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Le Hamas doit libérer samedi quatre Israéliennes otages à Gaza

Quatre Israéliennes doivent être libérées samedi lors du prochain échange d’otages contre des prisonniers palestiniens, a annoncé mardi le Hamas au troisième jour d’un cessez-le-feu fragile dans la bande de Gaza.Le Qatar, qui a mené les négociations avec les Etats-Unis et l’Egypte, s’est dit “confiant” mardi dans la mise en oeuvre de l’accord de trêve, …

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Le Hamas doit libérer samedi quatre Israéliennes otages à Gaza

Quatre Israéliennes doivent être libérées samedi lors du prochain échange d’otages contre des prisonniers palestiniens, a annoncé mardi le Hamas au troisième jour d’un cessez-le-feu fragile dans la bande de Gaza.Le Qatar, qui a mené les négociations avec les Etats-Unis et l’Egypte, s’est dit “confiant” mardi dans la mise en oeuvre de l’accord de trêve, après des doutes sur sa solidité émis par le président américain, Donald Trump.Le porte-parole de la diplomatie qatarie a cependant souligné que “la moindre violation par l’une des parties ou une décision politique (…) pourrait évidement conduire” à “l’effondrement” du cessez-le-feu.L’entrée en vigueur dimanche d’une trêve six semaines a marqué le début d’un processus encore incertain devant mettre fin à 15 mois de guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.Dès les premières heures de la trêve, des centaines de camions chargés d’aide humanitaire ont commencé à entrer dans le territoire palestinien en ruines, pendant que des milliers d’habitants de Gaza déplacés par la guerre se précipitaient pour retrouver leur terre.Après la libération de trois otages israéliennes et de 90 prisonniers palestiniens détenus par Israël, le Hamas doit libérer samedi quatre Israéliennes retenues dans la bande de Gaza, lors du deuxième échange prévu par l’accord de trêve, a annoncé à l’AFP Taher al-Nounou, un haut dirigeant du mouvement.Selon l’armée israélienne, “trois ou quatre femmes enlevées” seront libérées chaque semaine.Sur 251 personnes enlevées lors de l’attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, 91 sont encore retenues en otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.”Ce n’est pas notre guerre, c’est la leur. Mais je ne suis pas confiant”, a déclaré M. Trump, interrogé sur les chances d’une trêve durable.- “Plus jamais de menace” -Donald Trump a exercé une intense pression sur Israël, allié des Etats-Unis, pour qu’un accord soit conclu avant son investiture et avait aussi menacé le Hamas de vivre “l’enfer” si les otages n’étaient pas libérés.A peine arrivé à la Maison Blanche lundi, le président républicain a réaffirmé son soutien à Israël en révoquant un décret de son prédécesseur, Joe Biden, qui avait permis de sanctionner des colons israéliens accusés de violences contre des Palestiniens en Cisjordanie occupée. L’armée israélienne a par ailleurs annoncé mardi avoir lancé une opération militaire dans la zone autonome de Jénine, en Cisjordanie, visant à y “éradiquer le terrorisme,” selon le Premier ministre, Benjamin Netanyahu. L’opération a fait six morts, selon l’Autorité palestinienne.En félicitant lundi Donald Trump, Benjamin Netanyahu avait déclaré vouloir s’assurer que la bande de Gaza “ne présente plus jamais de menace pour Israël”, après avoir auparavant dit qu’il se réservait le droit de reprendre la guerre.Le Hamas a lui affirmé que la trêve dépendait du “respect des engagements” par Israël. Durant la première phase de la trêve, 33 otages israéliens doivent être libérés en échange d’environ 1.900 Palestiniens détenus par Israël, et l’armée israélienne doit se retirer d’une partie du territoire.Cette trêve initiale de 42 jours doit permettre l’entrée chaque jour de 600 camions d’aide humanitaire dans le territoire palestinien, assiégé par Israël.Lundi, 915 camions sont entrés à Gaza, a annoncé l’ONU. Un porte-parole des Affaires humanitaires (Ocha) de l’ONU, Jens Laerke, a précisé qu’aucun pillage ni attaque de convoi n’avait été signalé pendant les deux premiers jours.- “Seulement des ruines” -Dès dimanche, des milliers de Palestiniens, déplacés comme la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants du territoire, ont pris la route au milieu d’un paysage apocalyptique de ruines poussiéreuses et d’immeubles éventrés.”Nous sommes finalement chez nous. Il n’y a plus de maison, seulement des ruines. Mais c’est notre maison”, a témoigné Rana Mohsen, une femme de 43 ans rentrée à Jabalia, dans le nord du territoire.Les mêmes scènes se répètent du nord au sud. “Les destructions ont visé des établissements d’enseignement et de santé, les installations civiles, les installations municipales, les réservoirs d’eau, les réseaux d’eau et d’égouts”, a témoigné à l’AFP Ahmed Al-Soufi, le maire de Rafah, dans le sud de Gaza. “Mais nous reconstruirons Rafah une fois de plus”, a-t-il assuré.Selon l’ONU, la reconstruction du territoire, où près de 70% des bâtiments ont été endommagés ou détruits, prendra jusqu’à 15 ans et coûtera plus de 50 milliards d’euros.L’accord de trêve conclu le 15 janvier nourrit l’espoir d’une paix durable dans le territoire, mais la suite du calendrier reste incertaine.Les termes de la deuxième phase, qui doit voir la fin définitive de la guerre et la libération de tous les otages, doivent être négociés au cours des six semaines à venir. Si les deux premières étapes se déroulent comme prévu, la troisième et dernière portera sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des otages morts.L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.Au moins 46.913 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées dans l’offensive israélienne de représailles à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Le Hamas doit libérer samedi quatre Israéliennes otages à Gaza

