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Israël menace d’élargir son offensive à Gaza si les otages ne sont pas libérés

Israël a menacé mercredi de s’emparer de nouveaux secteurs de la bande de Gaza si le Hamas ne libérait pas les derniers otages retenus dans le territoire palestinien, où l’armée a repris le 18 mars son offensive.Mercredi, de nouvelles manifestations hostiles au Hamas, qui dirige le territoire depuis 2007, ont eu lieu dans la bande …

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Mort du petit Emile: dernière phase des gardes à vue, vers la fin d’un mystère ?

Le procureur d’Aix-en-Provence tiendra une conférence de presse jeudi midi à l’issue des gardes à vue des grands-parents et des oncle et tante du petit Emile, avec peut-être enfin une explication à la mort du garçonnet, disparu en juillet 2023.Dans un bref communiqué transmis à l’AFP, le procureur Jean-Luc Blachon précise qu’il s’agira “d’évoquer la situation de l’enquête dans le dossier concernant la disparition et la mort d’Emile Soleil”.Son intervention interviendra six heures après la fin de la période légale (48 heures) des gardes à vue à l’issue de laquelle chacun pourra être remis en liberté ou déféré devant un juge d’instruction.A Marseille, où les grands-parents sont entendus depuis mardi matin, “la fatigue se fait sentir pour tout le monde”, a déclaré vers 19H00 l’avocat de la grand-mère, Me Julien Pinelli, sortant pour une courte pause entre les interrogatoires face au nombreux journalistes qui patientent devant la brigade de gendarmerie de la deuxième ville de France où elle est entendue avec son mari.”On n’est pas sur des états d’âme. On est sur des éléments précis” lors des auditions, a insisté de son côté Me Isabelle Colombani, avocate du grand-père. “Les choses se passent très sereinement après il faut aller au bout de la garde à vue et le bout de la garde à vue c’est jusqu’à demain 06H05”, avait-elle lancé à la mi-journée.Peu après 06H00 mardi, Philippe et Anne Vedovini, les grands-parents maternels d’Emile, ainsi que deux enfants majeurs du couple avaient été interpellés par les enquêteurs de la section de recherches de Marseille dans leur mas cossu de La Bouilladisse, petite commune provençale située entre Aix-en-Provence et Aubagne. Ces premières interpellations dans ce dossier ont dessiné la piste familiale après près 21 mois d’une enquête où les gendarmes ont exploité des milliers de données mais sans développement majeur. Tous les quatre sont entendus pour “homicide volontaire” et “recel de cadavre”. Ils enchaînent les auditions, sur demande des juges d’instruction, et leurs gardes à vue, qui auraient pu s’arrêter au bout de 24H00, ont été