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Ces Américano-palestiniens de Cisjordanie qui voient monter la violence

Malgré ses lunettes de soleil, Mohamed Rabee peine à cacher son chagrin tandis qu’il porte le corps de son fils Amer, 14 ans, tué dimanche par des soldats israéliens à Turmus Ayya en Cisjordanie occupée.Comme la plupart des habitants de la ville palestinienne, Mohamed et son fils sont des Palestiniens de nationalité américaine, et confrontés …

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Droits de douane: Trump menace Pékin d’une facture encore plus lourde

Donald Trump a menacé lundi de gonfler encore les droits de douane américains sur les produits chinois si Pékin  riposte à son offensive douanière, tout en laissant la porte ouverte à des négociations avec les autres pays.”Si la Chine ne retire pas son augmentation de 34% (de droits de douane sur les produits américains) (…) d’ici demain 8 avril, les Etats-Unis imposeront des droits de douane ADDITIONNELS de 50% sur la Chine, à partir du 9 avril”, a affirmé le président américain sur sa plateforme Truth Social.Donald Trump avait un peu plus tôt reproché à la Chine de ne “pas avoir pris en compte (son) avertissement (…) de ne pas répliquer”.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a déjà frappé les produits chinois d’une surtaxe additionnelle de 20%. Elle doit passer à 54% dès le 9 avril, avec les +34% annoncés la semaine dernière. S’il met à exécution sa dernière menace, cela portera la surtaxe à un exorbitant 104%, de quoi doubler le prix des produits chinois à l’entrée sur le sol américain.La Chine a rétorqué, via son ambassade à Washington, qu’elle ne céderait pas face aux pressions et menaces.- “Accords équitables” -Donald Trump affirme que la première économie mondiale est “pillée” par le reste du monde.En conséquence, il a décidé d’imposer un taux additionnel de 10% sur tous les produits importés aux États-Unis, entré en vigueur samedi avec quelques exceptions comme l’or et l’énergie.Ce taux doit être relevé dès mercredi pour plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs, notamment l’Union européenne (+20%) et le Vietnam (+46%).Les partenaires commerciaux des Etats-Unis cherchent à convaincre Donald Trump d’alléger ce fardeau, qui affole les marchés et bouleverse déjà le commerce mondial.Donald Trump a une nouvelle fois soufflé le chaud et le froid lundi.Il a affirmé ne plus vouloir s’entretenir avec des responsables chinois mais s’est dit prêt à négocier des “accords équitables” avec les autres pays.Alors que les marchés guettaient le moindre signal d’assouplissement de sa politique, il a assuré qu’il n’envisageait pas de report.Premier dirigeant étranger reçu à la Maison Blanche par le président américain depuis les annonces de la semaine dernière, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis d’éliminer les droits de douane et l’excédent commercial de son pays vis-à-vis des Etats-Unis.L’Union européenne (UE), de son côté, a proposé à Washington d’abolir les droits de douane de part et d’autre de l’Atlantique sur les produits issus de l’industrie, comme les voitures et les médicaments.Il s’agit pour les Vingt-Sept de sortir avec le moins de dommages possibles de la guerre commerciale initiée par les Etats-Unis. Mais Donald Trump a d’ores et déjà jugé cette offre “pas suffisante”.Un entretien téléphonique a par ailleurs eu lieu entre le Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, et Donald Trump, ont rapporté les deux responsables, en faisant savoir que les discussions allaient se poursuivre. Au Bangladesh, le chef du gouvernement provisoire Muhammad Yunus a écrit au président américain pour lui demander un délai de “trois mois” afin d’avoir le temps d’acheter plus de produits américains pour rééquilibrer les échanges commerciaux. Des acheteurs américains ont commencé à suspendre leurs commandes dans dans le pays, deuxième fabricant de vêtements au monde, visé par 49% de droits de douane additionnels.- “Insensé” -Les bourses asiatiques, en partie fermées vendredi, ont connu un lundi noir. Hong Kong s’est effondrée de plus de 13% — sa pire séance depuis 1997 — et l’indice Nikkei à Tokyo a lâché 7,8%.Dans une maison de courtage du quartier financier de Hong Kong, où affluent des investisseurs individuels, une nonagénaire prénommée Tam “déteste” Trump. “Il m’a coûté 200.000 dollars hongkongais (environ 23.000 euros)”, s’est-elle insurgée devant l’AFP. “Il est insensé, il dit une chose et change d’avis quelques minutes plus tard… Comment quelqu’un qui occupe une position aussi élevée peut-il agir de la sorte?”Les Bourses européennes ont terminé en forte baisse (-4,78% à Paris, -4,64% à Londres). A Wall Street, la séance a été marquée par une grande fébrilité, sans que les indices ne s’effondrent.Les analystes s’attendent à voir les économies tanguer sévèrement dans l’engrenage d’une guerre commerciale pouvant se traduire par des prix plus élevés, plus de chômage et moins de croissance.Les Etats-Unis, qui doivent devenir “plus riches que jamais” selon Donald Trump, risquent de tomber en récession, selon les analystes de JPMorgan. D’autres cabinets ont aussi dégradé leurs prévisions pour la première économie mondiale.

