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L’Europe veut que l’Ukraine soit partie prenante aux négociations de paix
Les dirigeants européens ont insisté dimanche pour que l’Ukraine soit partie prenante aux négociations américano-russes, en amont du sommet prévu entre Donald Trump et Vladimir Poutine, vendredi en Alaska. Les deux présidents devraient à l’occasion de ce tête-à -tête tenter de trouver une issue pacifique au conflit que le Kremlin a déclenché en février 2022 sur le sol ukrainien. Dans ce contexte, le chef de l’Etat ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui ne participera en principe pas à cette réunion, faisant craindre à Kiev un accord à ses dépens, a exhorté ses alliés européens, également écartés des pourparlers, à définir une approche commune.La responsable de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas, a à cet égard annoncé une “réunion extraordinaire” lundi en visioconférence des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’UE, en présence de leur homologue ukrainien, “afin de discuter des prochaines étapes”.- “Aucune décision sur l’Ukraine sans l’Ukraine” -“Le président Trump a raison de dire que la Russie doit mettre fin à sa guerre contre l’Ukraine. Les Etats-Unis ont le pouvoir de contraindre la Russie à négocier sérieusement”, a-t-elle dit dimanche dans un communiqué.Mais “Tout accord entre les Etats-Unis et la Russie doit inclure l’Ukraine et l’UE car c’est une question de sécurité pour l’Ukraine et pour l’ensemble de l’Europe”, a ensuite martelé Mme Kallas, emboîtant le pas aux principaux chefs d’Etat ou de gouvernement européens.Plus tôt dimanche, le chancelier allemand Friedrich Merz a d’ailleurs insisté pour que Volodymyr Zelensky soit présent au sommet Trump-Poutine, soulignant ne pouvoir “en aucun cas accepter que les questions territoriales soient discutées, voire décidées, entre la Russie et les Etats-Unis sans consulter les Européens et les Ukrainiens”.”Nous espérons et présumons que le gouvernement ukrainien, que le président Zelensky feront partie de cette rencontre”, a-t-il dit à la télévision.”La voie de la paix en Ukraine ne peut être tracée sans l’Ukraine”, avaient quelques heures plus tôt mis en garde les dirigeants français, allemand, italien, polonais, britannique et finlandais, ainsi que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans un communiqué commun, exhortant Donald Trump à accroître la pression sur la Russie. Les Etats d’Europe du Nord et les Pays baltes – Danemark, Estonie, Finlande, Islande, Lettonie, Lituanie, Norvège et Suède – ont également assuré que “le chemin vers la paix” ne pouvait “pas être tracé sans la voix de l’Ukraine”. “Aucune décision sur l’Ukraine sans l’Ukraine et aucune décision sur l’Europe sans l’Europe”, ont-ils insisté dans une déclaration.Le président américain “met la pression sur Poutine”, a en tout cas estimé dimanche le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, sur la chaîne de télévision ABC, ajoutant : “Vendredi prochain sera important, car il s’agira de tester Poutine et de déterminer son engagement à mettre fin à cette terrible guerre”.” – Zelensky et Poutine tentent de convaincre -Le chef de l’Etat ukrainien s’est de son côté entretenu au téléphone ces trois derniers jours avec 13 dirigeants, dont ceux du Royaume-Uni, de l’Allemagne et de la France, ses principaux soutiens européens.Dimanche, il a aussi parlé avec deux partenaires traditionnels de la Russie : les présidents du Kazakhstan et de l’Azerbaïdjan.Et puis, les responsables ukrainiens  “travaillent bien sûr avec les Etats-Unis. Il ne se passe pas un jour sans que nous communiquions sur les moyens de parvenir à une paix véritable. Nous comprenons que la Russie a l’intention de tromper l’Amérique. Nous ne le permettrons pas”, a signalé M. Zelensky dans son traditionnel message du soir.Vladimir Poutine a pour sa part conversé avec neuf chefs d’Etat ou de gouvernement depuis vendredi, dont ses plus proches partenaires que sont le Chinois Xi Jinping, l’Indien Narendra Modi et le Brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.Il a également discuté avec les présidents de plusieurs ex-républiques soviétiques, qui maintiennent de bonnes relations avec Moscou : le Bélarus, l’Ouzbékistan, le Kazakhstan, le Tadjikistan et le Kirghizstan.- Deux raffineries de pétrole russes attaquées -Sur le front, l’armée ukrainienne a annoncé dimanche avoir repris un village de la région septentrionale de Soumy aux forces russes, qui ont récemment enregistré d’importants gains territoriaux. Six personnes ont été tuées par des drones ou des tirs d’artillerie dans la région orientale de Donetsk et dans celles méridionales de Zaporijjia et de Kherson, ont déploré les autorités locales.Une bombe planante russe a en outre atteint la gare routière centrale, très fréquentée, de Zaporijjia, faisant 20 blessés. “La Russie n’a pas fait un seul pas concret vers la paix, pas un seul pas, sur terre ou dans les airs, qui aurait pu sauver des vies”, s’est dans la soirée insurgé Volodymyr Zelensky.Les militaires ukrainiens ont de leur côté affirmé que qu’ils avaient attaqué à l’aide de drones une importante raffinerie de pétrole de la région de Saratov, dans l’ouest de la Russie. Une autre raffinerie a été endommagée à Oukhta, une localité isolée de la république russe des Komis (nord-ouest), à environ 2.000 kilomètres de la ligne de front, a dit à l’AFP une source dans le renseignement ukrainien.
