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Les chances de sauvetage s’amenuisent en Birmanie et en Thaïlande, trois jours après le séisme

L’espoir de retrouver des survivants dans les décombres s’est réduit lundi à Mandalay, où des habitants ont passé une troisième nuit à la belle étoile, après le puissant séisme qui a tué plus de 1.700 personnes en Birmanie et en Thaïlande.Les experts craignent des milliers de morts supplémentaires en Birmanie, malgré la mobilisation de la communauté internationale pour venir en aide à ce pays décimé par la guerre civile, qui manque de ressources devant l’ampleur des dégâts.Vendredi en milieu de journée, un tremblement de terre d’amplitude 7,7 a frappé le centre de la Birmanie, suivi quelques minutes après par une secousse de magnitude 6,7. Depuis, des répliques restent perceptibles le long de la faille de Sagaing, autour de laquelle vit une grande partie de la population birmane.Le séisme, d’une violence inédite en plusieurs décennies en Birmanie, a provoqué des scènes de chaos jusqu’à 1.000 kilomètres de l’épicentre, à Bangkok, où au moins 18 personnes ont perdu la vie, principalement dans l’effondrement d’une tour en construction de 30 étages.A Mandalay, la deuxième ville de Birmanie proche de l’épicentre, les efforts de secours ont réduit d’intensité lundi à la mi-journée par rapport à la veille, sous une chaleur attendue autour de 40 degrés.Les conditions tropicales mettent à rude épreuve l’état physique et mental des équipes qui s’activent autour des sites sinistrés, et accélèrent la décomposition des corps piégés dans les décombres, compliquant leur identification.- Funérailles et Aïd -Les funérailles de centaines de victimes devraient avoir lieu lundi, au moment où la communauté musulmane endeuillée célèbre l’Aïd, la fête marquant la fin du mois de jeûne de ramadan.”En temps normal, c’est plein de joie quand c’est l’Aïd”, confie Win Thiri Aung, une fidèle de 26 ans de Mandalay, “mais nos cÅ“urs sont lourds cette année”.Il est difficile d’établir avec précision un bilan en Birmanie, pays isolé et fracturé, où les généraux au pouvoir combattent une myriade de groupes de minorités ethniques et d’opposants politiques, mais l’appel au secours du chef de la junte, Min Aung Hlaing, une démarche rarissime pour un haut-gradé birman, illustre l’ampleur de la catastrophe.Les autorités ont fait état dimanche d’environ 1.700 morts, 3.400 blessés et 300 disparus.- Frappes aériennes -L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé dimanche le séisme au plus haut degré de ses urgences, pendant que la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a lancé un appel pour récolter plus de 100 millions de dollars. La Chine, la Malaisie ou l’Inde ont déployé des équipes, et l’Indonésie prêtera main forte à partir de lundi.Le conflit civil qui dure depuis le coup d’État du 1er février 2021 contre le gouvernement élu d’Aung San Suu Kyi a sapé le système de santé, qui est sous-équipé pour gérer un tel afflux de victimes, selon les agences humanitaires. La situation était déjà alarmante avant le séisme, les combats ayant déplacé plus de 3,5 millions de personnes vulnérables, d’après les Nations unies.Le tremblement de terre n’a pas empêché les militaires de mener vendredi contre un groupe armé appartenant à une minorité ethnique dans l’État Shan (nord-est) une attaque aérienne qui a tué sept combattants, selon les rebelles. D’autres cas de frappes similaires ont été rapportés. L’AFP n’a pas été en mesure de vérifier ces informations.A Bangkok, les opérations se poursuivent pour retrouver des survivants dans les décombres d’une tour en chantier qui s’est effondrée, piégeant environ 80 ouvriers.Les autorités thaïlandaises indiquent enquêter sur les causes qui ont mené à l’effondrement de l’immeuble de 30 étages qui devait abriter des bureaux de services de l’État.burs-ah-vgu/jp

Les chances de sauvetage s’amenuisent en Birmanie et en Thaïlande, trois jours après le séisme

