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Les Bourses dégringolent à cause des droits de douane

Les Bourses mondiales plongent lundi, les yeux rivés sur la moindre déclaration de la Maison Blanche et des partenaires commerciaux des Etats-Unis sur les négociations des droits de douane.Sur fond d’information de presse erronée selon laquelle l’administration Trump aurait pu envisager une pause pour ses droits de douane, les marchés ont brièvement tenté de remonter, avant de redescendre après un démenti de la Maison Blanche sur X. L’épisode a duré huit minutes, vers 14H10 GMT (16H10, heure de Paris): l’indice américain S&P 500, l’un des plus importants du monde, “est passé de 4.960 points à 5.250 points, soit plus ou moins 5% de hausse, avant de tout reperdre presque aussi vite”, a décrit Alexandre Baradez, responsable de l’analyse marchés à IG France.”C’est un mouvement extrême, qui démontre à quel point la moindre rumeur peut avoir des effets démesurés. Le marché est prêt à réagir très vite, à rebondir de plusieurs pourcents si les nouvelles devenaient un tout petit peu moins anxiogènes”, a-t-il poursuivi.A Wall Street, après cet épisode, vers 16H10 GMT, l’indice élargi S&P 500 reculait de 1,97%. Le Nasdaq, dont la composition est dominée par les entreprises technologiques, cédait 1,73% et le S&P 500 1,87%.En Europe, la Bourse de Francfort qui est revenue en territoire positif quelques instants, a terminé sur une chute de 4,13%, Londres de 4,38%, Milan a dégringolé de 5,18% et Zurich de 5,16%. La Bourse de Paris a dévissé de 4,78% et n’avait plus connu chute pareille depuis mars 2022.- Absence de visibilité  -“Les droits de douane de Trump ont été plus violents que prévu. La Chine a annoncé une escalade des droits de douane, puis les Européens ont dit qu’ils ne se laisseraient pas faire… Tout cela est d’une fragilité absolue”, pointe David Kruk, responsable du trading de La Financière de l’Échiquier.Les marchés évoluent au gré des annonces de la Maison Blanche et de son locataire. Donald Trump a menacé lundi d’alourdir encore les droits de douane américains sur les produits chinois, de 50% “additionnels” dès le 9 avril, si Pékin maintient sa riposte à son offensive douanière. “Si la Chine ne retire pas son augmentation de 34% [de droits de douane sur les produits américains] (…) d’ici demain [mardi] 8 avril, les Etats-Unis imposeront des droits de douane ADDITIONNELS de 50% sur la Chine, à partir du 9 avril”, a affirmé le président américain sur sa plateforme Truth Social.Il a aussi annoncé qu’il ne donnerait pas suite aux demandes d’entretien des responsables chinois.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a déjà frappé les produits chinois d’une surtaxe additionnelle de 20%, devant passer à 54% dès le 9 avril, avec les +34% annoncés la semaine dernière. Interrogée par l’AFP, la Maison Blanche a confirmé que si Donald Trump mettait sa nouvelle menace à exécution, cela porterait cette surtaxe à 104%.L’Union européenne a quant à elle proposé aux Etats-Unis une exemption de droits de douane totale et réciproque pour les produits industriels, a annoncé la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, afin de tenter d’éviter une guerre commerciale.”Le marché aimerait que cela se concrétise, mais on a l’impression que le mal est fait psychologiquement. Il peut y avoir un rebond de court terme, mais on a encore le sentiment qu’il y a énormément de fragilité pour retrouver du concret sur les marchés et on ne peut pas dire beaucoup plus que cela à ce jour”, commente David Kruk.