L’Europe veut que l’Ukraine soit partie prenante aux négociations de paix
Les dirigeants européens ont insisté dimanche pour que l’Ukraine soit partie prenante aux négociations américano-russes, en amont du sommet prévu entre Donald Trump et Vladimir Poutine, vendredi en Alaska. Les deux présidents devraient à l’occasion de ce tête-à -tête tenter de trouver une issue pacifique au conflit que le Kremlin a déclenché en février 2022 sur le …
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L’Europe veut que l’Ukraine soit partie prenante aux négociations de paix
Les dirigeants européens ont insisté dimanche pour que l’Ukraine soit partie prenante aux négociations américano-russes, en amont du sommet prévu entre Donald Trump et Vladimir Poutine, vendredi en Alaska. Les deux présidents devraient à l’occasion de ce tête-à -tête tenter de trouver une issue pacifique au conflit que le Kremlin a déclenché en février 2022 sur le sol ukrainien. Dans ce contexte, le chef de l’Etat ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui ne participera en principe pas à cette réunion, faisant craindre à Kiev un accord à ses dépens, a exhorté ses alliés européens, également écartés des pourparlers, à définir une approche commune.La responsable de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas, a à cet égard annoncé une “réunion extraordinaire” lundi en visioconférence des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’UE, en présence de leur homologue ukrainien, “afin de discuter des prochaines étapes”.- “Aucune décision sur l’Ukraine sans l’Ukraine” -“Le président Trump a raison de dire que la Russie doit mettre fin à sa guerre contre l’Ukraine. Les Etats-Unis ont le pouvoir de contraindre la Russie à négocier sérieusement”, a-t-elle dit dimanche dans un communiqué.Mais “Tout accord entre les Etats-Unis et la Russie doit inclure l’Ukraine et l’UE car c’est une question de sécurité pour l’Ukraine et pour l’ensemble de l’Europe”, a ensuite martelé Mme Kallas, emboîtant le pas aux principaux chefs d’Etat ou de gouvernement européens.Plus tôt dimanche, le chancelier allemand Friedrich Merz a d’ailleurs insisté pour que Volodymyr Zelensky soit présent au sommet Trump-Poutine, soulignant ne pouvoir “en aucun cas accepter que les questions territoriales soient discutées, voire décidées, entre la Russie et les Etats-Unis sans consulter les Européens et les Ukrainiens”.”Nous espérons et présumons que le gouvernement ukrainien, que le président Zelensky feront partie de cette rencontre”, a-t-il dit à la télévision.”La voie de la paix en Ukraine ne peut être tracée sans l’Ukraine”, avaient quelques heures plus tôt mis en garde les dirigeants français, allemand, italien, polonais, britannique et finlandais, ainsi que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans un communiqué commun, exhortant Donald Trump à accroître la pression sur la Russie. Les Etats d’Europe du Nord et les Pays baltes – Danemark, Estonie, Finlande, Islande, Lettonie, Lituanie, Norvège et Suède – ont également assuré que “le chemin vers la paix” ne pouvait “pas être tracé sans la voix de l’Ukraine”. “Aucune décision sur l’Ukraine sans l’Ukraine et aucune décision sur l’Europe sans l’Europe”, ont-ils insisté dans une déclaration.Le président américain “met la pression sur Poutine”, a en tout cas estimé dimanche le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, sur la chaîne de télévision ABC, ajoutant : “Vendredi prochain sera important, car il s’agira de tester Poutine et de déterminer son engagement à mettre