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Donald Trump a menacé lundi de gonfler encore les droits de douane américains sur les produits chinois si Pékin  riposte à son offensive douanière, tout en laissant la porte ouverte à des négociations avec les autres pays.”Si la Chine ne retire pas son augmentation de 34% (de droits de douane sur les produits américains) (…) d’ici demain 8 avril, les Etats-Unis imposeront des droits de douane ADDITIONNELS de 50% sur la Chine, à partir du 9 avril”, a affirmé le président américain sur sa plateforme Truth Social.Donald Trump avait un peu plus tôt reproché à la Chine de ne “pas avoir pris en compte (son) avertissement (…) de ne pas répliquer”.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a déjà frappé les produits chinois d’une surtaxe additionnelle de 20%. Elle doit passer à 54% dès le 9 avril, avec les +34% annoncés la semaine dernière. S’il met à exécution sa dernière menace, cela portera la surtaxe à un exorbitant 104%, de quoi doubler le prix des produits chinois à l’entrée sur le sol américain.La Chine a rétorqué, via son ambassade à Washington, qu’elle ne céderait pas face aux pressions et menaces.- “Accords équitables” -Donald Trump affirme que la première économie mondiale est “pillée” par le reste du monde.En conséquence, il a décidé d’imposer un taux additionnel de 10% sur tous les produits importés aux États-Unis, entré en vigueur samedi avec quelques exceptions comme l’or et l’énergie.Ce taux doit être relevé dès mercredi pour plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs, notamment l’Union européenne (+20%) et le Vietnam (+46%).Les partenaires commerciaux des Etats-Unis cherchent à convaincre Donald Trump d’alléger ce fardeau, qui affole les marchés et bouleverse déjà le commerce mondial.Donald Trump a une nouvelle fois soufflé le chaud et le froid lundi.Il a affirmé ne plus vouloir s’entretenir avec des responsables chinois mais s’est dit prêt à négocier des “accords équitables” avec les autres pays.Alors que les marchés guettaient le moindre signal d’assouplissement de sa politique, il a assuré qu’il n’envisageait pas de report.Premier dirigeant étranger reçu à la Maison Blanche par le président américain depuis les annonces de la semaine dernière, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis d’éliminer les droits de douane et l’excédent commercial de son pays vis-à-vis des Etats-Unis.L’Union européenne (UE), de son côté, a proposé à Washington d’abolir les droits de douane de part et d’autre de l’Atlantique sur les produits issus de l’industrie, comme les voitures et les médicaments.Il s’agit pour les Vingt-Sept de sortir avec le moins de dommages possibles de la guerre commerciale initiée par les Etats-Unis. Mais Donald Trump a d’ores et déjà jugé cette offre “pas suffisante”.Un entretien téléphonique a par ailleurs eu lieu entre le Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, et Donald Trump, ont rapporté les deux responsables, en faisant savoir que les discussions allaient se poursuivre. Au Bangladesh, le chef du gouvernement provisoire Muhammad Yunus a écrit au président américain pour lui demander un délai de “trois mois” afin d’avoir le temps d’acheter plus de produits américains pour rééquilibrer les échanges commerciaux. Des acheteurs américains ont commencé à suspendre leurs commandes dans dans le pays, deuxième fabricant de vêtements au monde, visé par 49% de droits de douane additionnels.- “Insensé” -Les bourses asiatiques, en partie fermées vendredi, ont connu un lundi noir. Hong Kong s’est effondrée de plus de 13% — sa pire séance depuis 1997 — et l’indice Nikkei à Tokyo a lâché 7,8%.Dans une maison de courtage du quartier financier de Hong Kong, où affluent des investisseurs individuels, une nonagénaire prénommée Tam “déteste” Trump. “Il m’a coûté 200.000 dollars hongkongais (environ 23.000 euros)”, s’est-elle insurgée devant l’AFP. “Il est insensé, il dit une chose et change d’avis quelques minutes plus tard… Comment quelqu’un qui occupe une position aussi élevée peut-il agir de la sorte?”Les Bourses européennes ont terminé en forte baisse (-4,78% à Paris, -4,64% à Londres). A Wall Street, la séance a été marquée par une grande fébrilité, sans que les indices ne s’effondrent.Les analystes s’attendent à voir les économies tanguer sévèrement dans l’engrenage d’une guerre commerciale pouvant se traduire par des prix plus élevés, plus de chômage et moins de croissance.Les Etats-Unis, qui doivent devenir “plus riches que jamais” selon Donald Trump, risquent de tomber en récession, selon les analystes de JPMorgan. D’autres cabinets ont aussi dégradé leurs prévisions pour la première économie mondiale.

