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Une explosion dans un grand port d’Iran fait au moins 8 morts et des centaines de blessés

Une “puissante explosion” dans le plus grand port de commerce iranien a fait au moins huit morts samedi et 750 blessés, ont annoncé les autorités, les pompiers luttant toujours contre un incendie qui gagnait en intensité dans la soirée.Le port Shahid Rajaï, où passent 85% des marchandises de l’Iran, est situé à plus d’un millier de kilomètres au sud de Téhéran. Vers midi (8h30 GMT), une “puissante explosion” s’est produite sur un quai et la déflagration entendue à des dizaines de kilomètres à la ronde.Le port est proche de la grande ville côtière de Bandar Abbas, sur le détroit d’Ormuz par où transite un cinquième de la production mondiale de pétrole. Une enquête pour établir les causes de la catastrophe a été ordonnée par le président Massoud Pezeshkian. “L’accident a fait huit morts et 750 blessés”, a déclaré le ministre de l’Intérieur Eskandar Momeni, ajoutant que des renforts de Téhéran et d’autres villes étaient attendus. “Nous espérons éteindre l’incendie dans les prochaines heures”, a-t-il précisé. Attisé par le vent, le feu gagne en “intensité” et “il est possible que le feu se propage à d’autres zones et à d’autres conteneurs”, a de son côté indiqué la télévision d’Etat. Des images en direct montraient des flammes ravageant des containers.Sur des images prises d’un hélicoptère dont l’AFP n’a pas été en mesure de vérifier l’authenticité, une épaisse fumée noire dans le ciel semblait indiquer plusieurs départs de feu.Dans un communiqué repris par la télévision d’Etat, les douanes du port ont indiqué dans la journée que la catastrophe était probablement due à un incendie dans un dépôt de stockage de matières dangereuses et chimiques.La déflagration a été telle qu’une rangée de semi-remorques a été complètement soufflée et réduite à l’état de carcasses, selon des images largement partagées sur les réseaux sociaux dont l’AFP n’a pu vérifier l’authenticité.”Mon camion est entièrement détruit et mon ami est décédé”, affirme sur une vidéo un homme filmant le lieu de la catastrophe. Le cadavre d’une personne au sol est visible.Le nombre d’employés présents au port au moment de l’explosion n’est pas connu dans l’immédiat.Samedi est le premier jour ouvré de la semaine en Iran. Tous les établissements scolaires dans la zone seront fermés dimanche, a aussi annoncé la télévision d’Etat.Des images de l’agence officielle Irna ont montré un afflux de secouristes après la catastrophe et une voiture couverte de taches de sang encastrée dans un poids-lourd, ainsi que des blessés évacués d’une voie rapide couverte de débris et dont la glissière de sécurité en béton a été fortement endommagée.- “Onde de choc” -Un appel aux dons de sang a été lancé par le centre de transfusion sanguine de la province d’Hormozgan pour venir en aide aux nombreux blessés.Les Emirats arabes unis ont transmis un message de solidarité à l’Iran, évoquant “les morts, les centaines de blessés et des dégâts significatifs”.Trois ressortissants chinois ont été “légèrement blessés”, selon la télévision d’Etat chinoise CCTV, citant le consulat de Bandar Abbas.Une séquence vidéo d’une caméra de surveillance relayée par l’agence iranienne Mehr montre une explosion dans un hangar, qui provoque un épais nuage de fumée et de poussière.”L’incident est dû à l’explosion de plusieurs conteneurs stockés dans la zone du quai du port Shahid Rajaï”, a affirmé un responsable local des secours, Mehrdad Hassanzadeh, à la télévision d’Etat. “L’onde de choc a été si forte que la plupart des bâtiments du port ont été gravement endommagés”, a indiqué l’agence de presse Tasnim.La compagnie nationale de distribution de pétrole a cependant déclaré que les installations pétrolières n’avaient pas été endommagées et précisé qu’elles fonctionnaient “normalement”.Des explosions de cette magnitude sont rares en Iran mais le pays a connu ces derniers mois des sinistres meurtriers.En septembre, une explosion dans une mine de charbon a fait plus de 50 morts.L’explosion de samedi s’est produite au moment où des délégations iranienne et américaine de haut-niveau viennent de conclure à Oman un troisième cycle de négociations cruciales sur le nucléaire iranien, après de précédents échanges qualifiés de constructifs par les deux pays, ennemis depuis quatre décennies.

