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La place Saint-Pierre en effervescence avant les funérailles du pape

Le Vatican est en effervescence vendredi avant les funérailles du pape François samedi matin sur la place Saint-Pierre de Rome, où fidèles et touristes continuent de se presser pour rendre un dernier hommage au pontife dans la basilique, avant le scellement de son cercueil à 20H00 (18H00 GMT).Depuis mercredi, premier jour d’exposition de la dépouille du jésuite argentin au public, environ 150.000 personnes se sont déjà recueillies dans la basilique Saint-Pierre de Rome, selon le Vatican.Des dizaines de délégations étrangères ont commencé à arriver tôt vendredi matin à l’aéroport romain de Fiumicino. Le président français Emmanuel Macron est attendue vendredi à 18h00 (16H00GMT) dans la basilique. Jusqu’à présent, 50 chefs d’Etat et 10 monarques ont confirmé leur présence aux obsèques, dont le président américain Donald Trump, qui doit atterrir à Rome peu avant 23H00 (21H00 GMT) avec son épouse Melania, son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, ou encore le Prince William. L’ancien président américain Biden assistera aussi aux obsèques.Donald Trump, qui restera moins de 24 heures dans la capitale romaine, n’a pour l’instant prévu aucune rencontre bilatérale, selon le programme officiel.Comme la veille, la basilique est restée ouverte quasiment toute la nuit face à l’affluence, d’autant que ce vendredi est un jour férié en Italie. La Protection civile italienne, qui s’attend à l’afflux de “plusieurs centaines de milliers” de personnes à Rome ce week-end, a indiqué que l’accès à la place Saint-Pierre, par laquelle se fait l’entrée dans la basilique, serait fermé à partir de 17H00 (15H00 GMT) en vue des préparatifs pour les funérailles, qui débuteront samedi à 10H00 (08H00 GMT).”Nous sommes là depuis deux heures”, a témoigné dans la queue menant à la basilique Mark Anthony Baltazar, un Philippin de 45 ans. “Nous voulons le voir, faire une dernière prière en son nom. Nous attendrons”, a-t-il ajouté.Filipa Castronovo, une religieuse italienne de 76 ans, a vécu un moment “très émouvant”, a-t-elle témoigné en quittant la basilique. “C’est comme aller voir un père” et “conserver vivante la mémoire forte d’un père qui m’a aimée et continuera du ciel à vouloir du bien”, a-t-elle ajouté auprès de l’AFP.- Messe à Buenos Aires -A plus de 11.000 km de Rome, Buenos Aires, dont était originaire Jorge Bergoglio, se préparait également à faire à distance ses adieux au pape François. Une veillée aux flambeaux y coïncidera avant l’aube samedi avec les funérailles au Vatican, suivie d’une messe dans la cathédrale de François lorsqu’il en était l’archevêque et d’un pèlerinage sur ses traces dans les banlieues de la ville, ces périphéries du monde auquel il faisait souvent référence.Les autorités italiennes et vaticanes ont placé les alentours de Saint-Pierre sous haute protection, avec des milliers de bénévoles et de membres des forces de l’ordre mobilisés, un système anti-drones, des tireurs d’élite sur les toits et des avions de chasse prêts à décoller.Ce dispositif de sécurité exceptionnel sera encore renforcé dans la nuit de vendredi à samedi.Vendredi à 20H00 (18H00 GMT) sera scellé le cercueil du pape, lors d’une cérémonie privée à laquelle assisteront les cardinaux et qui sera présidée par le cardinal Kevin Farrell, le “camerlingue” qui gère les affaires courantes du Vatican jusqu’à l’élection d’un nouveau souverain pontife.Le premier pape sud-américain de l’Eglise catholique est décédé le lundi de Pâques à l’âge de 88 ans, moins d’un mois après la fin de son hospitalisation pour une grave pneumonie.Les condoléances ont afflué du monde entier pour ce réformateur énergique qui a défendu les plus vulnérables et les plus marginalisés de la société au cours de ses 12 années à la tête des 1,4 milliard de catholiques que compte la planète.