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Trump attendu virtuellement par les grands patrons à Davos

Donald Trump, qui a passé ses premiers jours à la Maison Blanche à signer de nombreux décrets, fera face jeudi pour la première fois depuis sa prise de fonction à de grands patrons internationaux, avec une visioconférence très attendue à Davos.En attendant l’intervention du nouveau président américain à 16H00 GMT au Forum économique mondial (WEF), …

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Trump attendu virtuellement par les grands patrons à Davos

Donald Trump, qui a passé ses premiers jours à la Maison Blanche à signer de nombreux décrets, fera face jeudi pour la première fois depuis sa prise de fonction à de grands patrons internationaux, avec une visioconférence très attendue à Davos.En attendant l’intervention du nouveau président américain à 16H00 GMT au Forum économique mondial (WEF), en Suisse, un de ses proches alliés revendiqué, le président argentin libertarien Javier Milei, a joué les vedettes jeudi matin.Il a affirmé dans son discours que l’Argentine “embrasse à nouveau l’idée de liberté” et que “c’est cela, je crois, que le président Trump va faire dans cette nouvelle Amérique”.Il a fait l’éloge de dirigeants pensant comme lui, tels Donald Trump, la Première ministre italienne Georgia Meloni, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le Premier ministre hongrois Viktor Orban et le président du Salvador Nayib Bukele. “Lentement s’est formée une alliance inernationale de toutes ces nations qui veulent être libres et qui croient aux idées de liberté”, a-t-il estimé.Loin des valeurs d’ouverture défendues depuis des décennies par le WEF, il a dénoncé le “virus mental de l’idéologie woke”. “C’est la grande épidémie de notre époque, qui doit être soignée. C’est le cancer qui doit être extirpé”, a-t-il insisté.M. Milei a également pris la défense de son “cher ami” Elon Musk, accusé par certains d’avoir fait un salut nazi lors d’un récent meeting à Washington, ce que ce dernier réfute.Elon Musk a “été injustement vilipendé par le wokisme dans les dernières heures pour un geste innocent, qui signifie uniquement (…) sa gratitude envers les gens”, a assuré M. Milei.- Davos “gelé dans l’incertitude” -Javier Milei avait déjà salué mercredi à Davos “l’âge d’or” que promet Donald Trump pour les Etats-Unis, “une lumière pour le monde entier”.Davos attend avec un mélange d’enthousiasme et d’inquiétude l’intervention du nouveau dirigeant de la première puissance mondiale, chantre de “l’Amérique d’abord” qui menace ses grands partenaires commerciaux de hausses des tarifs douaniers et d’un protectionnisme accru.Karen Harris, économiste au cabinet Bain, décrit à l’AFP une ambiance un peu particulière cette année dans la station suisse, où tout le monde semble “gelé dans l’incertitude”.   Depuis le début du WEF, le 47e président des Etats-Unis s’est invité dans beaucoup de conversations, des tables rondes officielles aux soirées, et même jusque dans les minibus faisant la navette avec les villages voisins.”Trump adore provoquer, et beaucoup de gens à Davos s’ennuient dans leur vie. Il n’est pas ennuyeux. Donc vous savez, c’est plutôt excitant”, a dit à l’AFP Graham Allison, professeur à l’université américaine Harvard et habitué de la réunion de Davos.L’intervention de Donald Trump doit durer 45 minutes, et inclut une session de questions-réponses avec des grands patrons, d’après le programme établi par le Forum économique mondial, organisateur de la réunion dans la station des Alpes suisses.Le Français Patrick Pouyanné, PDG du géant pétrolier TotalEnergies, sera l’un des patrons qui dialoguera avec le président américain. Doivent également participer Ana Botín, la présidente du groupe bancaire espagnol Banco Santander, Stephen Schwarzman, PDG du fonds d’investissement américain Blackstone, et Brian Moynihan, le PDG de Bank of America.Donald Trump, lui-même un homme d’affaires milliardaire, dirige l’Amérique comme si c’était une entreprise et veut “le meilleur avantage pour les Etats-Unis, quelle que soit la façon dont il peut y arriver”, explique Julie Teigland, partenaire du cabinet EY. “Il sait qu’il a besoin de partenaires commerciaux pour faire cela. Donc je m’attends à ce qu’il fasse passer des messages allant dans ce sens.”Menaces de surtaxes douanières contre le Mexique, le Canada, l’Union européenne ou la Chine, retrait de l’Organisation mondiale de la Santé ou de l’accord de Paris sur le climat, volonté affichée de “reprendre” le canal de Panama… Donald Trump a donné un avant-goût de ses intentions depuis son investiture lundi, qui coïncidait avec l’ouverture du Forum de Davos.Les réactions n’ont pas tardé parmi les hauts responsables politiques présents en nombre à Davos cette semaine.”Le protectionnisme ne mène nulle part, et il n’y a pas de vainqueur dans les guerres commerciales”, a asséné le vice-Premier ministre chinois Ding Xuexiang, tandis que le président du Panama José Raul Mulino a rappelé que le canal n’avait pas été “un cadeau” des Etats-Unis.

