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L1: un arbitre touché par un projectile, Saint-Etienne – OL interrompu 45 minutes
Un arbitre de touche a été heurté à la tête par un objet jeté depuis une tribune lors du derby entre Saint-Etienne et Lyon, interrompu trois quarts d’heure dimanche, nouvel incident visant le corps arbitral cette saison en Ligue 1. Le match a repris sans autre accroc et s’est terminé par le succès de Saint-Etienne (2-1) dans un stade Geoffroy-Guichard en fusion.Après la rencontre, l’auteur présumé du jet de projectile, rapidement identifié, a été interpellé à la sortie du stade, a annoncé dans la nuit le club stéphanois, qui “agira avec la plus grande fermeté en prenant de son côté les sanctions les plus sévères afin que cet acte isolé ne reste pas impuni”.Cet incident intervient lors d’une saison qui a vu les arbitres grandement mis sous pression: Jérémy Stinat a été violemment mis en cause en février par le dirigeant marseillais Pablo Longoria avant d’être menacé après Auxerre-OM; en mars, Benoît Millot avait lui été pris à partie avec virulence par l’entraîneur de Lyon Paulo Fonseca, venu contester une décision tête contre tête, une image qui avait choqué.Il intervient également au moment où deux groupes de supporteurs de Saint-Etienne, en lutte pour son maintien en Ligue 1, ont été sous la menace de dissolution par les autorités. Dimanche, juste avant la mi-temps, alors que Saint-Etienne menait 1-0 et au moment où les Lyonnais s’apprêtaient à jouer une touche, l’arbitre assistant Mehdi Rahmouni s’est subitement pris la tête entre les mains. – la FFF “condamne” l’incident -Selon les images du diffuseur DAZN, l’arbitre central François Letexier a immédiatement fait rentrer les équipes au vestiaire sans siffler la mi-temps. Les supporteurs lyonnais n’avaient pas été autorisés à effectuer le court déplacement jusqu’à Saint-Etienne pour ce derby toujours très houleux et souvent émaillé d’incidents. Après trois quarts d’heure d’interruption, un délégué de la Ligue de football professionnel (LFP), Noël Mannino, a annoncé la reprise du match, l’arbitre touché ayant donné son accord.”Un médecin l’a surveillé, il n’est pas blessé, il a pris un Doliprane. Après quelques minutes de repos, il a décidé de reprendre la partie”, a-t-il expliqué. Avant le match, d’importants craquages de fumigènes avaient été constatés dans les deux kops stéphanois, dont les tribunes sont sous le coup d’un sursis en raison justement “d’usages massifs d’engins pyrotechniques ou expressions orales”.”Les opérations d’identification de l’auteur du jet de projectile ont commencé dans la minute qui a suivi l’incident”, a déclaré dimanche soir à l’AFP une source proche du club stéphanois.La Fédération française de football (FFF), qui a annoncé jeudi un partenariat avec le ministère de l’Intérieur afin de mieux protéger les arbitres amateurs et professionnels, a condamné “avec fermeté l’agression intolérable” de Mehdi Rahmouni. Elle a exprimé sa solidarité à “l’ensemble du corps arbitral qui vient de subir deux attaques de ce genre dans le week-end, après celle perpétrée à l’occasion de Quevilly Rouen Métropole – FC Rouen, en National”.”Il est insupportable (d’attenter) à l’intégrité physique et morale des arbitres qui méritent respect et considération”, a poursuivi la FFF.Philippe Diallo, président de la FFF, a notamment demandé au patron de l’arbitrage français Antony Gautier de réfléchir à des sanctions et à des poursuites judiciaires renforcées pour les agresseurs, ou encore au test de caméras embarquées.A la suite des propos de Longoria en février, les arbitres d’élite du football français avaient menacé par l’intermédiaire de leur syndicat d’exercer “leur droit de retrait”.L’Intérieur, qui dénonce une “explosion de la violence” parmi les ultras, examine depuis plusieurs semaines la situation des clubs de supporteurs stéphanois des Magic Fans et des Green Angels, fondés respectivement en 1991 et 1992 et qui gèrent plus de 15.000 membres des kops Sud et Nord.Au moment de l’interruption, le score était de 1-0 après un but inscrit à la 10e minute par le Belge Lucas Stassin, qui a peu après commis une grosse faute sur le milieu lyonnais Corentin Tolisso, sorti sur blessure. François Letexier avait d’abord infligé un carton rouge à Stassin, mais il l’a annulé après avoir regardé les images vidéo. Le Belge a inscrit un second but en deuxième période.