- Cortège dans les rues de Rome -Le cercueil capitonné de rouge du jésuite argentin a été placé devant l’autel de la basilique Saint-Pierre. François, dont les mains enserrent un chapelet, porte ses habits pontificaux: une chasuble rouge, une mitre blanche et des chaussures noires.La place Saint-Pierre, sur laquelle se déroulera la messe des funérailles, ouvrira dès 05H30 (03H30 GMT) samedi, a annoncé le Vatican.Après les obsèques, qui devraient s’achever vers 11H30 (09H30 GMT), le cercueil sera transporté sur un véhicule à travers les rues de Rome pour être inhumé, selon la volonté de François, dans la basilique papale Sainte-Marie-Majeure, dédiée au culte de la Vierge, lors d’une cérémomie privée.Durant le transfert, qui devrait prendre une demi-heure environ, le cercueil sera visible au public massé le long du trajet derrière des barrières métalliques. Il ne sera pas possible de suivre le cortège funèbre mais des écrans géants seront placés le long du parcours.Un groupe de “pauvres et de nécessiteux” sera présent sur les marches de la basilique Sainte-Marie-Majeure pour accueillir le cercueil du pontife, qui était un ardent défenseur des laissés-pour-compte.Sa tombe en marbre, avec pour seule inscription “Franciscus”, François en latin, sera accessible au public à partir de dimanche matin.Ses obsèques célébrées, tous les regards se tourneront vers les 135 cardinaux-électeurs – soit ceux âgés de moins de 80 ans – convoqués au conclave pour choisir son successeur. La date du début du conclave n’est pas encore connue, mais en vertu des règles vaticanes, il devrait s’ouvrir entre le 15e et le 20e jour après son décès, soit entre le 5 et le 10 mai.Les cardinaux ont commencé à converger vers Rome et se sont réunis une quatrième fois vendredi matin. Lors du conclave, ils procèderont, dans la Chapelle Sixtine, à quatre scrutins par jour, deux le matin et deux l’après-midi.bur-ide-cmk-jra/apo/lpt

La place Saint-Pierre en effervescence avant les funérailles du pape

Le Vatican est en effervescence vendredi avant les funérailles du pape François samedi matin sur la place Saint-Pierre de Rome, où fidèles et touristes continuent de se presser pour rendre un dernier hommage au pontife dans la basilique, avant le scellement de son cercueil à 20H00 (18H00 GMT).Depuis mercredi, premier jour d’exposition de la dépouille du jésuite argentin au public, environ 150.000 personnes se sont déjà recueillies dans la basilique Saint-Pierre de Rome, selon le Vatican.Des dizaines de délégations étrangères ont commencé à arriver tôt vendredi matin à l’aéroport romain de Fiumicino. Le président français Emmanuel Macron est attendue vendredi à 18h00 (16H00GMT) dans la basilique. Jusqu’à présent, 50 chefs d’Etat et 10 monarques ont confirmé leur présence aux obsèques, dont le président américain Donald Trump, qui doit atterrir à Rome peu avant 23H00 (21H00 GMT) avec son épouse Melania, son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, ou encore le Prince William. L’ancien président américain Biden assistera aussi aux obsèques.Donald Trump, qui restera moins de 24 heures dans la capitale romaine, n’a pour l’instant prévu aucune rencontre bilatérale, selon le programme officiel.Comme la veille, la basilique est restée ouverte quasiment toute la nuit face à l’affluence, d’autant que ce vendredi est un jour férié en Italie. La Protection civile italienne, qui s’attend à l’afflux de “plusieurs centaines de milliers” de personnes à Rome ce week-end, a indiqué que l’accès à la place Saint-Pierre, par laquelle se fait l’entrée dans la basilique, serait fermé à partir de 17H00 (15H00 GMT) en vue des préparatifs pour les funérailles, qui débuteront samedi à 10H00 (08H00 GMT).”Nous sommes là depuis deux heures”, a témoigné dans la queue menant à la basilique Mark Anthony Baltazar, un Philippin de 45 ans. “Nous voulons le voir, faire une dernière prière en son nom. Nous attendrons”, a-t-il ajouté.Filipa Castronovo, une religieuse italienne de 76 ans, a vécu un moment “très émouvant”, a-t-elle témoigné en quittant la basilique. “C’est comme aller voir un père” et “conserver vivante la mémoire forte d’un père qui m’a aimée et continuera du ciel à vouloir du bien”, a-t-elle ajouté auprès de l’AFP.