L’espoir de retrouver des survivants dans les décombres s’est réduit lundi à Mandalay, où des habitants ont passé une troisième nuit à la belle étoile, après le puissant séisme qui a tué plus de 1.700 personnes en Birmanie et en Thaïlande.Les experts craignent des milliers de morts supplémentaires en Birmanie, malgré la mobilisation de la communauté internationale pour venir en aide à ce pays décimé par la guerre civile, qui manque de ressources devant l’ampleur des dégâts.Vendredi en milieu de journée, un tremblement de terre d’amplitude 7,7 a frappé le centre de la Birmanie, suivi quelques minutes après par une secousse de magnitude 6,7. Depuis, des répliques restent perceptibles le long de la faille de Sagaing, autour de laquelle vit une grande partie de la population birmane.Le séisme, d’une violence inédite en plusieurs décennies en Birmanie, a provoqué des scènes de chaos jusqu’à 1.000 kilomètres de l’épicentre, à Bangkok, où au moins 18 personnes ont perdu la vie, principalement dans l’effondrement d’une tour en construction de 30 étages.A Mandalay, la deuxième ville de Birmanie proche de l’épicentre, les efforts de secours ont réduit d’intensité lundi à la mi-journée par rapport à la veille, sous une chaleur attendue autour de 40 degrés.Les conditions tropicales mettent à rude épreuve l’état physique et mental des équipes qui s’activent autour des sites sinistrés, et accélèrent la décomposition des corps piégés dans les décombres, compliquant leur identification.- Funérailles et Aïd -Les funérailles de centaines de victimes devraient avoir lieu lundi, au moment où la communauté musulmane endeuillée célèbre l’Aïd, la fête marquant la fin du mois de jeûne de ramadan.”En temps normal, c’est plein de joie quand c’est l’Aïd”, confie Win Thiri Aung, une fidèle de 26 ans de Mandalay, “mais nos cÅ“urs sont lourds cette année”.Il est difficile d’établir avec précision un bilan en Birmanie, pays isolé et fracturé, où les généraux au pouvoir combattent une myriade de groupes de minorités ethniques et d’opposants politiques, mais l’appel au secours du chef de la junte, Min Aung Hlaing, une démarche rarissime pour un haut-gradé birman, illustre l’ampleur de la catastrophe.Les autorités ont fait état dimanche d’environ 1.700 morts, 3.400 blessés et 300 disparus.- Frappes aériennes -L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé dimanche le séisme au plus haut degré de ses urgences, pendant que la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a lancé un appel pour récolter plus de 100 millions de dollars. La Chine, la Malaisie ou l’Inde ont déployé des équipes, et l’Indonésie prêtera main forte à partir de lundi.Le conflit civil qui dure depuis le coup d’État du 1er février 2021 contre le gouvernement élu d’Aung San Suu Kyi a sapé le système de santé, qui est sous-équipé pour gérer un tel afflux de victimes, selon les agences humanitaires. La situation était déjà alarmante avant le séisme, les combats ayant déplacé plus de 3,5 millions de personnes vulnérables, d’après les Nations unies.Le tremblement de terre n’a pas empêché les militaires de mener vendredi contre un groupe armé appartenant à une minorité ethnique dans l’État Shan (nord-est) une attaque aérienne qui a tué sept combattants, selon les rebelles. D’autres cas de frappes similaires ont été rapportés. L’AFP n’a pas été en mesure de vérifier ces informations.A Bangkok, les opérations se poursuivent pour retrouver des survivants dans les décombres d’une tour en chantier qui s’est effondrée, piégeant environ 80 ouvriers.Les autorités thaïlandaises indiquent enquêter sur les causes qui ont mené à l’effondrement de l’immeuble de 30 étages qui devait abriter des bureaux de services de l’État.burs-ah-vgu/jp