Une explosion dans un grand port d’Iran fait au moins 8 morts et des centaines de blessés

Une “puissante explosion” dans le plus grand port de commerce iranien a fait au moins huit morts samedi et 750 blessés, ont annoncé les autorités, les pompiers luttant toujours contre un incendie qui gagnait en intensité dans la soirée.Le port Shahid Rajaï, où passent 85% des marchandises de l’Iran, est situé à plus d’un millier de kilomètres au sud de Téhéran. Vers midi (8h30 GMT), une “puissante explosion” s’est produite sur un quai et la déflagration entendue à des dizaines de kilomètres à la ronde.Le port est proche de la grande ville côtière de Bandar Abbas, sur le détroit d’Ormuz par où transite un cinquième de la production mondiale de pétrole. Une enquête pour établir les causes de la catastrophe a été ordonnée par le président Massoud Pezeshkian. “L’accident a fait huit morts et 750 blessés”, a déclaré le ministre de l’Intérieur Eskandar Momeni, ajoutant que des renforts de Téhéran et d’autres villes étaient attendus. “Nous espérons éteindre l’incendie dans les prochaines heures”, a-t-il précisé. Attisé par le vent, le feu gagne en “intensité” et “il est possible que le feu se propage à d’autres zones et à d’autres conteneurs”, a de son côté indiqué la télévision d’Etat. Des images en direct montraient des flammes ravageant des containers.Sur des images prises d’un hélicoptère dont l’AFP n’a pas été en mesure de vérifier l’authenticité, une épaisse fumée noire dans le ciel semblait indiquer plusieurs départs de feu.Dans un communiqué repris par la télévision d’Etat, les douanes du port ont indiqué dans la journée que la catastrophe était probablement due à un incendie dans un dépôt de stockage de matières dangereuses et chimiques.La déflagration a été telle qu’une rangée de semi-remorques a été complètement soufflée et réduite à l’état de carcasses, selon des images largement partagées sur les réseaux sociaux dont l’AFP n’a pu vérifier l’authenticité.”Mon camion est entièrement détruit et mon ami est décédé”, affirme sur une vidéo un homme filmant le lieu de la catastrophe. Le cadavre d’une personne au sol est visible.Le nombre d’employés présents au port au moment de l’explosion n’est pas connu dans l’immédiat.Samedi est le premier jour ouvré de la semaine en Iran. Tous les établissements scolaires dans la zone seront fermés dimanche, a aussi annoncé la télévision d’Etat.Des images de l’agence officielle Irna ont montré un afflux de secouristes après la catastrophe et une voiture couverte de taches de sang encastrée dans un poids-lourd, ainsi que des blessés évacués d’une voie rapide couverte de débris et dont la glissière de sécurité en béton a été fortement endommagée.- “Onde de choc” -Un appel aux dons de sang a été lancé par le centre de transfusion sanguine de la province d’Hormozgan pour venir en aide aux nombreux blessés.Les Emirats arabes unis ont transmis un message de solidarité à l’Iran, évoquant “les morts, les centaines de blessés et des dégâts significatifs”.Trois ressortissants chinois ont été “légèrement blessés”, selon la télévision d’Etat chinoise CCTV, citant le consulat de Bandar Abbas.Une séquence vidéo d’une caméra de surveillance relayée par l’agence iranienne Mehr montre une explosion dans un hangar, qui provoque un épais nuage de fumée et de poussière.”L’incident est dû à l’explosion de plusieurs conteneurs stockés dans la zone du quai du port Shahid Rajaï”, a affirmé un responsable local des secours, Mehrdad Hassanzadeh, à la télévision d’Etat. “L’onde de choc a été si forte que la plupart des bâtiments du port ont été gravement endommagés”, a indiqué l’agence de presse Tasnim.La compagnie nationale de distribution de pétrole a cependant déclaré que les installations pétrolières n’avaient pas été endommagées et précisé qu’elles fonctionnaient “normalement”.Des explosions de cette magnitude sont rares en Iran mais le pays a connu ces derniers mois des sinistres meurtriers.En septembre, une explosion dans une mine de charbon a fait plus de 50 morts.L’explosion de samedi s’est produite au moment où des délégations iranienne et américaine de haut-niveau viennent de conclure à Oman un troisième cycle de négociations cruciales sur le nucléaire iranien, après de précédents échanges qualifiés de constructifs par les deux pays, ennemis depuis quatre décennies.