fin à cette terrible guerre”.” – Zelensky et Poutine tentent de convaincre -Le chef de l’Etat ukrainien s’est de son côté entretenu au téléphone ces trois derniers jours avec 13 dirigeants, dont ceux du Royaume-Uni, de l’Allemagne et de la France, ses principaux soutiens européens.Dimanche, il a aussi parlé avec deux partenaires traditionnels de la Russie : les présidents du Kazakhstan et de l’Azerbaïdjan.Et puis, les responsables ukrainiens  “travaillent bien sûr avec les Etats-Unis. Il ne se passe pas un jour sans que nous communiquions sur les moyens de parvenir à une paix véritable. Nous comprenons que la Russie a l’intention de tromper l’Amérique. Nous ne le permettrons pas”, a signalé M. Zelensky dans son traditionnel message du soir.Vladimir Poutine a pour sa part conversé avec neuf chefs d’Etat ou de gouvernement depuis vendredi, dont ses plus proches partenaires que sont le Chinois Xi Jinping, l’Indien Narendra Modi et le Brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.Il a également discuté avec les présidents de plusieurs ex-républiques soviétiques, qui maintiennent de bonnes relations avec Moscou : le Bélarus, l’Ouzbékistan, le Kazakhstan, le Tadjikistan et le Kirghizstan.- Deux raffineries de pétrole russes attaquées -Sur le front, l’armée ukrainienne a annoncé dimanche avoir repris un village de la région septentrionale de Soumy aux forces russes, qui ont récemment enregistré d’importants gains territoriaux. Six personnes ont été tuées par des drones ou des tirs d’artillerie dans la région orientale de Donetsk et dans celles méridionales de Zaporijjia et de Kherson, ont déploré les autorités locales.Une bombe planante russe a en outre atteint la gare routière centrale, très fréquentée, de Zaporijjia, faisant 20 blessés. “La Russie n’a pas fait un seul pas concret vers la paix, pas un seul pas, sur terre ou dans les airs, qui aurait pu sauver des vies”, s’est dans la soirée insurgé Volodymyr Zelensky.Les militaires ukrainiens ont de leur côté affirmé que qu’ils avaient attaqué à l’aide de drones une importante raffinerie de pétrole de la région de Saratov, dans l’ouest de la Russie. Une autre raffinerie a été endommagée à Oukhta, une localité isolée de la république russe des Komis (nord-ouest), à environ 2.000 kilomètres de la ligne de front, a dit à l’AFP une source dans le renseignement ukrainien.
Dans l’Aude, le gigantesque incendie enfin maîtrisé, la vigilance subsiste
Le gigantesque incendie survenu mardi dans le massif des Corbières a été “maîtrisé” dimanche par les 1.300 pompiers toujours mobilisés, en vigilance maximale, pour éviter des réactivations, comme il y en a eu plusieurs dans la journée.”Le feu est désormais maîtrisé. Ce qui suppose tout de même le maintien de la mobilisation. La mobilisation doit être totale, il s’agit de tenir et ne pas faiblir”, a déclaré Amélie Trioux, directrice de cabinet du préfet de l’Aude, lors d’un point-presse à Lézignan-Corbières.Le colonel Michaël Sabot, commandant adjoint des opérations, a précisé que le défi était maintenant de “noyer les points chauds”, “traiter les 90 km de lisières”, “une période de surveillance active”.”