Droits de douane: Trump menace Pékin d’une facture encore plus lourde

Donald Trump a menacé lundi de gonfler encore les droits de douane américains sur les produits chinois si Pékin  riposte à son offensive douanière, tout en laissant la porte ouverte à des négociations avec les autres pays.”Si la Chine ne retire pas son augmentation de 34% (de droits de douane sur les produits américains) (…) …

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Au Caire, Macron, Sissi et Abdallah II font front commun sur Gaza face au plan Trump

Emmanuel Macron, Abdel Fattah al-Sissi et Abdallah II ont dit lundi au Caire leur rejet de tout déplacement des Palestiniens face aux ambitions de Donald Trump, mais ont aussi donné des gages aux Etats-Unis en jugeant que la gouvernance à Gaza devait relever “uniquement” d’une Autorité palestinienne “renforcée”.Le président français a d’ailleurs organisé durant sa visite en Egypte un appel avec M. Trump, son homologue égyptien et le roi de Jordanie au sujet de Gaza, a annoncé l’Elysée.Dans un communiqué commun après leur sommet tripartite, les dirigeants français, égyptien et jordanien, qui rejettent donc tout rôle futur du Hamas dans le territoire palestinien, ont également appelé à “un retour immédiat au cessez-le-feu”.Le roi de Jordanie a rejoint lundi Abdel Fattah al-Sissi et Emmanuel Macron, arrivé dimanche dans la capitale égyptienne pour une visite essentiellement consacrée à la guerre à Gaza.Avec cette rencontre, la diplomatie française entend afficher sa solidarité avec deux pays voisins de la bande de Gaza ébranlés par le projet du président américain. D’autant plus que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, partisan de ce plan, doit être reçu lundi à la Maison Blanche.Début février, Donald Trump a suscité un tollé international en évoquant une prise de contrôle de la bande de Gaza par les Etats-Unis pour la reconstruire et en faire la “Riviera du Moyen-Orient”. Pour cela, ses habitants pourraient être déplacés vers l’Egypte et la Jordanie, qui ont vivement rejeté cette option mais doivent composer avec la pression américaine.- Gouvernance -Emmanuel Macron, Abdel Fattah al-Sissi et Abdallah II “ont exprimé leur rejet de tout déplacement des Palestiniens de leurs terres ou de toute annexion de territoire palestinien”.Ils ont aussi “souligné que la gouvernance ainsi que le maintien de l’ordre et de la sécurité à Gaza, ainsi que dans tous les territoires palestiniens, devaient relever uniquement de l’autorité d’une Autorité palestinienne renforcée, avec un fort soutien régional et international”.Plus tôt, lors d’une conférence de presse, les présidents français et égyptien avaient tour à tour appelé à une reprise de l’aide humanitaire pour les 2,4 millions de Gazaouis, dont la quasi-totalité ont été déplacés au moins une fois par les combats dans le territoire assiégé.Emmanuel Macron a “salué les efforts inlassables déployés par l’Égypte” en