Trump attendu virtuellement par les grands patrons à Davos

Donald Trump, qui a passé ses premiers jours à la Maison Blanche à signer de nombreux décrets, fera face jeudi pour la première fois depuis sa prise de fonction à de grands patrons internationaux, avec une visioconférence très attendue à Davos.En attendant l’intervention du nouveau président américain à 16H00 GMT au Forum économique mondial (WEF), en Suisse, un de ses proches alliés revendiqué, le président argentin libertarien Javier Milei, a joué les vedettes jeudi matin.Il a affirmé dans son discours que l’Argentine “embrasse à nouveau l’idée de liberté” et que “c’est cela, je crois, que le président Trump va faire dans cette nouvelle Amérique”.Il a fait l’éloge de dirigeants pensant comme lui, tels Donald Trump, la Première ministre italienne Georgia Meloni, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le Premier ministre hongrois Viktor Orban et le président du Salvador Nayib Bukele. “Lentement s’est formée une alliance inernationale de toutes ces nations qui veulent être libres et qui croient aux idées de liberté”, a-t-il estimé.Loin des valeurs d’ouverture défendues depuis des décennies par le WEF, il a dénoncé le “virus mental de l’idéologie woke”. “C’est la grande épidémie de notre époque, qui doit être soignée. C’est le cancer qui doit être extirpé”, a-t-il insisté.M. Milei a également pris la défense de son “cher ami” Elon Musk, accusé par certains d’avoir fait un salut nazi lors d’un récent meeting à Washington, ce que ce dernier réfute.Elon Musk a “été injustement vilipendé par le wokisme dans les dernières heures pour un geste innocent, qui signifie uniquement (…) sa gratitude envers les gens”, a assuré M. Milei.- Davos “gelé dans l’incertitude” -Javier Milei avait déjà salué mercredi à Davos “l’âge d’or” que promet Donald Trump pour les Etats-Unis, “une lumière pour le monde entier”.Davos attend avec un mélange d’enthousiasme et d’inquiétude l’intervention du nouveau dirigeant de la première puissance mondiale, chantre de “l’Amérique d’abord” qui menace ses grands partenaires commerciaux de hausses des tarifs douaniers et d’un protectionnisme accru.Karen Harris, économiste au cabinet Bain, décrit à l’AFP une ambiance un peu particulière cette année dans la station suisse, où tout le monde semble “gelé dans l’incertitude”.   Depuis le début du WEF, le 47e président des Etats-Unis s’est invité dans beaucoup de conversations, des tables rondes officielles aux soirées, et même jusque dans les minibus faisant la navette avec les villages voisins.”Trump adore provoquer, et beaucoup de gens à Davos s’ennuient dans leur vie. Il n’est pas ennuyeux. Donc vous savez, c’est plutôt excitant”, a dit à l’AFP Graham Allison, professeur à l’université américaine Harvard et habitué de la réunion de Davos.L’intervention de Donald Trump doit durer 45 minutes, et inclut une session de questions-réponses avec des grands patrons, d’après le programme établi par le Forum économique mondial, organisateur de la réunion dans la station des Alpes suisses.Le Français Patrick Pouyanné, PDG du géant pétrolier TotalEnergies, sera l’un des patrons qui dialoguera avec le président américain. Doivent également participer Ana Botín, la présidente du groupe bancaire espagnol Banco Santander, Stephen Schwarzman, PDG du fonds d’investissement américain Blackstone, et Brian Moynihan, le PDG de Bank of America.Donald Trump, lui-même un homme d’affaires milliardaire, dirige l’Amérique comme si c’était une entreprise et veut “le meilleur avantage pour les Etats-Unis, quelle que soit la façon dont il peut y arriver”, explique Julie Teigland, partenaire du cabinet EY. “Il sait qu’il a besoin de partenaires commerciaux pour faire cela. Donc je m’attends à ce qu’il fasse passer des messages allant dans ce sens.”Menaces de surtaxes douanières contre le Mexique, le Canada, l’Union européenne ou la Chine, retrait de l’Organisation mondiale de la Santé ou de l’accord de Paris sur le climat, volonté affichée de “reprendre” le canal de Panama… Donald Trump a donné un avant-goût de ses intentions depuis son investiture lundi, qui coïncidait avec l’ouverture du Forum de Davos.Les réactions n’ont pas tardé parmi les hauts responsables politiques présents en nombre à Davos cette semaine.”Le protectionnisme ne mène nulle part, et il n’y a pas de vainqueur dans les guerres commerciales”, a asséné le vice-Premier ministre chinois Ding Xuexiang, tandis que le président du Panama José Raul Mulino a rappelé que le canal n’avait pas été “un cadeau” des Etats-Unis.

