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Déçu par Bayrou, le PS veut continuer à négocier à la veille de la censure

Déçus par les annonces de François Bayrou sur les retraites et le budget, les socialistes exhortent mercredi le gouvernement à continuer de négocier, à la veille d’une motion de censure qu’ils hésitent à voter.”Le compte n’y est pas”, mais ils continuent d’espérer un accord. Mardi pourtant, le Premier ministre a douché leurs espoirs en annonçant une négociation, mais sans suspension de la réforme des retraites.”La condition minimale qu’on demandait n’est plus remplie”, a constaté le député PS Arthur Delaporte mercredi, réclamant “un retour au Parlement” de ce dossier explosif, même en cas d’échec des discussions entre syndicats et patronat.”On attend une réponse du Premier ministre extrêmement claire”, a ajouté le porte-parole du groupe socialiste à l’Assemblée, qui “ne voi(t) pas en l’état comment nous ne censurons pas” le gouvernement.Les 66 élus PS doivent justement se réunir mercredi pour arrêter leur position sur la motion de censure déposée par leurs alliés de gauche, LFI en tête.- Première réunion bien vendredi -Mais le gouvernement s’est voulu apaisant. Sa porte-parole, Sophie Primas, a affirmé lors du compte-rendu du conseil des ministres à la mi-journée que les socialistes auraient “toutes les raisons d’être rassurés” en écoutant la déclaration de politique générale que François Bayrou prononcera au Sénat à 15H00. “Sur une dizaine de sujets” soulevés par le PS, “il y a au moins huit sujets sur lesquels il aura une réponse qui va lui convenir”, a-t-elle insisté. Tout en répétant que si les partenaires sociaux ne trouvaient pas d’accord au bout de trois mois de discussions pour revenir sur la réforme des retraites de 2023, cette dernière “continuera à s’appliquer”, sans nouveau passage au Parlement. Comme Matignon, elle s’est en outre dite confiante dans la capacité des partenaires sociaux à trouver cet accord dans le délai fixé. Encore faudrait-il que les discussions démarrent. Contrairement à ce qui avait été annoncé dans un premier temps, la première réunion du “conclave” promis par le Premier ministre aura bien lieu vendredi, à 11H00, a confirmé Matignon.A l’instar d’autres syndicats, la patronne de la CGT, Sophie Binet, avait précédemment rapporté que ce rendez-vous “n’aurait pas lieu” vendredi. Le chef du gouvernement a balisé le chemin dans sa déclaration de politique générale, mardi à l’Assemblée: d’abord une “mission flash” de la Cour des comptes pour travailler sur “des chiffres indiscutables”, puis un trimestre de négociation “sans aucun totem (ni) tabou” même sur les 64 ans, sous réserve de ne pas “dégrader l’équilibre financier” du système de retraites.Une “humiliation totale” pour les socialistes, qui “n’ont rien obtenu, même pas des miettes”, a fustigé la députée écologiste Sandrine Rousseau, déterminée à censurer un Premier ministre qu’elle juge “indigne de sa fonction”.”Ce que propose François Bayrou est une comédie” et “il y a une possibilité qu’il parte très vite”, a renchéri la cheffe des députés LFI Mathilde Panot, appelant le PS à “revenir à la raison” car “ceux qui vont à l’encontre du programme” du Nouveau Front populaire “s’excluent de fait” de l’alliance de gauche.- “Flou” et “généralités” -Les soutiens de l’exécutif ne brillent pas non plus par leur cohésion. L’homme fort des Républicains, Laurent Wauquiez, a ainsi estimé sur Cnews et Europe 1 que le projet de M. Bayrou “reste très flou”, en dépit de “bonnes intentions”.Imprécision en revanche excusée par la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qui a affirmé sur RTL que “faire un catalogue de mesures précises serait voué à l’échec”, tout en se disant “extrêmement déçue” par l’absence d’engagement sur la reprise du projet de loi sur la fin de vie.Même au MoDem, le parti de M. Bayrou, le chef des députés Marc Fesneau a reconnu sur France Inter que le discours du Premier ministre “peut donner le sentiment (d’être) trop dans des généralités”. Mais, “l’important c’est d’essayer de trouver une méthode”.Le tout sous la tutelle d’Emmanuel Macron, qui a reçu mercredi matin le président du Sénat Gérard Larcher, quelques heures avant une nouvelle allocution du Premier ministre devant la chambre haute.Et si possible en évitant les couacs, comme le ministre de l’Aménagement du territoire François Rebsamen assumant mardi soir de “respecter toutes les forces politiques sauf le RN”. Une “insulte” aussitôt relevée par le président du parti d’extrême droite Jordan Bardella, qui détient toujours la clé d’une potentielle censure. La déclaration du ministre “n’est pas la position du gouvernement”, a tranché Sophie Primas.  