Les Bourses dégringolent à cause des droits de douane

Les Bourses mondiales plongent lundi, les yeux rivés sur la moindre déclaration de la Maison Blanche et des partenaires commerciaux des Etats-Unis sur les négociations des droits de douane.Sur fond d’information de presse erronée selon laquelle l’administration Trump aurait pu envisager une pause pour ses droits de douane, les marchés ont brièvement tenté de remonter, avant de redescendre après un démenti de la Maison Blanche sur X. L’épisode a duré huit minutes, vers 14H10 GMT (16H10, heure de Paris): l’indice américain S&P 500, l’un des plus importants du monde, “est passé de 4.960 points à 5.250 points, soit plus ou moins 5% de hausse, avant de tout reperdre presque aussi vite”, a décrit Alexandre Baradez, responsable de l’analyse marchés à IG France.”C’est un mouvement extrême, qui démontre à quel point la moindre rumeur peut avoir des effets démesurés. Le marché est prêt à réagir très vite, à rebondir de plusieurs pourcents si les nouvelles devenaient un tout petit peu moins anxiogènes”, a-t-il poursuivi.A Wall Street, après cet épisode, vers 16H10 GMT, l’indice élargi S&P 500 reculait de 1,97%. Le Nasdaq, dont la composition est dominée par les entreprises technologiques, cédait 1,73% et le S&P 500 1,87%.En Europe, la Bourse de Francfort qui est revenue en territoire positif quelques instants, a terminé sur une chute de 4,13%, Londres de 4,38%, Milan a dégringolé de 5,18% et Zurich de 5,16%. La Bourse de Paris a dévissé de 4,78% et n’avait plus connu chute pareille depuis mars 2022.- Absence de visibilité  -“Les droits de douane de Trump ont été plus violents que prévu. La Chine a annoncé une escalade des droits de douane, puis les Européens ont dit qu’ils ne se laisseraient pas faire… Tout cela est d’une fragilité absolue”, pointe David Kruk, responsable du trading de La Financière de l’Échiquier.Les marchés évoluent au gré des annonces de la Maison Blanche et de son locataire. Donald Trump a menacé lundi d’alourdir encore les droits de douane américains sur les produits chinois, de 50% “additionnels” dès le 9 avril, si Pékin maintient sa riposte à son offensive douanière. “Si la Chine ne retire pas son augmentation de 34% [de droits de douane sur les produits américains] (…) d’ici demain [mardi] 8 avril, les Etats-Unis imposeront des droits de douane ADDITIONNELS de 50% sur la Chine, à partir du 9 avril”, a affirmé le président américain sur sa plateforme Truth Social.Il a aussi annoncé qu’il ne donnerait pas suite aux demandes d’entretien des responsables chinois.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a déjà frappé les produits chinois d’une surtaxe additionnelle de 20%, devant passer à 54% dès le 9 avril, avec les +34% annoncés la semaine dernière. Interrogée par l’AFP, la Maison Blanche a confirmé que si Donald Trump mettait sa nouvelle menace à exécution, cela porterait cette surtaxe à 104%.L’Union européenne a quant à elle proposé aux Etats-Unis une exemption de droits de douane totale et réciproque pour les produits industriels, a annoncé la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, afin de tenter d’éviter une guerre commerciale.”Le marché aimerait que cela se concrétise, mais on a l’impression que le mal est fait psychologiquement. Il peut y avoir un rebond de court terme, mais on a encore le sentiment qu’il y a énormément de fragilité pour retrouver du concret sur les marchés et on ne peut pas dire beaucoup plus que cela à ce jour”, commente David Kruk.

A Kryvyï Rig, la douleur d’une famille orpheline de son enfant tué dans une frappe russe

Autour du cercueil de Guerman Tripolets, un petit Ukrainien de neuf ans, c’est toute une famille qui s’est réunie lundi, dévastée par la disparition de cet “enfant en or”, tué vendredi dans une frappe russe dans le centre de l’Ukraine.Cet écolier jouait dehors, à l’extérieur du domicile familial, quand un missile russe a fait un …

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A Kryvyï Rig, la douleur d’une famille orpheline de son enfant tué dans une frappe russe