Quatre Israéliennes doivent être libérées samedi lors du prochain échange d’otages contre des prisonniers palestiniens, a annoncé mardi le Hamas au troisième jour d’un cessez-le-feu fragile dans la bande de Gaza.Le Qatar, qui a mené les négociations avec les Etats-Unis et l’Egypte, s’est dit “confiant” mardi dans la mise en oeuvre de l’accord de trêve, après des doutes sur sa solidité émis par le président américain, Donald Trump.Le porte-parole de la diplomatie qatarie a cependant souligné que “la moindre violation par l’une des parties ou une décision politique (…) pourrait évidement conduire” à “l’effondrement” du cessez-le-feu.L’entrée en vigueur dimanche d’une trêve six semaines a marqué le début d’un processus encore incertain devant mettre fin à 15 mois de guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.Dès les premières heures de la trêve, des centaines de camions chargés d’aide humanitaire ont commencé à entrer dans le territoire palestinien en ruines, pendant que des milliers d’habitants de Gaza déplacés par la guerre se précipitaient pour retrouver leur terre.Après la libération de trois otages israéliennes et de 90 prisonniers palestiniens détenus par Israël, le Hamas doit libérer samedi quatre Israéliennes retenues dans la bande de Gaza, lors du deuxième échange prévu par l’accord de trêve, a annoncé à l’AFP Taher al-Nounou, un haut dirigeant du mouvement.Selon l’armée israélienne, “trois ou quatre femmes enlevées” seront libérées chaque semaine.Sur 251 personnes enlevées lors de l’attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, 91 sont encore retenues en otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.”Ce n’est pas notre guerre, c’est la leur. Mais je ne suis pas confiant”, a déclaré M. Trump, interrogé sur les chances d’une trêve durable.- “Plus jamais de menace” -Donald Trump a exercé une intense pression sur Israël, allié des Etats-Unis, pour qu’un accord soit conclu avant son investiture et avait aussi menacé le Hamas de vivre “l’enfer” si les otages n’étaient pas libérés.A peine arrivé à la Maison Blanche lundi, le président républicain a réaffirmé son soutien à Israël en révoquant un décret de son prédécesseur, Joe Biden, qui avait permis de sanctionner des colons israéliens accusés de violences contre des Palestiniens en Cisjordanie occupée. L’armée israélienne a par ailleurs annoncé mardi avoir lancé une opération militaire dans la zone autonome de Jénine, en Cisjordanie, visant à y “éradiquer le terrorisme,” selon le Premier ministre, Benjamin Netanyahu. L’opération a fait six morts, selon l’Autorité palestinienne.En félicitant lundi Donald Trump, Benjamin Netanyahu avait déclaré vouloir s’assurer que la bande de Gaza “ne présente plus jamais de menace pour Israël”, après avoir auparavant dit qu’il se réservait le droit de reprendre la guerre.Le Hamas a lui affirmé que la trêve dépendait du “respect des engagements” par Israël. Durant la première phase de la trêve, 33 otages israéliens doivent être libérés en échange d’environ 1.900 Palestiniens détenus par Israël, et l’armée israélienne doit se retirer d’une partie du territoire.Cette trêve initiale de 42 jours doit permettre l’entrée chaque jour de 600 camions d’aide humanitaire dans le territoire palestinien, assiégé par Israël.Lundi, 915 camions sont entrés à Gaza, a annoncé l’ONU. Un porte-parole des Affaires humanitaires (Ocha) de l’ONU, Jens Laerke, a précisé qu’aucun pillage ni attaque de convoi n’avait été signalé pendant les deux premiers jours.- “Seulement des ruines” -Dès dimanche, des milliers de Palestiniens, déplacés comme la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants du territoire, ont pris la route au milieu d’un paysage apocalyptique de ruines poussiéreuses et d’immeubles éventrés.”Nous sommes finalement chez nous. Il n’y a plus de maison, seulement des ruines. Mais c’est notre maison”, a témoigné Rana Mohsen, une femme de 43 ans rentrée à Jabalia, dans le nord du territoire.Les mêmes scènes se répètent du nord au sud. “Les destructions ont visé des établissements d’enseignement et de santé, les installations civiles, les installations municipales, les réservoirs d’eau, les réseaux d’eau et d’égouts”, a témoigné à l’AFP Ahmed Al-Soufi, le maire de Rafah, dans le sud de Gaza. “Mais nous reconstruirons Rafah une fois de plus”, a-t-il assuré.Selon l’ONU, la reconstruction du territoire, où près de 70% des bâtiments ont été endommagés ou détruits, prendra jusqu’à 15 ans et coûtera plus de 50 milliards d’euros.L’accord de trêve conclu le 15 janvier nourrit l’espoir d’une paix durable dans le territoire, mais la suite du calendrier reste incertaine.Les termes de la deuxième phase, qui doit voir la fin définitive de la guerre et la libération de tous les otages, doivent être négociés au cours des six semaines à venir. Si les deux premières étapes se déroulent comme prévu, la troisième et dernière portera sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des otages morts.L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.Au moins 46.913 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées dans l’offensive israélienne de représailles à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

