AFP World

Etats-Unis : Trump lance les expulsions en masse de migrants clandestins

Les Etats-Unis ont arrêté 538 migrants clandestins et en ont expulsé des centaines lors d’une opération de masse, a annoncé la Maison Blanche, quelques jours seulement après le début de la présidence de Donald Trump. Cette annonce intervient alors que le nouveau président américain fait vendredi son premier déplacement, en Caroline du Nord (sud-est) et dans …

Etats-Unis : Trump lance les expulsions en masse de migrants clandestins Read More »

Rescapé d’Auschwitz: le long voyage d’Albrecht Weinberg jusqu’à son pays natal

Survivant d’Auschwitz, Albrecht Weinberg a laissé derrière lui sa ville de Leer et le nord de l’Allemagne. Jusqu’à l’âge de 80 ans, quand ce rescapé de la Shoah a décidé de revenir vivre dans son pays natal.Appuyé sur son déambulateur, M. Weinberg, aujourd’hui presque centenaire, se tient face à la maison de son enfance, où cinq petits pavés de laiton insérés dans le trottoir rappellent que toute sa famille a été déportée. Ses parents sont morts dans les camps nazis tandis que son frère, sa soeur et lui ont survécu. Le reste de l’histoire, c’est le vieil homme à la silhouette fragile qui la raconte lors d’un entretien avec l’AFP: après plus de 60 ans en Amérique, où il s’est exilé à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Albrech Weinberg s’est réinstallé à Leer au seuil de sa vie.Pendant des décennies, il n’a plus voulu entendre parler de l’Allemagne et de la commune de 35.000 habitants, située non loin de la frontière des Pays-Bas, où sa famille a été persécutée.Après l’arrivée d’Adolf Hitler au pouvoir en 1933, le petit Albrecht a dû quitter l’école communale pour intégrer une école juive, sa famille a été dépossédée de la maison bâtie par son grand-père, son père a dû cesser son activité de marchand de bétail faute de clients.”Toute ma famille, plus de 40 personnes, sont mortes gazées”, poursuit-il. “Mon père était un soldat allemand pendant la Première guerre mondiale, quelqu’un qui a consacré sa vie à sa patrie et on l’a envoyé dans une chambre à gaz.”- “Rien ne nous retenait” -Aux côtés de son grand frère Dieter, Albrecht Weinberg a survécu au travail forcé et aux conditions effroyables du camp de Monowitz-Buna, dépendant d’Auschwitz-Birkenau, où les détenus étaient au service d’une usine du groupe chimique allemand IG Farben.Construit en Pologne occupée, Auschwitz-Birkenau est le symbole du génocide perpétré par l’Allemagne nazie qui a entraîné la mort de six millions de Juifs, dont environ un million assassinés dans ce camp entre 1940 et 1945.Après la libération du camp par l’Armée rouge le 27 janvier 1945, il y a 80 ans tout juste, “rien ne nous retenait en Allemagne”, confie le rescapé.  Albrecht Weinberg s’installe à New York, travaille comme boucher, fréquente d’autres Juifs exilés et refuse de parler de l’horreur de la déportation qui l’accompagne constamment: il ne veut pas témoigner aux procès de nazis en Allemagne et décline une rencontre avec le réalisateur américain Steven Spielberg quand celui-ci veut l’interviewer.En 1985, avec sa soeur Friedel, également résidente américaine, ils reçoivent une lettre du maire de Leer qui invite tous les anciens citoyens de la commune à revenir. La lettre disparaît dans un tiroir: “Après tout ce qu’ils nous ont fait, je ne retourne pas en Allemagne”, dit-il alors. Mais un enseignant de la localité les convainc quand il leur adresse une photo des enfants de l’école juive qu’ils fréquentaient.Le voyage lui laisse des sentiments mitigés. “La nouvelle génération d’Allemands nous a reçus d’une façon que nous n’avions jamais connue dans notre enfance, où tous ceux de notre âge étaient aux jeunesses hitlériennes”, se souvient-il. “Nous nous sommes rendus compte que ces jeunes étaient des gens normaux.” Ils nouent des relations d’amitié avec plusieurs d’entre eux et partent même en vacances ensemble.- “Pour que le souvenir ne s’estompe pas” -Mais lors d’un dîner, la remarque d’une dame de son âge le glace: “Nous avons vécu sous Hitler les meilleurs moments de notre vie”, observe-t-elle. “Pour moi, c’était les pires”, rétorque Albrecht Weinberg avant de se lever.Vingt-cinq années s’écoulent encore jusqu’à l’événement qui le décide à revenir à Leer. Lorsque sa soeur Friedel est victime d’un accident cardio-vasculaire aux Etats-Unis, leurs amis allemands assurent qu’ils seront mieux soignés en Allemagne. La mort de Friedel, quelques mois après leur retour, éprouve Albrecht Weinberg. Elle était la seule famille qui restait au vieil homme qui ne s’est jamais marié et n’a pas eu d’enfants.Mais une rencontre vient adoucir la peine : celle de Gerda Dänekas, une infirmière en gériatrie née à Leer après la guerre. Depuis la mort de son époux, ils vivent sous le même toit, dans un appartement situé à quelques kilomètres de la maison d’enfance d’Albrecht Weinberg.Avec elle, le survivant parle enfin de son passé qu’il avait si longtemps occulté. Albrecht Weinberg, qui aura cent ans le 7 mars, témoigne dans les écoles et même chez le groupe BASF, héritier du chimiste IG Farben. Un lycée de sa ville natale a pris le nom du rescapé.Raconter son histoire est devenu une vocation: “Pour que le souvenir ne s’estompe pas comme le numéro sur son bras”, comme il le dit dans un livre coécrit avec un journaliste allemand. “Ne vous laissez pas intimider si quelque chose ne vous plaît pas”, dit-il aux élèves allemands qu’il rencontre. “Nous, nous n’avions pas le choix”.