Ukraine : Trump émet des doutes sur les intentions de Poutine, qui se dit prêt à négocier

Donald Trump, qui a rencontré samedi à Rome son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, a émis des doutes quant à la volonté de Vladimir Poutine de régler le conflit en Ukraine, alors même que le président russe a assuré être prêt à négocier “sans aucune condition préalable” pour y parvenir.”Il n’y avait aucune raison pour Poutine de tirer des missiles sur des zones civiles, des villes et des villages, ces derniers jours. Cela me fait penser que, peut-être, il ne veut pas arrêter la guerre et qu’il me balade, et alors il faut faire autrement”, a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.Il a fait ces déclarations après son entretien d’une quinzaine de minutes avec Volodymyr Zelensky dans la basilique Saint-Pierre en marge des funérailles du pape François.Penchés l’un vers l’autre, leurs visages n’étaient séparés que de quelques centimètres, d’après les photos transmises par la présidence ukrainienne.- Rencontre “très productive” -“Bonne réunion. Nous avons beaucoup discuté en tête-à-tête. J’espère que nous obtiendrons des résultats sur tous les points abordés”, a commenté le chef de l’Etat ukrainien sur les réseaux sociaux, disant une nouvelle fois vouloir “un cessez-le-feu total et inconditionnel”. La Maison Blanche a également jugé la rencontre “très productive”.C’était la première fois que les deux hommes se retrouvaient depuis leur échange houleux à Washington le 28 février, quand Donald Trump et son vice-président JD Vance avaient littéralement tancé M. Zelensky.Le président américain, qui veut arriver le plus rapidement possible à une cessation des hostilités en Ukraine, exerce une forte pression sur son homologue ukrainien tandis que, sur le front, l’armée russe a l’initiative. Il a à cet égard assuré dans la nuit de vendredi à samedi que les belligérants étaient “très proches d’un accord”, sans en dévoiler les contours. Et ce après que le président russe Vladimir Poutine, avec qui il a entamé il y a plusieurs mois un rapprochement sensible, avait évoqué quelques heures plus tôt en recevant au Kremlin l’émissaire américain Steve Witkoff la “possibilité” de “négociations directes” entre Moscou et Kiev – les premières pour mettre fin aux combats depuis le début de la guerre en 2022 -, “sans aucune condition préalable”.- “Progrès réalisés” -Sur un autre cliché, Donald Trump et Volodymyr Zelensky sont debout dans la basilique en compagnie du président français Emmanuel Macron et du Premier ministre britannique Keir Starmer. Des alliés importants de Kiev, dont les pays, des puissances nucléaires, peuvent être appelés à jouer un rôle important pour fournir d’éventuelles garanties de sécurité à l’Ukraine en cas de cessez-le-feu.MM. Starmer et Zelensky ont parlé ensemble des “progrès réalisés ces derniers jours pour garantir une paix juste et durable en Ukraine”. “Ils ont convenu de maintenir la dynamique et de continuer à travailler activement avec leurs partenaires internationaux”, d’après Londres.Le chef de l’Etat ukrainien a aussi eu un tête-à-tête avec Emmanuel Macron, avec la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni et avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. “Vous pouvez compter sur notre soutien à la table des négociations pour arriver à une paix juste et durable”, a ensuite écrit cette dernière sur X.Le même jour, la Russie a annoncé avoir reconquis l’intégralité de son territoire, dans la région de Koursk où les Ukrainiens avaient lancé une offensive en août 2024. Kiev l’a démenti, affirmant que les affrontements s’y poursuivaient.Vladimir Poutine avait par le passé fait comprendre qu’il n’était pas prêt à négocier tant que les forces ukrainiennes n’auraient pas été entièrement “chassées” de cette zone.Les services secrets russes (FSB) ont par ailleurs annoncé l’arrestation d’un homme présenté comme “un agent” ukrainien, soupçonné d’avoir provoqué la veille la mort d’un général russe dans l’explosion d’une voiture près de Moscou. 

