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Ligue des champions: l’OM chute sur le fil, Monaco accroché, Liverpool en reconquête
Marseille, réduit à dix, a subi une défaite frustrante (2-1) sur la pelouse du Sporting Portugal mercredi pour la troisième journée de la Ligue des champions, où Monaco a été accroché par Tottenham (0-0) alors que Liverpool s’est relancé à Francfort (5-1) dans une soirée riche en buts.Bien lancés par Paixao (1-0), les Phocéens ont mené avant de voir le cours du jeu se renverser peu avant la pause. Réduits à dix par l’exclusion d’Emerson pour simulation en fin de première période, les hommes de Roberto De Zerbi ont subi les assauts du club lisboète. Les Marseillais ont cédé une première fois sur une frappe de Catamo (69e) puis sur un tir d’Alisson Santos (86e), détourné par Pavard, lors d’une fin de match décousue.L’OM est désormais 18e de la phase de ligue, après avoir corrigé un Ajax faiblard (4-0) et encaissé une courte défaite contre le Real Madrid (2-1).Monaco a été neutralisé mercredi au stade Louis-II par Tottenham pour la première de Sébastien Pocognoli sur le banc monégasque en Ligue des champions.Arrivé en Principauté il y a dix jours pour remplacer Adi Hütter, l’entraîneur belge a assuré l’essentiel face au club londonien, finaliste de la compétition en 2019 et tenant du titre de la Ligue Europa.Les Monégasques, qui avaient débuté leur campagne européenne par une claque à Bruges (4-1) puis un nul miraculeux contre Manchester City (2-2), enchaînent un cinquième match sans victoire (nuls contre Angers, Nice, City, Tottenham, défaite à Lorient) et ne comptabilisent que deux points en C1 (27e).- Festival offensif -Pour rejoindre le Paris SG, l’Inter et Arsenal en tête du classement (9 pts), le Real Madrid a dû s’employer face à la Juventus Turin. Après son triplé contre le Kairat (5-0), Kylian Mbappé est resté muet face à Di Gregorio. C’est finalement Jude Bellingham qui a libéré les siens d’une frappe du gauche (1-0).Le Bayern a, lui, poursuivi son sans-faute face à Bruges (4-0), en ouvrant le score dès la 4e minute par Lennart Karl, 17 ans et 242 jours et désormais plus jeune buteur munichois, puis en doublant la mise avant le quart d’heure de jeu grâce au co-meilleur buteur de la compétition, Harry Kane (5). Luis Diaz et Nicolas Jackson ont corsé l’addition, pour mettre le Bayern à la deuxième place du classement derrière le PSG, qu’il affrontera le 4 novembre.Après quatre défaites de rang, toutes compétitions confondues, Liverpool s’est libéré sur la pelouse de l’Eintracht Francfort, porté par ses internationaux français Hugo Ekitike et Ibrahima Konaté (5-1). Les hommes d’Arne Slot, d’abord menés 1-0 après avoir été trompés par Kristensen (26e), ont égalisé sur une frappe bien inspirée d’Ekitike. Les Reds ont ensuite inscrit deux buts sur corner (Van Dijk, Konaté) puis Gakpo et Szoboszlai ont alourdi la marque. Un sursaut bienvenu pour les Reds ’10e).Etrillé par Chelsea (5-1), l’Ajax – réduit à dix après le carton rouge de Taylor (17e) – compte trois défaites en autant de rencontres. Plus tôt dans la soirée, les surprenants azerbaïdjanais de Qarabag, tombeurs du Benfica à Lisbonne (3-2) et de Copenhague (2-0), se sont cassés les dents sur l’Athletic Bilbao (3-1), porté par l’Espagnol Gorka Guruzeta, auteur d’un doublé.
