AFP World

Israël menace de s’emparer de secteurs de Gaza si les otages ne sont pas libérés

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a menacé mercredi de s’emparer de secteurs de Gaza si le Hamas ne libérait pas les otages, le mouvement islamiste palestinien prévenant que leur vie était en danger après la reprise des bombardements israéliens. L’armée israélienne a en outre annoncé que deux projectiles avaient été tirés de la bande de Gaza, l’un intercepté et l’autre tombé dans le sud du pays, sans faire état dans l’immédiat de victime ou dégât. Ces tirs sont intervenus au lendemain d’une manifestation de centaines de Gazaouis dans le nord du territoire, qui ont scandé des slogans anti-Hamas en appelant à la fin de la guerre avec Israël. Sur le réseau social Telegram, des appels à de nouvelles manifestations mercredi ont été lancés. Entrée en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre, la trêve a pris fin le 18 mars avec la reprise des bombardements israéliens sur la bande de Gaza, suivis d’opérations terrestres.Depuis, au moins 830 Palestiniens ont été tués dans le territoire assiégé et dévasté, selon le ministère de la Santé du Hamas.  – “Puissante” pression -Selon les responsables israéliens, ce retour aux armes vise à contraindre le Hamas à libérer les derniers otages, après l’impasse des discussions pour la poursuite de la trêve. Le cessez-le-feu avait permis le retour en Israël de 33 otages israéliens – dont huit morts – en échange de quelque 1.800 détenus palestiniens.  “Plus le Hamas persistera dans son refus de libérer nos otages, plus la pression que nous exercerons sera puissante”, a déclaré mercredi M. Netanyahu au Parlement à Jérusalem. “Cela inclut la prise de territoires, ainsi que d’autres mesures que je ne détaillerai pas ici”, a-t-il ajouté.La semaine dernière, son ministre de la Défense, Israël Katz, avait dit avoir ordonné à l’armée “de saisir davantage de territoire à Gaza”, prévenant que “plus le Hamas continuera à refuser de libérer les otages, plus il perdra de territoire, qui sera annexé à Israël”. Sur les 251 otages enlevés lors de l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, 58 sont toujours détenus à Gaza, dont 34 morts selon l’armée israélienne. Le Hamas a affirmé mercredi que les derniers otages pourraient être tués si Israël tentait de les libérer par la force et poursuivait ses frappes. – “Dans des cercueils” -Il a affirmé faire “tout son possible” pour les maintenir en vie, mais averti que “le bombardement sioniste (israélien, NDLR) aveugle met leur vie en danger”. “Chaque fois que l’occupation (israélienne, NDLR) tente de récupérer ses captifs par la force, elle finit par les ramener dans des cercueils”, a-t-il ajouté.Gal Gilboa-Dalal, dont le frère cadet, Guy, a été enlevé le 7-Octobre au festival de musique Nova se dit “terrifié” à l’idée que les opérations israéliennes “mettent en danger les otages”. “Il n’y a aucun moyen de savoir ce que les terroristes pourraient leur faire ou si un missile pourrait accidentellement les toucher”, affirme-t-il à l’AFP. L’attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.218 personnes, pour la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels. L’offensive militaire israélienne de représailles a tué au moins 50.183 personnes à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas. Mardi, Beit Lahia, dans le nord de Gaza a été le théâtre du plus grand rassemblement anti-Hamas organisé depuis le début de la guerre, dont les participants ont notamment scandé “Hamas dehors” et “Hamas terroriste”. “Les gens sont fatigués”, a déclaré parmi eux à l’AFP Majdi, qui n’a pas souhaité donner son nom complet. Israël appelle régulièrement les habitants de Gaza à se mobiliser contre le mouvement au pouvoir dans le territoire depuis 2007. La situation humanitaire y est particulièrement dramatique depuis qu’Israël a fermé les points de passage pour l’aide internationale et les marchandises, le 2 mars, avant de reprendre ses opérations militaires. Samedi, le Fatah, le mouvement palestinien du président Mahmoud Abbas, avait appelé son rival à quitter le pouvoir avertissant qu’en cas contraire “la bataille qui vient mènera à la fin de l’existence des Palestiniens” à Gaza.En Israël, Benjamin Netanyahu a accusé mercredi l’opposition d'”alimenter l’anarchie” en soutenant les manifestations antigouvernementales qui se multiplient pour protester contre la reprise des hostilités à Gaza et le limogeage du chef du Shin Bet (Sécurité intérieure).