En Syrie, un difficile retour dans les ex-bastions rebelles dévastés

Un jeune olivier, des coussins de couleur et quelques plantes égayent la maison dévastée de Omar Kafozi, dans la banlieue de Damas, où il est revenu avec sa famille après la chute du président Bachar al-Assad.”Dès que nous avons appris que le régime était parti et que les gens revenaient, nous avons rassemblé nos affaires”, raconte cet homme de 74 ans.Des bâches en plastique couvrent les fenêtres de ce qui reste de la maison, où il vit avec sa femme, son fils, sa belle-fille et ses deux petits-enfants, sans électricité, eau courante ni salle de bain adéquate, à Hammouriyé.Comme d’autres localités de la Ghouta orientale, dans les environs de Damas, cette ancienne région rebelle a été réduite à l’état de ruines par le pouvoir d’Assad.Le régime avait réprimé d’une main de fer les manifestations qui avaient éclaté en 2011, puis avait imposé un siège implacable à la Ghouta orientale, l’un des épisodes les plus sombres du conflit.”Nous sommes revenus avec l’espoir que notre maison serait dans un meilleur état”, explique M. Kafozi.En 2018, l’armée a lancé une offensive aérienne et terrestre et des dizaines de milliers de personnes, combattants et civils, ont été évacuées vers les zones rebelles du nord-ouest dans le cadre d’accords négociés par Moscou, allié de Damas.Sa petite-fille, aujourd’hui âgée de huit ans, “était un bébé dans nos bras lorsque nous avons fui”, raconte-t-il.La chute d’Assad début décembre, au terme d’une offensive fulgurante menée par une coalition de rebelles armés dominée par des islamistes, a ouvert la voie au retour des déplacés.”Je devais absolument rentrer chez moi”, dit M. Kafozi. Mais lorsque sa fille a vu les dégâts, elle a voulu repartir. “Je lui ai dit: c’est notre maison, nous devons y revenir”, raconte-t-il avec un sourire fatigué.- Aucun regret -La famille est revenue il y a environ trois semaines depuis le nord-ouest, où elle avait vécu dans un camp de déplacés. Dehors, des enfants jouent dans une rue insalubre. Un camion livre des bouteilles de gaz, et quelques personnes passent à vélo.Le neveu de M. Kafozi, Ahmad, 40 ans, est également revenu avec sa femme et ses quatre enfants. Mais ils logent chez des proches en raison des destructions.Depuis ce qui était une chambre à coucher, ce travailleur journalier observe les bâtiments voisins éventrés, témoins silencieux des combats.”Notre espoir, c’est qu’il y aura une reconstruction dans le pays, que des organisations s’impliqueront”, dit-il: “Je ne pense pas qu’un effort individuel suffise. Les dégâts sont colossaux”.Près de 14 ans de conflit en Syrie ont fait plus de 500.000 morts, déplacé des millions de personnes, appauvri la population et dévasté le pays.Selon un responsable local, Baibars Zein, 46 ans, des bus ont ramené du nord-ouest certains habitants qui n’avaient pas les moyens de revenir par eux-mêmes à Hammouriyé.”Nous avons ramené environ 106 familles. Le nombre total de familles souhaitant revenir est d’environ 2.000″, dit-il, près d’une mosquée au minaret fortement endommagé.- “L’oppression a disparu” -“Les infrastructures ont été détruites”, souligne-t-il, en évoquant les réseaux d’électricité, d’eau, d’assainissement et de communication. “Tout doit être réparé.”Son propre frère, Saria Zein, est revenu en laissant sa femme et ses cinq enfants dans le nord-ouest pour tenter de rendre leur appartement habitable.En 2015, une frappe a coûté la vie à sa fille de sept ans et 33 autres personnes, dont plus de la moitié étaient des enfants, affirme-t-il.Sa femme, qui était à la maison, a échappé de peu à un éclat d’obus.Dans le nord-ouest, la famille a d’abord loué un logement qui s’est effondré lors du séisme dévastateur de 2023 qui a frappé la Turquie et la Syrie, raconte-t-il.Ils se sont ensuite installés dans un camp de déplacés avant de trouver un nouveau foyer.M. Zein espère terminer les réparations principales en deux semaines.Les enfants “sont vraiment enthousiastes, ils m’appellent et disent +Papa, on veut revenir+”, confie-t-il.”Nous sommes très, très optimistes: l’oppression a disparu”, dit-il: “C’est le principal.”