prolongées pour une deuxième et dernière période de la même durée. Mardi, il n’y avait pas eu de confrontation entre les différents membres de cette famille croyante, discrète et nombreuse puisque les Vedovini ont eu 10 enfants dont l’aînée Marie est la mère d’Emile.Le grand-père est dans un état d’esprit de “coopération parfaite”, selon son avocate, Me Isabelle Colombani. “Il faut laisser les enquêteurs faire leur travail”, qui “ont à coeur de faire en sorte que cette mesure (de garde à vue) soit la plus utile possible”, a demandé de son côté Me Pinelli.L’oncle et la tante du garçonnet sont eux auditionnés dans une autre gendarmerie à Roquevaire, près d’Aubagne.Me Colombani s’est refusée à tout commentaire sur le fond des auditions, soulignant “qu’il appartient au procureur de communiquer”, ce qu’il fera jeudi en direct du tribunal judiciaire d’Aix-en-Provence.- “Rien de plus que la vérité” -Pour le procureur, ces gardes à vue s’inscrivent “dans une phase de vérifications et de confrontations des éléments et informations recueillis lors des investigations réalisées ces derniers mois”, avait-il souligné mardi matin.Une audition dans ce cadre est “forcément une épreuve”, a reconnu Me Pinelli, qui avait précédemment indiqué que sa cliente, Anne Vedovini “n’attend rien de plus que la vérité sur ce drame”.Mardi, leur domicile avait également été perquisitionné. Un véhicule SUV et une remorque à cheval y ont notamment été saisis.Selon une source proche du dossier, “une dizaine d’auditions de témoins” ont également eu lieu mardi.Le petit Emile, alors âgé de deux ans et demi, a disparu le 8 juillet 2023, alors qu’il venait d’arriver chez ses grands-parents maternels, dans leur résidence secondaire du hameau du Haut-Vernet, perché à 1.200 mètres d’altitude dans les Alpes-de-Haute-Provence.Les parents du garçonnet n’étaient pas sur place au moment de la disparition, mais plusieurs autres membres de la famille oui. Malgré plusieurs jours de battues citoyennes et de ratissages judiciaires, aucune trace de l’enfant n’avait été retrouvée dans cette zone escarpée et isolée.Pendant neuf mois, l’enquête n’avait rien donné de concret, jusqu’à la découverte fortuite, fin mars 2024 par une promeneuse, du crâne et de dents de l’enfant, à environ 1,7 km du hameau, à 25 minutes de marche pour un adulte. Des vêtements et un petit bout d’os avaient également été retrouvés dans la même zone.Le 13 mars, la présence d’enquêteurs dans le hameau du Haut-Vernet avait relancé les spéculations. Les gendarmes avaient saisi devant l’église paroissiale une grande jardinière, dans laquelle des traces de sang ont été retrouvées, selon une source proche du dossier à l’AFP.jra-vid-sm-dac-san/cbn