Autour du cercueil de Guerman Tripolets, un petit Ukrainien de neuf ans, c’est toute une famille qui s’est réunie lundi, dévastée par la disparition de cet “enfant en or”, tué vendredi dans une frappe russe dans le centre de l’Ukraine.Cet écolier jouait dehors, à l’extérieur du domicile familial, quand un missile russe a fait un carnage: 20 morts, dont neuf enfants, et plusieurs dizaines de blessés, selon les autorités locales.En quelques secondes, en ce vendredi de début de printemps, tout a basculé à Kryvyï Rig, une cité industrielle de plus d’un demi million d’habitants avant la guerre, située à environ 80 kilomètres de la ligne de front.”Tout s’est passé si vite, littéralement une minute (entre) l’alerte aérienne et l’explosion”, raconte à l’AFP Iryna, la tante du petit garçon.De la fenêtre de son appartement, Inna, la marraine du petit Guerman, comprend rapidement.”Son père s’est mis à courir”, se souvient-elle. Avant d’entendre ses cris de désespoir face au corps inerte du garçon.”Nous n’avons même pas eu le temps de l’appeler” pour se mettre à l’abri, se désole-t-elle.Des photos diffusées par les secours ukrainiens avaient montré vendredi plusieurs personnes tuées, dont l’une est étendue devant des balançoires sur une aire de jeux pour enfants. Depuis, de nombreuses fleurs et des peluches ont été déposées sur les lieux, à quelques mètres des immeubles d’habitation également endommagés.Ilona, la grande soeur de Guerman, qui a une vingtaine d’années de plus, s’est elle aussi précipitée sur les lieux de l’attaque quelques secondes après l’explosion.”Ma mère a regardé par la fenêtre et m’a demandé ce qui se passait. (…) Je ne savais pas comment lui dire”, dit-elle.- “Il aimait tellement la vie” -A l’hôpital, les médecins annoncent à la famille que les blessures de Guerman sont trop importantes pour qu’il puisse survivre. A neuf ans, voilà une nouvelle vie arrachée dans cette guerre qui a fait, au bas mot, plusieurs dizaines de milliers de morts, civils et militaires dans les deux camps. Le bilan exact n’est pas connu, les autorités ukrainiennes et russes restant discrètes sur leurs pertes, mais il pourrait être le pire en Europe depuis la Deuxième Guerre mondiale il y a 80 ans.Lundi, la famille et des proches du petit Guerman se ont ainsi réunis dans une église de Kryvyi Rig, pour lui rendre un dernier hommage. Les visages sont tristes, les larmes coulent.”C’était un enfant en or”, “un amour”, se souvient Inna, la marraine. “Il aimait tellement la vie. Il disait souvent: +Maman, papa, j’aime tellement cette vie!+”Avec son père, “ils allaient à la pêche”, dit-elle.Sa soeur, Ilona, décrit pour sa part un enfant “tellement aimé. Il n’était pas gâté, mais il était tellement cool”.A la suite de l’attaque russe, le président Volodymyr Zelensky a dénoncé un acte montrant que Moscou “ne veut pas de cessez-le-feu”.”Le missile a touché une zone près de bâtiments résidentiels, un terrain de jeu, des rues ordinaires”, a-t-il décrit dans son allocution quotidienne publiée sur les réseaux.Dans sa bouche, une colère froide: “Ceux qui peuvent faire ce genre de choses ne sont pas humains et sont des salauds”.Le Kremlin, comme à son habitude depuis trois ans, a démenti avoir visé des “infrastructures” civiles lors de cette nouvelle attaque meurtrière.A Kryvyï Rig, Ilona, elle, pleure à chaudes larmes son petit frère: “Je l’adore, c’est notre ange”.”Il nous a donné près de dix années de bonheur avant de nous quitter”. 

