AFP World

Dans la ville soudanaise d’El-Facher, soigner les blessés avec les moyens du bord

Avec un tissu enroulé autour du bras où sont encore logés des éclats d’obus, Mohamed, 8 ans, fait partie des plus chanceux à El-Facher, une ville de l’ouest du Soudan où d’autres blessés de la guerre souffrent plus que lui.En guerre depuis deux ans contre l’armée, les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), ont lancé la semaine dernière une offensive meurtrière contre la capitale du Darfour-Nord et sa périphérie. Le système de santé s’y est effondré.”Une voisine était infirmière, elle nous a aidés à stopper l’hémorragie”, raconte à l’AFP le père de Mohamed, Issa Said, 27 ans, via une connexion satellite Starlink, tandis que les communications dans la région sont totalement coupées.”Son bras est encore enflé. Il n’arrive pas à dormir en raison de la douleur”, dit-il.Comme les autres habitants d’El-Facher, assiégée depuis mai 2024 par les FSR, Issa ne peut pas emmener son fils aux urgences.Les attaques répétées des FSR sur la ville, dernier chef-lieu de la vaste région du Darfour à leur échapper, ont rendu tout déplacement trop risqué pour les civils.Par ailleurs, tous les établissements de santé de la ville ont été bombardés ou attaqués.Des centaines de blessés se trouvent actuellement piégés dans la ville, estime Mohamed, un coordinateur de l’aide humanitaire qui s’est réfugié à El-Facher cette semaine.- “Se contenter de ce qu’on a” -Lui-même a été blessé à la cuisse lors de l’attaque meurtrière des paramilitaires contre le camp de déplacés de Zamzam, à 15 kilomètres au sud d’El-Facher.Selon des sources humanitaires, des centaines de milliers de personnes ont fui Zamzam, touché par la famine selon l’ONU, pour se rendre en ville.Les habitants d’El-Facher ont “ouvert leurs portes aux blessés”, déclare Mohamed, qui, pour sa sécurité, n’a pas souhaité dévoiler son nom de famille.Là, avec des notions rudimentaires de premiers secours et à l’aide de plantes médicinales, des civils tentent de prodiguer des premiers soins, traiter des brûlures ou des blessures causées par des balles et des éclats d’obus.Mohamed Abakar, 29 ans, raconte qu’il allait chercher de l’eau lorsqu’il a été blessé par balle à la jambe, qui s’est fracturée.Un voisin l’a traîné chez lui puis a confectionné une attelle à partir de morceaux de bois et de tissu.”Même si ma jambe cassée guérit, la balle est toujours à l’intérieur”, confie Mohamed à l’AFP.Dans la ville, le matériel sanitaire est très limité.”Si vous avez de l’argent, vous pouvez envoyer quelqu’un acheter des compresses stériles ou des analgésiques. Et encore si on en trouve. Il faut se contenter de ce qu’on a”, explique Mohamed.- Du sel comme désinfectant -Les récentes attaques des FSR contre El-Facher et les camps de réfugiés environnants ont fait plus de 400 morts, a affirmé lundi l’ONU.Une offensive à grande échelle des paramilitaires, qui encerclent la ville, pourrait être encore plus dévastatrice.Les mises en garde se multiplient sur le risque d’une telle opération à El-Facher où, selon l’Unicef, au moins 825.000 enfants sont piégés dans un “enfer”.Après onze mois de siège et deux années de guerre, de nombreux habitants d’El-Facher se sont réfugiés dans des abris de fortune, souvent des trous creusés à la hâte, recouverts de sacs de sable, pour se protéger des bombardements.Mais tout le monde ne parvient pas à se mettre à l’abri à temps.Mercredi, un obus a traversé la maison de Hanaa Hamad, blessant son mari à l’abdomen.”Un voisin et moi avons fait de notre mieux pour le soigner, on a désinfecté la plaie avec du sel de table et on a réussi à arrêter l’hémorragie”, a raconté la femme de 34 ans à l’AFP.Mais au petit matin, son mari a succombé à ses blessures, bien trop graves pour que des soins improvisés puissent le sauver.Alité, Mohamed plaide lui pour une “intervention d’urgence par tous ceux qui peuvent sauver les gens”. L’organisation Médecins sans frontières a appelé vendredi à des largages d’aides.”Si les routes vers El-Facher sont bloquées, des opérations aériennes doivent alors être lancées pour apporter de la nourriture et des médicaments à un million de personnes piégées là-bas et qui sont affamées”, a déclaré le chef de mission, Rasmane Kabore.

