Donald Trump a déjà mené depuis son investiture deux longues sessions de questions-réponses avec un petit groupe de reporters, balayant les sujets les plus divers.L’ancien animateur de téléréalité, comme pendant son premier mandat, a visiblement décidé qu’il était le mieux placé pour promouvoir ses premières et fracassantes annonces.Par exemple celle de mettre en congé forcé d’ici mercredi soir toutes les personnes employées par l’administration fédérale dans des programmes de DEIA (Diversité, Équité, Inclusion  et Accessibilité).Le terme “DEI”, qui dans le vocabulaire des ressources humaines désigne les efforts de recrutement de personnes issues de minorités raciales ou sexuelles, est devenu l’un des épouvantails de la droite dure américaine.Pendant la campagne, les trumpistes ont attaqué la candidate démocrate Kamala Harris, femme noire et d’origine indienne, en affirmant que l’ancienne vice-présidente était un “recrutement DEI”, c’est-à-dire en sous-entendant qu’elle n’avait été choisie que pour son identité et non pour ses qualités.Dans un communiqué mardi soir, la Maison Blanche a invoqué “la promesse constitutionnelle d’une égalité indifférente à la race” et la promotion du “mérite”.- Evêque -A peine investi lundi, le républicain a signé un décret limitant à deux, “masculin et féminin”, les genres reconnus par l’Etat, en niant donc l’existence officielle de personnes transgenres.L’évêque épiscopalienne de Washington, Mariann Budde, s’est émue de ce virage ultra-conservateur face à lui mardi. Pendant un service religieux auquel assistait le nouveau président, elle s’est inquiétée de la peur semée par le président américain chez les immigrants et les membres de la communauté LGBT+. Donald Trump est resté impassible pendant le prêche, qui a été repris ensuite par les médias du monde entier. Mais le milliardaire, qui n’a jamais supporté d’être critiqué ou moqué publiquement, a finalement répondu par un message agressif sur sa plate-forme Truth Social.”Cette pseudo-évêque (…) était une radicale de gauche, qui déteste Trump avec acharnement”, s’est-il indigné. “Elle et son église doivent des excuses au public !”.Après l’élection de Donald Trump, plusieurs grandes entreprises américaines ont mis fin à leurs programmes de diversité et d’inclusion, en particulier Meta (Facebook, Instagram, Whatsapp), McDonald’s, le constructeur Ford ou les supermarchés Walmart.Le gouvernement du président républicain, si toutes ses nominations sont confirmées au Sénat, ne devrait compter au départ que trois ministres issus de minorités ethniques: deux hispaniques (Affaires étrangères et Travail) et un Afro-américain (Logement et urbanisme). C’est beaucoup moins que le gouvernement qu’avait constitué Joe Biden.Les partisans de Donald Trump soulignent toutefois que son ministre des Finances désigné deviendrait le premier homosexuel déclaré à ce poste, tandis que le rôle très stratégique de directrice de cabinet a pour la première fois été confié à une femme.

Trump, qui sature déjà l’espace médiatique, sur Fox News mercredi soir

Après avoir menacé la Russie de sanctions, et entrepris de démanteler le programmes fédéraux de promotion de la diversité, Donald Trump, qui s’emploie à saturer l’espace médiatique, sera mercredi soir sur Fox News.Le président américain sera l’invité de l’un des animateurs vedettes de la chaîne préférée des conservateurs américains, Sean Hannity, dont l’émission doit être diffusée à 21h heure de Washington (02h00 GMT jeudi).Il n’a pas attendu cette première interview depuis son investiture pour s’exprimer abondamment.Et en particulier sur son réseau Truth Social, sur lequel il a affirmé mercredi que si Moscou ne concluait pas d’accord avec l’Ukraine “maintenant”, il n’aurait “pas d’autre choix que d’imposer de hauts niveaux de taxes, de droits de douane et de sanctions sur tout ce que la Russie vend aux Etats-Unis et à d’autres pays”.- DEI -Alors que les journalistes accrédités à la Maison Blanche attendent toujours le premier point presse de la porte-parole de la nouvelle administration, Karoline Leavitt, ils ont déjà eu largement accès au républicain de 78 ans lui-même.Alors que son prédécesseur démocrate Joe Biden évitait au maximum les échanges improvisés avec la presse, Donald Trump a déjà mené depuis son investiture deux longues sessions de questions-réponses avec un petit groupe de reporters, balayant les sujets les plus divers.L’ancien animateur de téléréalité, comme pendant son premier mandat, a visiblement décidé qu’il était le mieux placé pour promouvoir ses premières et fracassantes annonces.Par exemple celle de mettre en congé forcé d’ici mercredi soir toutes les personnes employées par l’administration fédérale dans des programmes de DEIA (Diversité, Équité, Inclusion  et Accessibilité).Le terme “DEI”, qui dans le vocabulaire des ressources humaines désigne les efforts de recrutement de personnes issues de minorités raciales ou sexuelles, est devenu l’un des épouvantails de la droite dure américaine.Pendant la campagne, les trumpistes ont attaqué la candidate démocrate Kamala Harris, femme noire et d’origine indienne, en affirmant que l’ancienne vice-présidente était un “recrutement DEI”, c’est-à-dire en sous-entendant qu’elle n’avait été choisie que pour son identité et non pour ses qualités.Dans un communiqué mardi soir, la Maison Blanche a invoqué “la promesse constitutionnelle d’une égalité indifférente à la race” et la promotion du “mérite”.- Evêque -A peine investi lundi, le républicain a signé un décret limitant à deux, “masculin et féminin”, les genres reconnus par l’Etat, en niant donc l’existence officielle de personnes transgenres.L’évêque épiscopalienne de Washington, Mariann Budde, s’est émue de ce virage ultra-conservateur face à lui mardi. Pendant un service religieux auquel assistait le nouveau président, elle s’est inquiétée de la peur semée par le président américain chez les immigrants et les membres de la communauté LGBT+. Donald Trump est resté impassible pendant le prêche, qui a été repris ensuite par les médias du monde entier. Mais le milliardaire, qui n’a jamais supporté d’être critiqué ou moqué publiquement, a finalement répondu par un message agressif sur sa plate-forme Truth Social.”Cette pseudo-évêque (…) était une radicale de gauche, qui déteste Trump avec acharnement”, s’est-il indigné. “Elle et son église doivent des excuses au public !”.Après l’élection de Donald Trump, plusieurs grandes entreprises américaines ont mis fin à leurs programmes de diversité et d’inclusion, en particulier Meta (Facebook, Instagram, Whatsapp), McDonald’s, le constructeur Ford ou les supermarchés Walmart.Le gouvernement du président républicain, si toutes ses nominations sont confirmées au Sénat, ne devrait compter au départ que trois ministres issus de minorités ethniques: deux hispaniques (Affaires étrangères et Travail) et un Afro-américain (Logement et urbanisme). C’est beaucoup moins que le gouvernement qu’avait constitué Joe Biden.Les partisans de Donald Trump soulignent toutefois que son ministre des Finances désigné deviendrait le premier homosexuel déclaré à ce poste, tandis que le rôle très stratégique de directrice de cabinet a pour la première fois été confié à une femme.

