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La Birmanie a observé une minute de silence pour les plus de 2.000 morts du séisme

La Birmanie a respecté mardi une minute de silence pour les victimes du séisme qui a tué plus de 2.000 personnes et ravagé quantité de bâtiments et d’infrastructures dans un pays laissé exsangue par un conflit civil.Dans le pays, les sirènes ont retenti à 12 heures 51 min et 02 secondes (06H21 GMT), à l’heure précise où la secousse d’amplitude 7,7 s’est produite vendredi, afin de marquer le début du recueillement, ont constaté des journalistes de l’AFP.La chaîne de télévision nationale a interrompu ses programmes, pour diffuser des images du drapeau en berne à différents endroits, sur un fond de musique sobre. La période de deuil national s’étend jusqu’au 6 avril, a annoncé lundi la junte.Devant ce qu’il reste d’un complexe d’appartements de Mandalay, l’un des sites les plus sinistrés de la ville, des secouristes se sont alignés, les mains derrière le dos, en mémoire des victimes.Quatre jours après la plus violente secousse jamais enregistrée dans le pays depuis des décennies, de nombreux Birmans campent encore en plein air, alors que des répliques continues entretiennent la peur de nouvelles destructions.Les autorités birmanes ont fait état lundi en fin de journée de 2.056 morts, 3.900 blessés et 270 disparus, mais les experts anticipent des milliers de morts supplémentaires, la faille de Sagaing, à l’origine du séisme, traversant des régions parmi les plus peuplées du pays, dont la capitale Naypyidaw, et Mandalay.La guerre civile, qui a mis à genoux les infrastructures vitales, et fracturé le pays où sont actifs des dizaines de groupes armés de minorités ethniques et d’opposants politiques, complique aussi la collecte d’informations.Plus de 1.000 secouristes étrangers sont arrivés en Birmanie dans le cadre de la mobilisation internationale pour épauler des services locaux sous-équipés face à une telle crise. Les opérations de sauvetage ont permis d’extraire vivants des décombres environ 650 personnes, selon un média de la junte.Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé lundi le décès de deux de ses ressortissants, et trois Chinois ont aussi été tués dans le séisme, a rapporté Chine nouvelle.Quelque 500 musulmans ont aussi trouvé la mort dans des mosquées en pleine prière du vendredi, a indiqué le Global New Light of Myanmar, le journal affilié aux généraux.Proche de l’épicentre, la ville de Mandalay, où résident plus de 1,7 million d’habitants, a subi les pires destructions, de nombreux immeubles résidentiels étant réduits à l’état de ruines.Des centaines