Rescapé d’Auschwitz: le long voyage d’Albrecht Weinberg jusqu’à son pays natal

Survivant d’Auschwitz, Albrecht Weinberg a laissé derrière lui sa ville de Leer et le nord de l’Allemagne. Jusqu’à l’âge de 80 ans, quand ce rescapé de la Shoah a décidé de revenir vivre dans son pays natal.Appuyé sur son déambulateur, M. Weinberg, aujourd’hui presque centenaire, se tient face à la maison de son enfance, où cinq petits pavés de laiton insérés dans le trottoir rappellent que toute sa famille a été déportée. Ses parents sont morts dans les camps nazis tandis que son frère, sa soeur et lui ont survécu. Le reste de l’histoire, c’est le vieil homme à la silhouette fragile qui la raconte lors d’un entretien avec l’AFP: après plus de 60 ans en Amérique, où il s’est exilé à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Albrech Weinberg s’est réinstallé à Leer au seuil de sa vie.Pendant des décennies, il n’a plus voulu entendre parler de l’Allemagne et de la commune de 35.000 habitants, située non loin de la frontière des Pays-Bas, où sa famille a été persécutée.Après l’arrivée d’Adolf Hitler au pouvoir en 1933, le petit Albrecht a dû quitter l’école communale pour intégrer une école juive, sa famille a été dépossédée de la maison bâtie par son grand-père, son père a dû cesser son activité de marchand de bétail faute de clients.”Toute ma famille, plus de 40 personnes, sont mortes gazées”, poursuit-il. “Mon père était un soldat allemand pendant la Première guerre mondiale, quelqu’un qui a consacré sa vie à sa patrie et on l’a envoyé dans une chambre à gaz.”- “Rien ne nous retenait” -Aux côtés de son grand frère Dieter, Albrecht Weinberg a survécu au travail forcé et aux conditions effroyables du camp de Monowitz-Buna, dépendant d’Auschwitz-Birkenau, où les détenus étaient au service d’une usine du groupe chimique allemand IG Farben.Construit en Pologne occupée, Auschwitz-Birkenau est le symbole du génocide perpétré par l’Allemagne nazie qui a entraîné la mort de six millions de Juifs, dont environ un million assassinés dans ce camp entre 1940 et 1945.Après la libération du camp par l’Armée rouge le 27 janvier 1945, il y a 80 ans tout juste, “rien ne nous retenait en Allemagne”, confie le rescapé.  Albrecht Weinberg s’installe à New York, travaille comme boucher, fréquente d’autres Juifs exilés et refuse de parler de l’horreur de la déportation qui l’accompagne constamment: il ne veut pas témoigner aux procès de nazis en Allemagne et décline une rencontre avec le réalisateur américain Steven Spielberg quand celui-ci veut l’interviewer.En 1985, avec sa soeur Friedel, également résidente américaine, ils reçoivent une lettre du maire de Leer qui invite tous les anciens citoyens de la commune à revenir. La