L’Ukraine et la Russie s’accusent de violer la trêve, Trump espère un accord
L’Ukraine et la Russie se sont mutuellement accusées dimanche de poursuivre leurs attaques, malgré la trêve pascale de 30 heures annoncée la veille par Vladimir Poutine, tandis que Donald Trump a dit espérer un “accord” dans la semaine entre les deux pays. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui avait accepté la trêve annoncée par la Russie, a affirmé dans la soirée que les forces russes avaient violé ce cessez-le-feu “plus de 2.000 fois” depuis le début de la matinée, tout en soulignant qu’elles n’avaient procédé à aucun raid aérien “aujourd’hui”.Il a dans ce contexte émis l’idée d’une prolongation de 30 jours de la trêve sur les frappes de drones et de missiles de longue portée contre les infrastructures civiles.M. Zelensky avait auparavant signalé des “opérations russes” dans les secteurs de Pokrovsk et de Siversk, sur le front oriental, reprochant à l’armée russe de “continuer d’utiliser des armes lourdes”.Du côté de la Russie, le ministère de la Défense a fait état de tentatives infructueuses des soldats ukrainiens “d’attaquer les positions russes” dans les secteurs de Soukha Balka et de Bagatyr dans la région de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine.Les autorités russes ont aussi évoqué des actions militaires ukrainiennes contre les régions russes frontalières de Briansk, Koursk et Belgorod, dans lesquelles “des civils ont été tués ou blessés”.Concernant le cessez-le-feu, qui expire à 21H00 GMT, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a précisé aux agences de presse russes que Vladimir Poutine n’avait “donné aucun ordre” pour le prolonger.- Plus calme qu’à l’ordinaire -Ces accusations croisées démontrent la difficulté d’imposer une cessation, même courte, des hostilités plus de trois ans après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.Une journaliste de l’AFP à Kramatorsk, près des lieux des combats dans la partie orientale de l’Ukraine, a entendu des explosions dimanche mais le front semblait plus calme qu’à l’ordinaire, aucune fumée ne s’élevant à l’horizon.”L’activité de l’ennemi a considérablement diminué dans les régions de Zaporijjia (sud) et de Kharkiv (nord-est), (dans les zones) où nous opérons en permanence”, a témoigné auprès de l’AFP le commandant d’une unité de drones ukrainienne sous couvert d’anonymat, n’évoquant que des “incidents isolés”.Serguiï, un officier ukrainien dans la région de Soumy (nord-est), a estimé que la nuit et la journée de dimanche avaient été “calmes” par rapport à l’habitude: “L’artillerie (russe) ne tire pas”.Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a relevé “une légère diminution des combats hier et aujourd’hui”.Vladimir Poutine avait ordonné samedi aux soldats russes d’interrompre les hostilités jusqu’à minuit (21H00 GMT) dans la nuit de dimanche à lundi à l’occasion de Pâques, l’une des fêtes les plus importantes du calendrier chrétien.- Négociations dans l’impasse -Depuis Washington, Donald Trump a dit espérer “un accord cette semaine entre les deux pays”, dans un bref message qui ne précise pas sur quoi le président américain fonde son optimisme.Vendredi, M. Trump avait tout au contraire menacé de se retirer des négociations, faute de progrès rapides dans les discussions séparées que ses lieutenants ont engagées depuis plusieurs semaines avec Kiev et avec Moscou.A Kiev, des habitants interrogés par l’AFP assuraient ne pas croire à une trêve.Les Russes “ont déjà rompu leur promesse. Malheureusement, nous ne pouvons pas leur faire confiance”, commentait Olga Grachova, une commerçante de 38 ans.