Ukraine : Trump émet des doutes sur les intentions de Poutine, qui se dit prêt à négocier

Donald Trump, qui a rencontré samedi à Rome son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, a émis des doutes quant à la volonté de Vladimir Poutine de régler le conflit en Ukraine, alors même que le président russe a assuré être prêt à négocier “sans aucune condition préalable” pour y parvenir.”Il n’y avait aucune raison pour Poutine de tirer des missiles sur des zones civiles, des villes et des villages, ces derniers jours. Cela me fait penser que, peut-être, il ne veut pas arrêter la guerre et qu’il me balade, et alors il faut faire autrement”, a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.Il a fait ces déclarations après son entretien d’une quinzaine de minutes avec Volodymyr Zelensky dans la basilique Saint-Pierre en marge des funérailles du pape François.Penchés l’un vers l’autre, leurs visages n’étaient séparés que de quelques centimètres, d’après les photos transmises par la présidence ukrainienne.- Rencontre “très productive” -“Bonne réunion. Nous avons beaucoup discuté en tête-à-tête. J’espère que nous obtiendrons des résultats sur tous les points abordés”, a commenté le chef de l’Etat ukrainien sur les réseaux sociaux, disant une nouvelle fois vouloir “un cessez-le-feu total et inconditionnel”. La Maison Blanche a également jugé la rencontre “très productive”.C’était la première fois que les deux hommes se retrouvaient depuis leur échange houleux à Washington le 28 février, quand Donald Trump et son vice-président JD Vance avaient littéralement tancé M. Zelensky.Le président américain, qui veut arriver le plus rapidement possible à une cessation des hostilités en Ukraine, exerce une forte pression sur son homologue ukrainien tandis que, sur le front, l’armée russe a l’initiative. Il a à cet égard assuré dans la nuit de vendredi à samedi que les belligérants étaient “très proches d’un accord”, sans en dévoiler les contours. Et ce après que le président russe Vladimir Poutine, avec qui il a entamé il y a plusieurs mois un rapprochement sensible, avait évoqué quelques heures plus tôt en recevant au Kremlin l’émissaire américain Steve Witkoff la “possibilité” de “négociations directes” entre Moscou et Kiev – les premières pour mettre fin aux combats depuis le début de la guerre en 2022 -, “sans aucune condition préalable”.- “Progrès réalisés” -Sur un autre cliché, Donald Trump et Volodymyr Zelensky sont debout dans la basilique en compagnie du président français Emmanuel Macron et du Premier ministre britannique Keir Starmer. Des alliés importants de Kiev, dont les pays, des puissances nucléaires, peuvent être appelés à jouer un rôle important pour fournir d’éventuelles garanties de sécurité à l’Ukraine en cas de cessez-le-feu.MM. Starmer et Zelensky ont parlé ensemble des “progrès réalisés ces derniers jours pour garantir une paix juste et durable en Ukraine”. “Ils ont convenu de maintenir la dynamique et de continuer à travailler activement avec leurs partenaires internationaux”, d’après Londres.Le chef de l’Etat ukrainien a aussi eu un tête-à-tête avec Emmanuel Macron, avec la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni et avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. “Vous pouvez compter sur notre soutien à la table des négociations pour arriver à une paix juste et durable”, a ensuite écrit cette dernière sur X.Le même jour, la Russie a annoncé avoir reconquis l’intégralité de son territoire, dans la région de Koursk où les Ukrainiens avaient lancé une offensive en août 2024. Kiev l’a démenti, affirmant que les affrontements s’y poursuivaient.Vladimir Poutine avait par le passé fait comprendre qu’il n’était pas prêt à négocier tant que les forces ukrainiennes n’auraient pas été entièrement “chassées” de cette zone.Les services secrets russes (FSB) ont par ailleurs annoncé l’arrestation d’un homme présenté comme “un agent” ukrainien, soupçonné d’avoir provoqué la veille la mort d’un général russe dans l’explosion d’une voiture près de Moscou. 