Groenland: “Il nous le faut”, affirme Trump avant une visite de Vance

Donald Trump a accru mercredi sa pression sur le Groenland en affirmant, peu avant la visite de son vice-président JD Vance, que les Etats-Unis devaient prendre le contrôle de l’île danoise pour des questions de “sécurité internationale”. “Je n’aime pas le dire comme ça, mais il va nous falloir” prendre possession de l’immense territoire arctique, a …

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Groenland: “Il nous le faut”, affirme Trump avant une visite de Vance

Donald Trump a accru mercredi sa pression sur le Groenland en affirmant, peu avant la visite de son vice-président JD Vance, que les Etats-Unis devaient prendre le contrôle de l’île danoise pour des questions de “sécurité internationale”. “Je n’aime pas le dire comme ça, mais il va nous falloir” prendre possession de l’immense territoire arctique, a ajouté Donald Trump, deux jours avant la visite du vice-président JD Vance au Groenland. “Nous avons besoin du Groenland pour la sécurité internationale. Nous en avons besoin. Il nous le faut”, a-t-il ajouté. “C’est une île dont nous avons besoin d’un point de vue défensif et même offensif”, a poursuivi le président américain. Réagissant à ces déclarations, la Première ministre danoise, Mette Frederiksen, a reconnu que l’intérêt du président américain pour la grande île plaçait son pays et le territoire autonome danois dans une “situation difficile”. “Il ne fait aucun doute que nous nous trouvons dans une situation difficile. Une situation qui va aller et venir – peut-être pendant longtemps”, a-t-elle écrit dans un message sur Facebook mercredi soir.”Il ne faut pas se faire d’illusions. L’intérêt du président Trump pour le Groenland ne disparaît pas”, a ajouté Mme Frederiksen.Elle a répété que le territoire n’était “pas à vendre” et que cela avait été dit à l’administration américaine à plusieurs reprises.”Ils savent que le Groenland n’est pas à vendre. Ils savent que le Groenland ne veut pas faire partie des Etats-Unis. Cela leur a été communiqué sans ambiguïté, tant directement qu’en public”, a-t-elle ajouté.Son gouvernement avait déjà vivement critiqué l’arrivée non sollicitée d’une délégation de haut niveau avec la venue annoncée de l’épouse de JD Vance, pour une course de chiens de traineaux, le déploiement d’une avant-garde de sécurité avec véhicules blindés à Nuuk – la capitale du Groenland – ou encore la possible visite du conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz.Ils semblaient avoir obtenu gain de cause, avec l’annonce par JD Vance qu’il se rendrait uniquement sur la base militaire de Pituffik. La diplomatie danoise a salué un revirement américain et précisé qu’il n’était plus question de déplacement ailleurs dans le territoire autonome danois.”Je pense qu’il est très positif que les Américains annulent leur visite auprès de la société groenlandaise. A la place, ils visiteront leur propre base, Pituffik, et nous n’avons rien contre”, a déclaré à la radio DR le ministre danois des Affaires étrangères Lars Løkke Rasmussen.”Les voitures (de la délégation américaine, ndlr) qui ont été livrées il y a quelques jours sont en train d’être ramenées à la maison, et l’épouse du vice-président américain et son conseiller en matière de sécurité ne feront pas de visite dans la société groenlandaise”, a-t-il précisé. “Je suis le ministre des Affaires étrangères, je dois donc parler de manière diplomatique, mais à bien des égards, il s’agit d’une pirouette magistrale pour faire croire à une escalade alors qu’il s’agit en réalité d’une désescalade”, selon lui.Depuis les législatives du 11 mars, les partis du Groenland sont en pleine négociation pour former une coalition gouvernementale.- “Sécurité de l’Arctique” -JD Vance ira vendredi sur cette base de la branche de l’armée américaine dédiée à l’espace, “pour être informé des sujets liés à la sécurité de l’Arctique” et rencontrer les troupes, ont indiqué mardi ses services.La base de Pituffik (anciennement appelée Thulé) “sert à la détection de départ de missile, la défense antimissile et les missions de surveillance de l’espace”, précise la vice-présidence américaine. Marc Jacobsen, maître de conférence au College royal de défense danois, a estimé que la décision de limiter la visite de JD Vance constituait “une désescalade”. “Le fait que les autorités groenlandaises et danoises vous disent que vous n’êtes pas les bienvenus est significatif”, a-t-il dit à l’AFP. “Le risque d’une couverture négative dans les médias et les réseaux sociaux a peut-être encore plus pesé”, a-t-il ajouté, rappelant qu’une manifestation était annoncée à Sisimiut, après une première manifestation anti-américaine dans la capitale Nuuk le 15 mars.Sur le fond, le spécialiste a estimé que le seul pays qui menace le Groenland était les Etats-Unis. “La Chine ou la Russie (..) n’ont aucun intérêt à attaquer le Groenland”, a-t-il dit, et ils n’y ont “aucune activité” actuellement.Depuis décembre et les premières annonces de Donald Trump sur son intention d’acquérir l’immense île arctique, sa classe politique a souligné qu’elle n’était pas à vendre, mais “ouverte aux affaires”. Dans un sondage réalisé fin janvier, la population groenlandaise s’est dite massivement opposée à l’idée d’un rattachement à Washington.Territoire grand comme quatre fois la France, le Groenland attise les convoitises sur ses supposées richesses minérales, très largement inexploitées.

