AFP World

A Rome, un million de jeunes catholiques attendus pour une veillée XXL avec le pape

Arrivée du pape en hélicoptère, sécurité maximale, nuit à la belle étoile: un million de jeunes catholiques du monde entier sont attendus samedi pour participer à Rome à une veillée de prière XXL avec Léon XIV, point d’orgue du Jubilé, “Année sainte” de l’Eglise catholique.Les pèlerins de 18 à 35 ans, originaires de 146 pays, afflueront toute la journée sur une vaste zone à Tor Vergata, dans la périphérie est de la capitale italienne, avant le lancement de la veillée à 20H30 (18H30 GMT).Ils passeront ensuite la nuit sur cette esplanade d’une centaine d’hectares, où ont été installés des écrans géants, jusqu’à la grande messe de clôture présidée par le pape américain dimanche matin.Le chef des 1,4 milliard de catholiques, déjà accueilli en rock star lundi soir sous les vivats et les flashs des smartphones place Saint-Pierre, doit arriver en hélicoptère à Tor Vergata et devrait s’offrir un nouveau bain de foule en “Papamobile”.Il s’exprimera ensuite depuis un imposant autel en bois de 1.400 m² installé pour l’occasion, aux côtés de milliers de prêtres, évêques et religieux.Astrid Colin, 18 ans, habitante du Puy-de-Dôme, attend avec impatience ce “moment de partage”. “La où j’habite, on est obligé de faire 20 km pour aller à la messe. C’est très étrange de se retrouver d’un coup entourée de tout un tas d’églises, avec des gens qui partagent la même foi que moi”, a-t-elle confié à l’AFP.L’organisation de l’évènement a constitué un défi logistique hors-norme pour les autorités, avec quelque 10.000 personnes déployées, dont des policiers et agents de la protection civile, et des mesures sanitaires – distribution de bouteilles d’eau et brumisateurs – pour aider les participants à surmonter la chaleur estivale romaine.- Confessionnal géant – Du Colisée aux abords du Vatican en passant par la place d’Espagne, des flots de pèlerins, exhibant les drapeaux de leurs pays ont inondé toute la semaine les transports et les artères de la Cité éternelle dans une ambiance festive, entre concerts, conférences et prières.Vendredi, le célèbre Circus Maximus, l’hippodrome où se déroulaient les courses de chars dans la Rome antique au pied du mont Palatin, s’est mué en vaste confessionnal à ciel ouvert: un millier de prêtres y ont entendu des dizaines de milliers de jeunes en dix langues différentes sous des tentes blanches.Fait inédit dans l’histoire deux fois millénaire de l’Eglise catholique, ce Jubilé a vu des évènements consacrés aux influenceurs, signe de l’importance croissante accordée par le Vatican à l’évangélisation sur les réseaux sociaux.Il s’agit aussi du premier grand rendez-vous de la jeunesse catholique avec Robert Francis Prevost, 69 ans, qui a succédé le 8 mai au très populaire pape François, décédé à 88 ans après 12 ans de pontificat.”Nous espérons que le pape parviendra à diffuser ses paroles même dans les pays du tiers-monde”, a affirmé à l’AFP Samarei Semos, 29 ans, originaire du Belize, qui a fait trois jours de voyage depuis le pays d’Amérique centrale pour se rendre à Rome.”C’est un pape qui a à cÅ“ur de rassembler toutes les tendances de l’Eglise, celles qui sont plus conservatrices et celles plus progressistes. Et ça c’est assez chouette”, a confié Alice Berry, 21 ans, étudiante en histoire-géographie en région parisienne.Ce rassemblement international est présenté comme le point d’orgue du Jubilé, “Année sainte” célébrée tous les 25 ans par l’Eglise catholique, lors de laquelle les pèlerins peuvent recevoir l'”indulgence plénière”, le pardon des péchés selon la tradition.Lors du Jubilé de l’an 2000, plus de deux millions de jeunes avaient participé à Rome aux Journées mondiales de la Jeunesse à l’appel du pape Jean-Paul II.