lettre disparaît dans un tiroir: “Après tout ce qu’ils nous ont fait, je ne retourne pas en Allemagne”, dit-il alors. Mais un enseignant de la localité les convainc quand il leur adresse une photo des enfants de l’école juive qu’ils fréquentaient.Le voyage lui laisse des sentiments mitigés. “La nouvelle génération d’Allemands nous a reçus d’une façon que nous n’avions jamais connue dans notre enfance, où tous ceux de notre âge étaient aux jeunesses hitlériennes”, se souvient-il. “Nous nous sommes rendus compte que ces jeunes étaient des gens normaux.” Ils nouent des relations d’amitié avec plusieurs d’entre eux et partent même en vacances ensemble.- “Pour que le souvenir ne s’estompe pas” -Mais lors d’un dîner, la remarque d’une dame de son âge le glace: “Nous avons vécu sous Hitler les meilleurs moments de notre vie”, observe-t-elle. “Pour moi, c’était les pires”, rétorque Albrecht Weinberg avant de se lever.Vingt-cinq années s’écoulent encore jusqu’à l’événement qui le décide à revenir à Leer. Lorsque sa soeur Friedel est victime d’un accident cardio-vasculaire aux Etats-Unis, leurs amis allemands assurent qu’ils seront mieux soignés en Allemagne. La mort de Friedel, quelques mois après leur retour, éprouve Albrecht Weinberg. Elle était la seule famille qui restait au vieil homme qui ne s’est jamais marié et n’a pas eu d’enfants.Mais une rencontre vient adoucir la peine : celle de Gerda Dänekas, une infirmière en gériatrie née à Leer après la guerre. Depuis la mort de son époux, ils vivent sous le même toit, dans un appartement situé à quelques kilomètres de la maison d’enfance d’Albrecht Weinberg.Avec elle, le survivant parle enfin de son passé qu’il avait si longtemps occulté. Albrecht Weinberg, qui aura cent ans le 7 mars, témoigne dans les écoles et même chez le groupe BASF, héritier du chimiste IG Farben. Un lycée de sa ville natale a pris le nom du rescapé.Raconter son histoire est devenu une vocation: “Pour que le souvenir ne s’estompe pas comme le numéro sur son bras”, comme il le dit dans un livre coécrit avec un journaliste allemand. “Ne vous laissez pas intimider si quelque chose ne vous plaît pas”, dit-il aux élèves allemands qu’il rencontre. “Nous, nous n’avions pas le choix”.

Rescapé d’Auschwitz: le long voyage d’Albrecht Weinberg jusqu’à son pays natal

Survivant d’Auschwitz, Albrecht Weinberg a laissé derrière lui sa ville de Leer et le nord de l’Allemagne. Jusqu’à l’âge de 80 ans, quand ce rescapé de la Shoah a décidé de revenir vivre dans son pays natal.Appuyé sur son déambulateur, M. Weinberg, aujourd’hui presque centenaire, se tient face à la maison de son enfance, où …

Rescapé d’Auschwitz: le long voyage d’Albrecht Weinberg jusqu’à son pays natal Read More »

