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Premières salves attendues au procès d’Harvey Weinstein

Le nouveau procès à New York de l’ancien producteur roi du cinéma Harvey Weinstein pour viol et agressions sexuelles entre mercredi dans le vif du sujet avec les premières salves de l’accusation, qui veut rétablir sa condamnation annulée de manière retentissante l’année dernière.Cinq jours ont été nécessaires pour constituer un jury de 12 jurés titulaires – sept femmes et cinq hommes – ainsi que six suppléants, après les défections et les récusations de dizaines de jurés potentiels, dont beaucoup se sont dits incapables de juger sereinement cette affaire, très médiatisée lors du premier procès en 2020.Les débats vont donc pouvoir véritablement commencer avec le premier réquisitoire de l’accusation, suivi par la première plaidoirie de la défense, puis le défilé des témoins, dont deux accusatrices de l’ancien patron des studios Miramax, qui vont devoir raconter à nouveau leur histoire devant les jurés et la cour pénale de Manhattan.Harvey Weinstein, dont la chute a entraîné en 2017 le début de la vague mondiale #MeToo, est rejugé pour l’agression sexuelle de l’ancienne assistante de production Mimi Haleyi, en 2006, et le viol de l’aspirante actrice Jessica Mann, en 2013. Il avait été reconnu coupable de ces faits en 2020 et condamné à 23 ans de prison. Mais en avril 2024, la cour d’appel de New York a annulé toute la procédure, au motif que le tribunal avait laissé témoigner d’autres victimes présumées sur des faits pour lesquels l’ancien magnat du cinéma n’était pas inculpé.- Hôpital -Cette annulation a été vécue comme une gifle pour le mouvement de lutte contre les violences sexuelles et un retour en arrière pour la prise en compte de la parole des victimes.Le procès portera aussi sur une nouvelle inculpation pour agression sexuelle en 2006 dans un hôtel de Manhattan, sur une victime présumée qui demeure pour l’instant anonyme, mais qui témoignera sous son nom, a assuré son avocate Lindsay Goldbrum aux journalistes.Harvey Weinstein, producteur d’innombrables succès du cinéma indépendant (“Sexe, mensonges et vidéo”, “Pulp Fiction”, “Shakespeare in Love”), reste détenu, car il a aussi été condamné en Californie à 16 ans de prison en 2023 dans un dossier distinct de viol et agressions sexuelles.Diminué par de nombreux problèmes de santé, il comparaît en chaise roulante et a obtenu de pouvoir dormir à l’hôpital, et non dans la sinistre prison de Rikers Island, pendant le déroulé du procès. D’après le juge Curtis Farber, le procès est prévu pour durer jusqu’à fin mai.Harvey Weinstein espère que l’affaire sera “regardée avec un œil neuf”, plus de sept ans après les enquêtes du New York Times et du New Yorker à l’origine de sa chute et d’une onde de choc planétaire qui a libéré la parole de nombreuses victimes et contraint les sociétés à de profondes remises en question sur la place des femmes.Décrit par ses accusatrices comme un prédateur qui jouait de sa stature d’homme tout puissant du cinéma pour obtenir des faveurs sexuelles d’actrices ou d’assistantes, le plus souvent dans des chambres d’hôtel, il n’a jamais reconnu d’agression et a toujours assuré que les relations étaient consenties.Depuis les premières révélations en 2017, Harvey Weinstein a été accusé par plus de 80 femmes de harcèlement, agression sexuelle ou viol, dont les actrices Angelina Jolie, Gwyneth Paltrow ou Ashley Judd.