- Messe à Buenos Aires -A plus de 11.000 km de Rome, Buenos Aires, dont était originaire Jorge Bergoglio, se préparait également à faire à distance ses adieux au pape François. Une veillée aux flambeaux y coïncidera avant l’aube samedi avec les funérailles au Vatican, suivie d’une messe dans la cathédrale de François lorsqu’il en était l’archevêque et d’un pèlerinage sur ses traces dans les banlieues de la ville, ces périphéries du monde auquel il faisait souvent référence.Les autorités italiennes et vaticanes ont placé les alentours de Saint-Pierre sous haute protection, avec des milliers de bénévoles et de membres des forces de l’ordre mobilisés, un système anti-drones, des tireurs d’élite sur les toits et des avions de chasse prêts à décoller.Ce dispositif de sécurité exceptionnel sera encore renforcé dans la nuit de vendredi à samedi.Vendredi à 20H00 (18H00 GMT) sera scellé le cercueil du pape, lors d’une cérémonie privée à laquelle assisteront les cardinaux et qui sera présidée par le cardinal Kevin Farrell, le “camerlingue” qui gère les affaires courantes du Vatican jusqu’à l’élection d’un nouveau souverain pontife.Le premier pape sud-américain de l’Eglise catholique est décédé le lundi de Pâques à l’âge de 88 ans, moins d’un mois après la fin de son hospitalisation pour une grave pneumonie.Les condoléances ont afflué du monde entier pour ce réformateur énergique qui a défendu les plus vulnérables et les plus marginalisés de la société au cours de ses 12 années à la tête des 1,4 milliard de catholiques que compte la planète.- Cortège dans les rues de Rome -Le cercueil capitonné de rouge du jésuite argentin a été placé devant l’autel de la basilique Saint-Pierre. François, dont les mains enserrent un chapelet, porte ses habits pontificaux: une chasuble rouge, une mitre blanche et des chaussures noires.La place Saint-Pierre, sur laquelle se déroulera la messe des funérailles, ouvrira dès 05H30 (03H30 GMT) samedi, a annoncé le Vatican.Après les obsèques, qui devraient s’achever vers 11H30 (09H30 GMT), le cercueil sera transporté sur un véhicule à travers les rues de Rome pour être inhumé, selon la volonté de François, dans la basilique papale Sainte-Marie-Majeure, dédiée au culte de la Vierge, lors d’une cérémomie privée.Durant le transfert, qui devrait prendre une demi-heure environ, le cercueil sera visible au public massé le long du trajet derrière des barrières métalliques. Il ne sera pas possible de suivre le cortège funèbre mais des écrans géants seront placés le long du parcours.Un groupe de “pauvres et de nécessiteux” sera présent sur les marches de la basilique Sainte-Marie-Majeure pour accueillir le cercueil du pontife, qui était un ardent défenseur des laissés-pour-compte.Sa tombe en marbre, avec pour seule inscription “Franciscus”, François en latin, sera accessible au public à partir de dimanche matin.Ses obsèques célébrées, tous les regards se tourneront vers les 135 cardinaux-électeurs – soit ceux âgés de moins de 80 ans – convoqués au conclave pour choisir son successeur. La date du début du conclave n’est pas encore connue, mais en vertu des règles vaticanes, il devrait s’ouvrir entre le 15e et le 20e jour après son décès, soit entre le 5 et le 10 mai.Les cardinaux ont commencé à converger vers Rome et se sont réunis une quatrième fois vendredi matin. Lors du conclave, ils procèderont, dans la Chapelle Sixtine, à quatre scrutins par jour, deux le matin et deux l’après-midi.bur-ide-cmk-jra/apo/lpt

Dernier jour d’hommage au Vatican avant les funérailles du pape