En Albanie, les déchets de la dictature empoisonnent encore Elbasan

Le complexe sidérurgique d’Elbasan, jadis fierté du régime communiste albanais avec ses usines et ses milliers d’ouvriers, est aujourd’hui l’un des lieux les plus pollués du pays, qui produit des centaines de tonnes de déchets, dont certains dangereux.Construit dans les années 1970, ce géant industriel a fermé ses portes en 1990, à la chute de la dictature, pour les rouvrir quelques années plus tard lorsqu’une partie des usines ont été privatisées. Des 500 usines qui tournaient sous la dictature d’Enver Hoxha, il n’en reste qu’une cinquantaine, où travaillent 1.500 ouvriers, au cÅ“ur d’un site de 160 hectares en plein centre du pays.Des usines désaffectées, tout ce qui pouvait être récupéré, démonté, a été revendu, ne laissant derrière les pillages que des murs décrépis et des tas de déchets dangereux.Malgré les risques, tout le monde peut entrer, et nombreux sont ceux qui gagnent leur vie en fouillant dans les déchets à la recherche des métaux à revendre, enveloppés d’un air lourd et nauséabond.”C’est une zone où sont stockées, depuis plus de 35 ans, 1,5 à 2 millions de tonnes de déchets dangereux qui polluent l’eau, l’air et le sol”, résume Beqir Kila, ingénieur et militant écologiste connu en Albanie.Les résultats des analyses réalisées par différents groupes d’experts indépendants montrent des taux de plomb, de nickel et de chrome au moins trois fois supérieurs aux normes européennes.Situé à cinq kilomètres à peine de la ville d’Elbasan, 115.000 habitants, le complexe industriel est en tête des “sites à risque, à fort potentiel de pollution provenant des déchets de métaux lourds comme le ferronickel et le ferrochrome. Un héritage qui continue de polluer les eaux du fleuve de Shkumbin”, a reconnu dans un rapport publié en janvier l’Agence nationale de l’Environnement.Si les autorités connaissent la situation, elles ne proposent aucune solution, ni le moindre début d’investissement, accusent les écologistes. “Stockées plein air, à la merci des conditions atmosphériques, ces déchets subissent des modifications et tous les éléments dangereux et toxiques qu’ils contiennent s’infiltrent dans la terre et dans l’eau”, affirme M. Kila en montrant ses mains couvertes de poussière noire.- Catastrophique -“Nous considérons que la pollution dans la zone industrielle de l’ancien complexe sidérurgique d’Elbasan est catastrophique”, abonde Ahmet Mehmeti, un expert d’environnement.Aux problèmes créés par les déchets hérités des vieilles usines s’ajoutent les polluants et les émissions des nouvelles usines. Nombre d’entre elles ne s’embarrassent pas de filtres, ou bien ne les activent que de temps, sans trop se soucier des lois.Les chiffres officiels sur la pollution de l’air autour d’Elbasan sont de toute façon inexistants : l’évaluation de la qualité de l’air est confiée à chacune des entreprises qui y exerce.”Un jeu de cache-cache avec les autorités qui convient parfaitement aux entreprise”, explique M. Mehmeti, plus intéressées selon lui à “réduire aux maximum les coûts”.Sur place, il n’est pas difficile de voir en plein jour d’immenses cheminées – dont une crache une fumée noire comme la suie. La présence d’une équipe de journalistes coupe comme par magie l’émission de fumée.Contactée, l’entreprise qui exploite cette usine n’avait pas répondu mardi.”Les déchets contiennent du chrome, du nickel, du zinc… les rejets passent dans l’eau, coulent dans le fleuve à côté qui sert à l’irrigation des terres et se retrouve avec les fruits et les légumes dans nos assiettes”, explique M. Mehmeti, abattu et soucieux.Depuis des années, les signalements de maladies génétiques et de cancers sont en hausse dans la région, affirme-t-il.”Les émissions de plomb ont provoqué des défaillances cérébrales, surtout chez les enfants mais aussi des problèmes génétiques sur les bétails et les volailles”, reconnait M. Kila.Quant aux déchets qui ne sont pas laissés à l’air libre, l’Albanie, qui n’a pas les capacités de traitement nécessaires, en exporte.”L’Albanie dispose d’une loi sur l’exportation des déchets dangereux et non dangereux, mais le problème se trouve dans le manque de contrôle des procédures”, explique Lavdosh Ferruni, un autre militant écologiste.A l’été 2024, 102 conteneurs de déchets sont ainsi partis d’Elbasan vers la Thaïlande, où ils devaient être recyclés. Mais après le signalement d’un lanceur d’alerte soupçonnant que ces déchets étaient dangereux et n’avaient pas été enregistrés comme tels, ils ont dû faire demi-tour.Le parquet de la ville de Durres, en coopération avec l’Office européen de lutte antifraude (OLAF), a ouvert une enquête, mais pour l’instant, les déchets sont toujours en Albanie.Contacté, le ministère de l’Environnement et du Tourisme n’a pas répondu à l’AFP. 

En Albanie, les déchets de la dictature empoisonnent encore Elbasan

Le complexe sidérurgique d’Elbasan, jadis fierté du régime communiste albanais avec ses usines et ses milliers d’ouvriers, est aujourd’hui l’un des lieux les plus pollués du pays, qui produit des centaines de tonnes de déchets, dont certains dangereux.Construit dans les années 1970, ce géant industriel a fermé ses portes en 1990, à la chute de …

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Le chef de l’armée soudanaise déclare Khartoum “libérée”, depuis le palais présidentiel