Trump, qui sature déjà l’espace médiatique, sur Fox News mercredi soir

Après avoir menacé la Russie de sanctions, et entrepris de démanteler le programmes fédéraux de promotion de la diversité, Donald Trump, qui s’emploie à saturer l’espace médiatique, sera mercredi soir sur Fox News.Le président américain sera l’invité de l’un des animateurs vedettes de la chaîne préférée des conservateurs américains, Sean Hannity, dont l’émission doit être …

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La diplomatie américaine se met en ordre de marche sous Trump

Exit le climat ou la diversité: le nouveau secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a fixé mercredi les lignes directrices devant désormais conduire la diplomatie américaine sous Donald Trump.Cela marque un tournant radical par rapport à la diplomatie américaine sous l’ancien président démocrate Joe Biden et le secrétaire d’Etat Antony Blinken, qui avait notamment nommé le …

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La diplomatie américaine se met en ordre de marche sous Trump

Exit le climat ou la diversité: le nouveau secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a fixé mercredi les lignes directrices devant désormais conduire la diplomatie américaine sous Donald Trump.Cela marque un tournant radical par rapport à la diplomatie américaine sous l’ancien président démocrate Joe Biden et le secrétaire d’Etat Antony Blinken, qui avait notamment nommé le tout premier envoyé spécial des Etats-Unis pour les droits des personnes LGBT+ à l’étranger.”Nous devons revenir aux fondements de la diplomatie en cessant de nous concentrer sur les causes politiques et culturelles qui sèment la discorde dans notre pays et sont profondément impopulaires à l’étranger”, a déclaré Marco Rubio dans un communiqué.”Cela nous permettra de mener une politique étrangère pragmatique en coopération avec d’autres pays afin de promouvoir nos intérêts nationaux fondamentaux”, a ajouté le républicain.Marco Rubio est le premier membre de la nouvelle administration Trump à avoir été confirmé à son poste après un vote à l’unanimité du Sénat américain lundi soir, le jour même de l’investiture de Donald Trump pour un second mandat.Alors que Joe Biden avait fait de la lutte climatique une priorité, la nouvelle administration Trump entend se débarrasser la diplomatie des Etats-Unis des politiques climatiques.”Nous devons tirer parti de nos atouts et abandonner les politiques climatiques qui affaiblissent l’Amérique”, a indiqué Marco Rubio, en disant vouloir “utiliser la diplomatie pour aider le président Trump à tenir sa promesse d’un retour à la domination énergétique américaine”.Parmi les premières décisions du président Trump, le retrait de l’accord de Paris sur le climat.De même, concernant l’immigration, “le département d’Etat n’entreprendra plus d’activités qui facilitent ou encouragent les migrations de masse”, selon Marco Rubio, qui entend par ailleurs mettre en oeuvre la suppression des programmes “diversité” au sein du département d’Etat – comme Donald Trump l’a demandé pour l’ensemble du gouvernement fédéral.M. Rubio a également appelé “à mettre fin à la censure et à la suppression de l’information”, en “redonnant la priorité à la vérité”.Lors de son audition au Sénat la semaine dernière, l’ancien sénateur républicain avait dit vouloir mettre en oeuvre le slogan de Donald Trump — “l’Amérique d’abord” –, rejetant le multilatéralisme, qui était au coeur de la diplomatie de l’administration sortante de Joe Biden.A son arrivée mardi au département d’Etat, il a prévenu devant des centaines d’employés qu’il “y aura des changements. Ces changements ne sont pas censés être destructifs ou punitifs”, a-t-il dit.