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l’ONU exhorte Israël à rouvrir Gaza à l’aide humanitaire

Trois agences de l’ONU ont exhorté vendredi Israël à mettre fin à son blocus de toute aide humanitaire dans la bande de Gaza, qui expose les Gazaouis à la famine, alors que l’armée israélienne a lancé un nouvel appel à évacuer des secteurs du territoire en prévision de nouvelles frappes.Selon la Défense civile palestinienne, au moins 40 personnes ont été tuées dans la journée dans la bande de Gaza, où Israël a repris depuis le 18 mars son offensive militaire, après  deux mois de trêve, affirmant vouloir contraindre le mouvement islamiste Hamas à libérer les otages encore retenus depuis l’attaque du 7 octobre 2023.Le chef de l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, a dénoncé dans la soirée le blocus israélien des livraisons humanitaires, en vigueur depuis le 2 mars, pointant “une famine provoquée par l’homme et motivée par des raisons politiques”.Vendredi soir, l’armée israélienne a appelé les habitants de trois zones de la ville de Gaza (nord) à évacuer en prévision d’une frappe. “En raison d’opérations terroristes contre nos forces depuis les zones mentionnées, l’armée va lancer une attaque puissante sur toute zone utilisée pour mener ces opérations terroristes”, a écrit sur X le porte-parole en langue arabe de l’armée, Avichay Adraee.Plus tôt, le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé avoir livré “ses derniers stocks alimentaires aux cuisines servant des repas chauds dans la bande de Gaza”, lesquelles “devraient être totalement à court de nourriture dans les prochains jours”.Israël a stoppé les livraisons humanitaires en accusant le Hamas de les détourner, ce que ce dernier dément, accusant en retour Israël d’utiliser “la famine comme arme de guerre”. – “Des vies en dépendent “-La fermeture des points de passage depuis plus de sept semaines est “la plus longue que la bande de Gaza ait jamais connue”, a noté le PAM, une des principales organisations internationales fournissant de la nourriture sur place.Selon le PAM, plus de 116.000 tonnes d’assistance alimentaire – “de quoi nourrir un million de personnes pendant jusqu’à quatre mois” – sont entreposées à proximité des couloirs humanitaires, dans l’attente de pouvoir entrer dans le territoire.Ce blocus “doit prendre fin”, a insisté vendredi soir le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, pointant l’épuisement des fournitures médicales. “Des vies en dépendent”, a-t-il écrit sur X.Parmi les 40 personnes tuées vendredi par des frappes israéliennes à travers le territoire, figure, selon la Défense civile, une famille de cinq personnes – une femme enceinte, son mari et leurs trois enfants – dont la tente a été bombardée près de Khan Younès (sud). “Pendant combien de temps est-ce que des civils sans armes continueront d’être pris pour cible dans leurs maisons et leurs tentes?”, s’est indigné un membre de la famille, Rami Abu Taima, auprès de l’AFP.Ramy, un autre Palestinien qui s’identifie sous son seul prénom, a aussi perdu son fils de trois ans dans un bombardement à Khan Younès.”On ne le trouvait pas. Je suis retourné dans la tente et je l’ai trouvé en feu”, dit-il.- Une délégation du Hamas au Caire –  “La guerre doit cesser à tout prix. Le monde entier doit intervenir pour y mettre fin”, a lancé un autre habitant de Khan Younès, Abed al-Arja. “C’est une guerre folle”. Jeudi, des bombardements israéliens avaient, selon la Défense civile, fait plusieurs dizaines de victimes, notamment à Jabalia (nord). L’armée israélienne, qui considère cette ville comme un bastion du Hamas, a dit y avoir ciblé “des terroristes opérant dans un centre de commandement et de contrôle du Hamas et du Jihad islamique”, un groupe allié.Israël, dont les troupes ont déjà pris le contrôle de plus de la moitié du territoire palestinien – d’après un calcul de l’AFP à partir des cartes publiées par l’armée – y lancera une offensive “plus vaste” si les otages ne sont pas libérés, a affirmé jeudi le chef d’état-major de l’armée, le lieutenant général Eyal Zamir, lors d’une visite à Gaza.Une délégation du Hamas va rencontrer les médiateurs égyptiens samedi au Caire pour y discuter d’une solution en vue de mettre fin à la guerre, a déclaré vendredi à l’AFP Taher al-Nounou, un dirigeant du mouvement islamiste palestinien.Selon des chiffres publiés vendredi par le ministère de la Santé du Hamas, au moins 2.062 Palestiniens ont été tués depuis le 18 mars, ce qui porte à 51.439 le nombre de morts dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023.L’attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées, 58 sont toujours otages à Gaza dont 34 sont mortes, selon l’armée israélienne.