Ukraine : Trump émet des doutes sur les intentions de Poutine, qui se dit prêt à négocier

Donald Trump, qui a rencontré samedi à Rome son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, a émis des doutes quant à la volonté de Vladimir Poutine de régler le conflit en Ukraine, alors même que le président russe a assuré être prêt à négocier “sans aucune condition préalable” pour y parvenir.”Il n’y avait aucune raison pour Poutine …

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Le pape, salué par 400.000 fidèles, a été inhumé à Rome

Une marée humaine pour le “pape du peuple”: François a été inhumé samedi dans sa basilique de coeur à Rome, après avoir été salué par plus de 400.000 fidèles le long de son cortège funèbre et lors d’une messe grandiose place Saint-Pierre, en présence d’un aréopage de chefs d’Etat ayant favorisé des entrevues diplomatiques informelles.Le pape argentin, décédé lundi à 88 ans, a été enterré lors d’une cérémonie privée dans la basilique Sainte Marie Majeure, une église dédiée à la Vierge où il se rendait pour prier avant et après chaque voyage à l’étranger.Son cercueil y a été accueilli par des milliers de personnes, dont des migrants et des personnes démunies, que le jésuite argentin avait placés au coeur de son message tout au long de ses 12 ans de pontificat.”Je suis catholique mais pas pratiquant”, a confié à l’AFP Diego Borigen, un touriste argentin. “Et pour la première fois je me suis senti représenté par le pape François, au-delà du fait qu’il soit argentin, par tout ce qu’il a fait”.Située dans une petite niche près de l’autel dédié à saint François, la très sobre tombe en marbre porte comme seule inscription “Franciscus”, François en latin. Le cercueil a été transporté du Vatican à la basilique à bord d’une papamobile blanche découverte et au toit transparent. Tout au long des 6 km du parcours, quelque 150.000 personnes ont applaudi le cortège qui a sillonné le centre historique, notamment les Forums impériaux menant au Colisée.- Mantilles et voilettes -La messe de funérailles, organisée en présence de 250.000 fidèles sur la place Saint-Pierre ensoleillée et aux alentours, a elle aussi été marquée par plusieurs salves d’applaudissements, notamment aux passages de l’homélie rappelant l’oeuvre de ce fin politique alliant bonhomie et franc-parler.Les mantilles et voilettes noires, la vareuse de style militaire du président ukrainien Volodymyr Zelensky, la pourpre cardinalice des plus de 200 “princes de l’Eglise” et le violet des évêques, alliés à la pompe du rite catholique ponctué de prières et de chants, ont contribué à l’éclat de cette cérémonie en mondovision, loin de la sobriété prônée par François.”C’est une journée vraiment historique”, s’est ému Jean-Roger Mounguengui, un Gabonais de 64 ans venu avec son épouse rendre hommage au premier pape sud-américain. Parmi les dirigeants présents, le président américain Donald Trump, l’Argentin Javier Milei, le Français Emmanuel Macron, le Brésilien Lula, la Première ministre italienne Giorgia Meloni ou encore la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Le cercueil, sur lequel était posé un exemplaire des Evangiles, trônait devant l’autel en plein air. La majestueuse place Saint-Pierre n’a pu accueillir tous les fidèles débordant sur la grande avenue de la Conciliation, où des écrans géants avaient été installés. Dans la foule s’était également mêlé le fondateur de Wikileaks, Julian Assange.François a été un “pape proche des gens avec un coeur ouvert à tous”, a souligné le cardinal italien Giovanni Battista Re dans son homélie, mettant en avant ses “gestes” et “exhortations (…) en faveur des réfugiés et des personnes déplacées”.Des allusions contrastant avec la politique de certains dirigeants assis aux places d’honneur, notamment la politique anti-migratoire de l’administration américaine.- Rencontre Trump-Zelensky -Avant la cérémonie, Donald Trump a rencontré dans la basilique son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, une entrevue jugée “très productive” par les deux parties. Une photo publiée par la présidence ukrainienne montre les deux hommes, qui ne s’étaient plus vus depuis leur accrochage dans le Bureau ovale fin février, assis et devisant avec en toile de fond les peintures baroques et les marbres multicolores.Le président américain avait affirmé quelques heures auparavant que Kiev et Moscou étaient “très proches d’un accord”, trois ans après l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes. Les deux hommes se sont aussi entretenus “à quatre”, toujours dans la basilique mais debout, avec MM. Macron et Starmer.Une rencontre à la tonalité particulière quand on sait que le pape François n’a jamais cessé “d’implorer la paix”, particulièrement pour l’Ukraine, appelant à “la raison et à des négociations honnêtes”, ainsi que l’a rappelé dans son homélie le cardinal Re.Donald Trump a également échangé une poignée de mains avec Ursula von der Leyen, en plein conflit sur les droits de douane entre les deux continents.Au total, une cinquantaine de chefs d’Etat et une dizaine de têtes couronnées ont assisté à la cérémonie funèbre, dont le prince William, les souverains d’Espagne et de Belgique ainsi que le prince Albert de Monaco et son épouse Charlène.- Vers le conclave -La ferveur populaire de ces funérailles fait écho aux plus de 250.000 personnes ayant patienté pendant des heures cette semaine pour se recueillir devant la dépouille du chef de 1,4 milliard de catholiques, exposée sous les ors de la basilique Saint-Pierre. De par le monde, messes et veillées se tiennent en hommage au pontife dont le message portait bien au-delà des seuls catholiques. A Buenos Aires, capitale argentine où est né Jorge Bergoglio en 1936, une messe en plein air a été réuni des milliers de personnes samedi. Un élan reflétant la popularité de ce défenseur inlassable de la paix, des migrants et des laissés-pour-compte, devenu au fil des ans une boussole morale dans un monde toujours plus instable.Assistait aussi à la cérémonie le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. Le président russe Vladimir Poutine, sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), a délégué sa ministre de la Culture Olga Lioubimova.A l’issue de ces funérailles historiques, tous les regards se tournent désormais vers les 135 cardinaux-électeurs – soit ceux âgés de moins de 80 ans – convoqués au conclave pour choisir début mai, à huis clos dans la Chapelle Sixtine, un successeur au pape François.