Le chef de l’armée soudanaise a déclaré mercredi soir Khartoum “libérée”, depuis le palais présidentiel où il est arrivé au terme d’une offensive lancée par ses troupes pour reconquérir la capitale aux mains des paramilitaires.”Khartoum est libérée, c’est terminé”, a déclaré après presque deux ans de guerre le général Abdel Fattah al-Burhane, le dirigeant de facto du Soudan, dans un discours diffusé par la télévision publique.Le général Burhane est arrivé au palais présidentiel en treillis militaire, le poing levé, accompagné de soldats qui scandaient “Dieu est grand” en parcourant le bâtiment dévasté, aux fenêtres explosées, les couloirs encombrés de lits de combattants.Malgré ce coup majeur porté aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), commandées par le général Mohamed Hamdane Daglo, des analystes soulignent que la guerre qui a éclaté en avril 2023 est loin d’être terminée.L’armée contrôle à présent l’est et le nord du Soudan. Les paramilitaires, qui ont conquis presque toute la vaste région du Darfour, dans l’ouest, ont annoncé mercredi la création d’une nouvelle alliance qui contrôle des parties du sud du pays.Mardi, l’armée a été accusée d’avoir mené au Darfour l’une des frappes les plus meurtrières depuis le début de la guerre. Des témoins ont fait état d’au moins 270 morts dans un bombardement lundi sur un marché de Tora, au Darfour-Nord.L’armée a démenti viser les civils. L’AFP n’a pas pu confirmer ce bilan de source indépendante.Le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, s’est dit mercredi “profondément choqué”. Les civils “continuent d’être tués sans discernement, mutilés et maltraités presque quotidiennement”, a-t-il ajouté.- “Plus de FSR” -Après un an et demi de défaites, l’armée soudanaise a renversé la situation fin 2024 en s’imposant dans le centre du pays avant de lancer en janvier une offensive vers la capitale, d’où elle avait été chassée après le début de la guerre.Le porte-parole de l’armée, Nabil Abdallah, a annoncé mercredi que les troupes avaient repris l’aéroport international, où les FSR étaient positionnées depuis le début de la guerre.Depuis vendredi, l’armée avait repris le palais présidentiel de Khartoum, la banque centrale, le siège des services de renseignement et le Musée national.Interrogées sur cette progression, les FSR n’ont pas répondu aux sollicitations de l’AFP.Deux sources médicales ont indiqué à l’AFP que les FSR avaient évacué mercredi l’hôpital Tamayoz, situé juste au sud de l’aéroport, qu’elles utilisaient pour soigner leurs combattants.”Il n’y a plus de FSR dans le quartier Sahafa depuis mardi soir”, a déclaré à l’AFP Ossama Abdel Qader, un habitant de ce quartier du centre de Khartoum.Des images partagées sur les réseaux sociaux ont montré des habitants du centre de Khartoum célébrant la retraite des paramilitaires.”Dans le sud de la capitale, nos forces ont encerclé la zone stratégique de Jebel Awliya”, le dernier grand bastion des FSR dans la ville, a indiqué une source militaire sous le couvert de l’anonymat. Selon elle, les paramilitaires traversaient mercredi le Nil Blanc par le pont de Jebel Awliya pour rejoindre l’ouest du pays, notamment le Darfour.- “Un peuple, une armée” -A Port-Soudan, sur la mer Rouge, où se sont réfugiés des centaines de milliers de déplacés, des centaines de personnes ont célébré mercredi soir la victoire de l’armée à Khartoum, criant “un peuple, une armée”, a rapporté un correspondant de l’AFP.Au moins 3,5 millions d’habitants de Khartoum ont été contraints de fuir en raison des combats, selon les Nations unies.Des millions d’autres, incapables ou ne voulant pas partir, ont dû affronter la faim, subir des violences et les bombardements de la part des deux belligérants, d’après l’ONU et des organisations de défense des droits humains.La guerre a fait des dizaines de milliers de morts, déraciné plus de 12 millions de personnes et provoqué une crise humanitaire majeure. Les Etats-Unis ont imposé des sanctions aux généraux Burhane et Daglo, accusant spécifiquement ce dernier de génocide au Darfour. 

Le chef de l’armée soudanaise déclare Khartoum “libérée”, depuis le palais présidentiel