l’ONU exhorte Israël à rouvrir Gaza à l’aide humanitaire

Trois agences de l’ONU ont exhorté vendredi Israël à mettre fin à son blocus de toute aide humanitaire dans la bande de Gaza, qui expose les Gazaouis à la famine, alors que l’armée israélienne a lancé un nouvel appel à évacuer des secteurs du territoire en prévision de nouvelles frappes.Selon la Défense civile palestinienne, au moins 40 personnes ont été tuées dans la journée dans la bande de Gaza, où Israël a repris depuis le 18 mars son offensive militaire, après  deux mois de trêve, affirmant vouloir contraindre le mouvement islamiste Hamas à libérer les otages encore retenus depuis l’attaque du 7 octobre 2023.Le chef de l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, a dénoncé dans la soirée le blocus israélien des livraisons humanitaires, en vigueur depuis le 2 mars, pointant “une famine provoquée par l’homme et motivée par des raisons politiques”.Vendredi soir, l’armée israélienne a appelé les habitants de trois zones de la ville de Gaza (nord) à évacuer en prévision d’une frappe. “En raison d’opérations terroristes contre nos forces depuis les zones mentionnées, l’armée va lancer une attaque puissante sur toute zone utilisée pour mener ces opérations terroristes”, a écrit sur X le porte-parole en langue arabe de l’armée, Avichay Adraee.Plus tôt, le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé avoir livré “ses derniers stocks alimentaires aux cuisines servant des repas chauds dans la bande de Gaza”, lesquelles “devraient être totalement à court de nourriture dans les prochains jours”.Israël a stoppé les livraisons humanitaires en accusant le Hamas de les détourner, ce que ce dernier dément, accusant en retour Israël d’utiliser “la famine comme arme de guerre”. – “Des vies en dépendent “-La fermeture des points de passage depuis plus de sept semaines est “la plus longue que la bande de Gaza ait jamais connue”, a noté le PAM, une des principales organisations internationales fournissant de la nourriture sur place.Selon le PAM, plus de 116.000 tonnes d’assistance alimentaire – “de quoi nourrir un million de personnes pendant jusqu’à quatre mois” – sont entreposées à proximité des couloirs humanitaires, dans l’attente de pouvoir entrer dans le territoire.Ce blocus “doit prendre fin”, a insisté vendredi soir le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, pointant l’épuisement des fournitures médicales. “Des vies en dépendent”, a-t-il écrit sur X.Parmi les 40 personnes tuées vendredi par des frappes israéliennes à travers le territoire, figure, selon la Défense civile, une famille de cinq personnes – une femme enceinte, son mari et leurs trois enfants – dont la tente a été bombardée près de Khan Younès (sud). “Pendant combien de temps est-ce que des civils sans armes continueront d’être pris pour cible dans leurs maisons et leurs tentes?”, s’est indigné un membre de la famille, Rami Abu Taima, auprès de l’AFP.Ramy, un autre Palestinien qui s’identifie sous son seul prénom, a aussi perdu son fils de trois ans dans un bombardement à Khan Younès.”On ne le trouvait pas. Je suis retourné dans la tente et je l’ai trouvé en feu”, dit-il.- Une délégation du Hamas au Caire –  “La guerre doit cesser à tout prix. Le monde entier doit intervenir pour y mettre fin”, a lancé un autre habitant de Khan Younès, Abed al-Arja. “C’est une guerre folle”. Jeudi, des bombardements israéliens avaient, selon la Défense civile, fait plusieurs dizaines de victimes, notamment à Jabalia (nord). L’armée israélienne, qui considère cette ville comme un bastion du Hamas, a dit y avoir ciblé “des terroristes opérant dans un centre de commandement et de contrôle du Hamas et du Jihad islamique”, un groupe allié.Israël, dont les troupes ont déjà pris le contrôle de plus de la moitié du territoire palestinien – d’après un calcul de l’AFP à partir des cartes publiées par l’armée – y lancera une offensive “plus vaste” si les otages ne sont pas libérés, a affirmé jeudi le chef d’état-major de l’armée, le lieutenant général Eyal Zamir, lors d’une visite à Gaza.Une délégation du Hamas va rencontrer les médiateurs égyptiens samedi au Caire pour y discuter d’une solution en vue de mettre fin à la guerre, a déclaré vendredi à l’AFP Taher al-Nounou, un dirigeant du mouvement islamiste palestinien.Selon des chiffres publiés vendredi par le ministère de la Santé du Hamas, au moins 2.062 Palestiniens ont été tués depuis le 18 mars, ce qui porte à 51.439 le nombre de morts dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023.L’attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées, 58 sont toujours otages à Gaza dont 34 sont mortes, selon l’armée israélienne.