Le jour de ses 70 ans, un astronaute américain de retour sur Terre avec deux cosmonautes russes

Le jour-même de ses 70 ans, l’astronaute américain Donald Pettit est rentré dimanche sur Terre en compagnie des deux cosmonautes russes Alexeï Ovchinin et Ivan Vagner, après sept mois passés dans la Station spatiale internationale (ISS), a annoncé la Nasa.”Le trio a quitté la station spatiale (samedi) à 18H57 (heure de Washington, soit 22H57 GMT) à bord du vaisseau Soyouz MS-26 avant d’atterrir sans encombre à l’aide d’un parachute à 21H20 (dimanche à 06H20 au Kazakhstan) au sud-est de la ville de Zhezkazgan (ou Jezkazgan)”, a indiqué l’agence spatiale américaine.La Nasa s’est réjouie dans son communiqué que M. Pettit soit rentré le jour de “son 70e anniversaire dimanche 20 avril”, ce qui en fait selon la presse américaine l’astronaute en activité le plus âgé.L’atterrissage de leur vaisseau Soyouz MS-26 dans la steppe du Kazakhstan a été confirmé par l’agence spatiale russe Roscosmos.Des photos fournies par la Nasa montrent les deux cosmonautes russes de l’agence spatiale Roscosmos, MM. Ovchinin et Vagner, et M. Pettit, souriants, entourés et assistés par des équipes au sol au Kazakhstan.Les trois hommes avaient quitté la Terre le 11 septembre pour “passer 220 jours dans l’espace, tournant en orbite autour de la Terre 3.520 fois, parcourant 93,3 millions de miles”, soit 150 millions de kilomètres, selon l’agence spatiale des Etats-Unis.Durant ses sept mois à bord de l’ISS, Don Pettit “a conduit des recherches pour améliorer les capacités en orbite d’impression en 3D, les technologies de traitement des eaux usées, la culture de plantes et la gestion d’un incendie en micro-gravité”, a détaillé la Nasa.Le 8 avril, le vaisseau russe Soyouz MS-27 transportant les cosmonautes russes Sergueï Ryjikov et Alexeï Zoubritskiy, ainsi que l’astronaute de la Nasa Jonny Kim, s’est arrimé à l’ISS pour y mener 50 expériences scientifiques dans l’espace, selon Roscomos. Leur retour sur Terre est prévu le 9 décembre.L’espace est l’un des derniers domaines de coopération entre la Russie et les Etats-Unis, dont les relations ont été au plus bas en raison de l’offensive russe en Ukraine, avant l’arrivée au pouvoir de Donald Trump qui a initié un rapprochement avec Vladimir Poutine.Après plus de neuf mois coincés dans l’ISS, deux astronautes américains, Suni Williams et Butch Wilmore, sont rentrés le 19 mars sur Terre, grâce à un appareil de l’entreprise SpaceX du multimilliardaire et allié de Donald Trump, Elon Musk.

Le jour de ses 70 ans, un astronaute américain de retour sur Terre avec deux cosmonautes russes