Premières salves attendues au procès d’Harvey Weinstein

Le nouveau procès à New York de l’ancien producteur roi du cinéma Harvey Weinstein pour viol et agressions sexuelles entre mercredi dans le vif du sujet avec les premières salves de l’accusation, qui veut rétablir sa condamnation annulée de manière retentissante l’année dernière.Cinq jours ont été nécessaires pour constituer un jury de 12 jurés titulaires – sept femmes et cinq hommes – ainsi que six suppléants, après les défections et les récusations de dizaines de jurés potentiels, dont beaucoup se sont dits incapables de juger sereinement cette affaire, très médiatisée lors du premier procès en 2020.Les débats vont donc pouvoir véritablement commencer avec le premier réquisitoire de l’accusation, suivi par la première plaidoirie de la défense, puis le défilé des témoins, dont deux accusatrices de l’ancien patron des studios Miramax, qui vont devoir raconter à nouveau leur histoire devant les jurés et la cour pénale de Manhattan.Harvey Weinstein, dont la chute a entraîné en 2017 le début de la vague mondiale #MeToo, est rejugé pour l’agression sexuelle de l’ancienne assistante de production Mimi Haleyi, en 2006, et le viol de l’aspirante actrice Jessica Mann, en 2013. Il avait été reconnu coupable de ces faits en 2020 et condamné à 23 ans de prison. Mais en avril 2024, la cour d’appel de New York a annulé toute la procédure, au motif que le tribunal avait laissé témoigner d’autres victimes présumées sur des faits pour lesquels l’ancien magnat du cinéma n’était pas inculpé.- Hôpital -Cette annulation a été vécue comme une gifle pour le mouvement de lutte contre les violences sexuelles et un retour en arrière pour la prise en compte de la parole des victimes.Le procès portera aussi sur une nouvelle inculpation pour agression sexuelle en 2006 dans un hôtel de Manhattan, sur une victime présumée qui demeure pour l’instant anonyme, mais qui témoignera sous son nom, a assuré son avocate Lindsay Goldbrum aux journalistes.Harvey Weinstein, producteur d’innombrables succès du cinéma indépendant (“Sexe, mensonges et vidéo”, “Pulp Fiction”, “Shakespeare in Love”), reste détenu, car il a aussi été condamné en Californie à 16 ans de prison en 2023 dans un dossier distinct de viol et agressions sexuelles.Diminué par de nombreux problèmes de santé, il comparaît en chaise roulante et a obtenu de pouvoir dormir à l’hôpital, et non dans la sinistre prison de Rikers Island, pendant le déroulé du procès. D’après le juge Curtis Farber, le procès est prévu pour durer jusqu’à fin mai.Harvey Weinstein espère que l’affaire sera “regardée avec un œil neuf”, plus de sept ans après les enquêtes du New York Times et du New Yorker à l’origine de sa chute et d’une onde de choc planétaire qui a libéré la parole de nombreuses victimes et contraint les sociétés à de profondes remises en question sur la place des femmes.Décrit par ses accusatrices comme un prédateur qui jouait de sa stature d’homme tout puissant du cinéma pour obtenir des faveurs sexuelles d’actrices ou d’assistantes, le plus souvent dans des chambres d’hôtel, il n’a jamais reconnu d’agression et a toujours assuré que les relations étaient consenties.Depuis les premières révélations en 2017, Harvey Weinstein a été accusé par plus de 80 femmes de harcèlement, agression sexuelle ou viol, dont les actrices Angelina Jolie, Gwyneth Paltrow ou Ashley Judd.

Iles Eparses, colonisation, contrats: Macron attendu à Madagascar

Emmanuel Macron entame mercredi une visite de deux jours à Madagascar, visant à renforcer les liens bilatéraux ainsi que la place de la France dans l’océan Indien, malgré des contentieux persistants hérités de la colonisation.Il s’agit de la première visite d’un président français dans ce pays depuis Jacques Chirac en 2005. Ancienne colonie, Madagascar reste un important pays francophone de 30 millions d’habitants.Emmanuel Macron, accompagné de son épouse Brigitte, est attendu à 11H00 locales (08H00 GMT) à Antananarivo pour un entretien suivi d’un déjeuner avec son homologue Andry Rajoelina, de signatures d’accords et de rencontres avec des chefs d’entreprises.En attendant, la capitale malgache a fait place nette. Les plus pauvres ont été priés d’abandonner les trottoirs et tunnels où ils vivent et les rues vidées de leurs marchands ambulants.”Quelle hypocrisie” lance Feno, étudiant de 22 ans. “Marchez trois rues plus loin, et vous retomberez sur le +vrai Antananarivo+!”, s’agace-t-il.La France, confrontée à une souveraineté contestée sur plusieurs de ses territoires et aux ambitions croissantes de la Chine et de la Russie dans cette partie de l’océan Indien, entend de son côté consolider ses ambitions de puissance régionale.Madagascar revendique les îles Eparses tout comme les Comores l’archipel de Mayotte, deux territoires restés français lors de la vague d’indépendances en Afrique. Ces deux territoires occupent une position stratégique dans le canal du Mozambique, une voie de transit majeure pour le commerce international, riche en hydrocarbures.- Barrage -“Ces demandes de rétrocession, c’est un enjeu d’identité nationale, d’accès aux ressources et puis c’est un moyen de pression pour obtenir autre chose” de la France, résume Denys-Sacha Robin, spécialiste en droit international de la mer à l’université Paris-Nanterre.Les îles Éparses seront “évoquées” avec l’objectif de relancer la Commission mixte sur l’avenir de l’archipel initiée en 2019, a indiqué l’Elysée. Paris privilégie une solution de type “cogestion”.Des souverainistes malgaches souhaitent à l’inverse que le président Rajoelina profite de cette visite pour remettre la question de la rétrocession sur la table, comme celle obtenue des Britanniques par l’île Maurice pour l’archipel des Chagos en 2024.La France – qui était son premier client et troisième fournisseur en 2024 – et Madagascar ambitionnent ainsi de renforcer leurs échanges commerciaux et investissements, souligne l’Elysée.Un accord devrait ainsi être signé pour l’entrée du géant de l’électricité français EDF au capital de la Compagnie générale d’hydroélectricité (CGHV) malgache, a appris l’AFP auprès d’une source proche du dossier. Avec à la clé un ambitieux projet de barrage, comprenant une retenue de 15 millions de mètres cubes, destiné à démultiplier la production d’électricité du pays.La question mémorielle liée à la colonisation reste aussi au coeur de la relation franco-malgache. Le président Macron s’est ainsi engagé en faveur de la restitution de biens culturels.- Mémoire -Le crâne du roi Toera, décapité en 1897 par les troupes françaises et emporté comme trophée en France, ne sera toutefois pas restitué comme prévu à l’occasion de la visite.Des descendants du roi s’opposaient à une restitution en avril, synonyme de malheur selon les traditions locales. La famille a en outre demandé que le tombeau du roi, récemment profané, soit restauré avant d’accueillir dignement les restes humains.Les Malgaches réclament aussi des gestes mémoriels plus forts de Paris. “Ce qu’on attend de cette visite, c’est la mise en place d’une commission comme celle lancée au Cameroun pour faire toute la lumière sur ce qu’on appelle les violences coloniales”, relève Jeannot Rasoloarison, historien à l’université d’Antananarivo.Le président français va plaider pour une plus grande coopération économique, sanitaire, maritime et de sécurité entre La Réunion, Mayotte et les Etats insulaires de la région.Il plaidera jeudi pour l’intégration de Mayotte, bloquée par les Comores, à la Commission de l’océan Indien (COI), à l’occasion du cinquième sommet de l’organisation intergouvernementale dans la capitale malgache.”La France tout entière a vocation à avoir sa place dans la COI”, a martelé lundi le président à Mayotte, alors que seul le département de La Réunion y est aujourd’hui représenté.Le cas d’un Franco-Malgache, Paul Maillot Rafanoharana, condamné à 20 ans de prison pour tentative de coup d’Etat à Madagascar et détenu à l’isolement depuis plus de trois ans, pourrait aussi être évoqué. Son co-accusé Philippe François, condamné à dix ans de prison, a été transféré en France en juin 2023.