Equateur: vingt blessés et des dégâts matériels après un séisme de magnitude 6,3

Un séisme de magnitude 6,3 dans la province d’Esmeraldas, dans le nord-ouest de l’Équateur, a fait au moins vingt blessés et détruit une centaine de logements, selon le dernier bilan communiqué par les autorités vendredi.Andres Mafare, un pêcheur de 36 ans, raconte à l’AFP avoir “couru comme un fou” pour aller rejoindre sa famille après les premières secousses. “Quand je suis arrivé, j’ai vu ma petite maison écroulée”, dit-il. Sa femme et ses deux enfants en sont sortis indemnes.Le séisme s’est produit à 35 kilomètres de profondeur vers 06H45 locales (11H45 GMT), d’après l’Institut américain de géophysique (USGS).Il a eu lieu à 8,4 km de la ville d’Esmeraldas, la capitale de la province côtière du même nom, proche de la frontière avec la Colombie, et a été ressenti dans 10 des 24 provinces du pays sud-américain.- Murs à terre -“Ca a été très fort (…) Ça a semblé une éternité pour nous”, a déclaré à l’AFP l’ancien candidat à la présidence Yaku Pérez, qui se trouvait dans une université d’Esmeraldas pour présenter un livre. En sortant du bâtiment, il a pu constater “quelques petites maisons détruites”.Dans les rues, des habitants circulaient en évitant les décombres, notamment un pan de mur s’étant décroché d’un immeuble, a constaté un journaliste de l’AFP. Le tremblement de terre a fait vingt blessés et endommagé quelque 130 logements, selon le dernier bilan de l’Agence nationale de gestion des risques (SNGR). Les réseaux d’électricité et de télécommunications, ainsi qu’un pont et des routes étaient également affectés.Le président équatorien récemment réélu Daniel Noboa a réagi sur X dans la matinée en annonçant la mise en place d’abris et la distribution de kits d’aide humanitaire. “La gouvernement est à vos côtés”, a-t-il affirmé.La compagnie pétrolière nationale Petroecuador a suspendu les opérations de sa raffinerie d’Esmeraldas, qui produit plus de 100.000 barils de pétrole par jour. “Des dommages ont été constatés dans ses unités”, a indiqué l’entreprise dans un communiqué sans donner plus de détails. L’acheminement de pétrole brut via l’oléoduc transéquatorien SOTE, qui transporte l’or noir de l’Amazonie vers la côte pacifique, a en revanche repris après une brève interruption. Cet oléoduc avait subi des dommages en mars, provoquant la fuite de plus de 25.000 barils de pétrole brut. La zone de ce sinistre “ne présente ni glissements de terrain ni dégâts suite au séisme”, a précisé plus tôt dans la journée Petroecuador.L’Équateur se situe sur des plaques tectoniques marines, ce qui génère régulièrement des secousses. Le séisme de vendredi est “une conséquence du processus de subduction de la plaque de Nazca”, a expliqué Pablo Palacios, technicien de l’Institut Géophysique, à la chaîne Ecuavisa. La semaine dernière, l’Equateur a commémoré le séisme de 2016 qui avait frappé les côtes de Manabi et Esmeraldas. D’une magnitude de 7,8, il avait fait 673 morts et quelque 6.300 blessés.