Le Vatican se prépare vendredi aux funérailles du pape François, qui se tiendront samedi matin sur la place Saint-Pierre, à Rome, tandis que fidèles et touristes peuvent encore lui rendre hommage pour une ultime journée, avant le scellement du cercueil à 20H00 (18H00 GMT).Depuis mercredi, plus de 128.000 personnes se sont déjà recueillies devant la dépouille du jésuite argentin dans la basilique Saint-Pierre de Rome, selon le Vatican.La plupart des 50 chefs d’Etat et des 10 monarques qui ont confirmé jusqu’ici leur présence aux obsèques, dont les présidents américain Donald Trump, ukrainien Volodymyr Zelensky et argentin Javier Milei et le Prince William, doivent arriver à Rome ce vendredi.Comme la veille, la basilique est restée ouverte quasiment toute la nuit.La “nuit est le moment le plus intime, c’est toujours la nuit que le Seigneur se manifeste. C’était très émouvant”, a déclaré à l’AFP Nicoletta Tomassetti, une Italienne de 60 ans.Filipa Castronovo, une religieuse italienne de 76 ans, a également vécu un moment “très émouvant” auprès de la dépouille du pape, a-t-elle témoigné vendredi en quittant la basilique. “C’est comme aller voir un père” et “conserver vivante la mémoire forte d’un père qui m’a aimée et continuera du ciel à vouloir du bien”, a-t-elle ajouté auprès de l’AFP.A plus de 11.000 km de Rome, Buenos Aires, dont était originaire Jorge Bergoglio, était également en effervescence pour faire à distance ses adieux au pape François. Une veillée aux flambeaux y coïncidera avant l’aube samedi avec les funérailles au Vatican, suivie d’une messe dans la cathédrale de François lorsqu’il en était l’archevêque et d’un pèlerinage sur ses traces dans les banlieues de la ville, ces périphéries du monde auquel il faisait souvent référence.- Cercueil scellé à 20H00 -Les autorités italiennes et vaticanes ont placé les alentours de Saint-Pierre sous haute protection, avec des milliers de bénévoles et de forces de l’ordre mobilisés, un système anti-drones, des tireurs d’élite sur les toits et des avions de chasse prêts à décoller.Et ce dispositif de sécurité exceptionnel sera encore renforcé dans la nuit de vendredi à samedi, l’agence italienne de protection civile estimant que “plusieurs centaines de milliers” de personnes se rendront dans la ville éternelle ce week-end.Vendredi matin, les fidèles continuaient d’affluer pour rendre un dernier hommage à François, dont le cercueil sera fermé vendredi à 20H00 lors d’une cérémonie privée à laquelle assisteront les cardinaux.Le cardinal Kevin Farrell, le “camerlingue” qui gère les affaires courantes du Vatican jusqu’à l’élection d’un nouveau pape, présidera le “rite du scellement du cercueil”.Le premier pape sud-américain de l’Eglise catholique est décédé le lundi de Pâques à l’âge de 88 ans, moins d’un mois après sa sortie de l’hôpital romain où il était soigné pour une grave pneumonie.Le souverain pontife, dont la santé était défaillante depuis longtemps et à qui ses médecins avaient ordonné un strict repos, avait fait l’effort de se présenter aux fidèles à Pâques, la fête la plus importante du calendrier catholique.Les condoléances ont afflué du monde entier pour le défunt pape, un réformateur énergique qui a défendu les plus vulnérables et les plus marginalisés de la société au cours de ses 12 années à la tête des quelque 1,4 milliard de catholiques que compte la planète.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a présenté vendredi les condoléances de l’Etat d’Israël à l’Eglise catholique, alors que depuis son décès, ni M. Netanyahu ni aucun de ses principaux ministres ne s’étaient exprimés publiquement sur la mort du souverain pontife, qui était généralement perçu en Israël comme pro-palestinien.Le président israélien Isaac Herzog avait été en revanche l’un des premiers dignitaires dans le monde à réagir dès lundi, saluant “un homme de foi profonde et de compassion sans fin”.