Au “stade final”, les négociations pour une trêve à Gaza s’accélèrent

Les négociateurs réunis à Doha ont poursuivi mercredi leurs discussions, désormais au “stade final” selon le Qatar, en espérant parvenir à un cessez-le-feu à Gaza, après 15 mois d’une guerre entre Israël et le Hamas qui a fait des dizaines de milliers de morts.A quelques jours du retour de Donald Trump à la Maison Blanche, …

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Au “stade final”, les négociations pour une trêve à Gaza s’accélèrent

Les négociateurs réunis à Doha ont poursuivi mercredi leurs discussions, désormais au “stade final” selon le Qatar, en espérant parvenir à un cessez-le-feu à Gaza, après 15 mois d’une guerre entre Israël et le Hamas qui a fait des dizaines de milliers de morts.A quelques jours du retour de Donald Trump à la Maison Blanche, les discussions indirectes se sont intensifiées en vue d’une trêve associée à une libération d’otages retenus dans le territoire palestinien depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre.Les présidents américain Joe Biden et égyptien Abdel Fattah al-Sissi, lors d’une conversation téléphonique mardi, ont exhorté les deux parties “à faire preuve de la flexibilité nécessaire”, selon la présidence égyptienne.Les discussions se poursuivaient mercredi dans la capitale qatarie, selon une source israélienne proche des négociations.Le Qatar, principal pays médiateur avec les Etats-Unis et l’Egypte, avait déclaré mardi que les négociations étaient “au stade final” et que les “principaux problèmes” avaient été réglés, espérant un accord “très bientôt”.Selon deux sources proches du Hamas, 33 otages devraient être libérés durant une première phase, en échange d’un millier de Palestiniens détenus par Israël. Les otages seraient libérés “par groupes, en commençant par les enfants et les femmes”.Le gouvernement israélien a confirmé qu’il cherchait à obtenir la libération de “33 otages” pendant la première étape et était prêt à libérer “des centaines” de prisonniers palestiniens.- “Le temps presse” -Alors qu’un accord pourrait être imminent, Israël multiplie les frappes meurtrières sur la bande de Gaza, affirmant viser des combattants du Hamas.Pendant la nuit de mardi à mercredi, 24 personnes ont été tuées, selon les secours, notamment à Deir el-Balah, dans le centre du territoire, et à Gaza-ville, dans le nord, où une frappe a touché une école abritant des déplacés.A Deir el-Balah, Nadia Madi, une déplacée, priait pour qu'”une trêve soit déclarée”.”Je suis prête à reconstruire ma vie au milieu des décombres”, a assuré cette femme qui a fui son foyer comme la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants du territoire assiégé, et n’a pas revu sa famille “depuis plus d’un an”.Une