Equateur: vingt blessés et des dégâts matériels après un séisme de magnitude 6,3

Un séisme de magnitude 6,3 dans la province d’Esmeraldas, dans le nord-ouest de l’Équateur, a fait au moins vingt blessés et détruit une centaine de logements, selon le dernier bilan communiqué par les autorités vendredi.Andres Mafare, un pêcheur de 36 ans, raconte à l’AFP avoir “couru comme un fou” pour aller rejoindre sa famille après les premières secousses. “Quand je suis arrivé, j’ai vu ma petite maison écroulée”, dit-il. Sa femme et ses deux enfants en sont sortis indemnes.Le séisme s’est produit à 35 kilomètres de profondeur vers 06H45 locales (11H45 GMT), d’après l’Institut américain de géophysique (USGS).Il a eu lieu à 8,4 km de la ville d’Esmeraldas, la capitale de la province côtière du même nom, proche de la frontière avec la Colombie, et a été ressenti dans 10 des 24 provinces du pays sud-américain.- Murs à terre -“Ca a été très fort (…) Ça a semblé une éternité pour nous”, a déclaré à l’AFP l’ancien candidat à la présidence Yaku Pérez, qui se trouvait dans une université d’Esmeraldas pour présenter un livre. En sortant du bâtiment, il a pu constater “quelques petites maisons détruites”.Dans les rues, des habitants circulaient en évitant les décombres, notamment un pan de mur s’étant décroché d’un immeuble, a constaté un journaliste de l’AFP. Le tremblement de terre a fait vingt blessés et endommagé quelque 130 logements, selon le dernier bilan de l’Agence nationale de gestion des risques (SNGR). Les réseaux d’électricité et de télécommunications, ainsi qu’un pont et des routes étaient également affectés.Le président équatorien récemment réélu Daniel Noboa a réagi sur X dans la matinée en annonçant la mise en place d’abris et la distribution de kits d’aide humanitaire. “La gouvernement est à vos côtés”, a-t-il affirmé.La compagnie pétrolière nationale Petroecuador a suspendu les opérations de sa raffinerie d’Esmeraldas, qui produit plus de 100.000 barils de pétrole par jour. “Des dommages ont été constatés dans ses unités”, a indiqué l’entreprise dans un communiqué sans donner plus de détails. L’acheminement de pétrole brut via l’oléoduc transéquatorien SOTE, qui transporte l’or noir de l’Amazonie vers la côte pacifique, a en revanche repris après une brève interruption. Cet oléoduc avait subi des dommages en mars, provoquant la fuite de plus de 25.000 barils de pétrole brut. La zone de ce sinistre “ne présente ni glissements de terrain ni dégâts suite au séisme”, a précisé plus tôt dans la journée Petroecuador.L’Équateur se situe sur des plaques tectoniques marines, ce qui génère régulièrement des secousses. Le séisme de vendredi est “une conséquence du processus de subduction de la plaque de Nazca”, a expliqué Pablo Palacios, technicien de l’Institut Géophysique, à la chaîne Ecuavisa. La semaine dernière, l’Equateur a commémoré le séisme de 2016 qui avait frappé les côtes de Manabi et Esmeraldas. D’une magnitude de 7,8, il avait fait 673 morts et quelque 6.300 blessés.