- Une sobre sépulture -Le cercueil capitonné de rouge du jésuite argentin a été placé devant l’autel de la basilique Saint-Pierre. François, dont les mains enserrent un chapelet, porte ses habits pontificaux: une chasuble rouge, une mitre blanche et des chaussures noires.Après les funérailles, le cercueil sera transporté pour être inhumé, selon sa volonté, dans la basilique papale Sainte-Marie-Majeure, à Rome, dédiée au culte de la Vierge.Des écrans géants seront placés le long du parcours. Un groupe de “pauvres et de nécessiteux” sera présent sur les marches de la basilique pour accueillir le cercueil du pontife, qui était un ardent défenseur des laissés-pour-compte.Sa tombe en marbre, avec pour seule inscription “Franciscus”, François en latin, sera accessible au public à partir de dimanche matin.Ses obsèques célébrées, tous les regards se tourneront vers les 135 cardinaux-électeurs – soit ceux âgés de moins de 80 ans – convoqués au conclave pour choisir son successeur. La date du début du conclave n’est pas encore connue, mais en vertu des règles vaticanes, il devrait s’ouvrir entre le 15e et le 20e jour après son décès, soit entre le 5 et le 10 mai.Les cardinaux ont commencé à converger vers Rome et se réunissaient une quatrième fois vendredi matin. Lors du conclave, ils procèderont, dans la Chapelle Sixtine, à quatre scrutins par jour, deux le matin et deux l’après-midi.Le cardinal italien Pietro Parolin, qui était le numéro deux de François ainsi que le Philippin Luis Antonio Tagle, archevêque métropolitain émérite de Manille, sont donnés favoris par les bookmakers britanniques.bur-ide-cmk-jra/apo/gab/cn 

Dernier jour d’hommage au Vatican avant les funérailles du pape

Le Vatican se prépare vendredi aux funérailles du pape François, qui se tiendront samedi matin sur la place Saint-Pierre, à Rome, tandis que fidèles et touristes peuvent encore lui rendre hommage pour une ultime journée, avant le scellement du cercueil à 20H00 (18H00 GMT).Depuis mercredi, plus de 128.000 personnes se sont déjà recueillies devant la dépouille du jésuite argentin dans la basilique Saint-Pierre de Rome, selon le Vatican.La plupart des 50 chefs d’Etat et des 10 monarques qui ont confirmé jusqu’ici leur présence aux obsèques, dont les présidents américain Donald Trump, ukrainien Volodymyr Zelensky et argentin Javier Milei et le Prince William, doivent arriver à Rome ce vendredi.Comme la veille, la basilique est restée ouverte quasiment toute la nuit.La “nuit est le moment le plus intime, c’est toujours la nuit que le Seigneur se manifeste. C’était très émouvant”, a déclaré à l’AFP Nicoletta Tomassetti, une Italienne de 60 ans.Filipa Castronovo, une religieuse italienne de 76 ans, a également vécu un moment “très émouvant” auprès de la dépouille du pape, a-t-elle témoigné vendredi en quittant la basilique. “C’est comme aller voir un père” et “conserver vivante la mémoire forte d’un père qui m’a aimée et continuera du ciel à vouloir du bien”, a-t-elle ajouté auprès de l’AFP.A plus de 11.000 km de Rome, Buenos Aires, dont était originaire Jorge Bergoglio, était également en effervescence pour faire à distance ses adieux au pape François. Une veillée aux flambeaux y coïncidera avant l’aube samedi avec les funérailles au Vatican, suivie d’une messe dans la cathédrale de François lorsqu’il en était l’archevêque et d’un pèlerinage sur ses traces dans les banlieues de la ville, ces périphéries du monde auquel il faisait souvent référence.