Le Kremlin se dit prêt à un dialogue “dans le respect mutuel” avec Trump

Le Kremlin s’est dit jeudi prêt à un dialogue “dans le respect mutuel” avec le président américain Donald Trump, qui a menacé de nouvelles sanctions si la Russie ne conclut pas d’accord avec l’Ukraine pour mettre fin au conflit.Depuis sa réélection, le monde occidental, la Russie et l’Ukraine attendent de voir quelle position adoptera l’imprévisible dirigeant américain, notamment sur l’aide militaire cruciale pour l’Ukraine, et quelles concessions il réclamera de Moscou et Kiev, d’autant qu’il se vante d’avoir une bonne relation avec le président russe Vladimir Poutine. Après plusieurs jours de silence, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a dit jeudi ne voir “rien de particulièrement nouveau” dans les premiers propos du milliardaire sur le sujet.Donald Trump, déjà à la Maison Blanche de 2017 à 2021, “a été le président américain qui a le plus eu recours à ces méthodes de sanctions”, a-t-il ajouté.”Nous restons prêts au dialogue, à un dialogue sur un pied d’égalité et dans le respect mutuel”, a néanmoins assuré M. Peskov.”Lors de sa première présidence, il y avait eu un tel dialogue entre Poutine et lui”, a estimé le porte-parole russe, selon lequel le Kremlin attend toujours “des signaux” en ce sens de la Maison Blanche.Donald Trump a affirmé à plusieurs reprises qu’il se préparait à parler au président russe, mais sans donner de date.Vladimir Poutine s’est lui aussi dit prêt à une entrevue ou une discussion avec son homologue américain.Donald Trump a cependant menacé mercredi la Russie de nouvelles sanctions si elle ne conclut pas “maintenant” un accord avec l’Ukraine, pour mettre fin au conflit lancé par Moscou il y a bientôt trois ans.”Si nous ne parvenons pas à un accord, rapidement, je n’aurai pas d’autre choix que d’augmenter les taxes, droits de douane et sanctions contre tout ce qui peut être vendu par la Russie aux États-Unis, ainsi que dans les différents pays qui s’y associeront”, a insisté le président américain.- Intentions floues -Et lundi, jour de son investiture, Donald Trump avait sommé Vladimir Poutine de trouver un “accord” de paix, car selon lui le président russe “est en train de détruire la Russie en ne trouvant pas un règlement” au conflit.Pendant sa campagne, Donald Trump avait promis de mettre fin au conflit en Ukraine “en 24 heures”, sans jamais expliquer comment.Il a nommé l’ex-général Keith Kellogg, qui a appelé Kiev à plusieurs concessions, comme émissaire chargé du dossier.Le retour au pouvoir de M. Trump est perçu comme un tournant potentiel pour le conflit, même si ses intentions restent floues. Les États-Unis sont le premier soutien militaire de l’Ukraine. Donald Trump avait critiqué cette aide pendant sa campagne, mais depuis son investiture il n’a pas signifié clairement s’il entendait la maintenir ou y mettre fin.L’Ukraine craint néanmoins d’être poussée à la table des négociations en position défavorable, car elle est en difficulté sur le front, et d’être contrainte à céder ses territoires occupés par la Russie.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans une publication sur Telegram jeudi résumant son interview avec l’agence Bloomberg, a posé comme condition aux pourparlers l’obtention de réelles garanties de ses alliés.”La question est de savoir si l’Ukraine sera seule (…) ou si l’Ukraine sera avec ses alliés”, a-t-il dit, jugeant que c’était sur cela que reposait la tenue “de négociations équitables”.Volodymyr Zelensky a notamment évoqué plus tôt cette semaine la présence d’un contingent de troupes occidentales en cas de trêve.L’armée russe ne cesse d’avancer dans l’est de l’Ukraine, face à des troupes ukrainiennes épuisées et moins bien équipées.Le ministère russe de la Défense a revendiqué jeudi la prise du petit village de Soloné, dans la région de Donetsk où se concentrent les combats.Les États-Unis ont déjà imposé plusieurs salves de sanctions et d’embargos sur les importations depuis la Russie, qui se sont très nettement réduites, passant de 4,3 milliards de dollars de janvier à novembre 2023, à 2,9 milliards sur la même période l’an dernier, soit désormais moins de 0,1% des importations entrant dans le pays.Parmi les produits importés aux États-Unis figurent en particulier des engrais et des métaux.