seule trêve d’une semaine a été observée fin novembre 2023 et les négociations menées depuis se sont heurtées à l’intransigeance des deux camps.Mais les pourparlers se sont intensifiés à l’approche du retour de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis le 20 janvier, dans un climat de pression internationale accrue sur les différentes parties.Donald Trump a récemment promis “l’enfer” à la région si les otages n’étaient pas libérés avant son retour. “Le temps presse, les otages vivants finiront par mourir. Les otages morts risquent d’être perdus. Nous devons agir maintenant”, a lancé Gil Dickman, cousin de l’otage Carmel Gat, lors d’un rassemblement mardi soir à Jérusalem.Sur 251 personnes enlevées lors de l’attaque du 7 octobre 2023, 94 sont toujours retenues en otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.L’attaque a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Au moins 46.707 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles dans la bande de Gaza, dont 62 en 24 heures, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par les Nations unies.- Zone tampon -Les pourparlers à Doha se déroulent avec le mouvement islamiste palestinien et les négociateurs israéliens présents dans deux salles séparées, selon une source proche des pourparlers.Le Jihad islamique, un groupe armé allié du Hamas, a annoncé mercredi qu’il participait aux discussions.Selon un responsable israélien, les négociations pour la deuxième phase de l’accord commenceront le 16e jour après le début de la première phase. Cette deuxième phase concernera la libération des derniers otages, “soit les soldats et les hommes en âge d’être mobilisés”, ainsi que le retour des corps des otages morts, selon le Times of Israel.Mais un responsable israélien a affirmé mardi qu’Israël ne quitterait “pas Gaza tant que tous les otages ne seront pas rentrés, les vivants et les morts”.Selon des médias israéliens, Israël pourra maintenir une “zone tampon” du nord au sud de la bande de Gaza durant la première phase.Le secrétaire d’Etat américain sortant, Antony Blinken, a proposé mardi d’envoyer une force internationale de sécurité à Gaza et de placer le territoire sous la responsabilité de l’ONU.Il a estimé que l’Autorité palestinienne, qui détient une autorité administrative partielle en Cisjordanie occupée, devrait à l’avenir reprendre le contrôle de Gaza.Le Premier ministre palestinien, Mohammed Mustafa, a affirmé mercredi que la communauté internationale devra maintenir la pression sur Israël pour qu’il accepte la création d’un Etat palestinien après une trêve. Israël “doit comprendre ce qui est juste et ce qui est injuste, et que le pouvoir de veto sur la paix et l’Etat palestinien ne sera plus accepté ni toléré”, a-t-il affirmé.