tant que co-médiateur pour la trêve et la libération des otages encore retenus par le Hamas depuis l’attaque du 7 octobre 2023 contre Israël, qui a déclenché la guerre.Des déplacements de populations et une annexion de Gaza comme de la Cisjordanie, occupée par Israël depuis 1967, seraient “une violation du droit international”, “une menace grave pour la sécurité de toute la région, y compris celle d’Israël”, a dit Emmanuel Macron.Il a aussi exprimé le soutien de la France au plan arabe, qualifié de “voie réaliste à la reconstruction de Gaza”, conçu comme une réponse au plan Trump. Cette initiative, préparée par l’Egypte, prévoit de ne pas déplacer les Gazaouis.  Paris estime toutefois qu’il faut “encore renforcer” ce plan, notamment sur “la sécurité” et la “gouvernance” du territoire palestinien, pour rassurer des Américains réticents. Les pays arabes prévoient un retour progressif de l’Autorité palestinienne, au détriment du Hamas qui dirige Gaza depuis 2007.”Le Hamas ne doit avoir aucune part à cette gouvernance, ne doit plus constituer une menace pour Israël”, a insisté Emmanuel Macron.- Fret humanitaire -Le président français organise en juin à l’ONU, avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, une conférence sur la solution à deux Etats, israélien et palestinien. Ce rendez-vous pourrait, selon des sources diplomatiques, constituer le “moment opportun” que la France attend pour éventuellement reconnaître un Etat palestinien.Mardi, M. Macron se rendra, accompagné de son homologue égyptien, dans la ville d’al-Arich, dans le nord de la péninsule du Sinaï, à 50 kilomètres du point de passage de Rafah par lequel est censée transiter l’aide humanitaire vers Gaza, à nouveau stoppée depuis un mois.Lors de cette étape hautement symbolique, il appellera à “la réouverture des points de passage pour l’acheminement de fret humanitaire à Gaza”, selon la présidence française.Dans ce port méditerranéen qui sert de base arrière pour l’aide, il va rencontrer des personnels d’ONG françaises, des Nations unies, du Croissant-Rouge égyptien mais aussi probablement des “bénéficiaires” palestiniens de l’action humanitaire, selon la même source.Sur le plan bilatéral franco-égyptien, plusieurs accords économiques ont été signés lundi dans les transports, la santé, les énergies renouvelables ou le domaine universitaire.

Au Caire, Macron, Sissi et Abdallah II font front commun sur Gaza face au plan Trump

Emmanuel Macron, Abdel Fattah al-Sissi et Abdallah II ont dit lundi au Caire leur rejet de tout déplacement des Palestiniens face aux ambitions de Donald Trump, mais ont aussi donné des gages aux Etats-Unis en jugeant que la gouvernance à Gaza devait relever “uniquement” d’une Autorité palestinienne “renforcée”.Le président français a d’ailleurs organisé durant sa …

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Au Caire, Macron, Sissi et Abdallah II font front commun sur Gaza face au plan Trump