Le chef de l’armée soudanaise a déclaré mercredi soir Khartoum “libérée”, depuis le palais présidentiel où il est arrivé au terme d’une offensive lancée par ses troupes pour reconquérir la capitale aux mains des paramilitaires.”Khartoum est libérée, c’est terminé”, a déclaré après presque deux ans de guerre le général Abdel Fattah al-Burhane, le dirigeant de facto du Soudan, dans un discours diffusé par la télévision publique.Le général Burhane est arrivé au palais présidentiel en treillis militaire, le poing levé, accompagné de soldats qui scandaient “Dieu est grand” en parcourant le bâtiment dévasté, aux fenêtres explosées, les couloirs encombrés de lits de combattants.Malgré ce coup majeur porté aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), commandées par le général Mohamed Hamdane Daglo, des analystes soulignent que la guerre qui a éclaté en avril 2023 est loin d’être terminée.L’armée contrôle à présent l’est et le nord du Soudan. Les paramilitaires, qui ont conquis presque toute la vaste région du Darfour, dans l’ouest, ont annoncé mercredi la création d’une nouvelle alliance qui contrôle des parties du sud du pays.Mardi, l’armée a été accusée d’avoir mené au Darfour l’une des frappes les plus meurtrières depuis le début de la guerre. Des témoins ont fait état d’au moins 270 morts dans un bombardement lundi sur un marché de Tora, au Darfour-Nord.L’armée a démenti viser les civils. L’AFP n’a pas pu confirmer ce bilan de source indépendante.Le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, s’est dit mercredi “profondément choqué”. Les civils “continuent d’être tués sans discernement, mutilés et maltraités presque quotidiennement”, a-t-il ajouté.- “Plus de FSR” -Après un an et demi de défaites, l’armée soudanaise a renversé la situation fin 2024 en s’imposant dans le centre du pays avant de lancer en janvier une offensive vers la capitale, d’où elle avait été chassée après le début de la guerre.Le porte-parole de l’armée, Nabil Abdallah, a annoncé mercredi que les troupes avaient repris l’aéroport international, où les FSR étaient positionnées depuis le début de la guerre.Depuis vendredi, l’armée avait repris le palais présidentiel de Khartoum, la banque centrale, le siège des services de renseignement et le Musée national.Interrogées sur cette progression, les FSR n’ont pas répondu aux sollicitations de l’AFP.Deux sources médicales ont indiqué à l’AFP que les FSR avaient évacué mercredi l’hôpital Tamayoz, situé juste au sud de l’aéroport, qu’elles utilisaient pour soigner leurs combattants.”Il n’y a plus de FSR dans le quartier Sahafa depuis mardi soir”, a déclaré à l’AFP Ossama Abdel Qader, un habitant de ce quartier du centre de Khartoum.Des images partagées sur les réseaux sociaux ont montré des habitants du centre de Khartoum célébrant la retraite des paramilitaires.”Dans le sud de la capitale, nos forces ont encerclé la zone stratégique de Jebel Awliya”, le dernier grand bastion des FSR dans la ville, a indiqué une source militaire sous le couvert de l’anonymat. Selon elle, les paramilitaires traversaient mercredi le Nil Blanc par le pont de Jebel Awliya pour rejoindre l’ouest du pays, notamment le Darfour.- “Un peuple, une armée” -A Port-Soudan, sur la mer Rouge, où se sont réfugiés des centaines de milliers de déplacés, des centaines de personnes ont célébré mercredi soir la victoire de l’armée à Khartoum, criant “un peuple, une armée”, a rapporté un correspondant de l’AFP.Au moins 3,5 millions d’habitants de Khartoum ont été contraints de fuir en raison des combats, selon les Nations unies.Des millions d’autres, incapables ou ne voulant pas partir, ont dû affronter la faim, subir des violences et les bombardements de la part des deux belligérants, d’après l’ONU et des organisations de défense des droits humains.La guerre a fait des dizaines de milliers de morts, déraciné plus de 12 millions de personnes et provoqué une crise humanitaire majeure. Les Etats-Unis ont imposé des sanctions aux généraux Burhane et Daglo, accusant spécifiquement ce dernier de génocide au Darfour. 

Le chef de l’armée soudanaise déclare Khartoum “libérée”, depuis le palais présidentiel

Le chef de l’armée soudanaise a déclaré mercredi soir Khartoum “libérée”, depuis le palais présidentiel où il est arrivé au terme d’une offensive lancée par ses troupes pour reconquérir la capitale aux mains des paramilitaires.”Khartoum est libérée, c’est terminé”, a déclaré après presque deux ans de guerre le général Abdel Fattah al-Burhane, le dirigeant de …

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“J’adore les femmes”, assure Gérard Depardieu à son procès pour agressions sexuelles