Le réalisateur français Bertrand Blier est mort à 85 ans

Le cinéaste Bertrand Blier, réalisateur de “Tenue de soirée”, “Les Valseuses” ou “Buffet froid”, est mort lundi soir à l’âge de 85 ans, a annoncé mardi sa famille à l’AFP.Le réalisateur est décédé “paisiblement chez lui, à Paris, entouré de sa femme et de ses enfants”, a déclaré son fils Léonard Blier à l’AFP.Les films de ce dialoguiste hors pair, adepte d’un humour noir et cru, ont marqué le cinéma des années 1970 et 1980.Son nom restera associé à celui de Gérard Depardieu, dont il a fait décoller la carrière en 1974 dans “Les Valseuses”, aux côtés de Patrick Dewaere et Miou-Miou.Film subversif devenu culte, “Les Valseuses” est également marqué par un humour graveleux qui choque à l’époque. L’oeuvre de Blier essuie aujourd’hui des critiques pour sa misogynie ou la façon dont il met en scène la domination masculine.”J’apprends avec beaucoup de tristesse la disparition de Bertrand Blier. Il était un dialoguiste de génie, dans la lignée des Prévert et des Audiard”, a réagi la ministre de la Culture, Rachida Dati.”Dans des films qui s’inscrivaient dans leur époque, il avait offert des rôles iconiques aux plus grands: Jean-Pierre Marielle, Gérard Depardieu, Miou-Miou, Michel Blanc, Isabelle Huppert, Patrick Dewaere, Josiane Balasko, sans oublier son propre père Bernard Blier. Bertrand Blier était un cinéaste immense et anticonformiste, un amoureux fou de la liberté de créer”, a-t-elle ajouté.Il avait remporté en 1979 l’Oscar du meilleur film étranger pour “Préparez vos mouchoirs” et, l’année suivante, le César du meilleur scénariste pour “Buffet froid”. Il remportera ensuite le Grand Prix du Jury à Cannes et trois César avec “Trop belle pour toi” (1989), sans compter le César de la meilleure actrice pour Carole Bouquet.Les années 1990 et 2000 seront moins fastes, à l’exception du “Bruit des glaçons”, où un écrivain alcoolique (Jean Dujardin) “dialogue” avec sa maladie qui prend la forme d’un homme, joué par Albert Dupontel.