d’habitants ont passé une quatrième nuit dehors, certains s’étant éloignés à dessein des édifices de peur que les répliques ressenties depuis vendredi ne provoquent de nouveaux dégâts.”Je ne me sens pas en sécurité”, a déclaré à l’AFP l’un d’eux, Soe Tint, un horloger de 71 ans. “On a beaucoup de difficultés, comme l’accès à l’eau, à l’électricité, ou les toilettes. (…) Personne ne sait combien de temps ça va durer.”- Patients sur le parking -Dans une pagode meurtrie par l’effondrement partiel d’un bâtiment abritant des dizaines de moines en train de passer un examen, un secouriste indien témoigne de l’odeur “très forte” des corps en décomposition sous les débris.Plus de quatre jours après le séisme, “il ne peut pas y avoir de survivant”, estime un responsable des pompiers birmans.A la périphérie de Mandalay, un crématorium a reçu des centaines de corps, et beaucoup d’autres sont attendus à mesure que les victimes sont extraites des décombres.Le conflit civil qui dure depuis le coup d’État du 1er février 2021 contre le gouvernement élu d’Aung San Suu Kyi a décimé le système de santé. La situation était déjà alarmante avant le séisme, les combats ayant déplacé plus de 3,5 millions de personnes vulnérables, d’après les Nations unies.La junte a assuré qu’elle faisait de son mieux, mais ces derniers jours, des informations ont fait état de nouvelles frappes aériennes contre ses adversaires. – Dizaines de disparus à Bangkok -L’envoyée spéciale des Nations unies pour la Birmanie, Julie Bishop, a appelé lundi toutes les parties à cesser les hostilités, et à donner la priorité aux opérations d’aide aux civils.Le chef de la junte, Min Aung Hlaing, a lancé vendredi un appel au secours auprès de la communauté internationale, une démarche rarissime pour un haut gradé birman, qui illustre l’ampleur de la catastrophe.L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé dimanche le séisme au plus haut degré de ses urgences, pendant que la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a lancé un appel pour récolter plus de 100 millions de dollars. La Chine, la Russie et l’Inde ont envoyé des équipes, alors que les Etats-Unis ont annoncé lundi le déploiement d'”experts humanitaires”.Il fera encore très chaud mardi à Mandalay, où les températures devraient avoisinner les 40 degrés.A près de 1.000 kilomètres de l’épicentre, à Bangkok, des secours continuent de chercher des survivants dans les décombres de la tour en construction de 30 étages qui s’est effondrée. Quelque 20 personnes ont trouvé la mort dans la capitale thaïlandaise, selon un bilan datant de mardi, mais des dizaines d’autres sont toujours portées disparues.