À celles et ceux qui ont lutté sans relâche et qui restent mobilisés, notre gratitude. L’État sera aux côtés des victimes”, a réagit le Premier ministre François Bayrou sur X. “S’ouvre maintenant le temps de la reconstruction, de la réflexion sur un avenir nouveau et de l’espérance”, a-t-il ajouté. Avec les températures caniculaires, peu d’humidité, un vent chaud et sec soufflant à 50 km/h, la journée de dimanche s’annonçait “compliquée”, selon les mots du préfet de l’Aude dans la matinée. – Stratégie payante -Dimanche, “nous avons eu dix réactivations de foyers qui ont été traitées par (les pompiers) au sol et les hélicoptères bombardiers d’eau, qui ont procédé à 22 largages. La stratégie d’attaque massive aéroterrestre s’est poursuivie toute la journée”, a relaté le colonel Sabot.Les températures caniculaires resteront de mise en début de semaine.”Avec les températures qui avoisinent les 40°C, il y a des risques majeurs d’incendie”, pointe Hervé Baro, vice-président du conseil départemental de l’Aude. Dimanche, un vent chaud a soufflé sur les Corbières, rendant l’air brûlant, a constaté une journaliste de l’AFP.Le préfet de l’Aude a interdit l’accès au massifs montagneux du département jusqu’à lundi 7h. “Car toute intervention humaine en dehors des routes dites classiques est un risque”, indique Hervé Baro.Pour travailler “sur les points chauds”, 58 militaires formés aux feux de forêt seront en appui des pompiers dès lundi, a indiqué la préfecture.  Dans un paysage habituellement verdoyant de maquis et de forêts de pins, maisons brûlées, grandes étendues calcinées, vignes en partie détruites par les flammes, témoignent de la violence du pire incendie sur le pourtour méditerranéen depuis un demi-siècle.Sur les collines de Ribaute, lieu de départ de l’incendie, les stigmates du feu marquent toujours le paysage encore cendré, tandis que la circulation de véhicules de pompiers dans cette zone s’intensifie au fil de l’après-midi. – “Guet aérien” -Le bilan de la Sécurité civile fait état de 16.000 hectares parcourus, dont 13.000 brûlés.Les réactivations dimanche se sont produites sur les lisières de cette superficie, qui s’étend sur 30 km de l’ouest vers la Méditerranée. L’incendie est contenu dans une zone où la densité de population est faible, et n’a pas atteint l’autoroute France-Espagne A9, fermée par précaution, avant de rouvrir mercredi. La préfecture appelle touristes et habitants à “éviter toute activité extérieure qui peut présenter un risque, comme les barbecues, il faut redoubler de vigilance”, selon les mots du préfet.L’électricité a été rétablie dans tous les foyers. Si le réseau est toujours endommagé, des groupes électrogènes assurent l’alimentation.  – Accès difficile – Grâce à des bulldozers, 10 km de pistes ont été tracés dans le massif des Corbières pour ouvrir de nouveaux accès et faciliter l’intervention des pompiers dans des zones escarpées, où la végétation est dense.Météo-France a placé l’Aude lundi en vigilance rouge canicule, avec des températures prévues entre 38 et 40°C et un vent soufflant en rafales dans le massif des Corbières.Trente-six maisons ont été détruites, d’autres endommagées, et plus d’une vingtaine de hangars agricoles brûlés, sur les 3.000 bâtis qui ont été défendus par les pompiers, selon la préfecture de l’Aude. Une femme de 65 ans est morte dans sa maison, tandis qu’une habitante a été grièvement brûlée. Quatre autres personnes ont été légèrement blessées. Au journal L’Indépendant, la fille de la victime décédée a affirmé que sa mère n’avait pas été invitée à évacuer son logement, comme l’affirment les autorités. Une enquête sur ce décès est en cours.Dans les rangs des pompiers, 19 ont été blessés, dont un a subi un traumatisme crânien.D’après les premiers éléments de l’enquête, l’incendie a démarré sur le bord d’une route. Des investigations sont en cours pour déterminer les causes de l’incendie et d’établir d’éventuelles responsabilités.