- Cercueil scellé à 20H00 -Les autorités italiennes et vaticanes ont placé les alentours de Saint-Pierre sous haute protection, avec des milliers de bénévoles et de forces de l’ordre mobilisés, un système anti-drones, des tireurs d’élite sur les toits et des avions de chasse prêts à décoller.Et ce dispositif de sécurité exceptionnel sera encore renforcé dans la nuit de vendredi à samedi, l’agence italienne de protection civile estimant que “plusieurs centaines de milliers” de personnes se rendront dans la ville éternelle ce week-end.Vendredi matin, les fidèles continuaient d’affluer pour rendre un dernier hommage à François, dont le cercueil sera fermé vendredi à 20H00 lors d’une cérémonie privée à laquelle assisteront les cardinaux.Le cardinal Kevin Farrell, le “camerlingue” qui gère les affaires courantes du Vatican jusqu’à l’élection d’un nouveau pape, présidera le “rite du scellement du cercueil”.Le premier pape sud-américain de l’Eglise catholique est décédé le lundi de Pâques à l’âge de 88 ans, moins d’un mois après sa sortie de l’hôpital romain où il était soigné pour une grave pneumonie.Le souverain pontife, dont la santé était défaillante depuis longtemps et à qui ses médecins avaient ordonné un strict repos, avait fait l’effort de se présenter aux fidèles à Pâques, la fête la plus importante du calendrier catholique.Les condoléances ont afflué du monde entier pour le défunt pape, un réformateur énergique qui a défendu les plus vulnérables et les plus marginalisés de la société au cours de ses 12 années à la tête des quelque 1,4 milliard de catholiques que compte la planète.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a présenté vendredi les condoléances de l’Etat d’Israël à l’Eglise catholique, alors que depuis son décès, ni M. Netanyahu ni aucun de ses principaux ministres ne s’étaient exprimés publiquement sur la mort du souverain pontife, qui était généralement perçu en Israël comme pro-palestinien.Le président israélien Isaac Herzog avait été en revanche l’un des premiers dignitaires dans le monde à réagir dès lundi, saluant “un homme de foi profonde et de compassion sans fin”.- Une sobre sépulture -Le cercueil capitonné de rouge du jésuite argentin a été placé devant l’autel de la basilique Saint-Pierre. François, dont les mains enserrent un chapelet, porte ses habits pontificaux: une chasuble rouge, une mitre blanche et des chaussures noires.Après les funérailles, le cercueil sera transporté pour être inhumé, selon sa volonté, dans la basilique papale Sainte-Marie-Majeure, à Rome, dédiée au culte de la Vierge.Des écrans géants seront placés le long du parcours. Un groupe de “pauvres et de nécessiteux” sera présent sur les marches de la basilique pour accueillir le cercueil du pontife, qui était un ardent défenseur des laissés-pour-compte.Sa tombe en marbre, avec pour seule inscription “Franciscus”, François en latin, sera accessible au public à partir de dimanche matin.Ses obsèques célébrées, tous les regards se tourneront vers les 135 cardinaux-électeurs – soit ceux âgés de moins de 80 ans – convoqués au conclave pour choisir son successeur. La date du début du conclave n’est pas encore connue, mais en vertu des règles vaticanes, il devrait s’ouvrir entre le 15e et le 20e jour après son décès, soit entre le 5 et le 10 mai.Les cardinaux ont commencé à converger vers Rome et se réunissaient une quatrième fois vendredi matin. Lors du conclave, ils procèderont, dans la Chapelle Sixtine, à quatre scrutins par jour, deux le matin et deux l’après-midi.Le cardinal italien Pietro Parolin, qui était le numéro deux de François ainsi que le Philippin Luis Antonio Tagle, archevêque métropolitain émérite de Manille, sont donnés favoris par les bookmakers britanniques.bur-ide-cmk-jra/apo/gab/cn 

Elève tuée à Nantes: émotion et incompréhension au lycée au lendemain du drame