Trump déploie deux sous-marins nucléaires face à des commentaires “incendiaires” de Moscou

Donald Trump a ordonné vendredi le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réaction à des commentaires “incendiaires” de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, une poussée de fièvre qui intervient au moment où Washington durcit le ton envers Moscou sur la guerre en Ukraine.Conciliant envers Vladimir Poutine après son retour à la Maison Blanche, le milliardaire républicain a menacé ces derniers jours d’imposer de nouvelles sanctions contre la Russie, qui ignore ses ultimatums et intensifie ses bombardements sur l’Ukraine.Sur son réseau Truth Social, Donald Trump a écrit avoir “ordonné que deux sous-marins nucléaires soient positionnés dans les zones appropriées, au cas où ces déclarations idiotes et incendiaires soient plus sérieuses que cela”. “Les mots comptent et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues, j’espère que cela ne sera pas le cas cette fois”, a averti le président des Etats-Unis.Il n’a pas précisé où exactement les sous-marins seraient envoyés, ni s’il s’agissait de submersibles à propulsion nucléaire ou porteurs d’ogives atomiques.Interrogé peu après sa décision par un présentateur de la chaîne Newsmax pour savoir si ces sous-marins étaient “plus proches de la Russie”, Donald Trump a simplement répondu avec un petit rire: “Oui, ils sont plus proches de la Russie”.Dmitri Medvedev a été président de la Russie de 2008 à 2012, entre deux mandats de Vladimir Poutine, et était alors considéré en Occident comme un réformiste et un modéré. Mais il a depuis 2022 multiplié les propos provocateurs, notamment sur la menace d’un conflit nucléaire, même si son influence sur la politique russe reste limitée.- Missiles hypersoniques -Jeudi, M. Medvedev avait fustigé M. Trump en citant “la fameuse +main morte+”, une allusion à un système automatisé ultra-secret mis en place par l’Union soviétique pendant la Guerre froide pour prendre le contrôle de son arsenal nucléaire en cas de destruction de sa chaîne de commandement.L’actuel numéro deux du Conseil de sécurité du pays avait jugé dans un autre message publié sur X le 28 juillet que chaque nouvel ultimatum fixé par le président américain pour mettre fin au conflit en Ukraine “était une menace et un pas vers la guerre” entre Russie et Etats-Unis.Les déclarations de Donald Trump interviennent aussi quelques heures après l’annonce par Vladimir Poutine que la Russie avait lancé la production en série de l’Orechnik, son missile hypersonique de dernière génération, qui peut porter une charge nucléaire. Il a répété que Moscou pourrait déployer prochainement ces missiles au Bélarus, allié de la Russie et frontalier de plusieurs pays de l’Otan et de l’UE.Le président américain avait opéré peu après son retour au pouvoir en janvier un rapprochement spectaculaire avec Vladimir Poutine, persuadé que sa bonne relation avec le dirigeant russe lui permettrait d’arrêter rapidement la guerre qui fait rage depuis l’offensive russe de février 2022.Le conflit a fait depuis des dizaines, voire des centaines de milliers de morts dans les deux pays.Le républicain de 79 ans somme désormais Moscou de cesser les hostilités d’ici la fin de semaine prochaine. Il envisage des sanctions dites “secondaires”, c’est-à-dire infligées aux pays qui achètent notamment du pétrole russe, dans le but de tarir cette source de revenus essentiels pour la machine de guerre russe.- Défenses saturées -Malgré ces menaces, l’AFP a analysé vendredi que les forces armées russes n’avaient jamais lancé autant de drones contre l’Ukraine qu’en juillet (6.297).Cela comprend une importante part de drones leurres, surtout destinés à saturer des systèmes de défense antiaérienne ukrainiens déjà mis à mal par l’intensité des attaques.Entre janvier et juin, la Russie a triplé le nombre de missiles envoyés sur l’Ukraine (77 contre 239, puis 198 en juillet), selon les données analysées par l’AFP à partir de chiffres fournis par Kiev.Ces attaques aériennes ont lieu toutes les nuits, poussant les habitants à se réfugier dans un abri, dans leur salle de bain ou dans les couloirs d’un métro, sous le vacarme des sirènes d’alerte.Dans la nuit de mercredi à jeudi, une attaque sur Kiev a tué 31 civils selon un nouveau bilan communiqué vendredi par les autorités, l’une des pires de ce type contre la capitale en plus de trois ans de guerre.Cinq enfants font partie des victimes, dont “le plus jeune n’avait que deux ans”, a déploré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.M. Poutine a malgré tout assuré vendredi vouloir une “paix durable” en Ukraine, M. Zelensky l’appelant, en réponse, à ce qu’ils se rencontrent pour négocier.burs-aue-nr/rle/eml