Plan israélien pour Gaza: Netanyahu veut “terminer le travail”
C’est le “meilleur moyen pour terminer la guerre” contre le Hamas à Gaza: le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a justifié dimanche le nouveau plan d’opération de l’armée dans le territoire palestinien dévasté et affamé, y promettant par ailleurs une augmentation de l’aide humanitaire.Après 22 mois de guerre, M. Netanyahu est confronté à une très forte pression, en Israël sur le sort des 49 otages encore aux mains du Hamas, et à l’étranger pour faire taire les armes dans la bande de Gaza, où plus de deux millions de Palestiniens assiégés sont menacés d’une “famine généralisée” selon l’ONU.”Nous avons accompli aujourd’hui une grande partie du travail. Nous avons environ 70 à 75% de Gaza sous contrôle militaire israélien”, a déclaré M. Netanyahu, au cours d’une conférence de presse à Jérusalem. “Mais nous avons encore deux bastions restants: ce sont la ville de Gaza et les camps” d’al-Mawasi, 5 km plus loin. – “Pas d’autre choix” -Le plan israélien “est la meilleure façon de terminer la guerre” et “nous n’avons pas d’autre choix pour terminer le travail”, a-t-il affirmé. Le nouveau plan de l’armée “ne vise pas à occuper Gaza, mais à démilitariser Gaza”, a répété M. Netanyahu, résumant: “premièrement, désarmer le Hamas. Deuxièmement, tous les otages sont libérés. Troisièmement, Gaza est démilitarisée. Quatrièmement, Israël exerce un contrôle de sécurité prépondérant. Et cinquièmement, une administration civile pacifique non israélienne”.Le plan israélien a fait l’objet d’un entretien téléphonique dimanche soir entre M. Netanyahu et le président américain Donald Trump, selon le bureau du Premier ministre israélien. Ils ont discuté “des plans israéliens pour prendre le contrôle des derniers bastions du Hamas à Gaza, dans le but de mettre fin à la guerre, de libérer les otages et de vaincre le Hamas”.Un responsable du Hamas, Taher al-Nounou, a accusé le Premier ministre israélien de “continuer de mentir, de tromper et de chercher à induire le public en erreur”. Benjamin Netanyahu “continue d’exploiter la question des prisonniers (les otages, NDLR) comme prétexte pour prolonger l’agression”, a renchéri le Hamas dans un communiqué, accusant l’armée israélienne d’avoir “causé la mort de dizaines” d’otages.”La seule manière de sauvegarder” la vie des otages est de “mettre fin à l’agression et de parvenir à un accord, et non de poursuivre les bombardements et le blocus” israélien imposé à la bande de Gaza, a encore dit le Hamas.M. Netanyahu a d’autre part affirmé que dans le cadre du nouveau plan militaire annoncé pour Gaza, Israël “permettra d’abord à la population civile de quitter en toute sécurité les zones de combat pour se rendre dans des zones sûres désignées”, où “on leur fournira en abondance de la nourriture, de l’eau et des soins médicaux”.Il a promis des “couloirs protégés” et “d’augmenter le nombre de sites de distribution d’aide de la GHF” (Fondation privée soutenue par les Etats-Unis et Israël), ainsi que les “largages aériens”.- “Gagner la guerre” -“Nous parlons en termes d’un calendrier assez court parce que nous voulons mettre fin à la guerre. (…) Nous allons gagner la guerre, avec ou sans le soutien des autres”, a-t-il enfin lancé, alors que son plan a suscité la réprobation internationale.Le Conseil de sécurité a tenu une réunion urgente dimanche sur le sujet à l’initiative de plusieurs pays européens.Le sous-secrétaire général de l’ONU, Miroslav Jenca, a mis en garde contre les projets militaires israéliens, qui risquent de déclencher “une nouvelle calamité” aux graves conséquences régionales.Indéfectible allié d’Israël, les Etats-Unis ont accusé les pays ayant appelé à la réunion de “prolonger activement la guerre en répandant des mensonges sur Israël”. Les familles des otages enlevés lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 voient dans le nouveau plan israélien une condamnation à mort de leurs proches. Le Hamas a prévenu qu’elle aboutirait à leur “sacrifice”.Des parents d’otages ont appelé à une grève générale pour dimanche prochain.  Sur le plan politique, des ministres d’extrême-droite ont clamé leur désaccord. “Le Premier ministre et le cabinet se sont rendus aux faibles”, a fustigé le ministre des Finances, Bezalel Smotrich. “Je veux tout Gaza, le transfert (de sa population, NDLR) et la colonisation”, a renchéri le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir.Sur le terrain, la Défense civile de Gaza a fait état de 27 personnes tuées par l’armée israélienne dimanche, dont 11 en attendant des distributions de vivres près de centres de la GHF.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Les représailles israéliennes à Gaza ont déjà fait 61.430 morts, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.