Le pape, salué par 400.000 fidèles, a été inhumé à Rome

Une marée humaine pour le “pape du peuple”: François a été inhumé samedi dans sa basilique de coeur à Rome, après avoir été salué par plus de 400.000 fidèles le long de son cortège funèbre et lors d’une messe grandiose place Saint-Pierre, en présence d’un aréopage de chefs d’Etat ayant favorisé des entrevues diplomatiques informelles.Le pape argentin, décédé lundi à 88 ans, a été enterré lors d’une cérémonie privée dans la basilique Sainte Marie Majeure, une église dédiée à la Vierge où il se rendait pour prier avant et après chaque voyage à l’étranger.Son cercueil y a été accueilli par des milliers de personnes, dont des migrants et des personnes démunies, que le jésuite argentin avait placés au coeur de son message tout au long de ses 12 ans de pontificat.”Je suis catholique mais pas pratiquant”, a confié à l’AFP Diego Borigen, un touriste argentin. “Et pour la première fois je me suis senti représenté par le pape François, au-delà du fait qu’il soit argentin, par tout ce qu’il a fait”.Située dans une petite niche près de l’autel dédié à saint François, la très sobre tombe en marbre porte comme seule inscription “Franciscus”, François en latin. Le cercueil a été transporté du Vatican à la basilique à bord d’une papamobile blanche découverte et au toit transparent. Tout au long des 6 km du parcours, quelque 150.000 personnes ont applaudi le cortège qui a sillonné le centre historique, notamment les Forums impériaux menant au Colisée.- Mantilles et voilettes -La messe de funérailles, organisée en présence de 250.000 fidèles sur la place Saint-Pierre ensoleillée et aux alentours, a elle aussi été marquée par plusieurs salves d’applaudissements, notamment aux passages de l’homélie rappelant l’oeuvre de ce fin politique alliant bonhomie et franc-parler.Les mantilles et voilettes noires, la vareuse de style militaire du président ukrainien Volodymyr Zelensky, la pourpre cardinalice des plus de 200 “princes de l’Eglise” et le violet des évêques, alliés à la pompe du rite catholique ponctué de prières et de chants, ont contribué à l’éclat de cette cérémonie en mondovision, loin de la sobriété prônée par François.”C’est une journée vraiment historique”, s’est ému Jean-Roger Mounguengui, un Gabonais de 64 ans venu avec son épouse rendre hommage au premier pape sud-américain. Parmi les dirigeants présents, le président américain Donald Trump, l’Argentin Javier Milei, le Français Emmanuel Macron, le Brésilien Lula, la Première ministre italienne Giorgia Meloni ou encore la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Le cercueil, sur lequel était posé un exemplaire des Evangiles, trônait devant l’autel en plein air. La majestueuse place Saint-Pierre n’a pu accueillir tous les fidèles débordant sur la grande avenue de la Conciliation, où des écrans géants avaient été installés. Dans la foule s’était également mêlé le fondateur de Wikileaks, Julian Assange.François a été un “pape proche des gens avec un coeur ouvert à tous”, a souligné le cardinal italien Giovanni Battista Re dans son homélie, mettant en avant ses “gestes” et “exhortations (…) en faveur des réfugiés et des personnes déplacées”.Des allusions contrastant avec la politique de certains dirigeants assis aux places d’honneur, notamment la politique anti-migratoire de l’administration américaine.