- “La paix pour toujours” -A Moscou, Svetlana, une retraitée de 61 ans qui n’a pas donné son nom de famille, a aussi dit penser que la trêve pascale n’aboutirait “à rien car l’Ukraine ne respectera de toute façon pas ces accords”, évoquant une “demi-mesure”.Des tentatives d’instaurer un cessez-le-feu ont déjà eu lieu à deux reprises depuis le début du conflit en Ukraine, en avril 2022 et en janvier 2023, mais elles ont échoué face au refus de Moscou pour la première et de Kiev pour la seconde de faire taire les armes.La trêve de ce week-end a été décrétée au moment où la Russie a revendiqué avoir repris la quasi-totalité – 99,5% – des territoires occupés par les Ukrainiens dans la région russe de Koursk depuis l’été 2024.Une progression qui replacerait à nouveau en totalité le front sur le sol ukrainien.burx-brw-pop/bds/bar/vla
L’Ukraine et la Russie s’accusent de violer la trêve, Trump espère un accord
L’Ukraine et la Russie se sont mutuellement accusées dimanche de poursuivre leurs attaques, malgré la trêve pascale de 30 heures annoncée la veille par Vladimir Poutine, tandis que Donald Trump a dit espérer un “accord” dans la semaine entre les deux pays. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui avait accepté la trêve annoncée par la Russie, a affirmé dans la soirée que les forces russes avaient violé ce cessez-le-feu “plus de 2.000 fois” depuis le début de la matinée, tout en soulignant qu’elles n’avaient procédé à aucun raid aérien “aujourd’hui”.Il a dans ce contexte émis l’idée d’une prolongation de 30 jours de la trêve sur les frappes de drones et de missiles de longue portée contre les infrastructures civiles.M. Zelensky avait auparavant signalé des “opérations russes” dans les secteurs de Pokrovsk et de Siversk, sur le front oriental, reprochant à l’armée russe de “continuer d’utiliser des armes lourdes”.Du côté de la Russie, le ministère de la Défense a fait état de tentatives infructueuses des soldats ukrainiens “d’attaquer les positions russes” dans les secteurs de Soukha Balka et de Bagatyr dans la région de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine.Les autorités russes ont aussi évoqué des actions militaires ukrainiennes contre les régions russes frontalières de Briansk, Koursk et Belgorod, dans lesquelles “des civils ont été tués ou blessés”.Concernant le cessez-le-feu, qui expire à 21H00 GMT, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a précisé aux agences de presse russes que Vladimir Poutine n’avait “donné aucun ordre” pour le prolonger.- Plus calme qu’à l’ordinaire -Ces accusations croisées démontrent la difficulté d’imposer une cessation, même courte, des hostilités plus de trois ans après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.Une journaliste de l’AFP à Kramatorsk, près des lieux des combats dans la partie orientale de l’Ukraine, a entendu des explosions dimanche mais le front semblait plus calme qu’à l’ordinaire, aucune fumée ne s’élevant à l’horizon.”L’activité de l’ennemi a considérablement diminué dans les régions de Zaporijjia (sud) et de Kharkiv (nord-est), (dans les zones) où nous opérons en permanence”, a témoigné auprès de l’AFP le commandant d’une unité de drones ukrainienne sous couvert d’anonymat, n’évoquant que des “incidents isolés”.Serguiï, un officier ukrainien dans la région de Soumy (nord-est), a estimé que la nuit et la journée de dimanche avaient été “calmes” par rapport à l’habitude: “L’artillerie (russe) ne tire pas”.Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a relevé “une légère diminution des combats hier et aujourd’hui”.Vladimir Poutine avait ordonné samedi aux soldats russes d’interrompre les hostilités jusqu’à minuit (21H00 GMT) dans la nuit de dimanche à lundi à l’occasion de Pâques, l’une des fêtes les plus importantes du calendrier chrétien.