La Birmanie a observé une minute de silence pour les plus de 2.000 morts du séisme

La Birmanie a respecté mardi une minute de silence pour les victimes du séisme qui a tué plus de 2.000 personnes et ravagé quantité de bâtiments et d’infrastructures dans un pays laissé exsangue par un conflit civil.Dans le pays, les sirènes ont retenti à 12 heures 51 min et 02 secondes (06H21 GMT), à l’heure précise où la secousse d’amplitude 7,7 s’est produite vendredi, afin de marquer le début du recueillement, ont constaté des journalistes de l’AFP.La chaîne de télévision nationale a interrompu ses programmes, pour diffuser des images du drapeau en berne à différents endroits, sur un fond de musique sobre. La période de deuil national s’étend jusqu’au 6 avril, a annoncé lundi la junte.Devant ce qu’il reste d’un complexe d’appartements de Mandalay, l’un des sites les plus sinistrés de la ville, des secouristes se sont alignés, les mains derrière le dos, en mémoire des victimes.Quatre jours après la plus violente secousse jamais enregistrée dans le pays depuis des décennies, de nombreux Birmans campent encore en plein air, alors que des répliques continues entretiennent la peur de nouvelles destructions.Les autorités birmanes ont fait état lundi en fin de journée de 2.056 morts, 3.900 blessés et 270 disparus, mais les experts anticipent des milliers de morts supplémentaires, la faille de Sagaing, à l’origine du séisme, traversant des régions parmi les plus peuplées du pays, dont la capitale Naypyidaw, et Mandalay.La guerre civile, qui a mis à genoux les infrastructures vitales, et fracturé le pays où sont actifs des dizaines de groupes armés de minorités ethniques et d’opposants politiques, complique aussi la collecte d’informations.Plus de 1.000 secouristes étrangers sont arrivés en Birmanie dans le cadre de la mobilisation internationale pour épauler des services locaux sous-équipés face à une telle crise. Les opérations de sauvetage ont permis d’extraire vivants des décombres environ 650 personnes, selon un média de la junte.Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé lundi le décès de deux de ses ressortissants, et trois Chinois ont aussi été tués dans le séisme, a rapporté Chine nouvelle.Quelque 500 musulmans ont aussi trouvé la mort dans des mosquées en pleine prière du vendredi, a indiqué le Global New Light of Myanmar, le journal affilié aux généraux.Proche de l’épicentre, la ville de Mandalay, où résident plus de 1,7 million d’habitants, a subi les pires destructions, de nombreux immeubles résidentiels étant réduits à l’état de ruines.Des centaines d’habitants ont passé une quatrième nuit dehors, certains s’étant éloignés à dessein des édifices de peur que les répliques ressenties depuis vendredi ne provoquent de nouveaux dégâts.”Je ne me sens pas en sécurité”, a déclaré à l’AFP l’un d’eux, Soe Tint, un horloger de 71 ans. “On a beaucoup de difficultés, comme l’accès à l’eau, à l’électricité, ou les toilettes. (…) Personne ne sait combien de temps ça va durer.”- Patients sur le parking -Dans une pagode meurtrie par l’effondrement partiel d’un bâtiment abritant des dizaines de moines en train de passer un examen, un secouriste indien témoigne de l’odeur “très forte” des corps en décomposition sous les débris.Plus de quatre jours après le séisme, “il ne peut pas y avoir de survivant”, estime un responsable des pompiers birmans.A la périphérie de Mandalay, un crématorium a reçu des centaines de corps, et beaucoup d’autres sont attendus à mesure que les victimes sont extraites des décombres.Le conflit civil qui dure depuis le coup d’État du 1er février 2021 contre le gouvernement élu d’Aung San Suu Kyi a décimé le système de santé. La situation était déjà alarmante avant le séisme, les combats ayant déplacé plus de 3,5 millions de personnes vulnérables, d’après les Nations unies.La junte a assuré qu’elle faisait de son mieux, mais ces derniers jours, des informations ont fait état de nouvelles frappes aériennes contre ses adversaires. – Dizaines de disparus à Bangkok -L’envoyée spéciale des Nations unies pour la Birmanie, Julie Bishop, a appelé lundi toutes les parties à cesser les hostilités, et à donner la priorité aux opérations d’aide aux civils.Le chef de la junte, Min Aung Hlaing, a lancé vendredi un appel au secours auprès de la communauté internationale, une démarche rarissime pour un haut gradé birman, qui illustre l’ampleur de la catastrophe.L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé dimanche le séisme au plus haut degré de ses urgences, pendant que la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a lancé un appel pour récolter plus de 100 millions de dollars. La Chine, la Russie et l’Inde ont envoyé des équipes, alors que les Etats-Unis ont annoncé lundi le déploiement d'”experts humanitaires”.Il fera encore très chaud mardi à Mandalay, où les températures devraient avoisinner les 40 degrés.A près de 1.000 kilomètres de l’épicentre, à Bangkok, des secours continuent de chercher des survivants dans les décombres de la tour en construction de 30 étages qui s’est effondrée. Quelque 20 personnes ont trouvé la mort dans la capitale thaïlandaise, selon un bilan datant de mardi, mais des dizaines d’autres sont toujours portées disparues.