L’UE durcit ses sanctions contre Moscou, Washington promet un renforcement “majeur” des siennes
L’Union européenne a annoncé mercredi voir trouvé un accord pour durcir ses sanctions sur les hydrocarbures russes et tarir les ressources du Kremlin dans sa guerre contre l’Ukraine, suivie par les Etats-Unis qui ont promis un “renforcement majeur” de leurs propres mesures, au lendemain du report sine die d’une rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine.Ces annonces interviennent après une nouvelle nuit d’attaques russes dans toute l’Ukraine, avec plus de 400 drones et une trentaine de missiles, qui ont fait au moins six morts. L’attaque par des drones d’une école maternelle à Kharkiv, grand ville du nord-est, a particulièrement suscité l’émotion, avec ses images de secouristes, parents, ou enseignants, portant de jeunes enfants dans des rues dévastées. L’attaque de Kharkiv a fait au moins un mort et dix blessés, selon un dernier bilan du maire Igor Terekhov.Le 19e train de sanctions de l’Union européenne sur lequel la présidence danoise de l’UE a annoncé un accord mercredi soir prévoit notamment un arrêt total des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe, et des mesures supplémentaires contre la flotte fantôme de pétroliers que Moscou utilise pour contourner les sanctions occidentales. “L’adoption formelle par écrit est prévue demain (jeudi). Le travail sur un 20e paquet a déjà commencé”, s’est réjouit sur X la présidence ukrainienne par la voix d’un conseiller de Volodymyr Zelensky, Vladyslav Vlassiouk.Washington a aussitôt annoncé à son tour renforcer ses sanctions à l’égard de Moscou.”Nous allons annoncer, soit en fin de journée après la clôture (de Wall Street, ndlr) soit demain matin tôt, un renforcement majeur des sanctions à l’encontre de la Russie”, a déclaré le ministre américain des Finances, Scott Bessent, devant la presse à la Maison Blanche.Le président ukrainien est attendu jeudi au sommet des dirigeants de l’Union européenne à Bruxelles, au cours duquel les pays membres doivent formaliser leur accord sur un soutien financier pérenne à l’Ukraine, puis à Londres où se tient vendredi une réunion de la “coalition des volontaires”.Cette tournée des alliés européens intervient après une visite infructueuse de M. Zelensky la semaine dernière à Washington, où il a échoué à convaincre Donald Trump de fournir à son pays des missiles de croisière Tomahawk. Dans une nouvelle volte-face et à la suite d’un long appel avec Vladimir Poutine, Donald Trump avait annoncé qu’il allait très prochainement rencontrer son homologue russe à Budapest, semant la stupeur dans les chancelleries européennes et à Kiev.Mais cette perspective a fait long feu dès les entretiens préliminaires entre chefs de la diplomatie, et Donald Trump a déclaré mardi ne pas vouloir de discussions “pour rien” avec son homologue russe.En dépit d’un manifeste report sine die de ce sommet, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov a assuré mercredi que les préparatifs “se poursuivaient”.Le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, a de son côté relativisé mercredi l’existence de tensions entre MM. Trump et Zelensky, assurant que le président américain restait le seul à même d’apporter une “paix durable” en Ukraine.- 150 avions Gripen -Dans l’immédiat, n’ayant pas obtenu de missiles américains, c’est en Suède, après un passage en Norvège, que le président ukrainien est allé chercher des armes, annonçant mercredi y avoir signé une lettre d’intention pour l’achat de 100 à 150 avions de chasse Gripen de dernière génération.Cet accord vise à “constituer une nouvelle armée de l’air ukrainienne puissante”, a annoncé le Premier ministre Ulf Kristersson, qui se trouvait avec M. Zelensky dans la ville de Linköping (sud-est), siège du groupe de défense Saab, qui produit l’avion de chasse Gripen.En attendant, en Ukraine, les frappes russes se sont poursuivies au cours de la nuit, touchant une dizaine de régions et faisant au moins six morts et plus d’une trentaine de blessés, dont des enfants.A Kharkiv, la deuxième ville du pays, un journaliste de l’AFP a vu des pompiers et secouristes s’affairer près de l’école maternelle frappée par une attaque de drones, au toit éventré dont s’échappait de la fumée grise. – Ecole maternelle -“Les enfants avaient très peur. (…) Certains avaient des coupures, d’autres avaient autre chose. Bien sûr, il y a eu des crises d’hystérie”, a raconté Ksenia Kalmykova, mère de 44 ans.Pavlo Filipenko, commandant d’un bataillon de volontaires qui combat dans cette région, se trouvait dans une voiture à proximité au moment de l’impact. “Je ne sais pas comment j’ai survécu. Le Seigneur m’a protégé”, a dit cet homme de 45 ans.Selon l’armée de l’air ukrainienne, la Russie a tiré un total de 405 drones et 28 missiles, dont respectivement 333 et 16 ont été abattus.Après les bombardements de la nuit, le ministère ukrainien de l’Energie a annoncé des coupures d’urgence dans “la plupart des régions”.Dans la nuit, les journalistes de l’AFP à Kiev ont entendu une dizaine d’explosions et vu une colonne de fumée s’élevant au-dessus de la capitale.”Il y a eu un bruit (de drone) qui s’est soudainement accéléré, suivi d’un boum. Je me suis levée d’un bond, (…) les fenêtres ont volé en éclats”, a raconté à l’AFP une habitante, Mariana Gortchenko, technicienne dentaire de 41 ans.L’armée ukrainienne vise de son côté régulièrement des raffineries de pétrole et des conduites d’hydrocarbures en Russie, une stratégie qui a provoqué une hausse des prix du carburant dans ce pays depuis l’été.Mercredi, le ministère russe de la Défense a affirmé avoir neutralisé 33 drones ukrainiens au cours de la nuit et 13 autres dans la matinée.