Emmanuel Macron, Abdel Fattah al-Sissi et Abdallah II ont dit lundi au Caire leur rejet de tout déplacement des Palestiniens face aux ambitions de Donald Trump, mais ont aussi donné des gages aux Etats-Unis en jugeant que la gouvernance à Gaza devait relever “uniquement” d’une Autorité palestinienne “renforcée”.Le président français a d’ailleurs organisé durant sa visite en Egypte un appel avec M. Trump, son homologue égyptien et le roi de Jordanie au sujet de Gaza, a annoncé l’Elysée.Dans un communiqué commun après leur sommet tripartite, les dirigeants français, égyptien et jordanien, qui rejettent donc tout rôle futur du Hamas dans le territoire palestinien, ont également appelé à “un retour immédiat au cessez-le-feu”.Le roi de Jordanie a rejoint lundi Abdel Fattah al-Sissi et Emmanuel Macron, arrivé dimanche dans la capitale égyptienne pour une visite essentiellement consacrée à la guerre à Gaza.Avec cette rencontre, la diplomatie française entend afficher sa solidarité avec deux pays voisins de la bande de Gaza ébranlés par le projet du président américain. D’autant plus que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, partisan de ce plan, doit être reçu lundi à la Maison Blanche.Début février, Donald Trump a suscité un tollé international en évoquant une prise de contrôle de la bande de Gaza par les Etats-Unis pour la reconstruire et en faire la “Riviera du Moyen-Orient”. Pour cela, ses habitants pourraient être déplacés vers l’Egypte et la Jordanie, qui ont vivement rejeté cette option mais doivent composer avec la pression américaine.- Gouvernance -Emmanuel Macron, Abdel Fattah al-Sissi et Abdallah II “ont exprimé leur rejet de tout déplacement des Palestiniens de leurs terres ou de toute annexion de territoire palestinien”.Ils ont aussi “souligné que la gouvernance ainsi que le maintien de l’ordre et de la sécurité à Gaza, ainsi que dans tous les territoires palestiniens, devaient relever uniquement de l’autorité d’une Autorité palestinienne renforcée, avec un fort soutien régional et international”.Plus tôt, lors d’une conférence de presse, les présidents français et égyptien avaient tour à tour appelé à une reprise de l’aide humanitaire pour les 2,4 millions de Gazaouis, dont la quasi-totalité ont été déplacés au moins une fois par les combats dans le territoire assiégé.Emmanuel Macron a “salué les efforts inlassables déployés par l’Égypte” en tant que co-médiateur pour la trêve et la libération des otages encore retenus par le Hamas depuis l’attaque du 7 octobre 2023 contre Israël, qui a déclenché la guerre.Des déplacements de populations et une annexion de Gaza comme de la Cisjordanie, occupée par Israël depuis 1967, seraient “une violation du droit international”, “une menace grave pour la sécurité de toute la région, y compris celle d’Israël”, a dit Emmanuel Macron.Il a aussi exprimé le soutien de la France au plan arabe, qualifié de “voie réaliste à la reconstruction de Gaza”, conçu comme une réponse au plan Trump. Cette initiative, préparée par l’Egypte, prévoit de ne pas déplacer les Gazaouis.  Paris estime toutefois qu’il faut “encore renforcer” ce plan, notamment sur “la sécurité” et la “gouvernance” du territoire palestinien, pour rassurer des Américains réticents. Les pays arabes prévoient un retour progressif de l’Autorité palestinienne, au détriment du Hamas qui dirige Gaza depuis 2007.”Le Hamas ne doit avoir aucune part à cette gouvernance, ne doit plus constituer une menace pour Israël”, a insisté Emmanuel Macron.- Fret humanitaire -Le président français organise en juin à l’ONU, avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, une conférence sur la solution à deux Etats, israélien et palestinien. Ce rendez-vous pourrait, selon des sources diplomatiques, constituer le “moment opportun” que la France attend pour éventuellement reconnaître un Etat palestinien.Mardi, M. Macron se rendra, accompagné de son homologue égyptien, dans la ville d’al-Arich, dans le nord de la péninsule du Sinaï, à 50 kilomètres du point de passage de Rafah par lequel est censée transiter l’aide humanitaire vers Gaza, à nouveau stoppée depuis un mois.Lors de cette étape hautement symbolique, il appellera à “la réouverture des points de passage pour l’acheminement de fret humanitaire à Gaza”, selon la présidence française.Dans ce port méditerranéen qui sert de base arrière pour l’aide, il va rencontrer des personnels d’ONG françaises, des Nations unies, du Croissant-Rouge égyptien mais aussi probablement des “bénéficiaires” palestiniens de l’action humanitaire, selon la même source.Sur le plan bilatéral franco-égyptien, plusieurs accords économiques ont été signés lundi dans les transports, la santé, les énergies renouvelables ou le domaine universitaire.