Le Kremlin se dit prêt à un dialogue “dans le respect mutuel” avec Trump

Le Kremlin s’est dit jeudi prêt à un dialogue “dans le respect mutuel” avec le président américain Donald Trump, qui a menacé de nouvelles sanctions si la Russie ne conclut pas d’accord avec l’Ukraine pour mettre fin au conflit.Depuis sa réélection, le monde occidental, la Russie et l’Ukraine attendent de voir quelle position adoptera l’imprévisible …

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Le Kremlin s’est dit jeudi prêt à un dialogue “dans le respect mutuel” avec le président américain Donald Trump, qui a menacé de nouvelles sanctions si la Russie ne conclut pas d’accord avec l’Ukraine pour mettre fin au conflit.Depuis sa réélection, le monde occidental, la Russie et l’Ukraine attendent de voir quelle position adoptera l’imprévisible dirigeant américain, notamment sur l’aide militaire cruciale pour l’Ukraine, et quelles concessions il réclamera de Moscou et Kiev, d’autant qu’il se vante d’avoir une bonne relation avec le président russe Vladimir Poutine. Après plusieurs jours de silence, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a dit jeudi ne voir “rien de particulièrement nouveau” dans les premiers propos du milliardaire sur le sujet.Donald Trump, déjà à la Maison Blanche de 2017 à 2021, “a été le président américain qui a le plus eu recours à ces méthodes de sanctions”, a-t-il ajouté.”Nous restons prêts au dialogue, à un dialogue sur un pied d’égalité et dans le respect mutuel”, a néanmoins assuré M. Peskov.”Lors de sa première présidence, il y avait eu un tel dialogue entre Poutine et lui”, a estimé le porte-parole russe, selon lequel le Kremlin attend toujours “des signaux” en ce sens de la Maison Blanche.Donald Trump a affirmé à plusieurs reprises qu’il se préparait à parler au président russe, mais sans donner de date.Vladimir Poutine s’est lui aussi dit prêt à une entrevue ou une discussion avec son homologue américain.Donald Trump a cependant menacé mercredi la Russie de nouvelles sanctions si elle ne conclut pas “maintenant” un accord avec l’Ukraine, pour mettre fin au conflit lancé par Moscou il y a bientôt trois ans.”Si nous ne parvenons pas à un accord, rapidement, je n’aurai pas d’autre choix que d’augmenter les taxes, droits de douane et sanctions contre tout ce qui peut être vendu par la Russie aux États-Unis, ainsi que dans les différents pays qui s’y associeront”, a insisté le président américain.