Turquie: Erdogan menace l’opposition, nouveaux appels à manifester

La contestation portée par la jeunesse se poursuit mercredi en Turquie, une semaine après l’arrestation du populaire maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu, principal rival du président Recep Tayyip Erdogan qui a menacé l’opposition.”Quand les gros radis seront sortis du sac, ils n’oseront même pas regarder leurs proches dans les yeux, et encore moins la nation”, a affirmé mercredi M. Erdogan en suggérant que de nouvelles enquêtes pour corruption pourraient s’abattre sur le Parti républicain du peuple (CHP), principale force d’opposition, dont est issu M. Imamoglu.”Arrêtez de terroriser les rues”, a par ailleurs lancé le président turc, confronté à une fronde d’une ampleur inédite depuis le mouvement de Gezi, parti de la place Taksim d’Istanbul, en 2013.Le CHP, qui conviait jusque-là chaque soir des dizaines de milliers de manifestants devant la mairie d’Istanbul, a cessé de le faire et appelé mercredi les Stambouliotes à applaudir, klaxonner ou agiter des drapeaux à leurs fenêtres à 20H30 (17H30 GMT).Des étudiants convergeront en fin de journée au pied des grandes tours du quartier d’affaires de Levent, sur la rive européenne de la ville, après avoir défilé par milliers mardi soir, visages souvent masqués de crainte d’être identifiés par la police.Özgür Özel, le chef du CHP, a en outre appelé à un très large rassemblement samedi à Istanbul pour soutenir M. Imamoglu et réclamer des élections anticipées.- “Terreur de la rue” -Dans la capitale Ankara, où les manifestations sont également interdites depuis la semaine passée, plusieurs dizaines d’enseignants de la prestigieuse université technique du Moyen-Orient, historiquement frondeuse, ont protesté mercredi sous les encouragements de leurs étudiants.”Les pressions exercées sur les membres de l’opposition ont atteint un niveau alarmant. De même, la pression exercée par le gouvernement sur les universités, qui dure depuis des années, est devenue plus forte encore avec les récents développements”, a déclaré une enseignante en toge.Ekrem Imamoglu, que le CHP a investi dimanche — jour de son incarcération — candidat à la prochaine présidentielle prévue en 2028, a également publié sur X via ses avocats un message en forme de défi au président Erdogan, promettant de “le renvoyer par les urnes”.En une semaine, la police a interpellé plus de 1.400 personnes accusées d’avoir participé à des rassemblements illégaux, ont annoncé les autorités.Selon l’agence de presse étatique Anadolu, 172 personnes ont été placées en détention à Istanbul ces derniers jours pour provocations et violences ou pour avoir dissimulé leurs visages lors de manifestations.”Nous ne pouvons pas livrer cette patrie céleste à la terreur de la rue”, a lancé mardi soir le président Erdogan.”Il y a une chose que monsieur Tayyip devrait savoir, c’est que notre nombre ne diminue pas avec les arrestations et les incarcérations: il augmente !”, lui a répondu Özgür Özel, qui dénonce un “coup d’Etat politique”.- “Situation gravissime” -Quelques heures plus tôt, un tribunal d’Istanbul avait ordonné l’incarcération de sept journalistes, dont l’un de l’Agence France-Presse, accusés eux aussi par les autorités d’avoir pris part à des rassemblements interdits.Le PDG de l’AFP, Fabrice Fries, a appelé la présidence turque à “la libération rapide” de son photographe placé en détention provisoire.”Yasin Akgül ne manifestait pas, il couvrait comme journaliste l’un des nombreux rassemblements organisés dans le pays depuis le mercredi 19 mars”, a fait valoir M. Fries.L’ONG Reporters sans Frontières a condamné une “décision scandaleuse (qui) reflète une situation gravissime en cours en Turquie”.Mercredi, la France s’est également dite “profondément préoccupée par les informations faisant état de répressions contre les manifestants et les journalistes en Turquie”, selon une source diplomatique à l’AFP.Enfin, le réseau social X a annoncé saisir la Cour constitutionnelle turque après une demande des autorités du pays de bloquer plus d’une centaine de comptes critiques du pouvoir sur sa plateforme.