Iles Eparses, colonisation, contrats: Macron attendu à Madagascar

Emmanuel Macron entame mercredi une visite de deux jours à Madagascar, visant à renforcer les liens bilatéraux ainsi que la place de la France dans l’océan Indien, malgré des contentieux persistants hérités de la colonisation.Il s’agit de la première visite d’un président français dans ce pays depuis Jacques Chirac en 2005. Ancienne colonie, Madagascar reste un important pays francophone de 30 millions d’habitants.Emmanuel Macron, accompagné de son épouse Brigitte, est attendu à 11H00 locales (08H00 GMT) à Antananarivo pour un entretien suivi d’un déjeuner avec son homologue Andry Rajoelina, de signatures d’accords et de rencontres avec des chefs d’entreprises.En attendant, la capitale malgache a fait place nette. Les plus pauvres ont été priés d’abandonner les trottoirs et tunnels où ils vivent et les rues vidées de leurs marchands ambulants.”Quelle hypocrisie” lance Feno, étudiant de 22 ans. “Marchez trois rues plus loin, et vous retomberez sur le +vrai Antananarivo+!”, s’agace-t-il.La France, confrontée à une souveraineté contestée sur plusieurs de ses territoires et aux ambitions croissantes de la Chine et de la Russie dans cette partie de l’océan Indien, entend de son côté consolider ses ambitions de puissance régionale.Madagascar revendique les îles Eparses tout comme les Comores l’archipel de Mayotte, deux territoires restés français lors de la vague d’indépendances en Afrique. Ces deux territoires occupent une position stratégique dans le canal du Mozambique, une voie de transit majeure pour le commerce international, riche en hydrocarbures.- Barrage -“Ces demandes de rétrocession, c’est un enjeu d’identité nationale, d’accès aux ressources et puis c’est un moyen de pression pour obtenir autre chose” de la France, résume Denys-Sacha Robin, spécialiste en droit international de la mer à l’université Paris-Nanterre.Les îles Éparses seront “évoquées” avec l’objectif de relancer la Commission mixte sur l’avenir de l’archipel initiée en 2019, a indiqué l’Elysée. Paris privilégie une solution de type “cogestion”.Des souverainistes malgaches souhaitent à l’inverse que le président Rajoelina profite de cette visite pour remettre la question de la rétrocession sur la table, comme celle obtenue des Britanniques par l’île Maurice pour l’archipel des Chagos en 2024.La France – qui était son premier client et troisième fournisseur en 2024 – et Madagascar ambitionnent ainsi de renforcer leurs échanges commerciaux et investissements, souligne l’Elysée.Un accord devrait ainsi être signé pour l’entrée du géant de l’électricité français EDF au capital de la Compagnie générale d’hydroélectricité (CGHV) malgache, a appris l’AFP auprès d’une source proche du dossier. Avec à la clé un ambitieux projet de barrage, comprenant une retenue de 15 millions de mètres cubes, destiné à démultiplier la production d’électricité du pays.La question mémorielle liée à la colonisation reste aussi au coeur de la relation franco-malgache. Le président Macron s’est ainsi engagé en faveur de la restitution de biens culturels.- Mémoire -Le crâne du roi Toera, décapité en 1897 par les troupes françaises et emporté comme trophée en France, ne sera toutefois pas restitué comme prévu à l’occasion de la visite.Des descendants du roi s’opposaient à une restitution en avril, synonyme de malheur selon les traditions locales. La famille a en outre demandé que le tombeau du roi, récemment profané, soit restauré avant d’accueillir dignement les restes humains.Les Malgaches réclament aussi des gestes mémoriels plus forts de Paris. “Ce qu’on attend de cette visite, c’est la mise en place d’une commission comme celle lancée au Cameroun pour faire toute la lumière sur ce qu’on appelle les violences coloniales”, relève Jeannot Rasoloarison, historien à l’université d’Antananarivo.Le président français va plaider pour une plus grande coopération économique, sanitaire, maritime et de sécurité entre La Réunion, Mayotte et les Etats insulaires de la région.Il plaidera jeudi pour l’intégration de Mayotte, bloquée par les Comores, à la Commission de l’océan Indien (COI), à l’occasion du cinquième sommet de l’organisation intergouvernementale dans la capitale malgache.”La France tout entière a vocation à avoir sa place dans la COI”, a martelé lundi le président à Mayotte, alors que seul le département de La Réunion y est aujourd’hui représenté.Le cas d’un Franco-Malgache, Paul Maillot Rafanoharana, condamné à 20 ans de prison pour tentative de coup d’Etat à Madagascar et détenu à l’isolement depuis plus de trois ans, pourrait aussi être évoqué. Son co-accusé Philippe François, condamné à dix ans de prison, a été transféré en France en juin 2023.