Au “stade final”, les négociations pour une trêve à Gaza s’accélèrent

Les négociateurs réunis à Doha ont poursuivi mercredi leurs discussions, désormais au “stade final” selon le Qatar, en espérant parvenir à un cessez-le-feu à Gaza, après 15 mois d’une guerre entre Israël et le Hamas qui a fait des dizaines de milliers de morts.A quelques jours du retour de Donald Trump à la Maison Blanche, les discussions indirectes se sont intensifiées en vue d’une trêve associée à une libération d’otages retenus dans le territoire palestinien depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre.Les présidents américain Joe Biden et égyptien Abdel Fattah al-Sissi, lors d’une conversation téléphonique mardi, ont exhorté les deux parties “à faire preuve de la flexibilité nécessaire”, selon la présidence égyptienne.Les discussions se poursuivaient mercredi dans la capitale qatarie, selon une source israélienne proche des négociations.Le Qatar, principal pays médiateur avec les Etats-Unis et l’Egypte, avait déclaré mardi que les négociations étaient “au stade final” et que les “principaux problèmes” avaient été réglés, espérant un accord “très bientôt”.Selon deux sources proches du Hamas, 33 otages devraient être libérés durant une première phase, en échange d’un millier de Palestiniens détenus par Israël. Les otages seraient libérés “par groupes, en commençant par les enfants et les femmes”.Le gouvernement israélien a confirmé qu’il cherchait à obtenir la libération de “33 otages” pendant la première étape et était prêt à libérer “des centaines” de prisonniers palestiniens.- “Le temps presse” -Alors qu’un accord pourrait être imminent, Israël multiplie les frappes meurtrières sur la bande de Gaza, affirmant viser des combattants du Hamas.Pendant la nuit de mardi à mercredi, 24 personnes ont été tuées, selon les secours, notamment à Deir el-Balah, dans le centre du territoire, et à Gaza-ville, dans le nord, où une frappe a touché une école abritant des déplacés.A Deir el-Balah, Nadia Madi, une déplacée, priait pour qu'”une trêve soit déclarée”.”Je suis prête à reconstruire ma vie au milieu des décombres”, a assuré cette femme qui a fui son foyer comme la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants du territoire assiégé, et n’a pas revu sa famille “depuis plus d’un an”.Une seule trêve d’une semaine a été observée fin novembre 2023 et les négociations menées depuis se sont heurtées à l’intransigeance des deux camps.Mais les pourparlers se sont intensifiés à l’approche du retour de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis le 20 janvier, dans un climat de pression internationale accrue sur les différentes parties.Donald Trump a récemment promis “l’enfer” à la région si les otages n’étaient pas libérés avant son retour. “Le temps presse, les otages vivants finiront par mourir. Les otages morts risquent d’être perdus. Nous devons agir maintenant”, a lancé Gil Dickman, cousin de l’otage Carmel Gat, lors d’un rassemblement mardi soir à Jérusalem.Sur 251 personnes enlevées lors de l’attaque du 7 octobre 2023, 94 sont toujours retenues en otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.L’attaque a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Au moins 46.707 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles dans la bande de Gaza, dont 62 en 24 heures, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par les Nations unies.- Zone tampon -Les pourparlers à Doha se déroulent avec le mouvement islamiste palestinien et les négociateurs israéliens présents dans deux salles séparées, selon une source proche des pourparlers.Le Jihad islamique, un groupe armé allié du Hamas, a annoncé mercredi qu’il participait aux discussions.Selon un responsable israélien, les négociations pour la deuxième phase de l’accord commenceront le 16e jour après le début de la première phase. Cette deuxième phase concernera la libération des derniers otages, “soit les soldats et les hommes en âge d’être mobilisés”, ainsi que le retour des corps des otages morts, selon le Times of Israel.Mais un responsable israélien a affirmé mardi qu’Israël ne quitterait “pas Gaza tant que tous les otages ne seront pas rentrés, les vivants et les morts”.Selon des médias israéliens, Israël pourra maintenir une “zone tampon” du nord au sud de la bande de Gaza durant la première phase.Le secrétaire d’Etat américain sortant, Antony Blinken, a proposé mardi d’envoyer une force internationale de sécurité à Gaza et de placer le territoire sous la responsabilité de l’ONU.Il a estimé que l’Autorité palestinienne, qui détient une autorité administrative partielle en Cisjordanie occupée, devrait à l’avenir reprendre le contrôle de Gaza.Le Premier ministre palestinien, Mohammed Mustafa, a affirmé mercredi que la communauté internationale devra maintenir la pression sur Israël pour qu’il accepte la création d’un Etat palestinien après une trêve. Israël “doit comprendre ce qui est juste et ce qui est injuste, et que le pouvoir de veto sur la paix et l’Etat palestinien ne sera plus accepté ni toléré”, a-t-il affirmé.