Le jour-même de ses 70 ans, l’astronaute américain Donald Pettit est rentré dimanche sur Terre en compagnie des deux cosmonautes russes Alexeï Ovchinin et Ivan Vagner, après sept mois passés dans la Station spatiale internationale (ISS), a annoncé la Nasa.”Le trio a quitté la station spatiale (samedi) à 18H57 (heure de Washington, soit 22H57 GMT) à bord du vaisseau Soyouz MS-26 avant d’atterrir sans encombre à l’aide d’un parachute à 21H20 (dimanche à 06H20 au Kazakhstan) au sud-est de la ville de Zhezkazgan (ou Jezkazgan)”, a indiqué l’agence spatiale américaine.La Nasa s’est réjouie dans son communiqué que M. Pettit soit rentré le jour de “son 70e anniversaire dimanche 20 avril”, ce qui en fait selon la presse américaine l’astronaute en activité le plus âgé.L’atterrissage de leur vaisseau Soyouz MS-26 dans la steppe du Kazakhstan a été confirmé par l’agence spatiale russe Roscosmos.Des photos fournies par la Nasa montrent les deux cosmonautes russes de l’agence spatiale Roscosmos, MM. Ovchinin et Vagner, et M. Pettit, souriants, entourés et assistés par des équipes au sol au Kazakhstan.Les trois hommes avaient quitté la Terre le 11 septembre pour “passer 220 jours dans l’espace, tournant en orbite autour de la Terre 3.520 fois, parcourant 93,3 millions de miles”, soit 150 millions de kilomètres, selon l’agence spatiale des Etats-Unis.Durant ses sept mois à bord de l’ISS, Don Pettit “a conduit des recherches pour améliorer les capacités en orbite d’impression en 3D, les technologies de traitement des eaux usées, la culture de plantes et la gestion d’un incendie en micro-gravité”, a détaillé la Nasa.Le 8 avril, le vaisseau russe Soyouz MS-27 transportant les cosmonautes russes Sergueï Ryjikov et Alexeï Zoubritskiy, ainsi que l’astronaute de la Nasa Jonny Kim, s’est arrimé à l’ISS pour y mener 50 expériences scientifiques dans l’espace, selon Roscomos. Leur retour sur Terre est prévu le 9 décembre.L’espace est l’un des derniers domaines de coopération entre la Russie et les Etats-Unis, dont les relations ont été au plus bas en raison de l’offensive russe en Ukraine, avant l’arrivée au pouvoir de Donald Trump qui a initié un rapprochement avec Vladimir Poutine.Après plus de neuf mois coincés dans l’ISS, deux astronautes américains, Suni Williams et Butch Wilmore, sont rentrés le 19 mars sur Terre, grâce à un appareil de l’entreprise SpaceX du multimilliardaire et allié de Donald Trump, Elon Musk.

Le jour de ses 70 ans, un astronaute américain de retour sur Terre avec deux cosmonautes russes

Le jour-même de ses 70 ans, l’astronaute américain Donald Pettit est rentré dimanche sur Terre en compagnie des deux cosmonautes russes Alexeï Ovchinin et Ivan Vagner, après sept mois passés dans la Station spatiale internationale (ISS), a annoncé la Nasa.”Le trio a quitté la station spatiale (samedi) à 18H57 (heure de Washington, soit 22H57 GMT) …

Le jour de ses 70 ans, un astronaute américain de retour sur Terre avec deux cosmonautes russes Read More »

Australie: vagues gigantesques, six personnes meurent noyées

Un pêcheur qui se trouvait sur des rochers est mort dimanche près de Sydney après avoir été emporté par la houle, portant à six le nombre de noyades survenues au cours du weekend de Pâques en Australie, où de gigantesques vagues déferlent sur la côte est.Les services d’urgences ont tenter de secourir deux personnes emportées alors qu’elles étaient en train de pêcher sur la plage de Wattamolla, mais l’une d’elles n’a pas pu être ranimée, a indiqué la police de Nouvelle-Galles du Sud (sud-est) dans un communiqué. Le deuxième pêcheur, un garçon de 14 ans, se trouve dans un état stable à l’hôpital.Samedi, la houle, qui atteignait 3,5 mètres par endroits, a emporté un autre pêcheur dans le sud de l’Etat de Nouvelle-Galles du Sud.Trois personnes s’étaient déjà sont noyées vendredi en Nouvelle-Galles du Sud, tandis qu’une femme est décédée près de Melbourne (sud-est).Par ailleurs, deux personnes sont portées disparues en mer depuis vendredi, l’une au large de Sydney et l’autre au large de Melbourne, et les recherches se poursuivent pour tenter de les retrouver.Surf Life Saving Australia (SLSA) avait émis un avertissement jeudi, indiquant que de fortes houles créeraient des conditions de surf dangereuses le long des côtes des Etats de Nouvelle-Galles du Sud et de Victoria.