Procès du RN: Marine Le Pen fixée sur son sort et son avenir politique

Inéligible tout de suite, ou pas ? L’avenir politique immédiat de Marine Le Pen, et notamment sa participation à la présidentielle de 2027, est suspendu à la décision qui sera rendue lundi matin par le tribunal de Paris.Le tribunal commencera à rendre son jugement à 10H00 – la lecture devrait durer au moins deux heures. Marine Le Pen sera présente, selon son avocat Me Rodolphe Bosselut.Au terme de deux mois de procès (30 septembre-27 novembre) et à la surprise générale, l’accusation avait requis à l’encontre de la cheffe de file de l’extrême droite une peine de cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire (s’appliquant immédiatement, même en cas d’appel) en plus de cinq ans de prison dont deux ferme (une peine aménageable), ainsi que 300.000 euros d’amende.La peine d’inéligibilité était attendue car elle est obligatoire pour le détournement de fonds publics (le délit reproché à Marine Le Pen), mais l’exécution provisoire l’était beaucoup moins.- “Un monde peut s’effondrer” -“Je lis ici et là que nous serions fébriles. Personnellement, je ne le suis pas, mais je comprends qu’on puisse l’être : avec l’exécution provisoire, les juges ont un droit de vie ou de mort sur notre mouvement”, a commenté la cheffe de file du Rassemblement national dans La Tribune Dimanche.”Je ne crois pas qu’ils iront jusque là”, a-t-elle ajouté, dans une de ses rares expressions publiques sur cette échéance.Si elle est condamnée, vu les délais habituels de la justice, on peut imaginer que son second procès se tienne dans au moins un an, soit une décision pas avant l’automne 2026, quelques mois avant la présidentielle.Mais si elle est déjà officiellement inéligible durant cette période, cela risque de perturber sa marche vers l’élection : “ça fait une préparation à la présidentielle particulière, quand même”, reconnaissait un membre de sa garde rapprochée la semaine dernière, parlant d'”épée de Damoclès”. “Lundi, c’est un monde qui peut s’effondrer”.”Nos électeurs regarderont cela de près, dans tous les cas de figure, ça ne nous affaiblira pas et on sera au combat pour remporter les élections”, a quant à lui assuré le vice-président du RN Louis Aliot, qui risque également une condamnation dans ce dossier.Et si Marine Le Pen était empêchée de se présenter à la présidentielle, “il ne fait pas mystère qu’aujourd’hui Jordan Bardella serait le mieux placé évidemment” pour lui succéder, a ajouté M. Aliot lundi matin sur TF1. Si lui-même était frappé d’une peine d’inéligibilité avec exécution immédiate, il devrait démissionner de la mairie de Perpignan.Selon un sondage Ifop pour le JDD publié ce week-end, si une élection présidentielle se tenait aujourd’hui, la cheffe de file du Rassemblement national arriverait largement en tête au premier tour, avec entre 34% et 37% des intentions de vote en fonction des candidats face à elle.- “Jeu démocratique” -Le tribunal a bien en tête les enjeux inédits de sa décision. Notamment parce que Marine Le Pen a passé une grande partie de son procès à leur expliquer “la réalité” de la vie politique. En balayant en bloc les accusations de “système” mis en place pendant près de 15 ans dans son parti pour payer avec l’argent de l’Europe des assistants parlementaires “fictifs” qui auraient en vérité travaillé pour le RN (ex-Front national).Ses 24 coprévenus (plus le parti, contre qui une amende de 4,3 millions d’euros, dont 2 millions ferme a été requise) – neuf ex-eurodéputés frontistes et leurs 12 anciens assistants parlementaires – ont quasi unanimement suivi sa ligne, malgré un dossier parfois accablant. Si le tribunal décide qu’elle est coupable, jugera-t-il, comme l’accusation, les faits assez graves pour justifier de potentiellement “priver” les Français de candidate, comme leur avait dit Marine Le Pen lors de son dernier interrogatoire ?La justice ne peut pas être comptable des “ambitions” politiques de chacun, avaient justifié les procureurs dans leurs réquisitions, en demandant l’inéligibilité immédiate pour tous les prévenus.Selon eux, le “système” mis en place pour le parti en vue de “soulager les finances” est “inédit”. De par sa durée – 2004 à 2016 -, son ampleur – 4,5 millions de préjudice estimé -, et ce caractère “organisé” qui s’est “renforcé” quand Marine le Pen a pris la tête du parti en 2011 – et ne s’est arrêté qu’après un signalement du Parlement européen.Une “atteinte grave et durable aux règles du jeu démocratique”, a dit l’accusation.