Le PAM annonce avoir “épuisé” ses stocks de nourriture à Gaza

Le Programme alimentaire mondial de l’ONU a annoncé vendredi avoir “épuisé tous ses stocks” à Gaza, où Israël bloque l’entrée de toute aide humanitaire et où son armée a lancé un nouvel appel à évacuer des secteurs du territoire en prévision de nouvelles frappes.Selon la Défense civile palestinienne, au moins 40 personnes ont été tuées dans la journée dans la bande de Gaza, où Israël a repris depuis le 18 mars son offensive militaire, après  deux mois de trêve, affirmant vouloir contraindre le mouvement islamiste Hamas à libérer les otages encore retenus depuis l’attaque du 7 octobre 2023.Vendredi soir, l’armée israélienne a appelé les habitants de trois zones de la ville de Gaza (nord) à évacuer en prévision d’une frappe.”En raison d’opérations terroristes contre nos forces depuis les zones mentionnées, l’armée va lancer une attaque puissante sur toute zone utilisée pour mener ces opérations terroristes”, a écrit sur X le porte-parole en langue arabe de l’armée, Avichay Adraee.Plus tôt, le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé avoir livré “ses derniers stocks alimentaires aux cuisines servant des repas chauds dans la bande de Gaza”, lesquelles “devraient être totalement à court de nourriture dans les prochains jours”.Israël bloque l’entrée de l’aide humanitaire depuis le 2 mars, accusant le Hamas de détourner les livraisons. Ce dernier dément et accuse en retour Israël d’utiliser “la famine comme arme de guerre”. La fermeture des points de passage depuis plus de sept semaines est “la plus longue que la bande de Gaza ait jamais connue”, a noté le PAM, une des principales organisations internationales fournissant de la nourriture sur place.Selon le PAM, plus de 116.000 tonnes d’assistance alimentaire – “de quoi nourrir un million de personnes pendant jusqu’à quatre mois” – sont entreposées à proximité des couloirs humanitaires, dans l’attente de pouvoir entrer dans le territoire.- “Des vies en dépendent” -Ce blocus “doit prendre fin”, a insisté vendredi soir le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, pointant l’épuisement des fournitures médicales. “Des vies en dépendent”, a-t-il écrit sur X.Parmi les 40 personnes tuées vendredi par des frappes israéliennes à travers le territoire, figure, selon la Défense civile, une famille de cinq personnes – une femme enceinte, son mari et leurs trois enfants – dont la tente a été bombardée près de Khan Younès (sud). “Pendant combien de temps est-ce que des civils sans armes continueront d’être pris pour cible dans leurs maisons et leurs tentes?”, s’est indigné un membre de la famille, Rami Abu Taima, auprès de l’AFP.Ramy, un autre Palestinien qui s’identifie sous son seul prénom, a aussi perdu son fils de trois ans dans un bombardement à Khan Younès.”On ne le trouvait pas. Je suis retourné dans la tente et je l’ai trouvé en feu”, dit-il.- “Une guerre folle” – “La guerre doit cesser à tout prix. Le monde entier doit intervenir pour y mettre fin”, a lancé un autre habitant de Khan Younès, Abed al-Arja. “C’est une guerre folle”. Jeudi, des bombardements israéliens avaient, selon la Défense civile, fait plusieurs dizaines de victimes, notamment à Jabalia (nord). L’armée israélienne, qui considère cette ville comme un bastion du Hamas, a dit y avoir ciblé “des terroristes opérant dans un centre de commandement et de contrôle du Hamas et du Jihad islamique”, un groupe allié.Israël, dont les troupes ont déjà pris le contrôle de plus de la moitié du territoire palestinien – d’après un calcul de l’AFP à partir des cartes publiées par l’armée – y lancera une offensive “plus vaste” si les otages ne sont pas libérés, a affirmé jeudi le chef d’état-major de l’armée, le lieutenant général Eyal Zamir, lors d’une visite à Gaza.Selon des chiffres publiés vendredi par le ministère de la Santé du Hamas, au moins 2.062 Palestiniens ont été tués depuis le 18 mars, ce qui porte à 51.439 le nombre de morts dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023.L’attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées, 58 sont toujours otages à Gaza dont 34 sont mortes, selon l’armée israélienne.