La dépouille du pape exposée à Saint-Pierre pour l’hommage des fidèles

La dépouille du pape François, décédé lundi à 88 ans, va être exposée à partir de mercredi sous les ors de la basilique Saint-Pierre, où les fidèles pourront lui rendre un dernier hommage avant les funérailles de samedi en présence de nombreux chefs d’Etat.Le cercueil où repose le souverain pontife argentin doit être transféré en début de matinée de la modeste chapelle de la résidence Sainte-Marthe, où il a vécu depuis son élection en 2013 jusqu’à sa mort, à la grandiose basilique couronnée par la coupole dessinée par Michel-Ange.La cérémonie accompagnant ce transfert en grande pompe, ponctuée de chants et prières, doit commencer à 09H00 locales (07H00 GMT) et s’achever vers 10H15 (08H15 GMT).Le cercueil ouvert du pape sera installé devant le maître-autel de la basilique, lui-même surmonté du monumental baldaquin en bronze du Bernin, chef d’œuvre de l’art baroque tout juste restauré.Rupture avec la tradition, il ne reposera pas sur un catafalque, à la demande expresse de Jorge Bergoglio qui aspirait à plus de simplicité et de sobriété dans les rites funéraires papaux.Pendant trois jours, le public pourra défiler devant sa dépouille, mercredi (de 11H00 à 24H00), jeudi (de 07H00 à 24H00) et vendredi (de 07H00 à 19H00).Le pape reposant dans son cercueil porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains enserrent un chapelet.Des dizaines de milliers de fidèles sont attendus pour ce dernier hommage. Après le décès de son prédécesseur Benoît XVI le 31 décembre 2022, 200.000 personnes s’étaient recueillies devant sa dépouille avant son enterrement en présence de 50.000 fidèles.- Têtes couronnées -Les funérailles de François se dérouleront samedi matin sur la place Saint-Pierre, où devraient converger des centaines de milliers de fidèles.Comme pour Jean-Paul II en 2005, des dizaines de chefs d’Etat et de têtes couronnées assisteront aussi aux funérailles du chef de l’Eglise catholique, qui se dérouleront sous haute sécurité.Le président américain Donald Trump a annoncé qu’il viendrait, accompagné de sa femme Melania, malgré les critiques dures et répétées du pape contre sa politique antimigrants.Le président français Emmanuel Macron et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky entendent également faire le déplacement. En revanche, le président russe Vladimir Poutine, sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), ne prévoit pas de s’y rendre.La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président du Conseil européen Antonio Costa, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Olaf Scholz ont également annoncé leur venue, tout comme le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.Le roi Felipe VI et la reine Letizia d’Espagne, Albert II de Monaco et son épouse Charlène seront aussi présents. A l’issue de la messe qui débutera à 10H00 locales (08H00 GMT), le cercueil sera transféré à la basilique Sainte-Marie-Majeure dans le centre de Rome, dédiée à la Vierge, où le pape sera enterré conformément à sa volonté.La Pologne, pays à tradition catholique, observera un jour de deuil national le jour des funérailles, tandis qu’en Italie il a débuté mardi et durera jusqu’à samedi.- “Il ne souffre plus” -Le décès du chef des 1,4 milliard de catholiques a fait affluer des centaines de journalistes des quatre coins du monde à Rome, où la police italienne a bouclé les accès à la place Saint-Pierre pour encadrer l’entrée des touristes et fidèles. Les drapeaux jaune et blanc du Saint-Siège ont été mis en berne et une nouvelle prière publique a été organisée mardi soir place Saint-Pierre.Croisée en début de soirée sur cette place entourée de la fameuse colonnade du Bernin, une religieuse mexicaine, Maria Guadalupe Hernandez Olivo, confesse que pour elle ce choc a été “très dur”, même si le pape “se trouve dans un lieu meilleur et ne souffre plus”. “Dieu seul sait qui sera son successeur”, ajoute-t-elle.Vatican News, le média officiel du Vatican, a révélé mardi que le pape avait été pris d’un malaise lundi vers 05H30 du matin (03H30 GMT). Plus d’une heure plus tard, après avoir fait un salut de la main à son infirmier, il est tombé dans le coma avant de mourir à 07H35.Déjà affaibli par une sévère pneumonie, le premier pape sud-américain et jésuite de l’Histoire, sorti de l’hôpital le 23 mars, avait multiplié les apparitions publiques ces derniers jours en dépit de l’avis des médecins lui ayant prescrit un strict repos de deux mois.