Plan israélien pour Gaza: Netanyahu veut “terminer le travail”
C’est le “meilleur moyen pour terminer la guerre” contre le Hamas à Gaza: le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a justifié dimanche le nouveau plan d’opération de l’armée dans le territoire palestinien dévasté et affamé, y promettant par ailleurs une augmentation de l’aide humanitaire.Après 22 mois de guerre, M. Netanyahu est confronté à une très forte pression, en Israël sur le sort des 49 otages encore aux mains du Hamas, et à l’étranger pour faire taire les armes dans la bande de Gaza, où plus de deux millions de Palestiniens assiégés sont menacés d’une “famine généralisée” selon l’ONU.”Nous avons accompli aujourd’hui une grande partie du travail. Nous avons environ 70 à 75% de Gaza sous contrôle militaire israélien”, a déclaré M. Netanyahu, au cours d’une conférence de presse à Jérusalem. “Mais nous avons encore deux bastions restants: ce sont la ville de Gaza et les camps” d’al-Mawasi, 5 km plus loin. – “Pas d’autre choix” -Le plan israélien “est la meilleure façon de terminer la guerre” et “nous n’avons pas d’autre choix pour terminer le travail”, a-t-il affirmé. Le nouveau plan de l’armée “ne vise pas à occuper Gaza, mais à démilitariser Gaza”, a répété M. Netanyahu, résumant: “premièrement, désarmer le Hamas. Deuxièmement, tous les otages sont libérés. Troisièmement, Gaza est démilitarisée. Quatrièmement, Israël exerce un contrôle de sécurité prépondérant. Et cinquièmement, une administration civile pacifique non israélienne”.Le plan israélien a fait l’objet d’un entretien téléphonique dimanche soir entre M. Netanyahu et le président américain Donald Trump, selon le bureau du Premier ministre israélien. Ils ont discuté “des plans israéliens pour prendre le contrôle des derniers bastions du Hamas à Gaza, dans le but de mettre fin à la guerre, de libérer les otages et de vaincre le Hamas”.Un responsable du Hamas, Taher al-Nounou, a accusé le Premier ministre israélien de “continuer de mentir, de tromper et de chercher à induire le public en erreur”. Benjamin Netanyahu “continue d’exploiter la question des prisonniers (les otages, NDLR) comme prétexte pour prolonger l’agression”, a renchéri le Hamas dans un communiqué, accusant l’armée israélienne d’avoir “causé la mort de dizaines” d’otages.”La seule manière de sauvegarder” la vie des otages est de “mettre fin à l’agression et de parvenir à un accord, et non de poursuivre les bombardements et le blocus” israélien imposé à la bande de Gaza, a encore dit le Hamas.M. Netanyahu a d’autre part affirmé que dans le cadre du nouveau plan militaire annoncé pour Gaza, Israël “permettra d’abord à la population civile de quitter en toute sécurité les zones de combat pour se rendre dans des zones sûres désignées”, où “on leur fournira en abondance de la nourriture, de l’eau et des soins médicaux”.Il a promis des “couloirs protégés” et “d’augmenter le nombre de sites de distribution d’aide de la GHF” (Fondation privée soutenue par les Etats-Unis et Israël), ainsi que les “largages aériens”.- “Gagner la guerre” -“Nous parlons en termes d’un calendrier assez court parce que nous voulons mettre fin à la guerre. (…) Nous allons gagner la guerre, avec ou sans le soutien des autres”, a-t-il enfin lancé, alors que son plan a suscité la réprobation internationale.Le Conseil de sécurité a tenu une réunion urgente dimanche sur le sujet à l’initiative de plusieurs pays européens.Le sous-secrétaire général de l’ONU, Miroslav Jenca, a mis en garde contre les projets militaires israéliens, qui risquent de déclencher “une nouvelle calamité” aux graves conséquences régionales.Indéfectible allié d’Israël, les Etats-Unis ont accusé les pays ayant appelé à la réunion de “prolonger activement la guerre en répandant des mensonges sur Israël”. Les familles des otages enlevés lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 voient dans le nouveau plan israélien une condamnation à mort de leurs proches. Le Hamas a prévenu qu’elle aboutirait à leur “sacrifice”.Des parents d’otages ont appelé à une grève générale pour dimanche prochain.  Sur le plan politique, des ministres d’extrême-droite ont clamé leur désaccord. “Le Premier ministre et le cabinet se sont rendus aux faibles”, a fustigé le ministre des Finances, Bezalel Smotrich. “Je veux tout Gaza, le transfert (de sa population, NDLR) et la colonisation”, a renchéri le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir.Sur le terrain, la Défense civile de Gaza a fait état de 27 personnes tuées par l’armée israélienne dimanche, dont 11 en attendant des distributions de vivres près de centres de la GHF.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Les représailles israéliennes à Gaza ont déjà fait 61.430 morts, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.
Plan israélien pour Gaza: Netanyahu veut “terminer le travail”
C’est le “meilleur moyen pour terminer la guerre” contre le Hamas à Gaza: le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a justifié dimanche le nouveau plan d’opération de l’armée dans le territoire palestinien dévasté et affamé, y promettant par ailleurs une augmentation de l’aide humanitaire.Après 22 mois de guerre, M. Netanyahu est confronté à une très …
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