Le PAM annonce avoir “épuisé” ses stocks de nourriture à Gaza

Le Programme alimentaire mondial de l’ONU a annoncé vendredi avoir “épuisé tous ses stocks” à Gaza, où Israël bloque l’entrée de toute aide humanitaire et où son armée a lancé un nouvel appel à évacuer des secteurs du territoire en prévision de nouvelles frappes.Selon la Défense civile palestinienne, au moins 40 personnes ont été tuées dans la journée dans la bande de Gaza, où Israël a repris depuis le 18 mars son offensive militaire, après  deux mois de trêve, affirmant vouloir contraindre le mouvement islamiste Hamas à libérer les otages encore retenus depuis l’attaque du 7 octobre 2023.Vendredi soir, l’armée israélienne a appelé les habitants de trois zones de la ville de Gaza (nord) à évacuer en prévision d’une frappe.”En raison d’opérations terroristes contre nos forces depuis les zones mentionnées, l’armée va lancer une attaque puissante sur toute zone utilisée pour mener ces opérations terroristes”, a écrit sur X le porte-parole en langue arabe de l’armée, Avichay Adraee.Plus tôt, le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé avoir livré “ses derniers stocks alimentaires aux cuisines servant des repas chauds dans la bande de Gaza”, lesquelles “devraient être totalement à court de nourriture dans les prochains jours”.Israël bloque l’entrée de l’aide humanitaire depuis le 2 mars, accusant le Hamas de détourner les livraisons. Ce dernier dément et accuse en retour Israël d’utiliser “la famine comme arme de guerre”. La fermeture des points de passage depuis plus de sept semaines est “la plus longue que la bande de Gaza ait jamais connue”, a noté le PAM, une des principales organisations internationales fournissant de la nourriture sur place.Selon le PAM, plus de 116.000 tonnes d’assistance alimentaire – “de quoi nourrir un million de personnes pendant jusqu’à quatre mois” – sont entreposées à proximité des couloirs humanitaires, dans l’attente de pouvoir entrer dans le territoire.- “Des vies en dépendent” -Ce blocus “doit prendre fin”, a insisté vendredi soir le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, pointant l’épuisement des fournitures médicales. “Des vies en dépendent”, a-t-il écrit sur X.Parmi les 40 personnes tuées vendredi par des frappes israéliennes à travers le territoire, figure, selon la Défense civile, une famille de cinq personnes – une femme enceinte, son mari et leurs trois enfants – dont la tente a été bombardée près de Khan Younès (sud). “Pendant combien de temps est-ce que des civils sans armes continueront d’être pris pour cible dans leurs maisons et leurs tentes?”, s’est indigné un membre de la famille, Rami Abu Taima, auprès de l’AFP.Ramy, un autre Palestinien qui s’identifie sous son seul prénom, a aussi perdu son fils de trois ans dans un bombardement à Khan Younès.”On ne le trouvait pas. Je suis retourné dans la tente et je l’ai trouvé en feu”, dit-il.- “Une guerre folle” – “La guerre doit cesser à tout prix. Le monde entier doit intervenir pour y mettre fin”, a lancé un autre habitant de Khan Younès, Abed al-Arja. “C’est une guerre folle”. Jeudi, des bombardements israéliens avaient, selon la Défense civile, fait plusieurs dizaines de victimes, notamment à Jabalia (nord). L’armée israélienne, qui considère cette ville comme un bastion du Hamas, a dit y avoir ciblé “des terroristes opérant dans un centre de commandement et de contrôle du Hamas et du Jihad islamique”, un groupe allié.Israël, dont les troupes ont déjà pris le contrôle de plus de la moitié du territoire palestinien – d’après un calcul de l’AFP à partir des cartes publiées par l’armée – y lancera une offensive “plus vaste” si les otages ne sont pas libérés, a affirmé jeudi le chef d’état-major de l’armée, le lieutenant général Eyal Zamir, lors d’une visite à Gaza.Selon des chiffres publiés vendredi par le ministère de la Santé du Hamas, au moins 2.062 Palestiniens ont été tués depuis le 18 mars, ce qui porte à 51.439 le nombre de morts dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023.L’attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées, 58 sont toujours otages à Gaza dont 34 sont mortes, selon l’armée israélienne.