La dépouille du pape exposée à Saint-Pierre pour l’hommage des fidèles

La dépouille du pape François, décédé lundi à 88 ans, va être exposée à partir de mercredi sous les ors de la basilique Saint-Pierre, où les fidèles pourront lui rendre un dernier hommage avant les funérailles de samedi en présence de nombreux chefs d’Etat.Le cercueil où repose le souverain pontife argentin doit être transféré en début de matinée de la modeste chapelle de la résidence Sainte-Marthe, où il a vécu depuis son élection en 2013 jusqu’à sa mort, à la grandiose basilique couronnée par la coupole dessinée par Michel-Ange.La cérémonie accompagnant ce transfert en grande pompe, ponctuée de chants et prières, doit commencer à 09H00 locales (07H00 GMT) et s’achever vers 10H15 (08H15 GMT).Le cercueil ouvert du pape sera installé devant le maître-autel de la basilique, lui-même surmonté du monumental baldaquin en bronze du Bernin, chef d’œuvre de l’art baroque tout juste restauré.Rupture avec la tradition, il ne reposera pas sur un catafalque, à la demande expresse de Jorge Bergoglio qui aspirait à plus de simplicité et de sobriété dans les rites funéraires papaux.Pendant trois jours, le public pourra défiler devant sa dépouille, mercredi (de 11H00 à 24H00), jeudi (de 07H00 à 24H00) et vendredi (de 07H00 à 19H00).Le pape reposant dans son cercueil porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains enserrent un chapelet.Des dizaines de milliers de fidèles sont attendus pour ce dernier hommage. Après le décès de son prédécesseur Benoît XVI le 31 décembre 2022, 200.000 personnes s’étaient recueillies devant sa dépouille avant son enterrement en présence de 50.000 fidèles.- Têtes couronnées -Les funérailles de François se dérouleront samedi matin sur la place Saint-Pierre, où devraient converger des centaines de milliers de fidèles.Comme pour Jean-Paul II en 2005, des dizaines de chefs d’Etat et de têtes couronnées assisteront aussi aux funérailles du chef de l’Eglise catholique, qui se dérouleront sous haute sécurité.Le président américain Donald Trump a annoncé qu’il viendrait, accompagné de sa femme Melania, malgré les critiques dures et répétées du pape contre sa politique antimigrants.Le président français Emmanuel Macron et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky entendent également faire le déplacement. En revanche, le président russe Vladimir Poutine, sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), ne prévoit pas de s’y rendre.La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président du Conseil européen Antonio Costa, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Olaf Scholz ont également annoncé leur venue, tout comme le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.Le roi Felipe VI et la reine Letizia d’Espagne, Albert II de Monaco et son épouse Charlène seront aussi présents. A l’issue de la messe qui débutera à 10H00 locales (08H00 GMT), le cercueil sera transféré à la basilique Sainte-Marie-Majeure dans le centre de Rome, dédiée à la Vierge, où le pape sera enterré conformément à sa volonté.La Pologne, pays à tradition catholique, observera un jour de deuil national le jour des funérailles, tandis qu’en Italie il a débuté mardi et durera jusqu’à samedi.- “Il ne souffre plus” -Le décès du chef des 1,4 milliard de catholiques a fait affluer des centaines de journalistes des quatre coins du monde à Rome, où la police italienne a bouclé les accès à la place Saint-Pierre pour encadrer l’entrée des touristes et fidèles. Les drapeaux jaune et blanc du Saint-Siège ont été mis en berne et une nouvelle prière publique a été organisée mardi soir place Saint-Pierre.Croisée en début de soirée sur cette place entourée de la fameuse colonnade du Bernin, une religieuse mexicaine, Maria Guadalupe Hernandez Olivo, confesse que pour elle ce choc a été “très dur”, même si le pape “se trouve dans un lieu meilleur et ne souffre plus”. “Dieu seul sait qui sera son successeur”, ajoute-t-elle.Vatican News, le média officiel du Vatican, a révélé mardi que le pape avait été pris d’un malaise lundi vers 05H30 du matin (03H30 GMT). Plus d’une heure plus tard, après avoir fait un salut de la main à son infirmier, il est tombé dans le coma avant de mourir à 07H35.Déjà affaibli par une sévère pneumonie, le premier pape sud-américain et jésuite de l’Histoire, sorti de l’hôpital le 23 mars, avait multiplié les apparitions publiques ces derniers jours en dépit de l’avis des médecins lui ayant prescrit un strict repos de deux mois.