Meurtres de trois fillettes: Starmer veut mieux lutter contre un “terrorisme” qui “a changé”

Le Premier ministre britannique Keir Starmer s’est dit prêt mardi à changer la loi pour mieux lutter contre un “terrorisme” qui “a changé”, au lendemain des aveux du meurtrier de trois fillettes fin juillet.Cette attaque au couteau, qui a choqué le pays et provoqué les pires émeutes au Royaume-Uni depuis 13 ans, n’est pas jugée comme un acte “terroriste”. Mais “si la loi doit être modifiée pour tenir compte de cette nouvelle et dangereuse menace, nous la modifierons rapidement”, a déclaré M. Starmer lors d’une conférence de presse.Lundi, à l’ouverture de son procès, Axel Rudakubana, 18 ans, a plaidé coupable des meurtres de Bebe King, 6 ans, Elsie Dot Stancombe, 7 ans, et Alice da Silva, 9 ans, poignardées le 29 juillet à Southport, dans le nord-ouest de l’Angleterre, lors d’un cours d’un danse inspiré de la star Taylor Swift.Dix autres personnes avaient été blessées dans l’attaque, dont huit enfants.Le fait qu’Axel Rudakubana ait plaidé coupable met fin au procès, qui devait initialement durer quatre semaines. Il sera fixé sur sa peine jeudi.- “Décision erronée” -Le meurtrier présumé, qui avait 17 ans au moment des faits, était connu des services sociaux et de la police depuis plusieurs années. Diagnostiqué autiste, il avait été exclu de son école après l’agression d’un autre élève, et ses enseignants s’étaient inquiétés de son comportement à plusieurs reprises.Il avait notamment été signalé dès l’âge de 13 ans, et à trois reprises, à un programme gouvernemental de prévention de l’extrémisme. Mais à chaque fois, les autorités compétentes ont estimé qu’il ne remplissait pas les critères pour être concerné.”Une décision clairement erronée”, a critiqué le dirigeant travailliste, qui a prévenu qu’il ne laisserait “aucune institution de l’Etat faire fi de ses manquements”.Axel Rudakubana a également admis avoir produit un poison extrêmement toxique, de la ricine, et avoir détenu un manuel d’entraînement d’Al-Qaïda. “La vérité, c’est que cette affaire est le signe que la Grande-Bretagne est confrontée à une nouvelle menace. Le terrorisme a changé”, a déclaré Keir Starmer, qui avait promis dès lundi d’apporter des “réponses” à ce drame.”Dans le passé, la menace prédominante était constituée par des groupes très organisés ayant des intentions politiques claires, des groupes comme Al-Qaïda”, a poursuivi le dirigeant travailliste.  “Si cette menace demeure, nous assistons aujourd’hui à des actes de violence extrême perpétrés par des loups solitaires, des marginaux, des jeunes hommes qui dans leur chambre consultent toutes sortes de choses sur internet (…) parfois inspirées par des groupes terroristes traditionnels”, a-t-il détaillé.- “Réponses indépendantes” -Après le drame, de violentes manifestations anti-immigration avaient éclaté dans des dizaines de villes en Angleterre et en Irlande du Nord, attisées par des agitateurs d’extrême droite, après des rumeurs en ligne affirmant que le suspect était un demandeur d’asile arrivé par petit bateau.Axel Rudakubana est né au Pays de Galles dans une famille chrétienne originaire du Rwanda.Dans la foulée du procès, la ministre de l’Intérieur Yvette Cooper a annoncé l’ouverture d’une enquête publique sur l’action des services de l’Etat concernant cette attaque.”Nous avons besoin de réponses indépendantes”, a-t-elle dit. Cette décision a été saluée par la cheffe de l’opposition, Kemi Badenoch, qui a toutefois, tout comme le chef du parti anti-immigration Reform UK, Nigel Farage, dénoncé le “silence” du gouvernement sur le profil de l’assaillant dans la foulée de l’attaque.Des accusations balayées par Keir Starmer. Cet ancien procureur général pour l’Angleterre et le Pays de Galles a affirmé mardi que la divulgation d’informations pendant l’instruction aurait mis en péril le procès et le jugement.”Personne ne m’aurait pardonné si je l’avais fait”, s’est-il défendu,  assurant s’être conformé à la loi britannique.