Etats-Unis : Trump lance les expulsions en masse de migrants clandestins

Les Etats-Unis ont arrêté 538 migrants clandestins et en ont expulsé des centaines lors d’une opération de masse, a annoncé la Maison Blanche, quelques jours seulement après le début de la présidence de Donald Trump. Cette annonce intervient alors que le nouveau président américain fait vendredi son premier déplacement, en Caroline du Nord (sud-est) et dans le bastion démocrate de Californie (ouest), deux Etats éprouvés par des catastrophes naturelles dont le dirigeant républicain a fait des sujets d’intenses polémiques.”L’administration Trump a arrêté 538 migrants criminels illégaux”, a annoncé jeudi soir sur X la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, ajoutant que “des centaines” avaient été expulsés dans des avions de l’armée.”L’opération de déportation de masse la plus importante de l’Histoire est en cours “, a écrit la porte-parole, ajoutant: “promesses tenues”.Donald Trump s’était engagé à une vaste offensive contre les migrants clandestins durant sa campagne et il a entamé son second mandat lundi avec une série de décrets destinée à enrayer leur afflux aux Etats-Unis.Il a ainsi déclaré “un état d’urgence nationale” à la frontière sud, avec le Mexique, et annoncé le déploiement de troupes tout en promettant l’expulsion des “étrangers criminels”.Peu avant l’annonce de la Maison Blanche, le maire de Newark, Ras J. Baraka, a déclaré jeudi dans un communiqué que des “agents (des services de l’immigration) avaient fait une descente dans un établissement local (…), arrêté des résidents et également des citoyens, sans montrer de mandat”, dans cette ville proche de New York.Le jour même de l’investiture de Trump, le Sénat américain à majorité républicaine avait adopté un projet de loi qui requiert la détention par les forces de l’ordre fédérales de migrants en situation irrégulière et soupçonnés de certains délits- Premier déplacement -Dans un revirement soudain, Trump a déclaré, dans un entretien diffusé jeudi soir par la chaîne Fox News, qu’il pourrait finalement renoncer aux droits de douane dont il menaçait la Chine. “Nous avons un très grand pouvoir sur la Chine, ce sont les droits de douane, et ils n’en veulent pas, et je préférerais ne pas avoir à l’utiliser”, a-t-il dit. Trump avait pourtant déclaré lundi que des droits de douane de 10% sur toutes les importations chinoises pourraient entrer en vigueur dès le 1er février.Dans la même interview, Trump s’est dit désireux de reprendre contact avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, “un type intelligent”, qu’il avait rencontré trois fois lors de son premier mandat, mais sans aucune avancée sur le nucléaire.La partie la plus suivie de son premier déplacement en tant que 47e président des Etats-Unis, qui l’emmènera aussi dans le Nevada (ouest), sera celle qui se déroulera en Californie, dont le gouverneur veut mener la “résistance” face au président, qui a menacé de couper les aides fédérales pour lutter contre les incendies à Los Angeles.La Caroline du Nord avait, elle, été touchée en octobre, en pleine campagne électorale pour la présidentielle, par l’ouragan Hélène qui y a fait 104 morts.Donald Trump avait critiqué avec virulence la gestion de crise du président Joe Biden et de la vice-présidente Kamala Harris, sa rivale démocrate malheureuse.- “Abandonnés” -Dans le viseur du milliardaire de 78 ans : la FEMA, une agence fédérale de réponse aux catastrophes naturelles.Cet organisme “va faire l’objet d’une grosse discussion sous peu, parce que je préférerais voir les Etats (fédérés) s’occuper de leurs propres problèmes”, a dit le président américain à Fox News.Dans ce même entretien, il a aussi répété ses menaces à l’encontre des autorités californiennes: “Je ne pense pas que nous devrions donner quoi que ce soit à la Californie jusqu’à ce qu’ils laissent l’eau couler du nord au sud” de l’Etat pour lutter contre les feux à Los Angeles.Ce climato-sceptique a plusieurs fois dit que la Californie manquait d’eau à cause des politiques environnementales démocrates.Selon la presse, le président sera accueilli à sa descente d’avion, comme c’est d’ailleurs l’usage, par le gouverneur de l’Etat, Gavin Newsom.Cet espoir du Parti démocrate est l’une des cibles privilégiées du républicain, qui l’a traité d'”idiot” dans son interview de mercredi à Fox News.Le gouverneur s’est positionné comme l’un des grands animateurs de l’opposition face à Donald Trump. Il souhaite “défendre (la) Constitution et faire respecter l’Etat de droit”.La Californie, avec ses politiques progressistes en matière de moeurs et ses initiatives de lutte contre le changement climatique, est depuis longtemps dans le viseur de la droite dure.