Musk va s’éloigner du gouvernement Trump pour se consacrer à Tesla, en difficulté

Elon Musk, patron de Tesla, compte prendre ses distances avec l’administration Trump à partir de mai pour se consacrer davantage au spécialiste des véhicules électriques, qui a pâti au premier trimestre de cette étroite collaboration.”Probablement à partir du mois prochain, de mai, le temps que je vais allouer à Doge va baisser de manière très importante”, a indiqué M. Musk lors d’une audioconférence avec des analystes, faisant référence à la commission pour l’efficacité gouvernementale (Doge).Le milliardaire, propriétaire également du réseau social X et de l’entreprise spatiale SpaceX, pilote cette commission créée par le président américain pour réduire drastiquement les dépenses fédérales.Le “travail crucial” de la commission est “en grande partie accompli”, a précisé M. Musk, évoquant les “répercussions” sur Tesla du fait de son implication.Vandalisme, appels au boycott, manifestations, Tesla est pris à partie aux Etats-Unis et dans d’autres pays, en particulier en Europe.Selon le directeur financier Vaibhav Taneja, “l’impact négatif du vandalisme et de l’hostilité injustifiée envers notre marque et nos employés a eu un impact sur certains marchés”.Les ventes mondiales ont chuté plus abruptement qu’anticipé au premier trimestre, avec seulement 336.681 véhicules livrés (-13% sur un an), selon des chiffres publiés début avril.Le groupe a annoncé mardi des résultats pour le premier trimestre bien inférieurs aux attentes, affectés par cette étroite collaboration d’Elon Musk avec Donald Trump mais aussi du fait d’une gamme vieillissante et d’une concurrence accrue.Dans les échanges électroniques après la fermeture de la Bourse de New York et l’audioconférence, l’action Tesla – traditionnellement très volatile – bondissait de près de 5%.- Fonte du bénéfice -Le chiffre d’affaires a atteint 19,33 milliards de dollars au premier trimestre (-9% sur un an) et le bénéfice net 409 millions (-71%).Le consensus des analystes de FactSet tablait respectivement sur 21,13 milliards et 1,44 milliard.Rapporté par action et hors éléments exceptionnels – valeur de référence pour les marchés – le bénéfice net ressort à 27 cents. Le consensus attendait 41 cents.Garrett Nelson, analyste de CFRA Research, a souligné que le chiffre d’affaires pour le seul segment automobile avait chuté de 20% (Tesla vend également des batteries non automobiles et des panneaux solaires) dans le sillage de la baisse des ventes (-13%) cumulée à un prix moyen de vente inférieur.Le constructeur a repoussé au deuxième trimestre ses prévisions annuelles mais, “élément positif” pour M. Nelson, il a donné des indications sur ses futurs produits.Car le groupe souffre aussi d’une gamme grand public non renouvelée depuis l’arrivée du Model Y en 2020.Tesla a confirmé que ses projets de nouveaux modèles, y compris le véhicule meilleur marché promis depuis 2023, restaient “sur la trajectoire d’un début de production au premier semestre 2025”.La production à grande échelle du robotaxi, véhicule électrique entièrement autonome dévoilé en octobre 2024, devrait commencer, comme prévu, début 2026. De premiers exemplaires doivent circuler à Austin (Texas) dès juin.Cela devrait avoir un impact financier positif à partir du “second semestre de l’année prochaine” et ce sera ensuite “exponentiel”, a anticipé M. Musk.Et une production pilote de son robot humanoïde Optimus devrait commencer courant 2025, avec l’objectif d’en produire un million par an d’ici cinq ans. Optimus devrait travailler sur les chaînes d’assemblage de Tesla dès cet automne.Mais “l’incertitude sur les marchés de l’automobile et de l’énergie continue d’augmenter tandis que l’évolution rapide de la politique commerciale affecte négativement la chaîne mondiale d’approvisionnement et la structure de coûts de Tesla et de nos pairs”, a indiqué le groupe, dans un communiqué.”Cette dynamique, ainsi que le changement des sensibilités politiques, pourrait avoir un impact marqué sur la demande pour nos produits à court terme”, a-t-il prévenu.Tesla est également confronté à une concurrence grandissante aux Etats-Unis et en Chine – ses deux marchés les plus importants même si Tesla ne détaille pas ses ventes géographiquement – qui lui grignote chaque jour davantage de parts de marché.En particulier le géant chinois BYD qui n’était plus qu’à une encolure en 2024, avec 1,76 million (+12% sur un an) de véhicules tout électrique vendus quand Tesla en a écoulés 1,79 million (-1%).Cette accumulation a fait plonger le titre de plus de 40% depuis le début de l’année.Mais, affirme Elon Musk, malgré de “nombreux obstacles à court terme, l’avenir de Tesla est plus brillant que jamais”.