- Négociations dans l’impasse -Depuis Washington, Donald Trump a dit espérer “un accord cette semaine entre les deux pays”, dans un bref message qui ne précise pas sur quoi le président américain fonde son optimisme.Vendredi, M. Trump avait tout au contraire menacé de se retirer des négociations, faute de progrès rapides dans les discussions séparées que ses lieutenants ont engagées depuis plusieurs semaines avec Kiev et avec Moscou.A Kiev, des habitants interrogés par l’AFP assuraient ne pas croire à une trêve.Les Russes “ont déjà rompu leur promesse. Malheureusement, nous ne pouvons pas leur faire confiance”, commentait Olga Grachova, une commerçante de 38 ans.- “La paix pour toujours” -A Moscou, Svetlana, une retraitée de 61 ans qui n’a pas donné son nom de famille, a aussi dit penser que la trêve pascale n’aboutirait “à rien car l’Ukraine ne respectera de toute façon pas ces accords”, évoquant une “demi-mesure”.Des tentatives d’instaurer un cessez-le-feu ont déjà eu lieu à deux reprises depuis le début du conflit en Ukraine, en avril 2022 et en janvier 2023, mais elles ont échoué face au refus de Moscou pour la première et de Kiev pour la seconde de faire taire les armes.La trêve de ce week-end a été décrétée au moment où la Russie a revendiqué avoir repris la quasi-totalité – 99,5% – des territoires occupés par les Ukrainiens dans la région russe de Koursk depuis l’été 2024.Une progression qui replacerait à nouveau en totalité le front sur le sol ukrainien.burx-brw-pop/bds/bar/vla
L’Ukraine et la Russie s’accusent de violer la trêve, Trump espère un accord
L’Ukraine et la Russie se sont mutuellement accusées dimanche de poursuivre leurs attaques, malgré la trêve pascale de 30 heures annoncée la veille par Vladimir Poutine, tandis que Donald Trump a dit espérer un “accord” dans la semaine entre les deux pays. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui avait accepté la trêve annoncée par la Russie, …
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L’Ukraine et la Russie s’accusent de poursuivre les attaques malgré la trêve de Pâques
L’Ukraine et la Russie se sont mutuellement accusées dimanche de poursuivre leurs attaques, malgré la trêve de 30 heures pour Pâques annoncée la veille par Vladimir Poutine et acceptée par son homologue Volodymyr Zelensky qui a à nouveau proposé de la prolonger.Le président ukrainien a affirmé dans la soirée que les forces russes avaient violé ce cessez-le-feu “plus de 2.000 fois” depuis le début de la matinée, tout en soulignant qu’elles n’avaient procédé à aucun raid aérien “aujourd’hui”.Il a dans ce contexte émis l’idée d’une prolongation de 30 jours de la trêve sur les frappes de drones et de missiles de longue portée contre les infrastructures civiles.Volodymyr Zelensky avait auparavant signalé des “opérations russes” dans les secteurs de Pokrovsk et de Siversk, sur le front oriental, reprochant à l’armée russe de “continuer d’utiliser des armes lourdes”.Du côté de la Russie, le ministère de la Défense a fait état de tentatives infructueuses des soldats ukrainiens d'”attaquer les positions russes” dans les secteurs de Soukha Balka et de Bagatyr dans la région de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine.Les autorités russes ont aussi évoqué des actions militaires ukrainiennes contre les régions russes frontalières de Briansk, Koursk et Belgorod, dans lesquelles “des civils ont été tués ou blessés”.Concernant le cessez-le-feu, qui expire à 21H00 GMT, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a précisé aux agences de presse russes que Vladimir Poutine n’avait “donné aucun ordre” pour le prolonger.- Plus calme qu’à l’ordinaire -Ces accusations croisées démontrent les difficultés à imposer une cessation, même courte, des hostilités entre les deux belligérants plus de trois ans après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.Une journaliste de l’AFP à Kramatorsk, près des lieux des combats dans la partie orientale de l’Ukraine, a entendu des explosions dimanche mais le front semblait plus calme qu’à l’ordinaire, aucune fumée ne s’étant élevée à l’horizon.”L’activité de l’ennemi a considérablement diminué dans les régions de Zaporijjia (sud) et de Kharkiv (nord-est), (dans les zones) où nous opérons en permanence”, a témoigné auprès de l’AFP le commandant d’une unité de drones ukrainienne sous couvert d’anonymat, n’évoquant que des “incidents isolés”.Serguiï, un officier ukrainien dans la région de Soumy (nord-est), a estimé que la nuit et la journée de dimanche avaient été “calmes” par rapport à ce qui se passe habituellement : “L’artillerie (russe) ne tire pas”.Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a relevé “une légère diminution des combats hier et aujourd’hui”.Vladimir Poutine avait ordonné samedi aux soldats russes d’interrompre les hostilités jusqu’à minuit (21H00 GMT) dans la nuit de dimanche à lundi à l’occasion de Pâques, l’une des fêtes les plus importantes du calendrier chrétien.- Négociations dans l’impasse -Volodymyr Zelensky avait accepté le principe de cette trêve mais les deux présidents avaient donné l’ordre de répliquer à toute violation par l’autre camp du cessez-le-feu.Celui-ci intervient à un moment où les efforts de l’administration américaine pour trouver une issue au conflit en Ukraine paraissent dans l’impasse.Vendredi, Donald Trump a menacé de se retirer des négociations faute de progrès rapides dans les discussions séparées que ses lieutenants ont depuis plusieurs semaines avec Kiev et avec Moscou.Les habitants de Kiev interrogés par l’AFP assuraient ne pas croire à une trêve.Les Russes “ont déjà rompu leur promesse. Malheureusement, nous ne pouvons pas leur faire confiance”, commentait ainsi Olga Grachova, une commerçante de 38 ans.- “La paix pour toujours” -Il faut que “cette guerre terrible se termine, pour que notre peuple, nos soldats et nos enfants cessent de mourir”, soulignait Serguiï Klochko, un cheminot de 30 ans. A Moscou, Svetlana, une retraitée de 61 ans qui n’a pas donné son nom de famille, a aussi dit penser que la trêve pascale n’aboutirait “à rien car l’Ukraine ne respectera de toute façon pas ces accords”, évoquant une “demi-mesure”.”Je souhaite que nous fassions la paix avec l’Ukraine pour toujours”, s’est exclamée Maria Goranina, 85 ans, qui veut un “cessez-le-feu permanent” mais craint que l’Ukraine “n’attaque à nouveau”.Des tentatives d’instaurer un cessez-le-feu pour Pâques ont déjà eu lieu à deux reprises depuis le début du conflit en Ukraine, en avril 2022 et en janvier 2023, mais elles ont échoué face au refus de Moscou pour la première et de Kiev pour la seconde de faire taire les armes.La trêve de ce week-end a été décrétée au moment où la Russie a revendiqué avoir repris la quasi-totalité – 99,5% – des territoires occupés par les Ukrainiens dans la région russe de Koursk depuis l’été 2024.Une progression qui replacerait à nouveau en totalité le front sur le sol ukrainien.burx-brw-pop/bds/thm
L’Ukraine et la Russie s’accusent de poursuivre les attaques malgré la trêve de Pâques
L’Ukraine et la Russie se sont mutuellement accusées dimanche de poursuivre leurs attaques, malgré la trêve de 30 heures pour Pâques annoncée la veille par Vladimir Poutine et acceptée par son homologue Volodymyr Zelensky qui a à nouveau proposé de la prolonger.Le président ukrainien a affirmé dans la soirée que les forces russes avaient violé ce cessez-le-feu “plus de 2.000 fois” depuis le début de la matinée, tout en soulignant qu’elles n’avaient procédé à aucun raid aérien “aujourd’hui”.Il a dans ce contexte émis l’idée d’une prolongation de 30 jours de la trêve sur les frappes de drones et de missiles de longue portée contre les infrastructures civiles.Volodymyr Zelensky avait auparavant signalé des “opérations russes” dans les secteurs de Pokrovsk et de Siversk, sur le front oriental, reprochant à l’armée russe de “continuer d’utiliser des armes lourdes”.Du côté de la Russie, le ministère de la Défense a fait état de tentatives infructueuses des soldats ukrainiens d'”attaquer les positions russes” dans les secteurs de Soukha Balka et de Bagatyr dans la région de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine.Les autorités russes ont aussi évoqué des actions militaires ukrainiennes contre les régions russes frontalières de Briansk, Koursk et Belgorod, dans lesquelles “des civils ont été tués ou blessés”.Concernant le cessez-le-feu, qui expire à 21H00 GMT, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a précisé aux agences de presse russes que Vladimir Poutine n’avait “donné aucun ordre” pour le prolonger.