Etats-Unis : Trump lance les expulsions en masse de migrants clandestins

Les Etats-Unis ont arrêté 538 migrants clandestins et en ont expulsé des centaines lors d’une opération de masse, a annoncé la Maison Blanche, quelques jours seulement après le début de la présidence de Donald Trump. Cette annonce intervient alors que le nouveau président américain fait vendredi son premier déplacement, en Caroline du Nord (sud-est) et dans le bastion démocrate de Californie (ouest), deux Etats éprouvés par des catastrophes naturelles dont le dirigeant républicain a fait des sujets d’intenses polémiques.”L’administration Trump a arrêté 538 migrants criminels illégaux”, a annoncé jeudi soir sur X la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, ajoutant que “des centaines” avaient été expulsés dans des avions de l’armée.”L’opération de déportation de masse la plus importante de l’Histoire est en cours “, a écrit la porte-parole, ajoutant: “promesses tenues”.Donald Trump s’était engagé à une vaste offensive contre les migrants clandestins durant sa campagne et il a entamé son second mandat lundi avec une série de décrets destinée à enrayer leur afflux aux Etats-Unis.Il a ainsi déclaré “un état d’urgence nationale” à la frontière sud, avec le Mexique, et annoncé le déploiement de troupes tout en promettant l’expulsion des “étrangers criminels”.Peu avant l’annonce de la Maison Blanche, le maire de Newark, Ras J. Baraka, a déclaré jeudi dans un communiqué que des “agents (des services de l’immigration) avaient fait une descente dans un établissement local (…), arrêté des résidents et également des citoyens, sans montrer de mandat”, dans cette ville proche de New York.Le jour même de l’investiture de Trump, le Sénat américain à majorité républicaine avait adopté un projet de loi qui requiert la détention par les forces de l’ordre fédérales de migrants en situation irrégulière et soupçonnés de certains délits- Premier déplacement -Dans un revirement soudain, Trump a déclaré, dans un entretien diffusé jeudi soir par la chaîne Fox News, qu’il pourrait finalement renoncer aux droits de douane dont il menaçait la Chine. “Nous avons un très grand pouvoir sur la Chine, ce sont les droits de douane, et ils n’en veulent pas, et je préférerais ne pas avoir à l’utiliser”, a-t-il dit. Trump avait pourtant déclaré lundi que des droits de douane de 10% sur toutes les importations chinoises pourraient entrer en vigueur dès le 1er février.Dans la même interview, Trump s’est dit désireux de reprendre contact avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, “un type intelligent”, qu’il avait rencontré trois fois lors de son premier mandat, mais sans aucune avancée sur le nucléaire.La partie la plus suivie de son premier déplacement en tant que 47e président des Etats-Unis, qui l’emmènera aussi dans le Nevada (ouest), sera celle qui se déroulera en Californie, dont le gouverneur veut mener la “résistance” face au président, qui a menacé de couper les aides fédérales pour lutter contre les incendies à Los Angeles.La Caroline du Nord avait, elle, été touchée en octobre, en pleine campagne électorale pour la présidentielle, par l’ouragan Hélène qui y a fait 104 morts.Donald Trump avait critiqué avec virulence la gestion de crise du président Joe Biden et de la vice-présidente Kamala Harris, sa rivale démocrate malheureuse.- “Abandonnés” -Dans le viseur du milliardaire de 78 ans : la FEMA, une agence fédérale de réponse aux catastrophes naturelles.Cet organisme “va faire l’objet d’une grosse discussion sous peu, parce que je préférerais voir les Etats (fédérés) s’occuper de leurs propres problèmes”, a dit le président américain à Fox News.Dans ce même entretien, il a aussi répété ses menaces à l’encontre des autorités californiennes: “Je ne pense pas que nous devrions donner quoi que ce soit à la Californie jusqu’à ce qu’ils laissent l’eau couler du nord au sud” de l’Etat pour lutter contre les feux à Los Angeles.Ce climato-sceptique a plusieurs fois dit que la Californie manquait d’eau à cause des politiques environnementales démocrates.Selon la presse, le président sera accueilli à sa descente d’avion, comme c’est d’ailleurs l’usage, par le gouverneur de l’Etat, Gavin Newsom.Cet espoir du Parti démocrate est l’une des cibles privilégiées du républicain, qui l’a traité d'”idiot” dans son interview de mercredi à Fox News.Le gouverneur s’est positionné comme l’un des grands animateurs de l’opposition face à Donald Trump. Il souhaite “défendre (la) Constitution et faire respecter l’Etat de droit”.La Californie, avec ses politiques progressistes en matière de moeurs et ses initiatives de lutte contre le changement climatique, est depuis longtemps dans le viseur de la droite dure.