Corée du Sud: arrestation du président suspendu, une première

Le président suspendu en Corée du Sud, Yoon Suk Yeol, a été arrêté mercredi lors d’un assaut des enquêteurs, une mesure sans précédent à l’image de la crise politique provoquée par sa tentative ratée d’imposer la loi martiale début décembre.Après une première descente qui avait tourné au fiasco début janvier, des agents du Bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO) et de la police se sont présentés en nombre, avant l’aube, à la résidence où l’ancien procureur était retranché depuis des semaines dans un quartier huppé de Séoul.Entrés dans son domicile en passant d’abord par-dessus le mur d’enceinte avec des échelles, les enquêteurs ont annoncé l’avoir appréhendé à 10H33 (01H33 GMT). M. Yoon a ensuite été conduit aux bureaux du CIO, où il est en garde à vue.Jamais un chef d’Etat sud-coréen en exercice n’avait été arrêté.”J’ai décidé de répondre au Bureau d’enquête sur la corruption”, a annoncé M. Yoon dans un message vidéo, ajoutant qu’il ne reconnaissait pas la légalité de l’enquête mais qu’il s’y soumettait “pour éviter toute effusion de sang malheureuse”.Suspendu par les députés et visé par une enquête pour “rébellion”, un crime passible de la peine de mort, Yoon Suk Yeol avait jusque-là refusé de répondre aux convocations, poussant les procureurs à recourir à des mandats d’arrêt afin de l’y forcer.Il “exerce son droit de garder le silence” pour le moment, a déclaré à la presse le CIO en début d’après-midi.Un responsable a expliqué que M. Yoon refusait d’être filmé pendant son interrogatoire et qu’il passerait la nuit dans un centre de détention.Yoon Suk Yeol peut être retenu pendant 48 heures en vertu du mandat en cours. Un nouvel ordre serait nécessaire pour éventuellement prolonger la durée.- Message sur Facebook -Dans un message publié sur Facebook après les événements, que l’ancien procureur affirme avoir écrit alors qu’il était barricadé chez lui, il répète ses accusations de fraudes électorales et invective de nouveau les forces “hostiles” attaquant la Corée du Sud, faisant allusion à Pyongyang.M. Yoon est dans la tourmente pour avoir instauré brièvement la loi martiale le 3 décembre, une mesure choc ayant rappelé les heures sombres de la dictature militaire. Il l’avait alors justifiée par sa volonté de protéger le pays des “forces communistes nord-coréennes” et d'”éliminer les éléments hostiles à l’Etat”.Au sein d’un Parlement cerné par des soldats, les députés avaient déjoué ses plans en votant un texte exigeant la levée de cet état d’exception. Mis sous pression par les élus, des milliers de manifestants prodémocratie et contraint par la Constitution, Yoon Suk Yeol avait dû obtempérer.Il est suspendu depuis l’adoption le 14 décembre d’une motion de destitution à l’Assemblée nationale et attend le jugement de la Cour constitutionnelle pour savoir s’il sera définitivement démis ou rétabli dans ses fonctions. La juridiction a d’ici à la mi-juin pour se prononcer, M. Yoon restant officiellement le président jusque-là.- Le chaos est “terminé” -Le 3 janvier, le Service de sécurité présidentiel (PSS), chargé de protéger les chefs de l’Etat, avait bloqué la tentative initiale du CIO d’exécuter un premier mandat d’arrêt contre M. Yoon.Pour leur deuxième descente, motivée par un nouvel ordre d’arrestation, les autorités avaient prévenu qu’elles appréhenderaient quiconque ferait obstruction.De brèves altercations avaient d’abord éclaté devant le portail de la résidence, où campaient des milliers de partisans résolus à défendre M. Yoon.L’arrestation de Yoon Suk Yeol est “le premier pas vers le retour de l’ordre”, a salué Park Chan-dae, chef des députés du Parti démocrate (principale force de l’opposition) au Parlement.”L’histoire se souviendra inévitablement que le CIO et la police ont exécuté un mandat injuste et illégal”, a pour sa part fustigé Kweon Seong-dong, son homologue du Parti du pouvoir au peuple (PPP) dont est issu M. Yoon.Le chaos “terminé”, le président du Parlement Woo Won-shik a appelé à concentrer les “efforts sur la stabilisation des affaires de l’Etat et sur le rétablissement des moyens de subsistance de la population”.Mardi, la Cour constitutionnelle a formellement lancé le procès en destitution de Yoon Suk Yeol. Ce dernier ne s’est pas présenté à la première audience, dès lors écourtée, invoquant des “inquiétudes” concernant la sécurité.La procédure continuera même sans lui. Une deuxième audience est prévue jeudi.cdl-hj-tmt-lpa/pz

Corée du Sud: arrestation du président suspendu, une première

Le président suspendu en Corée du Sud, Yoon Suk Yeol, a été arrêté mercredi lors d’un assaut des enquêteurs, une mesure sans précédent à l’image de la crise politique provoquée par sa tentative ratée d’imposer la loi martiale début décembre.Après une première descente qui avait tourné au fiasco début janvier, des agents du Bureau d’enquête …

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Corée du Sud: arrestation du président suspendu, une première