Le monde se prépare aux droits de douane de Trump qui promet d’être “gentil”

Les partenaires économiques des Etats-Unis se préparent au choc attendu mercredi avec l’annonce de nouveaux droits de douanes par Donald Trump qui a promis d’être “gentil”, laissant planer le doute sur l’ampleur de cette nouvelle phase de sa guerre commerciale.Pour tenter d’amaouder Washington en augmentant ses importations en provenance des Etats-Unis, le Vietnam a annoncé tard lundi avoir réduit ses droits de douane sur une série de marchandises dont les voitures, le gaz liquéfié et certains produits agricoles.Le Japon va créer un millier de “guichets de consultation” pour aider les entreprises touchées par l’offensive douanière américaine, a annoncé mardi le Premier ministre nippon, s’engageant à poursuivre ses efforts pour obtenir auprès de Washington une exemption pour son pays.Le ministre des Affaires mexicain Juan Ramón de la Fuente a lui parlé par téléphone au secrétaire d’Etat américain Marco Rubio pour demander le maintien du traité de libre-échange d’Amérique du nord qui lie les deux pays et le Canada, l’ACEUM, qui encadre une des plus grandes zones de libre-échange du monde, et alors que Mexico et Ottawa sont particulièrment dans le collimateur de Washington.Le monde entier attend de savoir précisement ce que va décider le locataire de la Maison Blanche, qui, fidèle à son approche transactionnelle et déstabilisatrice, souffle le chaud et le froid.”Nous allons être très gentils”, a assuré lundi le président américain depuis la Maison Blanche, tout en promettant que son initiative permettrait une “renaissance” de l’Amérique.- Taux “plus bas” -Les autres pays “ont profité de nous, et nous allons être très sympas, en comparaison de ce qu’ils nous ont fait” a encore dit Donald Trump, en assurant que les droits de douane américains seraient “plus bas”, et dans certains cas “nettement plus bas” que ceux imposés par d’autres Etats.Il semble donc relativiser sa grande menace de droits de douane strictement “réciproques”, qui verraient les Etats-Unis taxer toute marchandise importée de la même manière que le pays dont elle provient taxe les produits américains.Cette nouvelle batterie de taxes douanières, qui vient après des droits de douane sur l’acier et l’aluminium notamment, doit être révélée mercredi, même si le président américain a évoqué une possible annonce dès mardi soir de cette initiative qui est susceptible de changer les règles du jeu commercial, de raviver l’inflation et d’amoindrir la croissance. Les Bourses asiatiques, qui avaient nettement reculé lundi du fait de l’incertitude entretenue par Donald Trump, ont un peu rebondi mardi, mais les investisseurs restent dans l’expectative: ils “privilégient la gestion du risque et continueront d’ajuster leur exposition, attendant d’avoir suffisamment d’informations sur les taxes douanières”, estime Chris Weston, du courtier Pepperstone.D’autant que la riposte des pays concernés est une autre inconnue. La Chine et le Canada ont commencé à répondre par des nouveaux droits de douane aux surtaxes les visant, et l’Union européenne a promis de faire de même.Les coups de canif de Washington dans le cours de la mondialisation poussent aussi les Etats à réaliser des rapprochements stratégiques afin de peser face à la première puissance mondiale.Pendant le week-end, Pékin, Tokyo et Séoul ont ainsi annoncé vouloir “accélérer” leurs négociations en vue d’un accord de libre-échange.- Automobile -Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a déjà augmenté les droits de douane sur certains produits entrant aux Etats-Unis. Il a visé ceux qui viennent de Chine, une partie de ceux en provenance des voisins mexicain et canadien, de même que l’acier et l’aluminium, quelle que soit leur origine.Et les droits de douanes réciproques ne marqueront pas un point final: dès jeudi, à 04H01 GMT, Washington prévoit également d’imposer 25% de taxes additionnelles sur les voitures fabriquées à l’étranger, ainsi que les pièces détachées entrant dans la composition des véhicules assemblés aux Etats-Unis.Le fait que les Etats-Unis importent plus qu’ils n’exportent est une obsession pour Donald  Trump. C’est la démonstration, selon lui, que les autres pays abusent de l’accès au marché américain, sans faire preuve de la même ouverture chez eux.Il compte aussi sur les rentrées de taxes douanières pour résorber le déficit budgétaire.Il serait “mieux” d’y voir clair “le plus tôt possible” sur la politique commerciale des Etats-Unis, a déclaré lundi la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Kristalina Georgieva. “Car nos recherches montrent que plus le temps passe, plus il risque d’y avoir un impact négatif sur la croissance.”

Le monde se prépare aux droits de douane de Trump qui promet d’être “gentil”