- Plus calme qu’à l’ordinaire -Ces accusations croisées démontrent les difficultés à imposer une cessation, même courte, des hostilités entre les deux belligérants plus de trois ans après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.Une journaliste de l’AFP à Kramatorsk, près des lieux des combats dans la partie orientale de l’Ukraine, a entendu des explosions dimanche mais le front semblait plus calme qu’à l’ordinaire, aucune fumée ne s’étant élevée à l’horizon.”L’activité de l’ennemi a considérablement diminué dans les régions de Zaporijjia (sud) et de Kharkiv (nord-est), (dans les zones) où nous opérons en permanence”, a témoigné auprès de l’AFP le commandant d’une unité de drones ukrainienne sous couvert d’anonymat, n’évoquant que des “incidents isolés”.Serguiï, un officier ukrainien dans la région de Soumy (nord-est), a estimé que la nuit et la journée de dimanche avaient été “calmes” par rapport à ce qui se passe habituellement : “L’artillerie (russe) ne tire pas”.Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a relevé “une légère diminution des combats hier et aujourd’hui”.Vladimir Poutine avait ordonné samedi aux soldats russes d’interrompre les hostilités jusqu’à minuit (21H00 GMT) dans la nuit de dimanche à lundi à l’occasion de Pâques, l’une des fêtes les plus importantes du calendrier chrétien.- Négociations dans l’impasse -Volodymyr Zelensky avait accepté le principe de cette trêve mais les deux présidents avaient donné l’ordre de répliquer à toute violation par l’autre camp du cessez-le-feu.Celui-ci intervient à un moment où les efforts de l’administration américaine pour trouver une issue au conflit en Ukraine paraissent dans l’impasse.Vendredi, Donald Trump a menacé de se retirer des négociations faute de progrès rapides dans les discussions séparées que ses lieutenants ont depuis plusieurs semaines avec Kiev et avec Moscou.Les habitants de Kiev interrogés par l’AFP assuraient ne pas croire à une trêve.Les Russes “ont déjà rompu leur promesse. Malheureusement, nous ne pouvons pas leur faire confiance”, commentait ainsi Olga Grachova, une commerçante de 38 ans.- “La paix pour toujours” -Il faut que “cette guerre terrible se termine, pour que notre peuple, nos soldats et nos enfants cessent de mourir”, soulignait Serguiï Klochko, un cheminot de 30 ans. A Moscou, Svetlana, une retraitée de 61 ans qui n’a pas donné son nom de famille, a aussi dit penser que la trêve pascale n’aboutirait “à rien car l’Ukraine ne respectera de toute façon pas ces accords”, évoquant une “demi-mesure”.”Je souhaite que nous fassions la paix avec l’Ukraine pour toujours”, s’est exclamée Maria Goranina, 85 ans, qui veut un “cessez-le-feu permanent” mais craint que l’Ukraine “n’attaque à nouveau”.Des tentatives d’instaurer un cessez-le-feu pour Pâques ont déjà eu lieu à deux reprises depuis le début du conflit en Ukraine, en avril 2022 et en janvier 2023, mais elles ont échoué face au refus de Moscou pour la première et de Kiev pour la seconde de faire taire les armes.La trêve de ce week-end a été décrétée au moment où la Russie a revendiqué avoir repris la quasi-totalité – 99,5% – des territoires occupés par les Ukrainiens dans la région russe de Koursk depuis l’été 2024.Une progression qui replacerait à nouveau en totalité le front sur le sol ukrainien.burx-brw-pop/bds/thm