- Intentions floues -Et lundi, jour de son investiture, Donald Trump avait sommé Vladimir Poutine de trouver un “accord” de paix, car selon lui le président russe “est en train de détruire la Russie en ne trouvant pas un règlement” au conflit.Pendant sa campagne, Donald Trump avait promis de mettre fin au conflit en Ukraine “en 24 heures”, sans jamais expliquer comment.Il a nommé l’ex-général Keith Kellogg, qui a appelé Kiev à plusieurs concessions, comme émissaire chargé du dossier.Le retour au pouvoir de M. Trump est perçu comme un tournant potentiel pour le conflit, même si ses intentions restent floues. Les États-Unis sont le premier soutien militaire de l’Ukraine. Donald Trump avait critiqué cette aide pendant sa campagne, mais depuis son investiture il n’a pas signifié clairement s’il entendait la maintenir ou y mettre fin.L’Ukraine craint néanmoins d’être poussée à la table des négociations en position défavorable, car elle est en difficulté sur le front, et d’être contrainte à céder ses territoires occupés par la Russie.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans une publication sur Telegram jeudi résumant son interview avec l’agence Bloomberg, a posé comme condition aux pourparlers l’obtention de réelles garanties de ses alliés.”La question est de savoir si l’Ukraine sera seule (…) ou si l’Ukraine sera avec ses alliés”, a-t-il dit, jugeant que c’était sur cela que reposait la tenue “de négociations équitables”.Volodymyr Zelensky a notamment évoqué plus tôt cette semaine la présence d’un contingent de troupes occidentales en cas de trêve.L’armée russe ne cesse d’avancer dans l’est de l’Ukraine, face à des troupes ukrainiennes épuisées et moins bien équipées.Le ministère russe de la Défense a revendiqué jeudi la prise du petit village de Soloné, dans la région de Donetsk où se concentrent les combats.Les États-Unis ont déjà imposé plusieurs salves de sanctions et d’embargos sur les importations depuis la Russie, qui se sont très nettement réduites, passant de 4,3 milliards de dollars de janvier à novembre 2023, à 2,9 milliards sur la même période l’an dernier, soit désormais moins de 0,1% des importations entrant dans le pays.Parmi les produits importés aux États-Unis figurent en particulier des engrais et des métaux.

Japon: des “anges gardiens” pour contenir la criminalité

Teruko Nakazawa, 83 ans, se rappelle être intervenue dans une bagarre au couteau entre un ex-délinquant et sa mère: volontaire pour l’armée japonaise, elle œuvrait comme agent de probation, rôle clé dans un pays au taux de criminalité notoirement faible.L’octogénaire, qui se qualifie en plaisantant de “punk” tout en tirant sur sa cigarette, a passé …

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Corée du Sud: les enquêteurs demandent l’inculpation du président Yoon

Les enquêteurs sud-coréens ont recommandé jeudi l’inculpation pour rébellion et abus de pouvoir du président Yoon Suk Yeol, détenu et suspendu de ses fonctions, pour sa tentative ratée d’imposer la loi martiale qui a plongé le pays dans une grave crise.M. Yoon est détenu depuis le 15 janvier pour avoir, à la surprise générale la …

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Corée du Sud: les enquêteurs demandent l’inculpation du président Yoon