Les partenaires économiques des Etats-Unis se préparent au choc attendu mercredi avec l’annonce de nouveaux droits de douanes par Donald Trump qui a promis d’être “gentil”, laissant planer le doute sur l’ampleur de cette nouvelle phase de sa guerre commerciale.Pour tenter d’amaouder Washington en augmentant ses importations en provenance des Etats-Unis, le Vietnam a annoncé tard lundi avoir réduit ses droits de douane sur une série de marchandises dont les voitures, le gaz liquéfié et certains produits agricoles.Le Japon va créer un millier de “guichets de consultation” pour aider les entreprises touchées par l’offensive douanière américaine, a annoncé mardi le Premier ministre nippon, s’engageant à poursuivre ses efforts pour obtenir auprès de Washington une exemption pour son pays.Le ministre des Affaires mexicain Juan Ramón de la Fuente a lui parlé par téléphone au secrétaire d’Etat américain Marco Rubio pour demander le maintien du traité de libre-échange d’Amérique du nord qui lie les deux pays et le Canada, l’ACEUM, qui encadre une des plus grandes zones de libre-échange du monde, et alors que Mexico et Ottawa sont particulièrment dans le collimateur de Washington.Le monde entier attend de savoir précisement ce que va décider le locataire de la Maison Blanche, qui, fidèle à son approche transactionnelle et déstabilisatrice, souffle le chaud et le froid.”Nous allons être très gentils”, a assuré lundi le président américain depuis la Maison Blanche, tout en promettant que son initiative permettrait une “renaissance” de l’Amérique.- Taux “plus bas” -Les autres pays “ont profité de nous, et nous allons être très sympas, en comparaison de ce qu’ils nous ont fait” a encore dit Donald Trump, en assurant que les droits de douane américains seraient “plus bas”, et dans certains cas “nettement plus bas” que ceux imposés par d’autres Etats.Il semble donc relativiser sa grande menace de droits de douane strictement “réciproques”, qui verraient les Etats-Unis taxer toute marchandise importée de la même manière que le pays dont elle provient taxe les produits américains.Cette nouvelle batterie de taxes douanières, qui vient après des droits de douane sur l’acier et l’aluminium notamment, doit être révélée mercredi, même si le président américain a évoqué une possible annonce dès mardi soir de cette initiative qui est susceptible de changer les règles du jeu commercial, de raviver l’inflation et d’amoindrir la croissance. Les Bourses asiatiques, qui avaient nettement reculé lundi du fait de l’incertitude entretenue par Donald Trump, ont un peu rebondi mardi, mais les investisseurs restent dans l’expectative: ils “privilégient la gestion du risque et continueront d’ajuster leur exposition, attendant d’avoir suffisamment d’informations sur les taxes douanières”, estime Chris Weston, du courtier Pepperstone.D’autant que la riposte des pays concernés est une autre inconnue. La Chine et le Canada ont commencé à répondre par des nouveaux droits de douane aux surtaxes les visant, et l’Union européenne a promis de faire de même.Les coups de canif de Washington dans le cours de la mondialisation poussent aussi les Etats à réaliser des rapprochements stratégiques afin de peser face à la première puissance mondiale.Pendant le week-end, Pékin, Tokyo et Séoul ont ainsi annoncé vouloir “accélérer” leurs négociations en vue d’un accord de libre-échange.- Automobile -Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a déjà augmenté les droits de douane sur certains produits entrant aux Etats-Unis. Il a visé ceux qui viennent de Chine, une partie de ceux en provenance des voisins mexicain et canadien, de même que l’acier et l’aluminium, quelle que soit leur origine.Et les droits de douanes réciproques ne marqueront pas un point final: dès jeudi, à 04H01 GMT, Washington prévoit également d’imposer 25% de taxes additionnelles sur les voitures fabriquées à l’étranger, ainsi que les pièces détachées entrant dans la composition des véhicules assemblés aux Etats-Unis.Le fait que les Etats-Unis importent plus qu’ils n’exportent est une obsession pour Donald  Trump. C’est la démonstration, selon lui, que les autres pays abusent de l’accès au marché américain, sans faire preuve de la même ouverture chez eux.Il compte aussi sur les rentrées de taxes douanières pour résorber le déficit budgétaire.Il serait “mieux” d’y voir clair “le plus tôt possible” sur la politique commerciale des Etats-Unis, a déclaré lundi la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Kristalina Georgieva. “Car nos recherches montrent que plus le temps passe, plus il risque d’y avoir un impact négatif sur la croissance.”