Le président suspendu en Corée du Sud, Yoon Suk Yeol, a été arrêté mercredi lors d’un assaut des enquêteurs, une mesure sans précédent à l’image de la crise politique provoquée par sa tentative ratée d’imposer la loi martiale début décembre.Après une première descente qui avait tourné au fiasco début janvier, des agents du Bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO) et de la police se sont présentés en nombre, avant l’aube, à la résidence où l’ancien procureur était retranché depuis des semaines dans un quartier huppé de Séoul.Entrés dans son domicile en passant d’abord par-dessus le mur d’enceinte avec des échelles, les enquêteurs ont annoncé l’avoir appréhendé à 10H33 (01H33 GMT). M. Yoon a ensuite été conduit aux bureaux du CIO, où il est en garde à vue.Jamais un chef d’Etat sud-coréen en exercice n’avait été arrêté.”J’ai décidé de répondre au Bureau d’enquête sur la corruption”, a annoncé M. Yoon dans un message vidéo, ajoutant qu’il ne reconnaissait pas la légalité de l’enquête mais qu’il s’y soumettait “pour éviter toute effusion de sang malheureuse”.Suspendu par les députés et visé par une enquête pour “rébellion”, un crime passible de la peine de mort, Yoon Suk Yeol avait jusque-là refusé de répondre aux convocations, poussant les procureurs à recourir à des mandats d’arrêt afin de l’y forcer.Il “exerce son droit de garder le silence” pour le moment, a déclaré à la presse le CIO en début d’après-midi.Un responsable a expliqué que M. Yoon refusait d’être filmé pendant son interrogatoire et qu’il passerait la nuit dans un centre de détention.Yoon Suk Yeol peut être retenu pendant 48 heures en vertu du mandat en cours. Un nouvel ordre serait nécessaire pour éventuellement prolonger la durée.- Message sur Facebook -Dans un message publié sur Facebook après les événements, que l’ancien procureur affirme avoir écrit alors qu’il était barricadé chez lui, il répète ses accusations de fraudes électorales et invective de nouveau les forces “hostiles” attaquant la Corée du Sud, faisant allusion à Pyongyang.M. Yoon est dans la tourmente pour avoir instauré brièvement la loi martiale le 3 décembre, une mesure choc ayant rappelé les heures sombres de la dictature militaire. Il l’avait alors justifiée par sa volonté de protéger le pays des “forces communistes nord-coréennes” et d'”éliminer les éléments hostiles à l’Etat”.Au sein d’un Parlement cerné par des soldats, les députés avaient déjoué ses plans en votant un texte exigeant la levée de cet état d’exception. Mis sous pression par les élus, des milliers de manifestants prodémocratie et contraint par la Constitution, Yoon Suk Yeol avait dû obtempérer.Il est suspendu depuis l’adoption le 14 décembre d’une motion de destitution à l’Assemblée nationale et attend le jugement de la Cour constitutionnelle pour savoir s’il sera définitivement démis ou rétabli dans ses fonctions. La juridiction a d’ici à la mi-juin pour se prononcer, M. Yoon restant officiellement le président jusque-là.- Le chaos est “terminé” -Le 3 janvier, le Service de sécurité présidentiel (PSS), chargé de protéger les chefs de l’Etat, avait bloqué la tentative initiale du CIO d’exécuter un premier mandat d’arrêt contre M. Yoon.Pour leur deuxième descente, motivée par un nouvel ordre d’arrestation, les autorités avaient prévenu qu’elles appréhenderaient quiconque ferait obstruction.De brèves altercations avaient d’abord éclaté devant le portail de la résidence, où campaient des milliers de partisans résolus à défendre M. Yoon.L’arrestation de Yoon Suk Yeol est “le premier pas vers le retour de l’ordre”, a salué Park Chan-dae, chef des députés du Parti démocrate (principale force de l’opposition) au Parlement.”L’histoire se souviendra inévitablement que le CIO et la police ont exécuté un mandat injuste et illégal”, a pour sa part fustigé Kweon Seong-dong, son homologue du Parti du pouvoir au peuple (PPP) dont est issu M. Yoon.Le chaos “terminé”, le président du Parlement Woo Won-shik a appelé à concentrer les “efforts sur la stabilisation des affaires de l’Etat et sur le rétablissement des moyens de subsistance de la population”.Mardi, la Cour constitutionnelle a formellement lancé le procès en destitution de Yoon Suk Yeol. Ce dernier ne s’est pas présenté à la première audience, dès lors écourtée, invoquant des “inquiétudes” concernant la sécurité.La procédure continuera même sans lui. Une deuxième audience est prévue jeudi.cdl-hj-tmt-lpa/pz