Turquie: Erdogan menace l’opposition, nouveaux appels à manifester

La contestation portée par la jeunesse se poursuit mercredi en Turquie, une semaine après l’arrestation du populaire maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu, principal rival du président Recep Tayyip Erdogan qui a menacé l’opposition.”Quand les gros radis seront sortis du sac, ils n’oseront même pas regarder leurs proches dans les yeux, et encore moins la nation”, a affirmé mercredi M. Erdogan en suggérant que de nouvelles enquêtes pour corruption pourraient s’abattre sur le Parti républicain du peuple (CHP), principale force d’opposition, dont est issu M. Imamoglu.”Arrêtez de terroriser les rues”, a par ailleurs lancé le président turc, confronté à une fronde d’une ampleur inédite depuis le mouvement de Gezi, parti de la place Taksim d’Istanbul, en 2013.Le CHP, qui conviait jusque-là chaque soir des dizaines de milliers de manifestants devant la mairie d’Istanbul, a cessé de le faire et appelé mercredi les Stambouliotes à applaudir, klaxonner ou agiter des drapeaux à leurs fenêtres à 20H30 (17H30 GMT).Des étudiants convergeront en fin de journée au pied des grandes tours du quartier d’affaires de Levent, sur la rive européenne de la ville, après avoir défilé par milliers mardi soir, visages souvent masqués de crainte d’être identifiés par la police.Özgür Özel, le chef du CHP, a en outre appelé à un très large rassemblement samedi à Istanbul pour soutenir M. Imamoglu et réclamer des élections anticipées.- “Terreur de la rue” -Dans la capitale Ankara, où les manifestations sont également interdites depuis la semaine passée, plusieurs dizaines d’enseignants de la prestigieuse université technique du Moyen-Orient, historiquement frondeuse, ont protesté mercredi sous les encouragements de leurs étudiants.”Les pressions exercées sur les membres de l’opposition ont atteint un niveau alarmant. De même, la pression exercée par le gouvernement sur les universités, qui dure depuis des années, est devenue plus forte encore avec les récents développements”, a déclaré une enseignante en toge.Ekrem Imamoglu, que le CHP a investi dimanche — jour de son incarcération — candidat à la prochaine présidentielle prévue en 2028, a également publié sur X via ses avocats un message en forme de défi au président Erdogan, promettant de “le renvoyer par les urnes”.En une semaine, la police a interpellé plus de 1.400 personnes accusées d’avoir participé à des rassemblements illégaux, ont annoncé les autorités.Selon l’agence de presse étatique Anadolu, 172 personnes ont été placées en détention à Istanbul ces derniers jours pour provocations et violences ou pour avoir dissimulé leurs visages lors de manifestations.”Nous ne pouvons pas livrer cette patrie céleste à la terreur de la rue”, a lancé mardi soir le président Erdogan.”Il y a une chose que monsieur Tayyip devrait savoir, c’est que notre nombre ne diminue pas avec les arrestations et les incarcérations: il augmente !”, lui a répondu Özgür Özel, qui dénonce un “coup d’Etat politique”.- “Situation gravissime” -Quelques heures plus tôt, un tribunal d’Istanbul avait ordonné l’incarcération de sept journalistes, dont l’un de l’Agence France-Presse, accusés eux aussi par les autorités d’avoir pris part à des rassemblements interdits.Le PDG de l’AFP, Fabrice Fries, a appelé la présidence turque à “la libération rapide” de son photographe placé en détention provisoire.”Yasin Akgül ne manifestait pas, il couvrait comme journaliste l’un des nombreux rassemblements organisés dans le pays depuis le mercredi 19 mars”, a fait valoir M. Fries.L’ONG Reporters sans Frontières a condamné une “décision scandaleuse (qui) reflète une situation gravissime en cours en Turquie”.Mercredi, la France s’est également dite “profondément préoccupée par les informations faisant état de répressions contre les manifestants et les journalistes en Turquie”, selon une source diplomatique à l’AFP.Enfin, le réseau social X a annoncé saisir la Cour constitutionnelle turque après une demande des autorités du pays de bloquer plus d’une centaine de comptes critiques du pouvoir sur sa plateforme.