Trêve à Gaza: après le vice-président américain, Marco Rubio jeudi en Israël
Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio est attendu jeudi en Israël, où se succèdent les responsables de l’administration de Donald Trump pour consolider le cessez-le-feu fragile dans la bande de Gaza après deux ans de guerre dévastatrice.Après un entretien avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu à Jérusalem, le vice-président américain JD Vance a jugé “très difficiles” les prochaines étapes de l’accord de cessez-le-feu, incluant notamment le désarmement du Hamas et la reconstruction de la bande de Gaza, dévastée par deux ans de guerre. M. Vance a été précédé en Israël par Steve Witkoff et Jared Kushner, des émissaires du président américain. Le secrétaire d’Etat doit rencontrer vendredi M. Netanyahu, selon le gouvernement israélien.Ces visites “visent à garantir le respect du cessez-le-feu et illustrent à quel point l’administration (américaine) est déterminée à donner une chance à la paix”, selon un éditorial du quotidien israélien Yedioth Ahronoth. Entré en vigueur le 10 octobre et basé sur un plan de M. Trump, l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, a paru vaciller dimanche après des violences meurtrières à Gaza et des échanges d’accusations de violations de la trêve.La première phase de l’accord prévoit outre le cessez-le-feu, la libération de tous les otages, vivants et morts, aux mains du Hamas depuis son attaque du 7 octobre 2023 contre Israël, des retraits israéliens dans Gaza et l’afflux d’aide humanitaire pour la population gazaouie.Le Hamas a libéré au 13 octobre tous les otages vivants, au nombre de 20. Il devait aussi rendre à cette date les 28 corps des captifs qu’il retient, mais il n’en a restitué que 15 jusque-là, arguant de difficultés pour trouver les dépouilles dans le territoire ravagé par l’offensive israélienne lancée en représailles à l’attaque du 7-Octobre.- “Très difficile” -Israël a restitué en échange 195 corps de Palestiniens. Les forces israéliennes se sont retirées de secteurs de Gaza mais contrôlent toujours environ la moitié du territoire palestinien et l’assiègent. Les aides humanitaires restent insuffisantes selon l’ONU.Les phases ultérieures du plan Trump prévoient un nouveau retrait israélien dans Gaza, le désarmement du Hamas, le déploiement d’une force de sécurité internationale ainsi que la reconstruction du territoire notamment.”Nous avons une tâche très, très difficile devant nous, qui est de désarmer le Hamas et de reconstruire Gaza, de rendre la vie meilleure pour les gens de Gaza, mais aussi de s’assurer que le Hamas ne soit plus une menace pour nos amis en Israël”, a déclaré JD Vance.La veille, il a exclu des troupes américaines au sol à Gaza et affirmé chercher des pays près à contribuer à cet effort militaire, lors de l’inauguration dans le sud d’Israël du Centre de coordination militaro-civile, organisme de surveillance de la trêve à Gaza, sous supervision américaine. Le Hamas a jusque-là refusé d’envisager son désarmement et ses combattants se sont redéployés dans des secteurs de Gaza après la trêve, s’affrontant avec des groupes armés dont il accuse certains de “collaborer” avec Israël. “L’accord sur Gaza est un élément clé pour déverrouiller les accords d’Abraham, et pourrait ainsi permettre la création d’une alliance au Moyen-Orient qui perdure”, a dit mercredi M. Vance en référence au plan de l’administration Trump pour une normalisation entre Israël et les pays arabes.”Nous créons (…) une vision complètement nouvelle” sur “comment avoir un gouvernement civil, sur la manière d’assurer la sécurité” à Gaza, a déclaré M. Netanyahu, qui veut chasser le Hamas de Gaza, où le mouvement a pris le pouvoir en 2007.- “Je préfère mourir” -A La Haye, la Cour internationale de justice a déclaré qu’Israël, en tant que puissance occupante, avait l’obligation de “garantir les besoins fondamentaux de la population locale, y compris les fournitures essentielles à sa survie”. Israël a rejeté l’avis de la CIJ.Dans le sud de la bande de Gaza, l’armée israélienne a largué des tracts demandant aux habitants de certains secteurs de Khan Younès de s’éloigner de “la ligne jaune”, la ligne de repli des troupes israéliennes à l’intérieur de Gaza.”Je suis fatigué d’être déplacé, très fatigué. Je préfère mourir, comme mon fils, tombé en martyr. Il est plus digne de mourir”, confie Riad Anza, un habitant contraint de partir.L’attaque du 7-Octobre, qui a provoqué la guerre, a entraîné côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles. L’offensive israélienne menée en représailles a fait 68.234 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas.