Kiev prêt à discuter directement avec Moscou mais après une trêve

L’Ukraine est prête à discuter directement avec Moscou pour mettre fin à l’invasion russe, ce qui serait une première depuis 2022, mais seulement après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu, a déclaré mardi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.L’émissaire spécial américain Steve Witkoff sera lui de retour à Moscou dans la semaine, ont fait savoir la Maison Blanche et le Kremlin, alors que selon plusieurs médias américains Donald Trump, très impatient d’obtenir une percée diplomatique, serait prêt pour cela à reconnaître la souveraineté russe sur la Crimée, péninsule ukrainienne annexée en 2014. Américains, Ukrainiens et Européens doivent discuter mercredi à Londres d’une cessation des combats en Ukraine, après plus de trois années de guerre.”Après un cessez-le-feu, nous sommes prêts à nous asseoir (pour des négociations, ndlr) sous n’importe quel format”, a dit Volodymyr Zelensky au cours d’une conférence de presse à Kiev.La veille, son homologue russe Vladimir Poutine avait évoqué une possible reprise de pourparlers directs avec l’Ukraine pour parler d’une trêve limitée aux frappes sur les infrastructures civiles. Les dernières discussions directes entre des représentants russes et ukrainiens remontent au printemps 2022, au début de l’invasion déclenchée par le Kremlin, et se sont soldées par un échec.- Trump s’impatiente -Washington de son côté mène des discussions séparées avec Kiev et Moscou. Le dialogue avec la Russie repose sur Steve Witkoff, un homme d’affaire promu négociateur en chef de Donald Trump, attendu à Moscou avant la fin de la semaine pour ce qui sera son quatrième voyage en Russie depuis la relance des relations russo-américaines initiée mi-février par le président républicain.La discussion avec Kiev est menée par un autre émissaire américain, Keith Kellogg, qui représentera les Etats-Unis mercredi à Londres.Donald Trump “est de plus en plus frustré par les deux parties dans cette guerre, et il l’a vraiment fait savoir”, a dit mardi sa porte-parole Karoline Leavitt.Volodymyr Zelensky s’est déclaré mardi “prêt” à le rencontrer au Vatican, où tous deux doivent assister aux obsèques du pape prévues pour samedi. Il s’agirait de leur première entrevue depuis un échange particulièrement acrimonieux en février à la Maison Blanche.Le président ukrainien a précisé que Kiev n’avait pas de discussions avec les Etats-Unis sur une nouvelle aide militaire et ne recevait de ce pays que l’assistance accordée sous le précédent président américain, Joe Biden.Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a de son côté convoqué mardi l’ambassadeur de Chine pour lui faire part de ses “graves inquiétudes” concernant, selon Kiev, la présence de combattants chinois dans l’armée russe et l’aide d’entreprises chinoises à la Russie pour fabriquer du matériel militaire. Le vice-ministre des Affaires étrangères, Yevhen Perebyinis, “a appelé la partie chinoise à prendre des mesures pour cesser de soutenir la Russie dans son agression contre l’Ukraine”, selon le ministère. – Le Kremlin temporise -Si Donald Trump s’impatiente, Vladimir Poutine semble lui considérer que le temps joue en sa faveur.Malgré de lourdes pertes, l’armée russe avance, lentement, dans l’est de l’Ukraine, et contrôle près de 20% de son territoire. Les forces de Kiev ont été presque entièrement chassées de la région frontalière russe de Koursk, et Donald Trump a impulsé un rapprochement avec le Kremlin.Le président russe maintient donc des demandes maximalistes: une capitulation de facto de l’Ukraine, qu’elle renonce à rejoindre l’Otan, et les cinq régions ukrainiennes annexées. Autant de conditions inacceptables pour Kiev et ses alliés – au premier rang desquels les Européens.Plus largement, Vladimir Poutine voudrait revoir l’architecture sécuritaire en Europe, lui qui n’a cessé de dénoncer l’expansion de l’Otan aux frontières russes depuis la dislocation de l’URSS en 1991.Son porte-parole, Dmitri Peskov, a souligné mardi qu’arriver à la paix était “un sujet tellement complexe” qu’il ne valait “probablement mieux pas fixer de délai serré”.Lundi soir, Volodymyr Zelensky avait dit attendre “une réponse claire” de Moscou à son offre de nouvelle trêve limitée aux attaques contre les infrastructures civiles.La Russie de son côté accuse l’Ukraine d’abriter des cibles militaires sur des sites civils.Pendant le week-end, les deux camps se sont mutuellement accusés d’avoir violé un cessez-le-feu de Pâques proposé par le Kremlin mais que la France, parmi les alliés de Kiev, a qualifié d'”opération marketing” de Moscou.Depuis, l’armée russe a repris ses frappes, causant en particulier la mort de trois personnes dans la ville de Mirnograd, selon le parquet ukrainien.