“Triste et choqué”: comme Antonin, de nombreux élèves et parents étaient en proie à l’émotion et l’incompréhension vendredi au lendemain d’une attaque au couteau dans laquelle une lycéenne a été tuée et trois autres blessés dans un établissement privé de Nantes.Le suspect, un adolescent scolarisé en classe de seconde au groupe scolaire Notre-Dame-de-Toutes-Aides, a été interpellé peu après le drame, jeudi à la mi-journée, mais il a été hospitalisé dans la soirée après un examen psychiatrique. Ses motivations restent indéterminées à ce stade.Le comité des élèves du lycée a diffusé un appel à déposer des fleurs en hommage aux victimes devant l’établissement vendredi à 15H30. Mais déjà dans la matinée, des groupes de lycéens et des adultes seuls, se venaient déposer une rose blanche ou un bouquet sur le perron. Certains s’agenouillent en silence ou s’enlacent avant de repartir, a constaté un journaliste de l’AFP.”Je ne pouvais pas être présente” pour l’hommage de l’après-midi “alors je suis venue ce matin”, explique Emilie, 18 ans, en classe de terminale, “bouleversée”. “Il n’y a jamais eu de bagarre, jamais de violence au lycée ou à l’école”, assure-t-elle.À quelques rues de l’établissement, une vingtaine de lycéens, tous vêtus en blanc, se sont rassemblés à la mi-journée avant l’hommage. “C’est une façon de leur montrer qu’on est là, qu’on pense à eux”, explique Emma, en seconde, “le blanc, c’est pour dire qu’on y pense tous mais c’était pour pas se mettre en noir, parce que c’est une couleur triste”.- Rose blanche -Les cours sont suspendus vendredi pour les élèves du collège et du lycée nantais, qui peuvent bénéficier d’une cellule de soutien psychologique.Antonin, en terminale, ne pense pas aller voir les psychologues “mais c’est bien qu’ils aient fait ça”, dit à l’AFP le lycéen qui a apporté une rose blanche en hommage aux victimes.L’école primaire du groupe, fréquenté par 2.000 élèves au total, a maintenu la classe. “Ce n’est pas plus mal que la plus petite reprenne l’école car elle pourra poser des questions à l’équipe éducative si elle en a besoin”, estime Antoine, responsable informatique de 44 ans, venu accompagner sa fille scolarisée en CE2.”On a essayé de trouver les bons mots pour lui annoncer le décès de la jeune fille. On lui a dit qu’elle avait succombé à ses blessures, cela met un peu de distance”, explique-t-il.”J’avoue que j’ai eu du mal à déposer mon fils à l’école ce matin. Normalement, l’école est le lieu où il ne peut rien arriver”, déclare Olivia, 37 ans, aide-soignante et mère de quatre enfants dont un en CP.- Profil difficile à cerner -Outre la lycéenne décédée, trois autres élèves ont été blessés à coups de couteau. L’un d’entre eux se trouvait entre la vie et la mort jeudi soir mais son état de santé “s’est amélioré”, a indiqué vendredi le procureur de la République de Nantes, Antoine Leroy.Le magistrat doit donner une conférence de presse à 18H00.Le parquet national antiterroriste (PNAT) a indiqué à l’AFP qu’il avait évalué les faits et estimé qu’ils ne relevaient pas de sa compétence. Le profil de l’agresseur semble difficile à cerner.”Le lycéen, les gens le connaissaient comme dépressif, il disait qu’il adorait Hitler. Il a envoyé un mail de 13 pages à tout le monde pour expliquer tous ses problèmes à midi”, a témoigné auprès de l’AFP une collégienne.Peu avant d’attaquer ses camarades, les élèves du collège et lycée ont reçu un courriel sombre et confus consulté par l’AFP. Le suspect y évoque notamment “la mondialisation (qui) a transformé notre système en une machine à décomposer l’humain”, revendiquant une “révolte biologique” afin que “l’équilibre naturel, même cruel” reprenne “sa place” contre “l’écocide globalisé”.Quelques heures après l’attaque, le ministre de l’Intérieur et sa collègue de l’Education se sont rendus au lycée pour saluer le travail des forces de l’ordre, des secours ainsi que du personnel enseignant qui a permis de maîtriser l’agresseur et d’éviter, selon eux, un bilan plus lourd.Emmanuel Macron a salué le “courage” des professeurs qui “ont sans doute empêché d’autres drames”.François Bayrou a estimé que l’installation de portiques à l’entrée des établissements scolaires était “une piste” pour éviter de nouvelles attaques au couteau, des armes qui “doivent être pourchassées”. Cette hypothèse a suscité l’opposition à gauche vendredi – à l’image de l’eurodéputée LFI Manon Aubry qui dénonce une “course à l’échalote” sécuritaire – mais reste plébiscitée à droite.