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Des pourparlers entre Afghanistan et Pakistan ont commencé au Qatar, selon Kaboul
Après la rupture de leur trêve, des responsables afghans et pakistanais ont entamé selon Kaboul leurs pourparlers samedi au Qatar pour tenter de ramener durablement le calme à leur frontière, après une confrontation ayant fait des dizaines de morts.Le porte-parole du gouvernement afghan, Zabihullah Mujahid, a écrit sur X que le leader taliban Al-Haj Mullah …
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Des pourparlers entre Afghanistan et Pakistan ont commencé au Qatar, selon Kaboul
Après la rupture de leur trêve, des responsables afghans et pakistanais ont entamé selon Kaboul leurs pourparlers samedi au Qatar pour tenter de ramener durablement le calme à leur frontière, après une confrontation ayant fait des dizaines de morts.Le porte-parole du gouvernement afghan, Zabihullah Mujahid, a écrit sur X que le leader taliban Al-Haj Mullah Mohammad Hassan Akhund, dans un entretien téléphonique avec le Premier ministre de Malaisie Anwar Ibrahim, lui avait indiqué “que les pourparlers étaient en cours”.M. Anwar a également parlé par téléphone au Premier ministre du Pakistan Shehbaz Sharif et a offert aux deux parties les bons offices de la Malaisie pour régler leur différend. Le ministère des Affaires étrangères pakistanais a indiqué que les pourparlers à Doha visaient à “mettre fin au terrorisme transfrontalier émanant de l’Afghanistan, et à restaurer la paix et la stabilité le long de la frontière” entre les deux pays.Le ministre pakistanais de la Défense Khawaja Asif et le chef des services spéciaux Asim Malik font partie de la délégation, selon la télévision publique pakistanaise.La délégation afghane est menée par le ministre de la Défense Mohammad Yaqoob, a indiqué son ministère sur X.Le Qatar n’a pas fait de commentaire sur son rôle, mais la diplomatie pakistanaise a remercié Doha pour “ses efforts de médiation”.”Nous redisons que l’Afghanistan croit en une solution pacifique et en la sécurité régionale, mais tout est arrivé du fait de l’agression du Pakistan”, a accusé de son côté le gouvernement taliban avant que ne débutent les discussions.Kaboul a accusé vendredi soir son voisin d’avoir rompu la trêve après des frappes ayant tué au moins dix civils, dont deux enfants et trois joueurs de cricket, dans la province de Paktika (est). Des sources de sécurité pakistanaises ont confirmé des “frappes aériennes de précision sur le sol afghan”, visant une organisation armée.Le gouvernement taliban “se réserve le droit de répondre”, a assuré son porte-parole, Zabihullah Mujahid, “mais par respect pour l’équipe de négociateurs”, les forces afghanes doivent “s’abstenir de toutes nouvelles actions”.A l’annonce du cessez-le-feu mercredi à 13H00 GMT, Islamabad avait affirmé qu’il devait durer 48 heures, mais l’Afghanistan avait estimé qu’il serait en vigueur jusqu’à sa violation par la partie adverse.- “Reprendre le contrôle” -La trêve a tenu deux jours, après des affrontements ayant débordé jusqu’à Kaboul, théâtre d’explosions, et ayant fait des dizaines de morts.Depuis les raids pakistanais de vendredi soir, le calme est revenu à la frontière, d’après des correspondants de l’AFP dans la région.Samedi, des centaines de personnes ont participé aux funérailles des civils tués dans le district d’Urgun à Paktika, selon un journaliste de l’AFP sur place.”Il y a aujourd’hui une atmosphère de peur et de panique”, a témoigné auprès de l’AFP Anwar Bidar, un travailleur indépendant d’Urgun. “J’espère un cessez-le-feu temporaire dans les jours à venir, mais l’expérience nous a montré que le Pakistan attaque régulièrement les régions frontalières et continuera de le faire”.L’escalade militaire s’inscrit dans des tensions bilatérales récurrentes, alimentées par des questions migratoires et sécuritaires.Islamabad, confronté à une résurgence d’attaques contre ses forces de sécurité, accuse inlassablement son voisin afghan “d’abriter” des groupes “terroristes”, en tête desquels les talibans pakistanais (TTP), ce que Kaboul dément.Kaboul doit “reprendre le contrôle” sur les combattants qui utilisent son sol “pour perpétrer des attaques odieuses au Pakistan”, a redit samedi le chef d’état-major de l’armée pakistanaise, Syed Asim Munir.”Nous n’avons jamais amené, ni soutenu, le TTP ici”, a de son côté affirmé le vice-ministre afghan de l’Intérieur, Mohammed Nabi Omari, lors d’une cérémonie publique à Khost, autre région frontalière.La confrontation a débuté la semaine dernière après des explosions dans la capitale afghane que les autorités talibanes avaient imputées au voisin pakistanais. En représailles, elles avaient déclenché à la frontière une offensive, à laquelle Islamabad avait promis une “réponse musclée”.La semaine dernière, les premières déflagrations à Kaboul avaient eu lieu au moment où débutait une visite inédite du chef de la diplomatie talibane en Inde, l’ennemi historique du Pakistan.L’Iran, pays voisin des belligérants, a dit sa volonté de “contribuer à apaiser les tensions”, soulignant que leur “persistance (…) compromettrait la stabilité de toute la région”, lors d’un appel entre les chefs de la diplomatie iranienne et afghane.