Kiev prêt à discuter directement avec Moscou mais après une trêve

L’Ukraine est prête à discuter directement avec Moscou pour mettre fin à l’invasion russe, ce qui serait une première depuis 2022, mais seulement après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu, a déclaré mardi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.L’émissaire spécial américain Steve Witkoff sera lui de retour à Moscou dans la semaine, ont fait savoir la Maison Blanche et le Kremlin, alors que selon plusieurs médias américains Donald Trump, très impatient d’obtenir une percée diplomatique, serait prêt pour cela à reconnaître la souveraineté russe sur la Crimée, péninsule ukrainienne annexée en 2014. Américains, Ukrainiens et Européens doivent discuter mercredi à Londres d’une cessation des combats en Ukraine, après plus de trois années de guerre.”Après un cessez-le-feu, nous sommes prêts à nous asseoir (pour des négociations, ndlr) sous n’importe quel format”, a dit Volodymyr Zelensky au cours d’une conférence de presse à Kiev.La veille, son homologue russe Vladimir Poutine avait évoqué une possible reprise de pourparlers directs avec l’Ukraine pour parler d’une trêve limitée aux frappes sur les infrastructures civiles. Les dernières discussions directes entre des représentants russes et ukrainiens remontent au printemps 2022, au début de l’invasion déclenchée par le Kremlin, et se sont soldées par un échec.- Trump s’impatiente -Washington de son côté mène des discussions séparées avec Kiev et Moscou. Le dialogue avec la Russie repose sur Steve Witkoff, un homme d’affaire promu négociateur en chef de Donald Trump, attendu à Moscou avant la fin de la semaine pour ce qui sera son quatrième voyage en Russie depuis la relance des relations russo-américaines initiée mi-février par le président républicain.La discussion avec Kiev est menée par un autre émissaire américain, Keith Kellogg, qui représentera les Etats-Unis mercredi à Londres.Donald Trump “est de plus en plus frustré par les deux parties dans cette guerre, et il l’a vraiment fait savoir”, a dit mardi sa porte-parole Karoline Leavitt.Volodymyr Zelensky s’est déclaré mardi “prêt” à le rencontrer au Vatican, où tous deux doivent assister aux obsèques du pape prévues pour samedi. Il s’agirait de leur première entrevue depuis un échange particulièrement acrimonieux en février à la Maison Blanche.Le président ukrainien a précisé que Kiev n’avait pas de discussions avec les Etats-Unis sur une nouvelle aide militaire et ne recevait de ce pays que l’assistance accordée sous le précédent président américain, Joe Biden.Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a de son côté convoqué mardi l’ambassadeur de Chine pour lui faire part de ses “graves inquiétudes” concernant, selon Kiev, la présence de combattants chinois dans l’armée russe et l’aide d’entreprises chinoises à la Russie pour fabriquer du matériel militaire. Le vice-ministre des Affaires étrangères, Yevhen Perebyinis, “a appelé la partie chinoise à prendre des mesures pour cesser de soutenir la Russie dans son agression contre l’Ukraine”, selon le ministère. – Le Kremlin temporise -Si Donald Trump s’impatiente, Vladimir Poutine semble lui considérer que le temps joue en sa faveur.Malgré de lourdes pertes, l’armée russe avance, lentement, dans l’est de l’Ukraine, et contrôle près de 20% de son territoire. Les forces de Kiev ont été presque entièrement chassées de la région frontalière russe de Koursk, et Donald Trump a impulsé un rapprochement avec le Kremlin.Le président russe maintient donc des demandes maximalistes: une capitulation de facto de l’Ukraine, qu’elle renonce à rejoindre l’Otan, et les cinq régions ukrainiennes annexées. Autant de conditions inacceptables pour Kiev et ses alliés – au premier rang desquels les Européens.Plus largement, Vladimir Poutine voudrait revoir l’architecture sécuritaire en Europe, lui qui n’a cessé de dénoncer l’expansion de l’Otan aux frontières russes depuis la dislocation de l’URSS en 1991.Son porte-parole, Dmitri Peskov, a souligné mardi qu’arriver à la paix était “un sujet tellement complexe” qu’il ne valait “probablement mieux pas fixer de délai serré”.Lundi soir, Volodymyr Zelensky avait dit attendre “une réponse claire” de Moscou à son offre de nouvelle trêve limitée aux attaques contre les infrastructures civiles.La Russie de son côté accuse l’Ukraine d’abriter des cibles militaires sur des sites civils.Pendant le week-end, les deux camps se sont mutuellement accusés d’avoir violé un cessez-le-feu de Pâques proposé par le Kremlin mais que la France, parmi les alliés de Kiev, a qualifié d'”opération marketing” de Moscou.Depuis, l’armée russe a repris ses frappes, causant en particulier la mort de trois personnes dans la ville de Mirnograd, selon le parquet ukrainien.