Meurtres de trois fillettes: Starmer veut mieux lutter contre un “terrorisme” qui “a changé”

Le Premier ministre britannique Keir Starmer s’est dit prêt mardi à changer la loi pour mieux lutter contre un “terrorisme” qui “a changé”, au lendemain des aveux du meurtrier de trois fillettes fin juillet.Cette attaque au couteau, qui a choqué le pays et provoqué les pires émeutes au Royaume-Uni depuis 13 ans, n’est pas jugée comme un acte “terroriste”. Mais “si la loi doit être modifiée pour tenir compte de cette nouvelle et dangereuse menace, nous la modifierons rapidement”, a déclaré M. Starmer lors d’une conférence de presse.Lundi, à l’ouverture de son procès, Axel Rudakubana, 18 ans, a plaidé coupable des meurtres de Bebe King, 6 ans, Elsie Dot Stancombe, 7 ans, et Alice da Silva, 9 ans, poignardées le 29 juillet à Southport, dans le nord-ouest de l’Angleterre, lors d’un cours d’un danse inspiré de la star Taylor Swift.Dix autres personnes avaient été blessées dans l’attaque, dont huit enfants.Le fait qu’Axel Rudakubana ait plaidé coupable met fin au procès, qui devait initialement durer quatre semaines. Il sera fixé sur sa peine jeudi.- “Décision erronée” -Le meurtrier présumé, qui avait 17 ans au moment des faits, était connu des services sociaux et de la police depuis plusieurs années. Diagnostiqué autiste, il avait été exclu de son école après l’agression d’un autre élève, et ses enseignants s’étaient inquiétés de son comportement à plusieurs reprises.Il avait notamment été signalé dès l’âge de 13 ans, et à trois reprises, à un programme gouvernemental de prévention de l’extrémisme. Mais à chaque fois, les autorités compétentes ont estimé qu’il ne remplissait pas les critères pour être concerné.”Une décision clairement erronée”, a critiqué le dirigeant travailliste, qui a prévenu qu’il ne laisserait “aucune institution de l’Etat faire fi de ses manquements”.Axel Rudakubana a également admis avoir produit un poison extrêmement toxique, de la ricine, et avoir détenu un manuel d’entraînement d’Al-Qaïda. “La vérité, c’est que cette affaire est le signe que la Grande-Bretagne est confrontée à une nouvelle menace. Le terrorisme a changé”, a déclaré Keir Starmer, qui avait promis dès lundi d’apporter des “réponses” à ce drame.”Dans le passé, la menace prédominante était constituée par des groupes très organisés ayant des intentions politiques claires, des groupes comme Al-Qaïda”, a poursuivi le dirigeant travailliste.  “Si cette menace demeure, nous assistons aujourd’hui à des actes de violence extrême perpétrés par des loups solitaires, des marginaux, des jeunes hommes qui dans leur chambre consultent toutes sortes de choses sur internet (…) parfois inspirées par des groupes terroristes traditionnels”, a-t-il détaillé.- “Réponses indépendantes” -Après le drame, de violentes manifestations anti-immigration avaient éclaté dans des dizaines de villes en Angleterre et en Irlande du Nord, attisées par des agitateurs d’extrême droite, après des rumeurs en ligne affirmant que le suspect était un demandeur d’asile arrivé par petit bateau.Axel Rudakubana est né au Pays de Galles dans une famille chrétienne originaire du Rwanda.Dans la foulée du procès, la ministre de l’Intérieur Yvette Cooper a annoncé l’ouverture d’une enquête publique sur l’action des services de l’Etat concernant cette attaque.”Nous avons besoin de réponses indépendantes”, a-t-elle dit. Cette décision a été saluée par la cheffe de l’opposition, Kemi Badenoch, qui a toutefois, tout comme le chef du parti anti-immigration Reform UK, Nigel Farage, dénoncé le “silence” du gouvernement sur le profil de l’assaillant dans la foulée de l’attaque.Des accusations balayées par Keir Starmer. Cet ancien procureur général pour l’Angleterre et le Pays de Galles a affirmé mardi que la divulgation d’informations pendant l’instruction aurait mis en péril le procès et le jugement.”Personne ne m’aurait pardonné si je l’avais fait”, s’est-il défendu,  assurant s’être conformé à la loi britannique.

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A Davos, l’UE se dit pragmatique face à Trump et tend la main à la Chine

Pragmatisme face au retour au pouvoir de Donald Trump, et déjà une main tendue à la Chine et un voyage annoncé en Inde: la présidente de la Commission européenne a montré mardi à Davos que l’Europe cherchait de nouveaux alliés face au président américain.”Notre priorité absolue consistera à engager le dialogue sans attendre, à examiner …

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