Brésil: des leaders indigènes veulent peser comme les chefs d’Etat à la COP30

Plusieurs milliers de représentants de peuples autochtones d’Amazonie et d’Océanie se sont retrouvés lundi à Brasilia, réclamant “la même voix et le même pouvoir” pour leurs leaders que pour les chefs d’Etat à la COP30, prévue en novembre au Brésil.Arborant pour la plupart tenues traditionnelles et peintures corporelles, les délégations de 200 peuples se sont présentées aux rythmes des maracas et des tambours, soulevant un nuage de poussière à quelques encablures des sièges des institutions dans la capitale brésilienne.Quelque 8.000 personnes participent au campement qui se tient jusqu’à vendredi, selon les organisateurs. L’événement annuel prend un relief particulier dans la perspective de la conférence de l’ONU sur le climat, la COP30, qui se tiendra du 10 au 21 novembre dans la ville amazonienne de Belem (nord).Le rassemblement “Terre libre”, qui regroupe habituellement surtout des représentants de peuples indigènes brésiliens, reçoit cette année des délégations de Bolivie, d’Equateur, du Guyana, de Guyane française, du Surinam et du Venezuela, ainsi que d’Australie, des îles Fidji et d’autres pays d’Océanie. Certains membres de délégations ont voyagé durant plusieurs jours depuis de lointaines îles du Pacifique ou de villages au coeur de l’Amazonie pour participer.Tous ces peuples autochtones disent partager la même vulnérabilité face au réchauffement climatique.”Nous exigeons que les leaders des communautés indigènes et locales aient la même voix et le même pouvoir que les chefs d’Etat à la COP30, avec la même légitimité et le même pouvoir décisionnaire que les représentants des pays”, a affirmé Alana Manchineri, une cheffe indigène du Brésil, lisant une déclaration conjointe des peuples représentés.Le document réclame par ailleurs des “financements directs” pour les peuples autochtones, afin qu’ils puissent préserver l’environnement et être “compensés pour les dommages subis”.- Incendies dévastateurs -“Dans le Pacifique, nous avons des difficultés spécifiques, mais nous voulions être ici pour montrer aux indigènes d’Amazonie que nous pouvons lutter” ensemble, a déclaré à l’AFP Alisi Rabukawaqa, venue des îles Fidji, où l’augmentation du niveau de l’océan a des conséquences concrètes sur la vie de son peuple.”L’eau salée entre sur les terres où nous plantons notre nourriture”, a alerté cette jeune femme de 37 ans.Les peuples autochtones d’Amérique du Sud ont également été touchés de plein fouet par le changement climatique, une sécheresse historique ayant favorisé la propagation de terribles incendies l’an dernier, notamment en Amazonie.Près de 18 millions d’hectares de forêt amazonienne sont partis en fumée au Brésil en 2024, selon la plateforme de surveillance Mapbiomas.La présidence brésilienne de la COP30 a annoncé la création d’un “Cercle de leaders indigènes” pour permettre aux peuples autochtones d’être entendus lors de la conférence climatique.”Nous voulons voir comment cela va se dérouler dans la pratique, si quelque chose de tangible pourra en sortir”, a souligné Alisi Rabukawaqa.- “Nous sommes la réponse” -Sous le mot d’ordre “Nous sommes la réponse”, le rassemblement “Terre libre” prévoit cette semaine plusieurs cortèges vers l’Esplanade des ministères, un des lieux de pouvoir emblématiques de Brasilia, capitale à l’architecture futuriste inaugurée en 1960.Vendredi, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a rencontré le leader indigène le plus emblématique du pays, Raoni Metuktire, dans un village en Amazonie, dans l’Etat de Mato Grosso (centre-ouest).Face au cacique nonagénaire et mondialement connu, Lula a admis qu’il y avait “encore beaucoup à faire” pour les peuples autochtones du Brésil, qui jouent selon lui un rôle “fondamental” dans la lutte contre le réchauffement climatique.Il s’est gardé d’évoquer le projet d’exploration de pétrole off-shore près de l’Amazonie, dans une zone connue sous le nom de Marge Equatoriale, auquel il est ouvertement favorable, contrairement à Raoni.Les énergies fossiles sont de loin la première cause du réchauffement. Leur abandon progressif a été adopté à la COP28 mais la présidence brésilienne de la COP30 a jusque-là évité de prendre position sur le sujet.

Brésil: des leaders indigènes veulent peser comme les chefs d’Etat à la COP30

Plusieurs milliers de représentants de peuples autochtones d’Amazonie et d’Océanie se sont retrouvés lundi à Brasilia, réclamant “la même voix et le même pouvoir” pour leurs leaders que pour les chefs d’Etat à la COP30, prévue en novembre au Brésil.Arborant pour la plupart tenues traditionnelles et peintures corporelles, les délégations de 200 peuples se sont …

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