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Le président syrien Ahmad al-Chareh arrive aux Etats-Unis

Le président intérimaire syrien, Ahmad al-Chareh, est arrivé aux Etats-Unis samedi pour une visite officielle inédite, a rapporté l’agence de presse officielle de son pays, au lendemain de son retrait de la liste noire américaine du terrorisme.Le chef d’Etat par intérim, dont les forces rebelles ont renversé le dirigeant de longue date Bachar al-Assad en …

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Colis: les avions-cargos MD-11 immobilisés aux Etats-Unis après un accident mortel

Le régulateur aérien américain a ordonné samedi l’immobilisation de l’ensemble des avions-cargos MD-11 après un accident qui a fait 14 morts cette semaine dans le Kentucky (centre-est des Etats-Unis).Un avion-cargo McDonnell Douglas MD-11 opéré par UPS et à destination de Hawaï s’est écrasé mardi peu après son décollage de l’aéroport de Louisville, dans le centre-est …

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Le président syrien entame une visite inédite à Washington

Le président intérimaire syrien, Ahmad al-Chareh, entame une visite officielle inédite à Washington, au cours de laquelle il doit être reçu lundi à la Maison Blanche par Donald Trump, consacrant l’alliance de l’ancien jihadiste avec les Etats-Unis.Il s’agit de la première visite bilatérale d’un chef d’Etat syrien aux Etats-Unis depuis l’indépendance du pays en 1946.La visite du dirigeant syrien intervient au lendemain de son retrait de la liste noire américaine du terrorisme, dans la foulée de la levée des sanctions contre M. Chareh par le Conseil de sécurité de l’ONU.A la tête d’une coalition islamiste, Ahmad al-Chareh avait renversé le dirigeant de longue date Bachar al-Assad en décembre 2024, mettant fin à une guerre civile de plus de 13 ans.Selon les médias officiels syriens, M. Chareh est arrivé à Washington samedi et a rencontré des représentants des organisations syriennes dans la capitale fédérale.Lors de sa visite, il devrait signer un accord pour rejoindre la coalition antijihadiste menée par les Etats-Unis, selon l’émissaire américain pour la Syrie, Tom Barrack.Le groupe jihadiste Etat Islamique (EI) avait été défait militairement en 2019 en Syrie par la coalition et les Forces démocratiques syriennes (FDS), conduites par les Kurdes, qui négocient actuellement leur intégration dans l’armée syrienne.Les Etats-Unis prévoient pour leur part d’établir une base militaire près de Damas, a indiqué à l’AFP une source diplomatique en Syrie. – Basket -Le ministre syrien des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, qui accompagne M. Chareh, a mis en ligne samedi une vidéo tournée avant le voyage illustrant le réchauffement des relations avec les Etats-Unis.On y voit les deux hommes échangeant des passes de basket-ball avec le commandant des forces américaines aux Moyen-Orient, Brad Cooper, ainsi qu’avec le chef de la coalition internationale anti-jihadistes, Kevin Lambert.Le ministère syrien de l’Intérieur a annoncé samedi avoir mené 61 raids et procédé à 71 arrestations dans une “campagne proactive pour neutraliser la menace que représente l’EI”, selon l’agence officielle Sana.Ces raids ont eu lieu notamment dans les secteurs d’Alep, d’Idlib, de Hama, de Homs, de Deir ez-Zor, de Raqqa et de Damas, où demeurent des cellules dormantes de l’organisation, a-t-il été précisé. – Bouleversement -Jeudi, le Conseil de sécurité de l’ONU avait levé les sanctions contre M. Chareh, saluant dans une résolution préparée par les Etats-Unis l’engagement des nouvelles autorités à “lutter contre le terrorisme”.M. Chareh dirigeait il y a un an encore le groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS), l’ancienne branche syrienne d’Al-Qaïda.Mais dès sa prise du pouvoir, il a clairement rompu avec son passé jihadiste, multipliant les ouvertures vers l’Occident et les pays de la région, notamment les riches monarchies arabes. Il a aussi engagé des négociations avec Israël, pays avec lequel la Syrie est théoriquement en état de guerre.Donald Trump avait déjà rencontré le dirigeant syrien lors d’un voyage dans le Golfe en mai et avait annoncé la levée des sanctions américaines contre la Syrie.Les deux hommes doivent également évoquer les négociations avec Israël et la reconstruction de la Syrie, un chantier dont le coût pourrait dépasser les 216 milliards de dollars (187 milliards d’euros), selon la Banque mondiale.  M. Trump avait pressé en mai le dirigeant syrien de rejoindre les accords d’Abraham, qui ont acté en 2020 la reconnaissance d’Israël par plusieurs pays arabes.Aux yeux de Michael Hanna, analyste à l’International Crisis Group, “le président Trump a bouleversé de manière inattendue la politique de longue date des États-Unis concernant la Syrie en mai et a continué à soutenir le nouveau gouvernement à Damas, malgré des épisodes d’instabilité et de violence sectaire qui ont entamé la confiance envers les nouveaux dirigeants du pays”.La visite prévue à la Maison Blanche de M. Chareh est “un témoignage supplémentaire de l’engagement des Etats-Unis envers la nouvelle Syrie et un moment hautement symbolique pour le nouveau dirigeant du pays, marquant ainsi une nouvelle étape dans sa transformation étonnante de chef militant en homme d’Etat mondial”, ajoute l’analyste.