Miami: Djokovic privé d’un 100e titre par le jeune tchèque Mensik

Le Serbe Novak Djokovic, âgé de 37 ans, a été privé d’un 100e titre par le jeune tchèque Jakub Mensik, 19 ans, vainqueur 7-6 (7/4), 7-6 (7/4) en finale du Masters 1000 de Miami (Floride, Etats-Unis) dimanche.Le destin est parfois coquin. A l’issue d’une finale des extrêmes entre deux joueurs de 18 ans d’écart d’âge, c’est le jeune loup Mensik, en quête d’un premier succès, qui a dominé la légende Djokovic, son idole, qui visait lui son 100e titre.Après un début de partie retardé de près de six heures à cause de la pluie, Mensik, 54e joueur mondial, a surfé sur la confiance d’un tournoi formidable, où il aura gagné les sept tie-breaks qu’il a eu à disputer.Impérial au service (14 aces) et solide dans les moments chauds, Mensik a su, malgré son inexpérience, maîtriser un match serré et au niveau de jeu très élevé face au grand maître serbe aux 24 titres en Grand Chelem.”Si je suis là c’est grâce à toi. J’ai commencé le tennis grâce à toi. J’ai pu m’entraîner avec toi. Il n’y a pas de meilleur chose que te jouer en finale d’un tournoi. Merci pour tout ce que tu as fait pour notre sport, tu es une personne incroyable”, a déclaré Mensik lors d’une cérémonie des trophées en forme de passation de pouvoir.”Ca me fait mal de l’admettre, mais tu as été meilleur dans les moments importants, notamment au service dans les moments chauds, a souri Djokovic. Pour un jeune joueur comme toi c’est un grande qualité, je suis sûr que tu l’utiliseras souvent dans le futur.””C’est le premier d’une longue série”, a promis Djokovic à son jeune adversaire, devenu le premier Tchèque victorieux en Masters 1000 depuis Tomas Berdych en 2005 à Paris.- Le plaisir de Djokovic -Grand espoir du tennis, Mensik n’était pas né lorsque Djokovic jouait ses premiers matchs en Grand Chelem en 2005, un fait qui, lorsqu’on le lui a fait remarquer en conférence d’après-match, l’a conduit à se prendre la tête entre les mains.”Et il est toujours dans le top 5. C’est tout simplement fou et incroyable ce qu’il accomplit dans ce sport sur une longue période”, a-t-il salué. “Imaginez-moi dans 20 ans, quand j’aurai 39 ans, est-ce que je jouerai des finales ? Je l’espère, mais c’est fou d’y penser comme ça”.Près de deux décennies après sa première rencontre en Masters 1000, le Serbe reste en quête d’un 100e titre, une barrière seulement franchie jusque là chez les hommes par Roger Federer (103) et Jimmy Connors (109).Djokovic, forfait en demi-finale de l’Open d’Australie en janvier et champion olympique l’été dernier à Paris, a prouvé qu’il pouvait toujours tutoyer les sommets, lors du tournoi floridien où il a “connu le plus de plaisir depuis des années”.Avec un oeil droit gonflé sur lequel il a appliqué régulièrement des gouttes, Djokovic a rapidement perdu son service dans la première manche (2-0 Mensik).Mais le Serbe, qui a fait admirer sa qualité de retour malgré la propreté de l’engagement adverse, a débreaké à sa première occasion (3-4) avant d’emmener Mensik au tie-break.Le Tchèque a alors été royal, notamment au filet, pour rapidement mener 5-0 puis plier la manche à 7-4.Djokovic, qui a ensuite sauvé deux balles de break à 2-2 dans la deuxième manche, a demandé l’appui de la foule après des points superbes, est tombé plusieurs fois à terre, avant de chuter pour de bon dans un nouveau tie-break où il s’est rendu coupable de plusieurs fautes.Mensik a révélé avoir failli déclarer forfait, touché à un genou, avant son match du premier tour contre l’Espagnol Roberto Bautista, mais “un miracle” réalisé par l’un des kinés du tournoi floridien, couplé à une pause déjeuner plus longue que d’habitude de l’arbitre de ce match lui a permis de s’aligner et de s’imposer en trois sets.Il sera 24e mondial lundi, de loin son meilleur classement, alors que Djokovic va rester à la 5e place, mais repartir confiant en quête d’un 100e tournoi.