Le magazine The Atlantic publie le plan d’attaque militaire américain divulgué par erreur

Le magazine américain The Atlantic a publié mercredi le plan de frappes de l’armée américaine contre les Houthis au Yémen, dont son rédacteur en chef a été le destinataire accidentel, après que le gouvernement de Donald Trump a affirmé, mardi, que ces échanges n’étaient pas protégés par le secret-défense.Ce second article, après celui lundi qui a révélé l’affaire, inclut des copies d’écran de messages du ministre américain de la Défense, Pete Hegseth, avec les horaires précis des frappes prévues contre le groupe rebelle du Yémen, deux heures avant que celles-ci n’aient eu lieu le 15 mars.”The Atlantic a concédé: ce n’était PAS des plans de guerre”, a immédiatement réagi Karoline Leavitt, la porte-parole de la Maison Blanche.”The Atlantic a déjà abandonné son récit sur des +plans+ de guerre, et en révélant la conversation complète, ils reconnaissent qu’ils mentent pour maintenir une NOUVELLE supercherie”, a de son côté écrit sur X le chef de cabinet adjoint de la Maison Blanche, Taylor Budowich.Le vice-président américain JD Vance, qui participait au groupe de messagerie Signal à l’origine de cette retentissante faille de sécurité militaire, a également accusé The Atlantic, d’avoir “survendu” ses révélations.Le titre du premier article de la prestigieuse publication lundi, qui avait révélé l’affaire, était intitulé “Le gouvernement Trump m’a envoyé par erreur ses plans de guerre”.Le rédacteur en chef de The Atlantic, Jeffrey Goldberg, y racontait avoir été par erreur ajouté dans une boucle de discussion sur Signal, dans laquelle ont discuté les plus hauts responsables du gouvernement américain, parmi lesquels les chefs du Pentagone et de la CIA, de frappes à venir contre les Houthis, alliés de l’Iran.Donald Trump a minimisé mardi cette fuite spectaculaire, la qualifiant de simple “pépin” émanant d’un journaliste “tordu”.”Il n’y avait pas d’informations classifiées partagées” dans ce groupe de discussion, a de son côté affirmé mardi la directrice du renseignement américain, Tulsi Gabbard.- Décollage de F-18 -Le magazine raconte, dans son nouvel article, avoir contacté les responsables du gouvernement après ces déclarations, pour leur demander s’ils étaient donc d’accord pour que soit publié davantage de messages, plus précis, que ceux mentionnés dans le premier article.La Maison Blanche s’est dite défavorable, selon The Atlantic, qui a tout de même publié l’essentiel des échanges, masquant seulement le nom d’un agent de la CIA.”12H15: DECOLLAGE des F-18s (premier groupe de frappes)”, écrit ainsi Pete Hegseth sur ce groupe de conversation créé par le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Mike Waltz.”La cible terroriste est sur sa zone connue donc ON DEVRAIT ETRE A L’HEURE – et aussi, départ des frappes de drones (MQ-9)”, avait encore écrit le ministre de la Défense le 15 mars, dans un style télégraphique.Les Houthis affirment que ces frappes américaines ont fait une cinquantaine de morts et une centaine de blessés.Mardi, Donald Trump a seulement concédé que Mike Waltz allait “probablement” s’abstenir “dans l’immédiat” d’utiliser à nouveau la messagerie privée Signal, au coeur de cette affaire.Interviewé de son côté sur Fox News, ce dernier a dit assumer son “entière responsabilité” après cette “erreur”.L’opposition démocrate attaque depuis lundi le gouvernement de Donald Trump sur cette affaire. Le sénateur Mark Warner a notamment fustigé “l’attitude négligente, imprudente, incompétente” des lieutenants du président républicain.