Des milliers d’Afghans menacés d’expulsion au Pakistan de retour dans leur pays

Des milliers d’Afghans sont retournés ces derniers jours dans leur pays après être partis du Pakistan voisin, qui dit vouloir expulser au plus vite des centaines de milliers de migrants, ont annoncé lundi l’ONU et Kaboul.”Ces deux derniers jours, 8.025 sans-papiers et détenteurs de cartes (de séjour pakistanaises) ACC sont rentrés via les postes-frontière de Torkham et de Spin Boldak”, a déclaré l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Dans un message sur X, cette organisation onusienne dénonce des “retours forcés” et prédit une hausse du nombre des arrivées dans les jours à venir.Le porte-parole du ministère afghan des Réfugiés et du Rapatriement, Abdul Mutalib Haqqani, a quant à lui dit à l’AFP que 6.000 à 7.000 Afghans étaient rentrés au pays “ces six à sept derniers jours”.Il a estimé que “plus d’un million” d’autres pourraient traverser sous peu la frontière, environ trois millions d’Afghans vivant au Pakistan, selon l’ONU.”Nous essayons de faire en sorte que les autorités pakistanaises ne les forcent pas au départ”, a-t-il affirmé à l’AFP. “Ils doivent rentrer dans la dignité”.Le Pakistan avait fixé au 31 mars puis à la semaine dernière la mise en oeuvre de ce programme d’expulsions d’Afghans, entrés légalement ou illégalement sur son sol, parfois il y a plusieurs décennies.Il distingue les 800.000 détenteurs des cartes ACC, toutes annulées, et les 1,3 million de détenteurs de la carte dite PoR délivrée par le Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), forcés de quitter Islamabad mais autorisés à rester ailleurs sur le territoire pakistanais jusqu’au 30 juin.”On nous force à rentrer. Il y a deux jours, j’ai été arrêté pour un contrôle d’identité, ils perquisitionnaient les maisons”, a raconté à l’AFP Abdul Rahmane, 38 ans, qui vivait à Quetta, dans le sud-ouest du Pakistan, depuis six ans.”On ne m’a même pas donné une heure (pour partir), j’ai vendu mon téléphone et un tapis pour me faire un peu d’argent et j’ai abandonné le reste de mes affaires”, a-t-il encore dit, interrogé à Spin Boldak, à environ 130 km de Quetta.Depuis des mois, des militants des droits de l’homme signalent harcèlement, racket et brimades dont sont victimes les Afghans au Pakistan, un pays englué dans le marasme politique et économique et la violence, qui ne cesse de les accuser de semer le trouble sur son sol.Fin 2023 déjà, il avait expulsé plus de 800.000 Afghans, sans susciter de grande indignation parmi les institutions internationales qui continuent de lui allouer chaque année des fonds pour des programmes d’aide.Human Rights Watch (HRW) dit redouter “des persécutions par les talibans” des Afghans de retour et rappelle “le contexte économique très difficile – chômage, système de santé à genoux et une aide internationale en chute libre” en Afghanistan.

Est de la RDC: Kagame dit à ceux qui sanctionnent le Rwanda d’aller “au diable”

Le président rwandais Paul Kagame a déclaré lundi que les pays sanctionnant Kigali peuvent “aller au diable”, quelques semaines après l’imposition de mesures en raison de l’implication du Rwanda dans le conflit dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Le groupe armé antigouvernemental M23, soutenu par Kigali, s’y est emparé fin janvier de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, avant de prendre le contrôle mi-février de Bukavu, capitale de la province voisine du Sud-Kivu.Depuis, les appels de la communauté internationale au retrait du groupe armé et des quelques 4.000 soldats rwandais qui le soutiennent selon des experts de l’ONU sont restés sans effet. L’Union européenne a imposé des sanctions à trois commandants rwandais en mars, suite à une décision similaire prise par Washington en février contre un ministre du gouvernement. Quatre Congolais cadres du M23, dont son chef Bertrand Bisimwa, sont également visés.”Si quelqu’un vient (…) et dit: +Hé, nous allons vous sanctionner+. Quoi? Allez au diable”, a déclaré M. Kagame lors d’un événement marquant le début des commémorations du génocide des Tutsi de 1994.”Vous avez vos propres problèmes à régler, allez régler vos propres problèmes, laissez-moi m’occuper des miens”, a-t-il ajouté, sans désigner de pays en particulier. Le Royaume-Uni, le Canada et l’Allemagne ont également suspendu une partie de leur aide et limité les permis d’exportation. Le M23 a récemment pris la ville de Walikale, la plus à l’ouest qu’il ait atteinte depuis sa précédente offensive de 2012.Mais ses combattants se sont ensuite retirés de la ville, ce qui a été décrit par une source proche des pourparlers tenus à Doha comme un geste de bonne volonté. Une délégation de Kinshasa a rencontré des représentants du M23 au Qatar au début du mois, selon cette source.Une intervention surprise le mois dernier du Qatar avait réussi à réunir les présidents de la RDC Félix Tshisekedi et M. Kagame à Doha, où ils ont évoqué un cessez-le-feu, qui ne s’est pas matérialisé pour l’instant. L’est de la RDC, riche en ressources et frontalier du Rwanda, est en proie à des conflits depuis trente ans.