“J’adore les femmes”, a répété mercredi Gérard Depardieu au troisième jour de son procès à Paris pour agressions sexuelles, au cours duquel il a été soutenu par son amie Fanny Ardant mais accablé par d’autres témoignages.”J’adore les femmes et la féminité, je me sens moi-même très féminin”, a déclaré Gérard Depardieu dans la soirée à la barre, suscitant quelques rires dans la salle. Appelé à parler de sa personnalité par le président du tribunal correctionnel de Paris, l’acteur a admis pouvoir être “grossier, vulgaire, mais je ne passe pas mon temps à faire ça”, a-t-il poursuivi, regrettant “les temps anciens” et prenant la défense de Roman Polanski, réalisateur “décrié”, “qui a vécu 50 ans de persécution”.  L’après-midi avait été consacré aux auditions de témoins. A la barre, le directeur photo, le chef opérateur son ou encore le chef machiniste sur “Les Volets verts”, tous appelés par la défense du comédien mondialement connu, ont nié avoir vu la moindre agression sur le tournage du film de Jacques Becker en 2021. “Je peux vous garantir que si j’avais assisté à une agression sexuelle, je serais aussi devant vous aujourd’hui pour le dire”, a déclaré Yves Angelo, directeur photo. Comme Fanny Ardant qui a témoigné la première, aucun de ces techniciens n’a déclaré avoir eu quelque chose à signaler concernant le comportement de l’acteur. Comme lors d’un monologue au théâtre, l’actrice dans sa robe noire au col blanc, a déclamé un long message d’amitié au prévenu.”Moi, Fanny Ardant, je n’ai jamais assisté à un geste que j’aurais trouvé choquant” de Gérard Depardieu, a affirmé l’amie de l’acteur, 76 ans comme lui et qui a participé au tournage des “Volets verts”.  Des témoignages à l’opposé de ceux de trois femmes citées à la barre par les parties civiles.- “Dégoûtée” – Comme celui de Marie, une journaliste qui a tourné une émission de télévision en 2007 avec Gérard Depardieu comme invité. Des sanglots dans la voix, la jeune femme a raconté le jour où l’acteur est arrivé derrière elle et lui “a pétri le dos en grognant” et en descendant vers sa jupe.  Sarah B. avait 20 ans quand elle a tourné sur la série Marseille avec Gérard Depardieu. “Il avait sa main dans mon dos, il a commencé à grogner, j’ai trouvé ça étrange”, commence-t-elle. “Et il a mis sa main dans ma culotte contre ma peau. Je l’ai repoussé, il l’a refait”. Selon sa déposition devant le tribunal, il aurait ensuite dit: “Ben quoi ? Je croyais que tu voulais réussir dans le cinéma”.Lucile enfin était costumière sur un film avec Gérard Depardieu en 2014 sur lequel elle raconte avoir été agressée. Des faits pour lesquels elle a porté plainte l’année dernière mais qui sont prescrits. “Il me pousse derrière des rideaux, me met la main sur ma culotte et mon collant, sur mon sexe, sur ma poitrine. Il me dit qu’il veut faire plein de choses avec moi, que d’autres ont dit oui, que d’autres diront oui”, a assuré la jeune femme qui a abandonné le cinéma, “dégoûtée”.Des témoignages qui ressemblent à celui de la deuxième plaignante dans ce procès, Sarah (prénom modifié), qui a rappelé les faits dans la matinée. – “Je ne touche pas !” -“Je l’ai peut-être frôlée avec le dos dans le couloir, mais je ne l’ai pas touchée !”, s’est défendu Gérard Depardieu. “Je n’ai pas fait d’agression sexuelle, une agression c’est plus grave que ça je crois.” “Plus grave que quoi ?”, l’a interpellé l’avocate de Sarah, Me Claude Vincent. “Plus grave qu’une main aux fesses. Enfin, je n’ai pas mis de main aux fesses !”, s’est empressé d’ajouter l’acteur. Sarah, troisième assistante sur “Les Volets verts” a raconté que le 1er septembre 2021, elle a accompagné l’acteur de la loge vers le plateau.”Ce soir-là, son équipe n’est pas là”, décrit la jeune femme. “On est parti des loges, il faisait nuit et au bout de la rue, il a mis la main sur ma fesse, il l’a posée tranquillement”, a mimé Sarah, à quelques mètres de Gérard Depardieu.Sarah, 34 ans, a indiqué avoir été agressée ensuite à deux reprises, sur les fesses et sur les seins. Gérard Depardieu est aussi jugé pour agression sexuelle sur une femme, 54 ans aujourd’hui, qui était décoratrice sur le même tournage, accusation qu’il conteste également. Les réquisitions du parquet sont attendues jeudi.Â