Les enquêteurs sud-coréens ont recommandé jeudi l’inculpation pour rébellion et abus de pouvoir du président Yoon Suk Yeol, détenu et suspendu de ses fonctions, pour sa tentative ratée d’imposer la loi martiale qui a plongé le pays dans une grave crise.M. Yoon est détenu depuis le 15 janvier pour avoir, à la surprise générale la nuit du 3 au 4 décembre, proclamé la loi martiale et envoyé l’armée au parlement, avant d’être contraint de faire marche arrière sous la pression des députés et de la foule. Au terme de 51 jours d’enquête, le Bureau d’enquête sur la corruption (CIO), l’agence anticorruption qui centralise les investigations criminelles sur M. Yoon, a remis ses conclusions au parquet.Cet organe y déclare avoir “décidé de demander au parquet du district central de Séoul d’engager des poursuites contre le président en exercice, Yoon Suk Yeol, dans le cadre d’allégations portant notamment sur la conduite d’une rébellion”.Le parquet a désormais 11 jours pour décider de lancer ou non les poursuites demandées. La rébellion est un crime passible de la peine de mort.Dans une procédure distincte, celle de son procès en destitution, M. Yoon, qui est suspendu de ses fonctions depuis mi-décembre, a comparu dans l’après-midi devant la Cour constitutionnelle.- “Laissons tomber” -Entendu comme témoin, le ministre de la Défense au moment des faits, Kim Yong-hyun, a assuré que le chef de l’Etat n’avait décrété la loi martiale qu’à contre-coeur.M. Yoon lui-même a reconnu avoir alors vu de nombreuses failles juridiques dans le projet de loi martiale qu’avait préparé le ministre à sa demande. “Nous avons ri quand j’ai dit +laissons tomber vu que ce n’est pas faisable+”, a-t-il évoqué à la barre.Son avocat, Yoon Kab-keun, a indiqué à la presse que M. Yoon honorerait les quatre prochaines convocations, à moins que ne surgissent des “circonstances spéciales”.Mais le député Choi Ki-Sang, qui était présent au tribunal, a estimé que les questions posées à M. Yoon pourraient “influencer les témoins et exercer sur eux une pression psychologique”.Elu président en 2022, cet ancien procureur-star a jusqu’à présent toujours justifié son recours à la loi martiale, accusant le Parlement — contrôlé par l’opposition — de bloquer ses projets de loi, et évoquant des “éléments hostiles” menaçant le pays.Les huit juges de la Cour constitutionnelle ont jusqu’à la mi-juin pour démettre définitivement M. Yoon ou le rétablir dans ses fonctions. Six voix sont requises pour éventuellement confirmer sa déchéance. Une prochaine audience est prévue le 2 février.Malgré sa suspension et son incarcération, un fait sans précédent pour un président sud-coréen en exercice, M. Yoon reste officiellement le chef de l’Etat dans l’attente de la décision de la Cour constitutionnelle.- Obstruction -M. Yoon conteste la légalité de l’enquête pénale le visant et n’a cessé de repousser les convocations du CIO, qui l’accuse d’attitude “non-coopérative”. Le service de sécurité de M. Yoon a notamment “entravé les perquisitions et les saisies, y compris l’accès à des dispositifs de communication sécurisés tels que des téléphones confidentiels”, a relevé Lee Jae-seung, le chef adjoint du CIO.Le CIO espère désormais une inculpation formelle de la part du ministère public. En réponse, les défenseurs de M. Yoon ont exhorté jeudi le parquet à “mener une enquête qui respecte la légitimité juridique et les procédures régulières”.Dans les conclusions de son enquête, le CIO a estimé que M. Yoon avait “abusé de son autorité en obligeant les policiers de l’unité de garde de l’Assemblée nationale et les forces de la loi martiale à accomplir des tâches qui dépassaient leurs obligations”.En envoyant l’armée au parlement, M. Yoon a également “entravé l’exercice du droit des législateurs à exiger la levée de la loi martiale”, selon les enquêteurs. M. Yoon dément avoir ordonné à l’armée de “faire sortir” les députés du parlement pour les empêcher de voter contre la loi martiale.La crise qui se prolonge a poussé la Banque centrale sud-coréenne à abaisser lundi ses prévisions de croissance économique pour 2025, à 1,6%-1,7%.Au quatrième trimestre 2024 déjà, la croissance du PIB de la quatrième économie d’Asie a ralenti à 0,1%, son taux le plus faible de l’année.