Bannis du sport mondial, des Russes applaudissent le record du hockeyeur Ovechkin

En entrant ce week-end dans l’histoire du hockey sur glace, le Russe Alexander Ovechkin a suscité la joie et l’engouement dans son pays natal, tenu à l’écart du sport mondial depuis son attaque contre l’Ukraine en février 2022.Le hockeyeur a battu dimanche le record du nombre de buts inscrits par un joueur de NHL, la ligue nord-américaine de hockey. En marquant son 895e but en saison régulière, il a offert aux Russes l’occasion de célébrer un rare succès sportif, alors que leur pays est exclu de nombreuses compétitions depuis trois ans, en raison de son assaut contre l’Ukraine.A Moscou, Léonid Alexeïev, un ingénieur russe, explique à l’AFP qu’il suivait “depuis de nombreuses années” le parcours du hockeyeur de 39 ans, star de son sport et partisan du président Vladimir Poutine qui évolue en NHL depuis la 2005-06. Vladimir Poutine, un amateur de hockey, lui a envoyé un message de félicitations et certains de ses fans disent même espérer que cet exploit accélérera le rapprochement en cours entre la Russie et les Etats-Unis.”Les émotions sont si fortes. On attendait ça depuis de nombreuses années. On comptait à partir d’environ 250 buts et on attendait le record”, poursuit Léonid Alexeïev, interrogé dans les rues de la capitale russe.”De tels événements sportifs offrent une chance d’améliorer les relations entre nos pays”, ajoute ce Moscovite de 43 ans.Lors de la dernière conversation téléphonique entre Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump, mi-mars, au-delà de l’Ukraine et de l’économie, les deux dirigeants avaient évoqué la possibilité d’organiser des matches de hockey aux Etats-Unis et en Russie entre des joueurs des deux pays, a rapporté le Kremlin.- “Team Poutine” -Moscou était pavoisée lundi de panneaux à l’effigie d’Alexander Ovechkin et marqués de l’inscription “Sacha (diminutif d’Alexander, NDLR), nous sommes avec toi!”En Occident, loin des prouesses sur la glace, ce sont les prises de positions d’Ovechkin qui suscitent la controverse.La star du hockey est un fervent partisan de Vladimir Poutine, ayant fondé le groupe de campagne “PutinTeam” (“Équipe de Poutine”) pour soutenir la candidature du président russe à sa réélection en 2018. Il a été critiqué pour avoir continué à l’appuyer après l’offensive contre l’Ukraine.Dans un exercice d’équilibrisme, Alexander Ovechkin, qui passe tous ses étés en Russie, n’a pas dénoncé l’assaut russe contre l’Ukraine, mais il s’est également gardé de lui apporter son soutien.Interrogé en 2022 sur le conflit, il avait appelé à “arrêter la guerre”. En ce qui concerne Vladimir Poutine, sa franchise habituelle avait fait défaut. “C’est mon président. Je ne fais pas de politique. Je suis un athlète et j’espère que tout va s’arranger rapidement”, avait-il déclaré à l’époque, ajoutant: “Je suis russe. C’est quelque chose que je ne peux pas contrôler. Ce n’est pas entre mes mains. J’espère que ça va bientôt se terminer.”- “Notre joueur” -Alors que les relations russo-américaines se sont fortement dégradées sous la présidence de Joe Biden, après l’attaque russe contre l’Ukraine, de nombreux Russes ont été encouragés par les succès d’Ovechkin et son statut de star aux Etats-Unis.Il a été affectueusement surnommé “Ovi” par les fans de son équipe, les Washington Capitals, où il joue sans discontinuer depuis vingt saisons.”Les Américains l’aiment. Cela montre que les relations entre les Russes et les Américains ne sont pas si mauvaises que ça”, constate Lioudmila, une retraité de 68 ans interrogée à Moscou. Alexander Ovechkin est né le 17 septembre 1985 à Moscou dans une famille de sportifs : sa mère était une joueuse de basket-ball de premier plan en Union soviétique, tandis que son père était footballeur au club du Dynamo Moscou.Il a fait ses débuts professionnels au hockey sur glace à 16 ans et a joué pour le Dynamo Moscou, avant de rejoindre la ligue américaine au début des années 2000.En marquant face aux New York Islanders, le joueur des Washington Capitals a effacé le précédent record, qui semblait indépassable et était détenu depuis 1999 par le Canadien Wayne Gretzky, qui avait inscrit 894 buts en saison régulière.”C’est notre joueur de hockey, notre joueur de hockey russe, il est génial”, s’enthousiasme Alexeï Mikhaïlov, médecin de 63 ans. “Je suis heureux que ce soit un Russe qui ait atteint ce résultat.”