- Rencontre Trump-Zelensky -Avant la cérémonie, Donald Trump a rencontré dans la basilique son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, une entrevue jugée “très productive” par les deux parties. Une photo publiée par la présidence ukrainienne montre les deux hommes, qui ne s’étaient plus vus depuis leur accrochage dans le Bureau ovale fin février, assis et devisant avec en toile de fond les peintures baroques et les marbres multicolores.Le président américain avait affirmé quelques heures auparavant que Kiev et Moscou étaient “très proches d’un accord”, trois ans après l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes. Les deux hommes se sont aussi entretenus “à quatre”, toujours dans la basilique mais debout, avec MM. Macron et Starmer.Une rencontre à la tonalité particulière quand on sait que le pape François n’a jamais cessé “d’implorer la paix”, particulièrement pour l’Ukraine, appelant à “la raison et à des négociations honnêtes”, ainsi que l’a rappelé dans son homélie le cardinal Re.Donald Trump a également échangé une poignée de mains avec Ursula von der Leyen, en plein conflit sur les droits de douane entre les deux continents.Au total, une cinquantaine de chefs d’Etat et une dizaine de têtes couronnées ont assisté à la cérémonie funèbre, dont le prince William, les souverains d’Espagne et de Belgique ainsi que le prince Albert de Monaco et son épouse Charlène.- Vers le conclave -La ferveur populaire de ces funérailles fait écho aux plus de 250.000 personnes ayant patienté pendant des heures cette semaine pour se recueillir devant la dépouille du chef de 1,4 milliard de catholiques, exposée sous les ors de la basilique Saint-Pierre. De par le monde, messes et veillées se tiennent en hommage au pontife dont le message portait bien au-delà des seuls catholiques. A Buenos Aires, capitale argentine où est né Jorge Bergoglio en 1936, une messe en plein air a été réuni des milliers de personnes samedi. Un élan reflétant la popularité de ce défenseur inlassable de la paix, des migrants et des laissés-pour-compte, devenu au fil des ans une boussole morale dans un monde toujours plus instable.Assistait aussi à la cérémonie le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. Le président russe Vladimir Poutine, sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), a délégué sa ministre de la Culture Olga Lioubimova.A l’issue de ces funérailles historiques, tous les regards se tournent désormais vers les 135 cardinaux-électeurs – soit ceux âgés de moins de 80 ans – convoqués au conclave pour choisir début mai, à huis clos dans la Chapelle Sixtine, un successeur au pape François.

Le pape, salué par 400.000 fidèles, a été inhumé à Rome

Une marée humaine pour le “pape du peuple”: François a été inhumé samedi dans sa basilique de coeur à Rome, après avoir été salué par plus de 400.000 fidèles le long de son cortège funèbre et lors d’une messe grandiose place Saint-Pierre, en présence d’un aréopage de chefs d’Etat ayant favorisé des entrevues diplomatiques informelles.Le …

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