Le pape attendu pour Pâques malgré l’incertitude autour de sa santé

Impensable il y a encore quelques semaines, la présence du pape François dimanche au Vatican est attendue par les catholiques du monde entier pour les célébrations de Pâques, fête la plus importante de l’année.Le pape de 88 ans, en convalescence depuis un mois après une grave pneumonie, pourrait apparaître à 12H00 (10H00 GMT) au balcon de la basilique Saint-Pierre de Rome pour donner sa traditionnelle bénédiction “Urbi et Orbi” (à la ville et au monde), retransmise en mondovision.Mais l’incertitude continue de planer sur sa participation : le service de presse du Saint-Siège a fait savoir qu’il tenait bien à être présent sans la confirmer, affirmant qu’elle dépendrait de son état de santé et de la météo.Toujours affaibli et peinant à parler malgré l’amélioration de ses capacités respiratoires, François, s’il apparaît, devrait déléguer à un collaborateur la lecture de son texte, dans lequel il passe généralement en revue les conflits et les crises dans le monde.Pour la première fois depuis son élection en 2013, le chef du 1,4 milliard de catholiques a manqué la plupart des rendez-vous de la Semaine sainte, dont le Chemin de Croix au Colisée vendredi et la veillée pascale samedi soir, dont il a délégué la présidence à des cardinaux.Mais samedi après-midi, peu avant le début de la veillée, il a fait une brève apparition publique dans la basilique Saint-Pierre, se recueillant en prière devant une icône de la Vierge avant de saluer des fidèles et de distribuer des friandises à des enfants.La messe de Pâques, qui commémore la résurrection du Christ, se tiendra dimanche à 08H30 GMT sur la place Saint-Pierre ornée de milliers de fleurs hollandaises en présence de quelque 300 prêtres, évêques et cardinaux.Les organisateurs s’attendent à une foule de fidèles encore plus dense que d’habitude en raison du Jubilé 2025, “Année sainte” de l’Eglise catholique qui a lieu tous les quarts de siècle et pour laquelle des milliers de pèlerins affluent dans la Ville éternelle.S’il s’y rend, François pourrait y rencontrer le vice-président américain JD Vance, qui a été reçu samedi par le cardinal Parolin, N.2 du Saint-Siège, deux mois après des tensions diplomatiques autour des critiques de Jorge Bergoglio sur la politique anti-migrants de l’administration Trump.- “Comme je peux” -Samedi soir, c’est le cardinal italien Giovanni Battista Re, doyen du Collège cardinalice, qui a présidé la veillée pascale à la lueur de milliers de bougies qui ont illuminé le cadre très solennel de la basilique Saint-Pierre.Pour son seul engagement public de cette Semaine sainte, Jorge Bergoglio s’est rendu jeudi dans une prison du centre de Rome où il a rencontré quelque 70 détenus, comme il le fait habituellement chaque année.Contrairement aux années précédentes, le jésuite argentin – censé observer un strict repos de deux mois, sans activités publiques – ne s’est pas livré au traditionnel rite du lavement des pieds, qui commémore le geste du Christ pour les apôtres. Interrogé par les journalistes sur la manière dont il vivait cette année Pâques, François a répondu d’une voix essoufflée: “Je le vis comme je peux.”Déjà affaibli par des problèmes de santé à répétition et des interventions chirurgicales, François a frôlé la mort à deux reprises au cours de son hospitalisation de 38 jours à l’hôpital Gemelli, dont il est sorti le 23 mars. Lors de ses dernières apparitions publiques, il ne portait plus de canules nasales à oxygène, signe des progrès liés à la rééducation qu’il suit au Vatican.Fait rare, les chrétiens du monde entier célèbrent cette année Pâques le même jour du fait de la concordance des calendriers grégorien, suivi par les catholiques et protestants, et julien, suivi par les orthodoxes.