L’Ukraine lutte pour rétablir l’électricité et le chauffage après des frappes russes massives

L’Ukraine s’efforce dimanche de rétablir l’électricité et le chauffage après des frappes russes à grande échelle qui ont endommagé ses infrastructures énergétiques et provoqué des coupures de courant massives.”Il est difficile de se souvenir d’un nombre aussi important de frappes directes sur des installations énergétiques depuis le début de l’invasion”, a affirmé la ministre de …

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Le “super-typhon” Fung-wong fond sur les Philippines, près d’un million d’évacués

Le super-typhon Fung-wong s’approche dimanche des Philippines où près d’un million de personnes ont été évacuées, moins d’une semaine après le passage déjà dévastateur du typhon Kalmaegi.Fung-wong, dont le diamètre couvre virtuellement l’intégralité du pays, se dirige vers l’archipel depuis l’est en soufflant des vents de 185 km/h, voire de 230 km/h en pointe. Il doit toucher terre dans la nuit, selon le service météorologique national.Au total, 916.863 personnes avaient été évacuées en début d’après-midi, a indiqué un haut responsable de la Défense civile, Rafaelito Alejandro, lors d’un point presse.Les écoles et bâtiments publics resteront fermés lundi dans une large partie du pays, notamment dans la capitale Manille, et près de 300 vols ont déjà été annulés, selon les autorités. “Les vagues ont commencé à gronder vers 07H00 du matin (23H00 GMT samedi). Quand elles frappent le brise-lame, on dirait que le sol tremble”, a témoigné Edson Casarino, un habitant de l’île de Catanduanes (nord-est).”De fortes pluies sont en train de s’abattre, et le vent souffle”, a dit cet homme de 33 ans joint au téléphone par l’AFP.La petite île risque d’être frappée de plein fouet par Fung-wong, a prévenu le service météorologique.”Ils ressentent l’impact du typhon (…) car l’oeil du cyclone y est le plus proche”, a expliqué M. Alejandro.Samedi, des habitants ont tenté de river leurs habitations au sol avec des cordes dans l’espoir qu’elles résistent aux rafales, selon des images relayées sur les réseaux sociaux.Sur une vidéo authentifiée par l’AFP, une église de la ville de Birac apparaît encerclée par les eaux de crues, qui montent jusqu’à la mi-hauteur de son entrée.Plus au sud, sur l’île de Mindanao, des inondations provoquées par fortes pluies liées à l’arrivée de Fung-wong ont perturbé samedi le trafic, a constaté un photographe de l’AFP.A Sorsogon, dans le sud de l’île principale de Luçon, certains ont trouvé refuge dans une église dès samedi, a constaté une équipe de l’AFP.”Je suis là car les vagues près de ma maison sont énormes maintenant. Je vis près de la côte et les vents là-bas sont très forts à présent”, a indiqué l’une d’eux, Maxine Dugan.- Cumuls de 200 millimètres -Fung-wong devrait déverser “des précipitations de 200 millimètres ou plus, qui peuvent provoquer des inondations étendues, pas seulement dans les zones de basse altitude”, a mis en garde en conférence de presse Benison Estareja, un météorologue du gouvernement.”Il est possible que nos plus importants bassins versants débordent”, a-t-il alerté.Ce super-typhon balaiera l’archipel quelques jours seulement après Kalmaegi, responsable de plus de 224 morts dans le pays d’après les derniers chiffres du gouvernement, le typhon le plus meurtrier de l’année, selon la base de données spécialisée EM-DAT.La province de Cebu (centre) recense la majorité des victimes, et les opérations de secours y ont été suspendues samedi en raison de l’arrivée de Fung-wong.”Nous ne pouvons pas mettre en danger nos secouristes. Nous ne voulons pas qu’ils soient les prochaines victimes”, a déclaré à l’AFP Myrra Daven, une responsable des secours de la région.Tous les ans, une vingtaine de tempêtes ou de typhons atteignent les Philippines ou s’en approchent, les régions les plus pauvres étant généralement les plus gravement affectées.Selon les scientifiques, le réchauffement climatique généré par l’activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs.Des océans plus chauds permettent aux typhons de se renforcer plus vite, quand des températures générales plus élevées entraînent une atmosphère plus humide et donc des pluies plus importantes.Kalmaegi a également fait cinq morts au Vietnam, qu’il a frappé en s’affaiblissant après avoir dévasté les Philippines.