Blocages en Ukraine: “furieux” contre Poutine, Trump menace aussi Zelensky

Le président américain Donald Trump a fait part de son énervement dimanche contre son homologue russe Vladimir Poutine ainsi que contre l’Ukrainien Volodymyr Zelensky, exprimant sa frustration face aux blocages empêchant un accord de cessez-le-feu entre les deux pays.Donald Trump s’est d’abord dit “très énervé” et “furieux” contre le président russe réticent à s’engager sur un accord de cessez-le-feu en Ukraine, et a menacé d’imposer de nouvelle taxes sur le pétrole russe, selon une interview accordée dimanche à la chaîne NBC.”J’étais très énervé, furieux” contre Vladimir Poutine après ses derniers propos sur l’Ukraine, a dit Donald Trump au téléphone à la journaliste de NBC Kristen Welker, selon des propos rapportés par celle-ci.Le chef d’Etat a menacé d’imposer “des droits de douane secondaires sur tout le pétrole qui sort de Russie”, selon cette source.Le président russe avait évoqué vendredi l’idée d’une “administration transitoire” pour l’Ukraine, sous l’égide de l’ONU, afin d’organiser une élection présidentielle “démocratique” dans ce pays, puis négocier un accord de paix avec les nouvelles autorités.Dans des déclarations ultérieures dimanche, M. Trump a cependant modéré son ton à l’égard de M. Poutine pour s’en prendre à son homologue ukrainien, qu’il accuse de vouloir tourner le dos à un accord sur les minerais ukrainiens que les Etats-Unis veulent exploiter.S’exprimant à bord de l’Air Force One auprès de journalistes, le président américain a justifié sa frustration.”J’étais déçu d’une certaine manière”, a déclaré M. Trump, notamment à propos de “certaines des choses que (Vladimir Poutine) a dites ces deux derniers jours au sujet de Zelensky, parce qu’il considère que Zelensky n’est pas crédible”.”Il est censé conclure un accord avec lui, qu’il l’aime ou qu’il ne l’aime pas”. “Je n’étais donc pas satisfait, mais je pense qu’il sera bon et je ne voudrais certainement pas imposer des droits de douane secondaires à la Russie”.- De “gros problèmes” -Donald Trump a ensuite dirigé ses critiques vers le président ukrainien.”Je vois qu’il essaie de se retirer de l’accord sur les terres rares. Et s’il le fait, il aura des problèmes. De gros, gros problèmes”, a-t-il déclaré.”Nous avons conclu un accord sur les terres rares et maintenant il dit, eh bien, vous savez, je veux renégocier l’accord. Il veut devenir membre de l’Otan. Eh bien, il ne sera jamais membre de l’Otan. Il le comprend. Donc il cherche à renégocier l’accord”.M. Zelensky avait annoncé vendredi avoir reçu des Etats-Unis une nouvelle version de l’accord sur les minerais stratégiques d’Ukraine, qui est, selon des médias, très défavorable pour l’Ukraine.- “Crime de guerre” -Après trois ans de guerre qui ont fait des dizaines de milliers de morts, Donald Trump ambitionne de mettre fin au conflit. Il a à cette fin rompu l’isolement diplomatique imposé à Vladimir Poutine par les Occidentaux après l’invasion russe de l’Ukraine.Son administration fait pression pour une fin rapide de la guerre, en organisant des pourparlers indirects avec des responsables russes et ukrainiens, qui n’ont cependant abouti à aucune percée concrète.Sous pression américaine, Kiev avait accepté une cessation sans conditions des combats, pour 30 jours, rejetée depuis par Moscou.La Russie a accepté un moratoire sur les sites énergétiques, bien plus limité, mais Moscou et Kiev s’accusent mutuellement de le violer.Les deux parties ont accepté le principe d’une trêve en mer Noire, mais Moscou a ensuite posé des conditions, notamment la levée de sanctions par les pays occidentaux, qui ne semblent pas pouvoir être acceptées à court terme.”Depuis trop longtemps maintenant, la proposition américaine d’un cessez-le-feu inconditionnel est restée sur la table sans réponse adéquate de la Russie”, a déclaré samedi soir Volodymyr Zelensky. Kiev a accusé la Russie de “crime de guerre” après une série de frappes de drones qui ont fait au moins deux morts et touché un hôpital militaire dans la nuit de samedi à dimanche à Kharkiv.La Russie a, elle, revendiqué dimanche la capture d’un village situé à sept kilomètres de la frontière administrative de la région de Dnipropetrovsk, dans le centre de l’Ukraine,une région dans laquelle les forces de Moscou n’ont encore jamais pénétré.

Blocages en Ukraine: “furieux” contre Poutine, Trump menace aussi Zelensky

Le président américain Donald Trump a fait part de son énervement dimanche contre son homologue russe Vladimir Poutine ainsi que contre l’Ukrainien Volodymyr Zelensky, exprimant sa frustration face aux blocages empêchant un accord de cessez-le-feu entre les deux pays.Donald Trump s’est d’abord dit “très énervé” et “furieux” contre le président russe réticent à s’engager sur …

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Blocages en Ukraine: “furieux” contre Poutine, Trump menace aussi Zelensky