Le pape attendu pour Pâques malgré l’incertitude autour de sa santé

Impensable il y a encore quelques semaines, la présence du pape François dimanche au Vatican est attendue par les catholiques du monde entier pour les célébrations de Pâques, fête la plus importante de l’année.Le pape de 88 ans, en convalescence depuis un mois après une grave pneumonie, pourrait apparaître à 12H00 (10H00 GMT) au balcon de la basilique Saint-Pierre de Rome pour donner sa traditionnelle bénédiction “Urbi et Orbi” (à la ville et au monde), retransmise en mondovision.Mais l’incertitude continue de planer sur sa participation : le service de presse du Saint-Siège a fait savoir qu’il tenait bien à être présent sans la confirmer, affirmant qu’elle dépendrait de son état de santé et de la météo.Toujours affaibli et peinant à parler malgré l’amélioration de ses capacités respiratoires, François, s’il apparaît, devrait déléguer à un collaborateur la lecture de son texte, dans lequel il passe généralement en revue les conflits et les crises dans le monde.Pour la première fois depuis son élection en 2013, le chef du 1,4 milliard de catholiques a manqué la plupart des rendez-vous de la Semaine sainte, dont le Chemin de Croix au Colisée vendredi et la veillée pascale samedi soir, dont il a délégué la présidence à des cardinaux.Mais samedi après-midi, peu avant le début de la veillée, il a fait une brève apparition publique dans la basilique Saint-Pierre, se recueillant en prière devant une icône de la Vierge avant de saluer des fidèles et de distribuer des friandises à des enfants.La messe de Pâques, qui commémore la résurrection du Christ, se tiendra dimanche à 08H30 GMT sur la place Saint-Pierre ornée de milliers de fleurs hollandaises en présence de quelque 300 prêtres, évêques et cardinaux.Les organisateurs s’attendent à une foule de fidèles encore plus dense que d’habitude en raison du Jubilé 2025, “Année sainte” de l’Eglise catholique qui a lieu tous les quarts de siècle et pour laquelle des milliers de pèlerins affluent dans la Ville éternelle.S’il s’y rend, François pourrait y rencontrer le vice-président américain JD Vance, qui a été reçu samedi par le cardinal Parolin, N.2 du Saint-Siège, deux mois après des tensions diplomatiques autour des critiques de Jorge Bergoglio sur la politique anti-migrants de l’administration Trump.- “Comme je peux” -Samedi soir, c’est le cardinal italien Giovanni Battista Re, doyen du Collège cardinalice, qui a présidé la veillée pascale à la lueur de milliers de bougies qui ont illuminé le cadre très solennel de la basilique Saint-Pierre.Pour son seul engagement public de cette Semaine sainte, Jorge Bergoglio s’est rendu jeudi dans une prison du centre de Rome où il a rencontré quelque 70 détenus, comme il le fait habituellement chaque année.Contrairement aux années précédentes, le jésuite argentin – censé observer un strict repos de deux mois, sans activités publiques – ne s’est pas livré au traditionnel rite du lavement des pieds, qui commémore le geste du Christ pour les apôtres. Interrogé par les journalistes sur la manière dont il vivait cette année Pâques, François a répondu d’une voix essoufflée: “Je le vis comme je peux.”Déjà affaibli par des problèmes de santé à répétition et des interventions chirurgicales, François a frôlé la mort à deux reprises au cours de son hospitalisation de 38 jours à l’hôpital Gemelli, dont il est sorti le 23 mars. Lors de ses dernières apparitions publiques, il ne portait plus de canules nasales à oxygène, signe des progrès liés à la rééducation qu’il suit au Vatican.Fait rare, les chrétiens du monde entier célèbrent cette année Pâques le même jour du fait de la concordance des calendriers grégorien, suivi par les catholiques et protestants, et julien, suivi par les orthodoxes.