Forte mobilisation citoyenne contre Trump à travers les Etats-Unis
Un nombre important de manifestants expriment samedi leur colère contre Donald Trump à travers les Etats-Unis, de New York à San Francisco, lors d’une grande journée de mobilisation nationale diabolisée par la droite, qui fustige un mouvement “de haine contre l’Amérique”.Rassemblés autour du cri de ralliement “No Kings” (“Pas de rois”), des millions d’Américains sont …
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Forte mobilisation citoyenne contre Trump à travers les Etats-Unis
Un nombre important de manifestants expriment samedi leur colère contre Donald Trump à travers les Etats-Unis, de New York à San Francisco, lors d’une grande journée de mobilisation nationale diabolisée par la droite, qui fustige un mouvement “de haine contre l’Amérique”.Rassemblés autour du cri de ralliement “No Kings” (“Pas de rois”), des millions d’Américains sont attendus dans les rues pour protester contre “la prise de pouvoir autoritaire” du président républicain, ont fait savoir les organisateurs.”Il est urgent que tout le monde se mobilise et fasse tout son possible pour résister à la chute de la démocratie que nous connaissons”, insiste auprès de l’AFP Hannah Foster, 41 ans, employée d’une entreprise de bijoux présente dans le cortège de plusieurs milliers de personnes s’étant élancé à la mi-journée à New York depuis la célèbre place Times Square.”Je crains que les États-Unis ne deviennent, comme c’est déjà le cas d’une certaine manière, un régime très cruel, malhonnête et autoritaire, où la dignité et les droits des personnes ne sont plus respectés”, abonde Colleen Hoffman, une retraitée.Plus de 2.700 rassemblements sont prévus dans la journée dans tous les Etats américains, des grandes villes aux bourgades rurales, ainsi que dans plusieurs pays étrangers comme le Canada et l’Espagne.Dans la capitale Washington, un important rassemblement s’est également tenu à proximité du Congrès, la foule exhortant en choeur Donald Trump à “partir”, tandis qu’en Floride, des manifestants brandissaient des pancartes montrant le président grimé en Staline et en reine d’Angleterre à proximité de sa résidence Mar-a-Lago, où il passe le week-end.- Hippopotame -Alors qu’il avait menacé en juin de répondre aux manifestants avec une “très grande force”, le président a seulement commenté cette semaine sur Fox News: “ils me qualifient de roi. Je ne suis pas un roi.” Mais plusieurs figures de son parti sont elles allées jusqu’à apparenter les manifestants à des terroristes.Parlant d’une “mobilisation haineuse contre l’Amérique”, le chef républicain de la Chambre des représentants Mike Johnson a lancé: “je parie que vous verrez des partisans du Hamas et des antifas”, en référence à cette mouvance politique récemment classée comme “organisation terroriste” par le président.Faisant comme un pied de nez à cette rhétorique, plusieurs manifestants affichaient samedi des costumes incongrus de pingouin, grenouille ou encore d’hippopotame, d’autres brandissant fièrement le drapeau américain.Mi-juin, une première journée de mobilisation organisée par le collectif “No Kings” qui regroupe quelque 300 associations avait rassemblé des millions de personnes de tout âge, la plus grande contestation depuis le retour du républicain à la Maison Blanche.Le même jour, Donald Trump fêtait son 79e anniversaire avec une parade militaire en grande pompe dans les rues de la capitale américaine.- “Réduire au silence” -Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump a bouleversé l’équilibre démocratique américain en empiétant sur les pouvoirs du Congrès et des Etats et en menaçant ses opposants de représailles judiciaires.”Il viole complètement la loi et la Constitution”, tempête auprès de l’AFP, Ashley, 37 ans, une manifestante rencontrée dans le quartier de Forest Hills à New York.Cette nouvelle journée de mobilisation survient en pleine paralysie budgétaire de l’Etat fédéral et alors que Donald Trump a déployé des militaires dans plusieurs fiefs démocrates pour selon lui lutter contre l’immigration illégale et la criminalité.En signe de contestation, plusieurs défilés doivent se tenir dans les villes où il a envoyé la Garde nationale comme à Chicago ou Los Angeles, où les organisateurs prévoient de défiler avec un ballon géant représentant le président américain comme un enfant portant une couche.”Ne laissez pas Donald Trump et les républicains vous intimider et vous réduire au silence”, a exhorté tôt samedi le chef des sénateurs démocrates Chuck Schumer dans un message sur X.Un appel à manifester également relayé par la candidate malheureuse à la présidentielle de 2024 Kamala Harris et la star d’Hollywood Robert De Niro.
En Iran islamique, une station de métro en l’honneur de la Vierge Marie
Dôme orné de motifs persans, voûte et arcs évoquant ceux d’une église et images pieuses: à Téhéran, une nouvelle station de métro, pensée comme une oeuvre d’art, met à l’honneur chrétiens et Vierge Marie dans un pays où l’islam chiite est religion d’Etat.Figure vénérée dans la chrétienté mais aussi l’islam, la Vierge Marie y est …
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