Ukraine: nouvelle attaque “massive” russe contre le réseau énergétique

La Russie a lancé mercredi près de 120 missiles et drones contre le réseau énergétique ukrainien, une nouvelle attaque “massive” qui a provoqué des coupures d’électricité dans plusieurs régions de l’Ukraine pendant la visite du président Zelensky en Pologne.”En plein hiver, la cible des Russes reste inchangée: notre secteur énergétique. Parmi les cibles se trouvent des infrastructures gazières et des installations énergétiques qui assurent une vie normale à la population”, a dénoncé M. Zelensky sur les réseaux sociaux.La Russie pilonne le réseau électrique et d’autres infrastructures de son voisin depuis le début de son invasion de l’Ukraine il y a trois ans, provoquant régulièrement de vastes coupures de courant à travers le pays.”Ce matin, les forces armées (…) ont lancé une attaque groupée avec des armes de haute précision et des drones d’attaque sur des infrastructures essentielles de gaz et d’énergie qui soutiennent le complexe militaro-industriel ukrainien”, a de son côté déclaré l’armée russe dans un communiqué.Moscou a utilisé 43 missiles balistiques et de croisière et 74 drones de combat, selon l’armée de l’air ukrainienne. Trente missiles et 47 drones ont été abattus, selon cette source. Des cibles énergétiques ont été visées, a-t-elle ajouté, notamment dans les régions de Kharkiv (est), Lviv et Ivano-Frankivk (ouest) ont été visées. “Grâce à notre défense aérienne (…) nous sommes en mesure de maintenir le travail de notre système aérien”, a salué Volodymyr Zelensky, en exhortant les alliés occidentaux de Kiev à “renforcer le bouclier aérien” ukrainien et à tenir leur promesses qui “n’ont pas encore été pleinement mises en Å“uvre”. – Zelensky à Varsovie -M. Zelensky, qui réclame sans cesse à l’Occident de nouveaux systèmes de défense aérienne, a également réitéré sa demande de délivrer à l’Ukraine des licences pour la production de ces armes sur son territoire. Le chef de l’Etat ukrainien est arrivé dans la matinée en Pologne voisine, qui vient de prendre la présidence tournante de l’Union européenne. “Guerre, armes, sanctions” et différends historiques seront au menu des négociations à Varsovie, a énuméré sur Telegram Andriï Iermak, chef de l’administration présidentielle ukrainienne. Le soutien de la Pologne, force motrice au sein de l’UE, est très important pour Kiev, notamment dans le contexte du retour dès lundi à la Maison Blanche du républicain Donald Trump et des doutes sur la pérennité de l’engagement américain vis-à-vis l’Ukraine. La Pologne, comme c’est souvent le cas, a fait décoller ses avions de chasse pendant l’attaque de missiles russes qui a touché des régions occidentales de l’Ukraine, dont celle de Lviv, frontalière de l’Ukraine. Dans ce territoire, “deux sites d’infrastructures essentielles ont été touchés dans les districts de Drogobytch et de Stryï”, a indiqué le gouverneur ukrainien de la région de Lviv, Maksym Kozytsky, dans un communiqué.Un des missiles est tombé sur un champ, sans exploser, a-t-il ajouté.Dans la région voisine d’Ivano-Frankivsk, l’attaque a visé des “sites d’infrastructure essentielles”, sans faire de victimes, a indiqué la gouverneure de ce territoire Svitlana Onychtchouk. – La plus importante attaque aérienne de Kiev -L’opérateur électrique national Ukrenergo a annoncé dans la foulée des coupures d’électricité d’urgence pendant plusieurs heures dans sept régions ukrainiennes.Les frappes russes interviennent au lendemain d’une attaque aérienne revendiquée par l’Ukraine comme “la plus importante” en sol russe depuis le début de la guerre.Cette attaque ukrainienne a visé des raffineries de pétrole et des dépôts de carburant, ainsi que des usines chimiques fabriquant, selon Kiev, des composants pour le secteur militaire russe.Selon le ministère russe de la Défense, six missiles américain ATACMS et six missiles britanniques Storm Shadow y avaient été impliqués. La Russie a promis une réplique systématique à toute frappe de missiles occidentaux sur son territoire, et a menacé de prendre pour cible le centre de Kiev ou encore d’utiliser son nouveau missile hypersonique expérimental Orechnik.L’armée russe qui avance depuis plus d’un an dans l’Est de l’Ukraine, a par ailleurs annoncé mercredi la prison d’une petite localité d’Oukraïnka situé au sud-est de la ville de Pokrovsk, sa cible principale dans la région de Donetsk. 