Ukraine: Zelensky accuse la Russie de violer le cessez-le-feu qu’elle a annoncé

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé samedi la Russie de violer le cessez-le-feu que Vladimir Poutine venait d’annoncer pour Pâques et que l’Ukraine s’est engagée à respecter, ce qui constituerait la pause la plus significative dans les combats en trois années de conflit. “Guidée par des considérations humanitaires, la partie russe décrète une trêve de Pâques aujourd’hui, de 18 heures (15H00 GMT, ndlr) à minuit entre dimanche et lundi (21H00 GMT dimanche). Je donne l’ordre de cesser toutes les hostilités pendant cette période”, a déclaré le chef de l’Etat russe.”Nous supposons que la partie ukrainienne suivra notre exemple”, a-t-il ajouté, tout en demandant aux forces russes de se tenir prêtes à une “réponse immédiate et complète” en cas de “violations de la trêve”.”Si la Russie est prête à vraiment s’engager, l’Ukraine fera de même”, a écrit le président ukrainien sur X, ajoutant qu’il proposait “d’étendre le cessez-de-feu au delà du 20 avril”.En fin de journée, Volodymyr Zelensky a toutefois assuré sur X que “des assauts russes se poursuivaient dans plusieurs secteurs du front”, tandis qu’une alerte antiaérienne a retenti à Kiev.Le gouverneur de la région de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, a pour sa part fait état au même moment d’attaques de drones russes. – Raids aériens, accusent les Ukrainiens -“Vers 18h00″ (15H00 GMT), une attaque de huit drones russes a mis le feu à des appartements dans une tour d’habitation et, plus tard dans la soirée, trois drones ont frappé deux villages,  a indiqué Oleksandre Prokoudine, tandis que l’armée de l’air ukrainienne déclenchait des alertes aux raids aériens dans plusieurs régions de l’est.”Les combats se poursuivent et les attaques russes continuent”, a déclaré samedi soir le chef d’état-major de l’armée ukrainienne. “Dans certaines zones de la ligne de front, l’artillerie russe continue d’être entendue, malgré la promesse de silence du dirigeant russe. Des drones russes sont utilisés”. “Poutine vient de faire des déclarations sur sa prétendue disposition à un cessez-le-feu. Nous savons que ses paroles ne sont pas dignes de confiance et nous examinerons les actes, pas les paroles”, a mis en garde le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriy Sybiga.Interrogés par l’AFP, des soldats ukrainiens ont également exprimé leur extrême méfiance face aux Russes.- “Diabolique” -“Il est impossible de croire à un quelconque cessez-le-feu de la part de ces gens”, a ainsi lancé Dmitri, un militaire de 40 ans qui profitait d’une pause au soleil à Kramatorsk, dans l’est.”Je pense que cet homme (Poutine) est diabolique, un meurtrier, mais il peut le faire. Il pourrait le faire pour donner un peu d’espoir ou pour montrer son humanité. Quoi qu’il en soit, bien sûr, nous n’avons pas confiance. Ces 30 heures ne mèneront à rien”, a-t-il martelé, avant de conclure qu'”il est certain que les massacres de notre peuple et du leur continueront”.La Russie a par ailleurs annoncé samedi avoir échangé 246 prisonniers de guerre ukrainiens, contre le même nombre de prisonniers russes, en plus de 31 blessés ukrainiens et 15 blessés russes.Les Emirats arabes unis, médiateur sur ce dossier, ont confirmé l’opération, saluant “le plus grand échange” de prisonnier depuis le début de la guerre, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères publié samedi soir.La fête de Pâques, l’une des plus importantes du calendrier chrétien, qui commémore la résurrection du Christ est célébrée cette année dimanche, à la même date par les catholiques et les orthodoxes.Des tentatives d’instaurer un cessez-le-feu à cette occasion en Ukraine ont déjà eu lieu à deux reprises depuis le début du conflit en février 2022.En avril 2022, une première initiative en ce sens, prise par le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, ne s’était pas concrétisée du fait du refus de la Russie, qui avait jugé que l’armée ukrainienne aurait pu en profiter pour se regrouper et de se réarmer.L’année suivante, en janvier 2023, le patriarche de l’Eglise orthodoxe russe Kirill avait exhorté les deux belligérants à interrompre les hostilités pour Pâques et la Russie avait décrété un cessez-le-feu de 36 heures. Celui-ci avait néanmoins été qualifié de “piège” par l’Ukraine et les affrontements avaient continué.La trêve ordonnée samedi par M. Poutine intervient alors que les efforts de l’administration de Donald Trump pour trouver une issue au conflit en Ukraine paraissent dans l’impasse ces derniers jours.- La région de Koursk pratiquement reconquise -Le président américain a en conséquence menacé vendredi de se retirer des négociations faute de progrès rapides dans les discussions séparées que ses lieutenants ont depuis plusieurs semaines avec Kiev et avec Moscou.Le même jour, le Kremlin avait dit considérer que le moratoire sur les frappes contre les sites énergétiques, annoncé en mars pour 30 jours mais dont la mise en Å“uvre restait floue, avait “expiré”. La Russie et l’Ukraine s’accusaient de surcroît presque quotidiennement de le violer.Donald Trump avait initialement proposé un cessez-le-feu inconditionnel et complet, dont le principe avait été accepté par Kiev sous la pression de Washington mais écarté par Vladimir Poutine.La Russie a par ailleurs revendiqué samedi avoir “libéré” la quasi-totalité – “99,5%” -, de la région russe de Koursk, cible en août 2024 d’une offensive surprise des forces ukrainiennes.Une telle progression replacerait à nouveau en totalité le front sur le sol ukrainien, ce qui renforcerait la confiance de la Russie.A Moscou, Evgeniy Pavlov, 58 ans, a exprimé son scepticisme vis à vis de la trêve annoncée.”Il le faut pas donner de répit à l’Ukraine. Si nous insistons, cela signifie que nous devons aller jusqu’au bout”, a-t-il dit à l’AFP.