Corée du Sud: les enquêteurs demandent l’inculpation du président Yoon

Les enquêteurs sud-coréens ont recommandé jeudi l’inculpation pour rébellion et abus de pouvoir du président Yoon Suk Yeol, détenu et suspendu de ses fonctions, pour sa tentative ratée d’imposer la loi martiale qui a plongé le pays dans une grave crise.M. Yoon est détenu depuis le 15 janvier pour avoir, à la surprise générale la nuit du 3 au 4 décembre, proclamé la loi martiale et envoyé l’armée au parlement, avant d’être contraint de faire marche arrière sous la pression des députés et de la foule. Au terme de 51 jours d’enquête, le Bureau d’enquête sur la corruption (CIO), l’agence anticorruption qui centralise les investigations criminelles sur M. Yoon, a remis ses conclusions au parquet.Cet organe y déclare avoir “décidé de demander au parquet du district central de Séoul d’engager des poursuites contre le président en exercice, Yoon Suk Yeol, dans le cadre d’allégations portant notamment sur la conduite d’une rébellion”.Le parquet a désormais 11 jours pour décider de lancer ou non les poursuites demandées. La rébellion est un crime passible de la peine de mort.Dans une procédure distincte, celle de son procès en destitution, M. Yoon, qui est suspendu de ses fonctions depuis mi-décembre, a comparu dans l’après-midi devant la Cour constitutionnelle.- “Laissons tomber” -Entendu comme témoin, le ministre de la Défense au moment des faits, Kim Yong-hyun, a assuré que le chef de l’Etat n’avait décrété la loi martiale qu’à contre-coeur.M. Yoon lui-même a reconnu avoir alors vu de nombreuses failles juridiques dans le projet de loi martiale qu’avait préparé le ministre à sa demande. “Nous avons ri quand j’ai dit +laissons tomber vu que ce n’est pas faisable+”, a-t-il évoqué à la barre.Son avocat, Yoon Kab-keun, a indiqué à la presse que M. Yoon honorerait les quatre prochaines convocations, à moins que ne surgissent des “circonstances spéciales”.Mais le député Choi Ki-Sang, qui était présent au tribunal, a estimé que les questions posées à M. Yoon pourraient “influencer les témoins et exercer sur eux une pression psychologique”.Elu président en 2022, cet ancien procureur-star a jusqu’à présent toujours justifié son recours à la loi martiale, accusant le Parlement — contrôlé par l’opposition — de bloquer ses projets de loi, et évoquant des “éléments hostiles” menaçant le pays.Les huit juges de la Cour constitutionnelle ont jusqu’à la mi-juin pour démettre définitivement M. Yoon ou le rétablir dans ses fonctions. Six voix sont requises pour éventuellement confirmer sa déchéance. Une prochaine audience est prévue le 2 février.Malgré sa suspension et son incarcération, un fait sans précédent pour un président sud-coréen en exercice, M. Yoon reste officiellement le chef de l’Etat dans l’attente de la décision de la Cour constitutionnelle.- Obstruction -M. Yoon conteste la légalité de l’enquête pénale le visant et n’a cessé de repousser les convocations du CIO, qui l’accuse d’attitude “non-coopérative”. Le service de sécurité de M. Yoon a notamment “entravé les perquisitions et les saisies, y compris l’accès à des dispositifs de communication sécurisés tels que des téléphones confidentiels”, a relevé Lee Jae-seung, le chef adjoint du CIO.Le CIO espère désormais une inculpation formelle de la part du ministère public. En réponse, les défenseurs de M. Yoon ont exhorté jeudi le parquet à “mener une enquête qui respecte la légitimité juridique et les procédures régulières”.Dans les conclusions de son enquête, le CIO a estimé que M. Yoon avait “abusé de son autorité en obligeant les policiers de l’unité de garde de l’Assemblée nationale et les forces de la loi martiale à accomplir des tâches qui dépassaient leurs obligations”.En envoyant l’armée au parlement, M. Yoon a également “entravé l’exercice du droit des législateurs à exiger la levée de la loi martiale”, selon les enquêteurs. M. Yoon dément avoir ordonné à l’armée de “faire sortir” les députés du parlement pour les empêcher de voter contre la loi martiale.La crise qui se prolonge a poussé la Banque centrale sud-coréenne à abaisser lundi ses prévisions de croissance économique pour 2025, à 1,6%-1,7%.Au quatrième trimestre 2024 déjà, la croissance du PIB de la quatrième économie d’Asie a ralenti à 0,1%, son taux le plus faible de l’année.