Brésil : l’ex-président Collor de Mello envoyé en prison pour corruption

Condamné en 2023 à près de neuf ans de réclusion pour corruption, l’ex-président brésilien Fernando Collor de Mello, le premier élu au suffrage universel direct après la dictature militaire, est en route vers une prison après son arrestation vendredi.Au pouvoir de 1990 à 1992, M. Collor de Mello, 75 ans, a été arrêté dans la matinée à Maceio (nord-est), a déclaré à l’AFP une source de la police fédérale sous couvert de l’anonymat, n’étant pas autorisée à s’exprimer publiquement.Son transfert vers une prison locale a débuté dans l’après-midi, a ajouté cette même source.Le juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes a rejeté un ultime recours de la défense “et a ordonné l’arrestation immédiate de l’ex-président de la République et ex-sénateur Fernando Collor de Mello”, a expliqué jeudi soir la plus haute juridiction du Brésil dans un communiqué.Ce magistrat a ordonné vendredi que la peine commence à être purgée dans la prison Baldomero Cavalcanti de Oliveira, à Maceio, dans une “aile spéciale” où il bénéficiera d’une “cellule individuelle”, en raison de “sa condition d’ex-président”.Le juge Moraes a par ailleurs demandé au bureau du procureur général de la République de se prononcer sur une requête de la défense réclamant que l’ancien chef de l’Etat soit assigné à résidence pour des raisons de santé. Selon ses avocats, ce dernier souffre notamment de la maladie de Parkison.Sa défense avait exprimé dès jeudi soir sa “surprise” et sa “préoccupation” après l’ordre d’incarcération, qui doit être prochainement soumis au vote des autres magistrats de la Cour suprême. En attendant, l’ex-président doit demeurer en détention.- Procès Bolsonaro en vue -Premier président brésilien élu directement par le peuple après la dictature militaire (1964-1985), Fernando Collor de Mello avait démissionné à mi-mandat, en 1992, après avoir vu le Parlement ouvrir une procédure de destitution à son encontre pour corruption passive.Il avait été condamné en 2023 à huit ans et dix mois de prison dans le cadre d’un méga-scandale révélé par l’enquête tentaculaire “Lavage-express”, qui a ébranlé l’échiquier politique brésilien pendant la dernière décennie.Sénateur entre 2006 et 2022, il a été reconnu coupable d’avoir reçu 20 millions de réais entre 2010 et 2014 (environ trois millions d’euros, au taux de change actuel) pour avoir facilité “de façon irrégulière” la signature de contrats entre une entreprise de BTP et une filiale de la compagnie pétrolière publique Petrobras.Fernando Collor de Mello, dont l’élection avait suscité un immense espoir, n’est pas le premier ex-chef de l’Etat brésilien à avoir maille à partir avec la justice.Depuis la fin de la dictature, quatre des sept occupants du palais présidentiel de Planalto ont été à un moment donné condamnés, emprisonnés ou destitués.Quant à l’ex-président d’extrême droite Jair Bolsonaro (2019-2022), il sera prochainement jugé pour tentative de coup d’Etat, une première.Il est accusé d’avoir voulu conjurer sa défaite à la présidentielle de 2022 et empêcher le retour au pouvoir de son rival de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, revenu aux affaires début 2023 après deux premiers mandats (2003-2010).Également ciblé par l’enquête “Lavage-Express”, Lula a été incarcéré 580 jours, d’avril 2018 à novembre 2019, après avoir été condamné pour corruption passive et blanchiment.Sa condamnation a finalement été annulée par la Cour suprême, qui a considéré que le juge qui l’a condamné en première instance n’était pas impartial.Cette annulation a permis à la figure emblématique de la gauche de disputer, puis de remporter, l’élection présidentielle de 2022 face à Jair Bolsonaro.Vainqueur de Lula en 1989, M. Collor de Mello avait soutenu M. Bolsonaro au cours de la campagne de 2022.