Ukraine: Zelensky accuse la Russie de violer le cessez-le-feu qu’elle a annoncé

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé samedi la Russie de violer le cessez-le-feu que Vladimir Poutine venait d’annoncer pour Pâques et que l’Ukraine s’est engagée à respecter, ce qui constituerait la pause la plus significative dans les combats en trois années de conflit. “Guidée par des considérations humanitaires, la partie russe décrète une trêve de Pâques aujourd’hui, de 18 heures (15H00 GMT, ndlr) à minuit entre dimanche et lundi (21H00 GMT dimanche). Je donne l’ordre de cesser toutes les hostilités pendant cette période”, a déclaré le chef de l’Etat russe.”Nous supposons que la partie ukrainienne suivra notre exemple”, a-t-il ajouté, tout en demandant aux forces russes de se tenir prêtes à une “réponse immédiate et complète” en cas de “violations de la trêve”.”Si la Russie est prête à vraiment s’engager, l’Ukraine fera de même”, a écrit le président ukrainien sur X, ajoutant qu’il proposait “d’étendre le cessez-de-feu au delà du 20 avril”.En fin de journée, Volodymyr Zelensky a toutefois assuré sur X que “des assauts russes se poursuivaient dans plusieurs secteurs du front”, tandis qu’une alerte antiaérienne a retenti à Kiev.Le gouverneur de la région de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, a pour sa part fait état au même moment d’attaques de drones russes. – Raids aériens, accusent les Ukrainiens -“Vers 18h00″ (15H00 GMT), une attaque de huit drones russes a mis le feu à des appartements dans une tour d’habitation et, plus tard dans la soirée, trois drones ont frappé deux villages,  a indiqué Oleksandre Prokoudine, tandis que l’armée de l’air ukrainienne déclenchait des alertes aux raids aériens dans plusieurs régions de l’est.”Les combats se poursuivent et les attaques russes continuent”, a déclaré samedi soir le chef d’état-major de l’armée ukrainienne. “Dans certaines zones de la ligne de front, l’artillerie russe continue d’être entendue, malgré la promesse de silence du dirigeant russe. Des drones russes sont utilisés”. “Poutine vient de faire des déclarations sur sa prétendue disposition à un cessez-le-feu. Nous savons que ses paroles ne sont pas dignes de confiance et nous examinerons les actes, pas les paroles”, a mis en garde le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriy Sybiga.Interrogés par l’AFP, des soldats ukrainiens ont également exprimé leur extrême méfiance face aux Russes.- “Diabolique” -“Il est impossible de croire à un quelconque cessez-le-feu de la part de ces gens”, a ainsi lancé Dmitri, un militaire de 40 ans qui profitait d’une pause au soleil à Kramatorsk, dans l’est.”Je pense que cet homme (Poutine) est diabolique, un meurtrier, mais il peut le faire. Il pourrait le faire pour donner un peu d’espoir ou pour montrer son humanité. Quoi qu’il en soit, bien sûr, nous n’avons pas confiance. Ces 30 heures ne mèneront à rien”, a-t-il martelé, avant de conclure qu'”il est certain que les massacres de notre peuple et du leur continueront”.La Russie a par ailleurs annoncé samedi avoir échangé 246 prisonniers de guerre ukrainiens, contre le même nombre de prisonniers russes, en plus de 31 blessés ukrainiens et 15 blessés russes.Les Emirats arabes unis, médiateur sur ce dossier, ont confirmé l’opération, saluant “le plus grand échange” de prisonnier depuis le début de la guerre, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères publié samedi soir.La fête de Pâques, l’une des plus importantes du calendrier chrétien, qui commémore la résurrection du Christ est célébrée cette année dimanche, à la même date par les catholiques et les orthodoxes.Des tentatives d’instaurer un cessez-le-feu à cette occasion en Ukraine ont déjà eu lieu à deux reprises depuis le début du conflit en février 2022.En avril 2022, une première initiative en ce sens, prise par le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, ne s’était pas concrétisée du fait du refus de la Russie, qui avait jugé que l’armée ukrainienne aurait pu en profiter pour se regrouper et de se réarmer.L’année suivante, en janvier 2023, le patriarche de l’Eglise orthodoxe russe Kirill avait exhorté les deux belligérants à interrompre les hostilités pour Pâques et la Russie avait décrété un cessez-le-feu de 36 heures. Celui-ci avait néanmoins été qualifié de “piège” par l’Ukraine et les affrontements avaient continué.La trêve ordonnée samedi par M. Poutine intervient alors que les efforts de l’administration de Donald Trump pour trouver une issue au conflit en Ukraine paraissent dans l’impasse ces derniers jours.- La région de Koursk pratiquement reconquise -Le président américain a en conséquence menacé vendredi de se retirer des négociations faute de progrès rapides dans les discussions séparées que ses lieutenants ont depuis plusieurs semaines avec Kiev et avec Moscou.Le même jour, le Kremlin avait dit considérer que le moratoire sur les frappes contre les sites énergétiques, annoncé en mars pour 30 jours mais dont la mise en Å“uvre restait floue, avait “expiré”. La Russie et l’Ukraine s’accusaient de surcroît presque quotidiennement de le violer.Donald Trump avait initialement proposé un cessez-le-feu inconditionnel et complet, dont le principe avait été accepté par Kiev sous la pression de Washington mais écarté par Vladimir Poutine.La Russie a par ailleurs revendiqué samedi avoir “libéré” la quasi-totalité – “99,5%” -, de la région russe de Koursk, cible en août 2024 d’une offensive surprise des forces ukrainiennes.Une telle progression replacerait à nouveau en totalité le front sur le sol ukrainien, ce qui renforcerait la confiance de la Russie.A Moscou, Evgeniy Pavlov, 58 ans, a exprimé son scepticisme vis à vis de la trêve annoncée.”Il le faut pas donner de répit à l’Ukraine. Si nous insistons, cela signifie que nous devons aller jusqu’au bout”, a-t-il dit à l’AFP.