Le magazine The Atlantic publie le plan d’attaque militaire américain divulgué par erreur

Le magazine américain The Atlantic a publié mercredi le plan de frappes de l’armée américaine contre les Houthis au Yémen, dont son rédacteur en chef a été le destinataire accidentel, après que le gouvernement de Donald Trump a affirmé, mardi, que ces échanges n’étaient pas protégés par le secret-défense.Ce second article, après celui lundi qui a révélé l’affaire, inclut des copies d’écran de messages du ministre américain de la Défense, Pete Hegseth, avec les horaires précis des frappes prévues contre le groupe rebelle du Yémen, deux heures avant que celles-ci n’aient eu lieu le 15 mars.”The Atlantic a concédé: ce n’était PAS des plans de guerre”, a immédiatement réagi Karoline Leavitt, la porte-parole de la Maison Blanche.”The Atlantic a déjà abandonné son récit sur des +plans+ de guerre, et en révélant la conversation complète, ils reconnaissent qu’ils mentent pour maintenir une NOUVELLE supercherie”, a de son côté écrit sur X le chef de cabinet adjoint de la Maison Blanche, Taylor Budowich.Le vice-président américain JD Vance, qui participait au groupe de messagerie Signal à l’origine de cette retentissante faille de sécurité militaire, a également accusé The Atlantic, d’avoir “survendu” ses révélations.Le titre du premier article de la prestigieuse publication lundi, qui avait révélé l’affaire, était intitulé “Le gouvernement Trump m’a envoyé par erreur ses plans de guerre”.Le rédacteur en chef de The Atlantic, Jeffrey Goldberg, y racontait avoir été par erreur ajouté dans une boucle de discussion sur Signal, dans laquelle ont discuté les plus hauts responsables du gouvernement américain, parmi lesquels les chefs du Pentagone et de la CIA, de frappes à venir contre les Houthis, alliés de l’Iran.Donald Trump a minimisé mardi cette fuite spectaculaire, la qualifiant de simple “pépin” émanant d’un journaliste “tordu”.”Il n’y avait pas d’informations classifiées partagées” dans ce groupe de discussion, a de son côté affirmé mardi la directrice du renseignement américain, Tulsi Gabbard.- Décollage de F-18 -Le magazine raconte, dans son nouvel article, avoir contacté les responsables du gouvernement après ces déclarations, pour leur demander s’ils étaient donc d’accord pour que soit publié davantage de messages, plus précis, que ceux mentionnés dans le premier article.La Maison Blanche s’est dite défavorable, selon The Atlantic, qui a tout de même publié l’essentiel des échanges, masquant seulement le nom d’un agent de la CIA.”12H15: DECOLLAGE des F-18s (premier groupe de frappes)”, écrit ainsi Pete Hegseth sur ce groupe de conversation créé par le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Mike Waltz.”La cible terroriste est sur sa zone connue donc ON DEVRAIT ETRE A L’HEURE – et aussi, départ des frappes de drones (MQ-9)”, avait encore écrit le ministre de la Défense le 15 mars, dans un style télégraphique.Les Houthis affirment que ces frappes américaines ont fait une cinquantaine de morts et une centaine de blessés.Mardi, Donald Trump a seulement concédé que Mike Waltz allait “probablement” s’abstenir “dans l’immédiat” d’utiliser à nouveau la messagerie privée Signal, au coeur de cette affaire.Interviewé de son côté sur Fox News, ce dernier a dit assumer son “entière responsabilité” après cette “erreur”.L’opposition démocrate attaque depuis lundi le gouvernement de Donald Trump sur cette affaire. Le sénateur Mark Warner a notamment fustigé “l’attitude négligente, imprudente, incompétente” des lieutenants du président républicain.