Corée du Sud: jugement vendredi au procès en destitution du président Yoon

Quatre mois après avoir plongé son pays dans le chaos politique, le président sud-coréen Yoon Suk Yeol saura vendredi si la Cour constitutionnelle le destitue définitivement ou le rétablit dans ses fonctions, au terme d’un procès plus long qu’anticipé.Cette ultime audience, attendue par tout le pays, se conclura par un premier verdict dans le double-procès de M. Yoon, pour la loi martiale qu’il avait tenté d’imposer par surprise début décembre.Egalement poursuivi au pénal pour son coup de force, l’ancien procureur vedette connaîtra donc vendredi le jugement de la Cour constitutionnelle, saisie à la mi-décembre après l’adoption à l’Assemblée d’une motion de destitution contre lui, qui a entraîné sa suspension.”Le verdict dans le dossier de la destitution du président sera rendu le 4 avril (vendredi)”, a indiqué la juridiction dans un communiqué.Deux scénarios sont possibles: soit les juges décident d’entériner cette motion et de retirer définitivement son titre au président — ce qui requiert six voix sur huit –, soit de le rétablir au pouvoir.Si Yoon Suk Yeol est destitué, une élection présidentielle anticipée devra être organisée dans les 60 jours. Un potentiel scrutin dont le chef de l’opposition Lee Jae-myung, relaxé mercredi en appel dans une affaire qui aurait pu lui coûter son éligibilité, serait le grand favori.Dans la nuit du 3 au 4 décembre, le président conservateur avait sidéré le pays en déclarant par surprise la loi martiale et en envoyant l’armée au Parlement, dominé par l’opposition, afin de le réduire au silence.Un nombre suffisant de députés était toutefois parvenu à tenir séance pour contrecarrer son coup de force, qui aura duré à peine six heures, en votant à l’unanimité un texte exigeant le retour au régime civil. M. Yoon avait dû faire marche arrière.Après sa suspension, il avait été arrêté début janvier au terme d’une descente des forces de l’ordre dans sa résidence. Placé en détention, une première pour un chef de l’Etat sud-coréen en titre, il a été libéré le 8 mars pour vice de procédure.- Examen le plus long -La Cour constitutionnelle disposait de 180 jours à compter du vote de la motion contre M. Yoon pour se prononcer. Les débats le concernant auront été les plus longs pour un président jugé en destitution, sans que la raison de ce délai n’ait été donnée.Les anciens chefs d’Etat Park Geun-hye (destituée et emprisonnée) et Roh Moo-hyun (rétabli), ont eux connu leur sort respectivement 92 et 63 jours après la saisine de la Cour.Pour Yoon Suk Yeol, les experts anticipaient un verdict à la mi-mars.Le 24 de ce même mois, la juridiction a rétabli dans ses fonctions le Premier ministre Han Duck-soo, qui avait lui aussi été suspendu par les députés, moins de deux semaines après avoir pris l’intérim de M. Yoon. Il était accusé d’entraver les procédures contre ce dernier.Selon les spécialistes, le verdict favorable envers M. Han n’a cependant pas de corrélation directe avec le cas Yoon.Des centaines de milliers de partisans et de détracteurs du président battent le pavé tous les week-ends dans le centre de Séoul, notamment devant la Cour constitutionnelle, attendant de pied ferme le jugement.”Nous croyons que la Cour va (…) destituer l’insurgé Yoon Suk Yeol”, a réagi devant les médias Cho Seung-rae, le porte-parole du Parti démocrate, principale force d’opposition.Le Parti du pouvoir au peuple (PPP) de M. Yoon “respectera et accepter la décision de la Cour”, a assuré de son côté Kweon Seong-dong, le chef de la formation présidentielle à l’Assemblée.Dans son procès parallèle au pénal, Yoon Suk Yeol est jugé pour insurrection — un crime passible de la prison à vie voire de la peine de mort — en raison de sa brève imposition de la loi martiale. Une autre première pour un président du pays en cours de mandat.