Des milliers d’Américains dans la rue contre Trump

Des milliers d’Américains sont descendus dans la rue samedi à New York et dans d’autres grandes villes du pays pour une deuxième journée de mobilisation anti-Trump en l’espace de deux semaines.”Pas de roi en Amérique” ou “Résistons à la tyrannie” pouvait-on lire sur des pancartes à la manifestation new-yorkaise, à côté d’images du président américain affublé d’une moustache à la Hitler.”La démocratie court un grand danger”, a déclaré à l’AFP Kathy Valy, 73 ans, une descendante de survivants de la Shoah, qui affirme que ce que lui ont raconté ses parents à propos de la montée du nazisme dans les années 1930 “est en train de se passer ici”.”La différence avec les autres fascistes (…) c’est que Trump est trop bête pour être efficace et que son équipe est divisée”, se rassurait-elle.Les manifestants ont particulièrement dénoncé la politique anti-immigration de la Maison Blanche, au moment où la Cour suprême a suspendu les expulsions d’immigrés sur la base d’une loi de 1798 sur “les ennemis étrangers”.”Les immigrés sont les bienvenus ici”, criaient les manifestants réunis devant la bibliothèque de la plus grande ville des Etats-Unis, à quelques encablures de la célèbre Trump Tower du milliardaire.- Tesla visé -Des contestataires se sont aussi rassemblés devant la Maison Blanche à Washington, quoiqu’en nombre apparemment inférieurs à la précédente mobilisation le samedi 5 avril, qui avait réuni des dizaines de milliers de personnes.L’administration Trump mène “un assaut contre l’Etat de droit et le fait qu’il faut empêcher l’Etat d’empiéter sur les droits des gens qui vivent ici aux Etats-Unis”, a dénoncé Benjamin Douglas, 41 ans.Avec un keffieh sur la tête, M. Douglas portait une pancarte en soutien à Mahmoud Khalil, un étudiant palestinien arrêté le mois dernier à New York et menacé d’expulsion pour avoir organisé des manifestations contre la guerre à Gaza.L’administration républicaine s’en prend à des personnes “afin de faire monter la xénophobie et éroder des protections juridiques bien établies”, accuse-t-il.Dans le très conservateur Texas (sud), une manifestation s’est déroulée à Galveston, une ville de 50.000 habitants riveraine du golfe du Mexique.”J’en suis à ma quatrième manifestation”, confie Patsy Oliver, une écrivaine de 63 ans. “D’habitude, j’attends l’élection suivante mais là ce n’est plus possible. Nous avons déjà perdu tellement de choses”. Sur la côte ouest, des centaines de personnes se sont rassemblées sur une place de San Francisco pour tracer dans le sable les mots “DESTITUTION + DEMISSION” en lettres géantes.Des rassemblements ont également été signalés à l’extérieur de concessions Tesla, la marque automobile propriété d’Elon Musk, le milliardaire chargé par Donald Trump d’une cure d’amaigrissement drastique dans la fonction publique.La mobilisation était organisée par un groupement baptisé 50501, un chiffre correspondant à 50 manifestations dans les 50 Etats du pays et aboutissant à un mouvement unique d’opposition au milliardaire républicain. Le mouvement constitue “une réponse décentralisée rapide aux actes anti-démocratiques et illégaux de l’administration Trump et de ses alliés ploutocrates”, explique-t-il sur son site internet.Selon cette organisation, quelque 400 manifestations étaient prévues dans la journée et 50501 a appelé des millions de personnes à descendre dans la rue. Les chiffres réels sont difficiles à obtenir, de nombreux services de police se refusant à fournir des estimations.