Le président syrien Ahmad al-Chareh arrive aux Etats-Unis

Le président intérimaire syrien, Ahmad al-Chareh, est arrivé aux Etats-Unis samedi pour une visite officielle inédite, a rapporté l’agence de presse officielle de son pays, au lendemain de son retrait de la liste noire américaine du terrorisme.Le chef d’Etat par intérim, dont les forces rebelles ont renversé le dirigeant de longue date Bachar al-Assad en fin d’année dernière, doit rencontrer lundi le président américain, Donald Trump.Il s’agit de la première visite bilatérale d’un chef d’Etat syrien aux Etats-Unis depuis l’indépendance du pays en 1946.A son arrivée, M. Chareh a échangé des passes de basketball avec le commandant des forces américaines aux Moyen-Orient, Brad Cooper, ainsi qu’avec le chef de la coalition internationale anti-jihadistes, Kevin Lambert, selon des images qu’il a postées sur les réseaux sociaux.Lors de cette visite, Damas devrait signer un accord pour rejoindre cette coalition menée par les Etats-Unis, selon l’émissaire américain pour la Syrie, Tom Barrack.Le groupe jihadiste Etat Islamique (EI) avait été défait militairement en 2019 en Syrie par la coalition et les Forces démocratiques syriennes (FDS), conduites par les Kurdes, qui négocient actuellement leur intégration dans l’armée syrienne.Les Etats-Unis prévoient pour leur part d’établir une base militaire près de Damas, a indiqué à l’AFP une source diplomatique en Syrie. La Syrie, sortie de plus de 13 ans de guerre civile, cherche aussi à garantir des fonds pour sa reconstruction, un chantier dont le coût pourrait dépasser les 216 milliards de dollars (187 milliards d’euros), selon la Banque mondiale.  Jeudi, le Conseil de sécurité de l’ONU a levé les sanctions contre M. Chareh, qui jusqu’à présent avait besoin d’une exemption des Nations unies pour chaque déplacement international.La résolution préparée par les Etats-Unis salue l’engagement des nouvelles autorités de M. Chareh, qui il y a encore un an dirigeait le groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS), l’ancienne branche syrienne d’Al-Qaïda, à “lutter contre le terrorisme”.Le ministère syrien de l’Intérieur a annoncé samedi avoir mené 61 raids et procédé à 71 arrestations dans une “campagne proactive pour neutraliser la menace que représente l’EI”, selon l’agence officielle Sana.Ces raids ont eu lieu notamment dans les secteurs d’Alep, d’Idlib, de Hama, de Homs, de Deir ez-Zor, de Raqqa et de Damas, où demeurent des cellules dormantes de l’organisation, a-t-il été précisé. C’est au titre de chef de HTS, qui à la tête d’une coalition islamiste a renversé Bachar al-Assad le 8 décembre 2024, que M. Chareh était inscrit depuis 2013 sur la liste des sanctions de l’ONU.- Bouleversement -Mais dès sa prise du pouvoir, il a clairement rompu avec son passé jihadiste, multipliant les ouvertures vers l’Occident et les pays de la région, notamment les riches monarchies arabes. Il a aussi engagé des négociations avec Israël, pays avec lequel la Syrie est théoriquement en état de guerre.Donald Trump avait déjà rencontré le dirigeant syrien lors d’un voyage dans le Golfe en mai et avait annoncé la levée des sanctions américaines contre la Syrie.Les deux hommes vont également évoquer les négociations directes entamées par les autorités syriennes avec Israël.M. Trump avait pressé en mai le dirigeant syrien de rejoindre les accords d’Abraham, qui ont acté en 2020 la reconnaissance d’Israël par plusieurs pays arabes.Aux yeux de Michael Hanna, analyste de Crisis Group, “le président Trump a bouleversé de manière inattendue la politique de longue date des États-Unis concernant la Syrie en mai et a continué à soutenir le nouveau gouvernement à Damas, malgré des épisodes d’instabilité et de violence sectaire qui ont entamé la confiance envers les nouveaux dirigeants du pays”.La visite prévue à la Maison-Blanche de M. Chareh est “un témoignage supplémentaire de l’engagement des Etats-Unis envers la nouvelle Syrie et un moment hautement symbolique pour le nouveau dirigeant du pays, marquant ainsi une nouvelle étape dans sa transformation étonnante de chef militant en homme d’Etat mondial”, ajoute l’analyste.