Le président américain Donald Trump a fait part de son énervement dimanche contre son homologue russe Vladimir Poutine ainsi que contre l’Ukrainien Volodymyr Zelensky, exprimant sa frustration face aux blocages empêchant un accord de cessez-le-feu entre les deux pays.Donald Trump s’est d’abord dit “très énervé” et “furieux” contre le président russe réticent à s’engager sur un accord de cessez-le-feu en Ukraine, et a menacé d’imposer de nouvelle taxes sur le pétrole russe, selon une interview accordée dimanche à la chaîne NBC.”J’étais très énervé, furieux” contre Vladimir Poutine après ses derniers propos sur l’Ukraine, a dit Donald Trump au téléphone à la journaliste de NBC Kristen Welker, selon des propos rapportés par celle-ci.Le chef d’Etat a menacé d’imposer “des droits de douane secondaires sur tout le pétrole qui sort de Russie”, selon cette source.Le président russe avait évoqué vendredi l’idée d’une “administration transitoire” pour l’Ukraine, sous l’égide de l’ONU, afin d’organiser une élection présidentielle “démocratique” dans ce pays, puis négocier un accord de paix avec les nouvelles autorités.Dans des déclarations ultérieures dimanche, M. Trump a cependant modéré son ton à l’égard de M. Poutine pour s’en prendre à son homologue ukrainien, qu’il accuse de vouloir tourner le dos à un accord sur les minerais ukrainiens que les Etats-Unis veulent exploiter.S’exprimant à bord de l’Air Force One auprès de journalistes, le président américain a justifié sa frustration.”J’étais déçu d’une certaine manière”, a déclaré M. Trump, notamment à propos de “certaines des choses que (Vladimir Poutine) a dites ces deux derniers jours au sujet de Zelensky, parce qu’il considère que Zelensky n’est pas crédible”.”Il est censé conclure un accord avec lui, qu’il l’aime ou qu’il ne l’aime pas”. “Je n’étais donc pas satisfait, mais je pense qu’il sera bon et je ne voudrais certainement pas imposer des droits de douane secondaires à la Russie”.- De “gros problèmes” -Donald Trump a ensuite dirigé ses critiques vers le président ukrainien.”Je vois qu’il essaie de se retirer de l’accord sur les terres rares. Et s’il le fait, il aura des problèmes. De gros, gros problèmes”, a-t-il déclaré.”Nous avons conclu un accord sur les terres rares et maintenant il dit, eh bien, vous savez, je veux renégocier l’accord. Il veut devenir membre de l’Otan. Eh bien, il ne sera jamais membre de l’Otan. Il le comprend. Donc il cherche à renégocier l’accord”.M. Zelensky avait annoncé vendredi avoir reçu des Etats-Unis une nouvelle version de l’accord sur les minerais stratégiques d’Ukraine, qui est, selon des médias, très défavorable pour l’Ukraine.- “Crime de guerre” -Après trois ans de guerre qui ont fait des dizaines de milliers de morts, Donald Trump ambitionne de mettre fin au conflit. Il a à cette fin rompu l’isolement diplomatique imposé à Vladimir Poutine par les Occidentaux après l’invasion russe de l’Ukraine.Son administration fait pression pour une fin rapide de la guerre, en organisant des pourparlers indirects avec des responsables russes et ukrainiens, qui n’ont cependant abouti à aucune percée concrète.Sous pression américaine, Kiev avait accepté une cessation sans conditions des combats, pour 30 jours, rejetée depuis par Moscou.La Russie a accepté un moratoire sur les sites énergétiques, bien plus limité, mais Moscou et Kiev s’accusent mutuellement de le violer.Les deux parties ont accepté le principe d’une trêve en mer Noire, mais Moscou a ensuite posé des conditions, notamment la levée de sanctions par les pays occidentaux, qui ne semblent pas pouvoir être acceptées à court terme.”Depuis trop longtemps maintenant, la proposition américaine d’un cessez-le-feu inconditionnel est restée sur la table sans réponse adéquate de la Russie”, a déclaré samedi soir Volodymyr Zelensky. Kiev a accusé la Russie de “crime de guerre” après une série de frappes de drones qui ont fait au moins deux morts et touché un hôpital militaire dans la nuit de samedi à dimanche à Kharkiv.La Russie a, elle, revendiqué dimanche la capture d’un village situé à sept kilomètres de la frontière administrative de la région de Dnipropetrovsk, dans le centre de l’Ukraine,une région dans laquelle les forces de Moscou n’ont encore jamais pénétré.