Ukraine: nouvelle attaque “massive” russe contre le réseau énergétique

La Russie a lancé mercredi près de 120 missiles et drones contre le réseau énergétique ukrainien, une nouvelle attaque “massive” qui a provoqué des coupures d’électricité dans plusieurs régions de l’Ukraine pendant la visite du président Zelensky en Pologne.”En plein hiver, la cible des Russes reste inchangée: notre secteur énergétique. Parmi les cibles se trouvent des infrastructures gazières et des installations énergétiques qui assurent une vie normale à la population”, a dénoncé M. Zelensky sur les réseaux sociaux.La Russie pilonne le réseau électrique et d’autres infrastructures de son voisin depuis le début de son invasion de l’Ukraine il y a trois ans, provoquant régulièrement de vastes coupures de courant à travers le pays.”Ce matin, les forces armées (…) ont lancé une attaque groupée avec des armes de haute précision et des drones d’attaque sur des infrastructures essentielles de gaz et d’énergie qui soutiennent le complexe militaro-industriel ukrainien”, a de son côté déclaré l’armée russe dans un communiqué.Moscou a utilisé 43 missiles balistiques et de croisière et 74 drones de combat, selon l’armée de l’air ukrainienne. Trente missiles et 47 drones ont été abattus, selon cette source. Des cibles énergétiques ont été visées, a-t-elle ajouté, notamment dans les régions de Kharkiv (est), Lviv et Ivano-Frankivk (ouest) ont été visées. “Grâce à notre défense aérienne (…) nous sommes en mesure de maintenir le travail de notre système aérien”, a salué Volodymyr Zelensky, en exhortant les alliés occidentaux de Kiev à “renforcer le bouclier aérien” ukrainien et à tenir leur promesses qui “n’ont pas encore été pleinement mises en Å“uvre”. – Zelensky à Varsovie -M. Zelensky, qui réclame sans cesse à l’Occident de nouveaux systèmes de défense aérienne, a également réitéré sa demande de délivrer à l’Ukraine des licences pour la production de ces armes sur son territoire. Le chef de l’Etat ukrainien est arrivé dans la matinée en Pologne voisine, qui vient de prendre la présidence tournante de l’Union européenne. “Guerre, armes, sanctions” et différends historiques seront au menu des négociations à Varsovie, a énuméré sur Telegram Andriï Iermak, chef de l’administration présidentielle ukrainienne. Le soutien de la Pologne, force motrice au sein de l’UE, est très important pour Kiev, notamment dans le contexte du retour dès lundi à la Maison Blanche du républicain Donald Trump et des doutes sur la pérennité de l’engagement américain vis-à-vis l’Ukraine. La Pologne, comme c’est souvent le cas, a fait décoller ses avions de chasse pendant l’attaque de missiles russes qui a touché des régions occidentales de l’Ukraine, dont celle de Lviv, frontalière de l’Ukraine. Dans ce territoire, “deux sites d’infrastructures essentielles ont été touchés dans les districts de Drogobytch et de Stryï”, a indiqué le gouverneur ukrainien de la région de Lviv, Maksym Kozytsky, dans un communiqué.Un des missiles est tombé sur un champ, sans exploser, a-t-il ajouté.Dans la région voisine d’Ivano-Frankivsk, l’attaque a visé des “sites d’infrastructure essentielles”, sans faire de victimes, a indiqué la gouverneure de ce territoire Svitlana Onychtchouk. – La plus importante attaque aérienne de Kiev -L’opérateur électrique national Ukrenergo a annoncé dans la foulée des coupures d’électricité d’urgence pendant plusieurs heures dans sept régions ukrainiennes.Les frappes russes interviennent au lendemain d’une attaque aérienne revendiquée par l’Ukraine comme “la plus importante” en sol russe depuis le début de la guerre.Cette attaque ukrainienne a visé des raffineries de pétrole et des dépôts de carburant, ainsi que des usines chimiques fabriquant, selon Kiev, des composants pour le secteur militaire russe.Selon le ministère russe de la Défense, six missiles américain ATACMS et six missiles britanniques Storm Shadow y avaient été impliqués. La Russie a promis une réplique systématique à toute frappe de missiles occidentaux sur son territoire, et a menacé de prendre pour cible le centre de Kiev ou encore d’utiliser son nouveau missile hypersonique expérimental Orechnik.L’armée russe qui avance depuis plus d’un an dans l’Est de l’Ukraine, a par ailleurs annoncé mercredi la prison d’une petite localité d’Oukraïnka situé au sud-est de la ville de Pokrovsk, sa cible principale dans la région de Donetsk.Â