Trêve à Gaza: après le vice-président américain, Marco Rubio jeudi en Israël
Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio est attendu jeudi en Israël, où se succèdent les responsables de l’administration de Donald Trump pour consolider le cessez-le-feu fragile dans la bande de Gaza après deux ans de guerre dévastatrice.Après un entretien avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu à Jérusalem, le vice-président américain JD Vance a jugé “très difficiles” les prochaines étapes de l’accord de cessez-le-feu, incluant notamment le désarmement du Hamas et la reconstruction de la bande de Gaza, dévastée par deux ans de guerre. M. Vance a été précédé en Israël par Steve Witkoff et Jared Kushner, des émissaires du président américain. Le secrétaire d’Etat doit rencontrer vendredi M. Netanyahu, selon le gouvernement israélien.Ces visites “visent à garantir le respect du cessez-le-feu et illustrent à quel point l’administration (américaine) est déterminée à donner une chance à la paix”, selon un éditorial du quotidien israélien Yedioth Ahronoth. Entré en vigueur le 10 octobre et basé sur un plan de M. Trump, l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, a paru vaciller dimanche après des violences meurtrières à Gaza et des échanges d’accusations de violations de la trêve.La première phase de l’accord prévoit outre le cessez-le-feu, la libération de tous les otages, vivants et morts, aux mains du Hamas depuis son attaque du 7 octobre 2023 contre Israël, des retraits israéliens dans Gaza et l’afflux d’aide humanitaire pour la population gazaouie.Le Hamas a libéré au 13 octobre tous les otages vivants, au nombre de 20. Il devait aussi rendre à cette date les 28 corps des captifs qu’il retient, mais il n’en a restitué que 15 jusque-là, arguant de difficultés pour trouver les dépouilles dans le territoire ravagé par l’offensive israélienne lancée en représailles à l’attaque du 7-Octobre.- “Très difficile” -Israël a restitué en échange 195 corps de Palestiniens. Les forces israéliennes se sont retirées de secteurs de Gaza mais contrôlent toujours environ la moitié du territoire palestinien et l’assiègent. Les aides humanitaires restent insuffisantes selon l’ONU.Les phases ultérieures du plan Trump prévoient un nouveau retrait israélien dans Gaza, le désarmement du Hamas, le déploiement d’une force de sécurité internationale ainsi que la reconstruction du territoire notamment.”Nous avons une tâche très, très difficile devant nous, qui est de désarmer le Hamas et de reconstruire Gaza, de rendre la vie meilleure pour les gens de Gaza, mais aussi de s’assurer que le Hamas ne soit plus une menace pour nos amis en Israël”, a déclaré JD Vance.La veille, il a exclu des troupes américaines au sol à Gaza et affirmé chercher des pays près à contribuer à cet effort militaire, lors de l’inauguration dans le sud d’Israël du Centre de coordination militaro-civile, organisme de surveillance de la trêve à Gaza, sous supervision américaine. Le Hamas a jusque-là refusé d’envisager son désarmement et ses combattants se sont redéployés dans des secteurs de Gaza après la trêve, s’affrontant avec des groupes armés dont il accuse certains de “collaborer” avec Israël. “L’accord sur Gaza est un élément clé pour déverrouiller les accords d’Abraham, et pourrait ainsi permettre la création d’une alliance au Moyen-Orient qui perdure”, a dit mercredi M. Vance en référence au plan de l’administration Trump pour une normalisation entre Israël et les pays arabes.”Nous créons (…) une vision complètement nouvelle” sur “comment avoir un gouvernement civil, sur la manière d’assurer la sécurité” à Gaza, a déclaré M. Netanyahu, qui veut chasser le Hamas de Gaza, où le mouvement a pris le pouvoir en 2007.- “Je préfère mourir” -A La Haye, la Cour internationale de justice a déclaré qu’Israël, en tant que puissance occupante, avait l’obligation de “garantir les besoins fondamentaux de la population locale, y compris les fournitures essentielles à sa survie”. Israël a rejeté l’avis de la CIJ.Dans le sud de la bande de Gaza, l’armée israélienne a largué des tracts demandant aux habitants de certains secteurs de Khan Younès de s’éloigner de “la ligne jaune”, la ligne de repli des troupes israéliennes à l’intérieur de Gaza.”Je suis fatigué d’être déplacé, très fatigué. Je préfère mourir, comme mon fils, tombé en martyr. Il est plus digne de mourir”, confie Riad Anza, un habitant contraint de partir.L’attaque du 7-Octobre, qui a provoqué la guerre, a entraîné côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles. L’offensive israélienne menée en représailles a fait 68.234 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas.