Corée du Sud: jugement vendredi au procès en destitution du président Yoon

Quatre mois après avoir plongé son pays dans le chaos politique, le président sud-coréen Yoon Suk Yeol saura vendredi si la Cour constitutionnelle le destitue définitivement ou le rétablit dans ses fonctions, au terme d’un procès plus long qu’anticipé.Cette ultime audience, attendue par tout le pays, se conclura par un premier verdict dans le double-procès de M. Yoon, pour la loi martiale qu’il avait tenté d’imposer par surprise début décembre.Egalement poursuivi au pénal pour son coup de force, l’ancien procureur vedette connaîtra donc vendredi le jugement de la Cour constitutionnelle, saisie à la mi-décembre après l’adoption à l’Assemblée d’une motion de destitution contre lui, qui a entraîné sa suspension.”Le verdict dans le dossier de la destitution du président sera rendu le 4 avril (vendredi)”, a indiqué la juridiction dans un communiqué.Deux scénarios sont possibles: soit les juges décident d’entériner cette motion et de retirer définitivement son titre au président — ce qui requiert six voix sur huit –, soit de le rétablir au pouvoir.Si Yoon Suk Yeol est destitué, une élection présidentielle anticipée devra être organisée dans les 60 jours. Un potentiel scrutin dont le chef de l’opposition Lee Jae-myung, relaxé mercredi en appel dans une affaire qui aurait pu lui coûter son éligibilité, serait le grand favori.Dans la nuit du 3 au 4 décembre, le président conservateur avait sidéré le pays en déclarant par surprise la loi martiale et en envoyant l’armée au Parlement, dominé par l’opposition, afin de le réduire au silence.Un nombre suffisant de députés était toutefois parvenu à tenir séance pour contrecarrer son coup de force, qui aura duré à peine six heures, en votant à l’unanimité un texte exigeant le retour au régime civil. M. Yoon avait dû faire marche arrière.Après sa suspension, il avait été arrêté début janvier au terme d’une descente des forces de l’ordre dans sa résidence. Placé en détention, une première pour un chef de l’Etat sud-coréen en titre, il a été libéré le 8 mars pour vice de procédure.- Examen le plus long -La Cour constitutionnelle disposait de 180 jours à compter du vote de la motion contre M. Yoon pour se prononcer. Les débats le concernant auront été les plus longs pour un président jugé en destitution, sans que la raison de ce délai n’ait été donnée.Les anciens chefs d’Etat Park Geun-hye (destituée et emprisonnée) et Roh Moo-hyun (rétabli), ont eux connu leur sort respectivement 92 et 63 jours après la saisine de la Cour.Pour Yoon Suk Yeol, les experts anticipaient un verdict à la mi-mars.Le 24 de ce même mois, la juridiction a rétabli dans ses fonctions le Premier ministre Han Duck-soo, qui avait lui aussi été suspendu par les députés, moins de deux semaines après avoir pris l’intérim de M. Yoon. Il était accusé d’entraver les procédures contre ce dernier.Selon les spécialistes, le verdict favorable envers M. Han n’a cependant pas de corrélation directe avec le cas Yoon.Des centaines de milliers de partisans et de détracteurs du président battent le pavé tous les week-ends dans le centre de Séoul, notamment devant la Cour constitutionnelle, attendant de pied ferme le jugement.”Nous croyons que la Cour va (…) destituer l’insurgé Yoon Suk Yeol”, a réagi devant les médias Cho Seung-rae, le porte-parole du Parti démocrate, principale force d’opposition.Le Parti du pouvoir au peuple (PPP) de M. Yoon “respectera et accepter la décision de la Cour”, a assuré de son côté Kweon Seong-dong, le chef de la formation présidentielle à l’Assemblée.Dans son procès parallèle au pénal, Yoon Suk Yeol est jugé pour insurrection — un crime passible de la prison à vie voire de la peine de mort — en raison de sa brève imposition de la loi martiale. Une autre première pour un président du pays en cours de mandat.

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Quatre mois après avoir plongé son pays dans le chaos politique, le président sud-coréen Yoon Suk Yeol saura vendredi si la Cour constitutionnelle le destitue définitivement ou le rétablit dans ses fonctions, au terme d’un procès plus long qu’anticipé.Cette ultime audience, attendue par tout le pays, se conclura par un premier verdict dans le double-procès …

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