Trump déploie deux sous-marins nucléaires face à des commentaires “incendiaires” de Moscou

Donald Trump a ordonné vendredi le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réaction à des commentaires “incendiaires” de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, une poussée de fièvre qui intervient au moment où Washington durcit le ton envers Moscou sur la guerre en Ukraine.Conciliant envers Vladimir Poutine après son retour à la Maison Blanche, le milliardaire …

Trump déploie deux sous-marins nucléaires face à des commentaires “incendiaires” de Moscou Read More »

Trump déploie deux sous-marins nucléaires face à des commentaires “incendiaires” de Moscou

Donald Trump a ordonné vendredi le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réaction à des commentaires “incendiaires” de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, une poussée de fièvre qui intervient au moment où Washington durcit le ton envers Moscou sur la guerre en Ukraine.Conciliant envers Vladimir Poutine après son retour à la Maison Blanche, le milliardaire républicain a menacé ces derniers jours d’imposer de nouvelles sanctions contre la Russie, qui ignore ses ultimatums et intensifie ses bombardements sur l’Ukraine.Sur son réseau Truth Social, Donald Trump a écrit avoir “ordonné que deux sous-marins nucléaires soient positionnés dans les zones appropriées, au cas où ces déclarations idiotes et incendiaires soient plus sérieuses que cela”. “Les mots comptent et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues, j’espère que cela ne sera pas le cas cette fois”, a averti le président des Etats-Unis.Il n’a pas précisé où exactement les sous-marins seraient envoyés, ni s’il s’agissait de submersibles à propulsion nucléaire ou porteurs d’ogives atomiques.Interrogé peu après sa décision par un présentateur de la chaîne Newsmax pour savoir si ces sous-marins étaient “plus proches de la Russie”, Donald Trump a simplement répondu avec un petit rire: “Oui, ils sont plus proches de la Russie”.Dmitri Medvedev a été président de la Russie de 2008 à 2012, entre deux mandats de Vladimir Poutine, et était alors considéré en Occident comme un réformiste et un modéré. Mais il a depuis 2022 multiplié les propos provocateurs, notamment sur la menace d’un conflit nucléaire, même si son influence sur la politique russe reste limitée.- Missiles hypersoniques -Jeudi, M. Medvedev avait fustigé M. Trump en citant “la fameuse +main morte+”, une allusion à un système automatisé ultra-secret mis en place par l’Union soviétique pendant la Guerre froide pour prendre le contrôle de son arsenal nucléaire en cas de destruction de sa chaîne de commandement.L’actuel numéro deux du Conseil de sécurité du pays avait jugé dans un autre message publié sur X le 28 juillet que chaque nouvel ultimatum fixé par le président américain pour mettre fin au conflit en Ukraine “était une menace et un pas vers la guerre” entre Russie et Etats-Unis.Les déclarations de Donald Trump interviennent aussi quelques heures après l’annonce par Vladimir Poutine que la Russie avait lancé la production en série de l’Orechnik, son missile hypersonique de dernière génération, qui peut porter une charge nucléaire. Il a répété que Moscou pourrait déployer prochainement ces missiles au Bélarus, allié de la Russie et frontalier de plusieurs pays de l’Otan et de l’UE.Le président américain avait opéré peu après son retour au pouvoir en janvier un rapprochement spectaculaire avec Vladimir Poutine, persuadé que sa bonne relation avec le dirigeant russe lui permettrait d’arrêter rapidement la guerre qui fait rage depuis l’offensive russe de février 2022.Le conflit a fait depuis des dizaines, voire des centaines de milliers de morts dans les deux pays.Le républicain de 79 ans somme désormais Moscou de cesser les hostilités d’ici la fin de semaine prochaine. Il envisage des sanctions dites “secondaires”, c’est-à-dire infligées aux pays qui achètent notamment du pétrole russe, dans le but de tarir cette source de revenus essentiels pour la machine de guerre russe.- Défenses saturées -Malgré ces menaces, l’AFP a analysé vendredi que les forces armées russes n’avaient jamais lancé autant de drones contre l’Ukraine qu’en juillet (6.297).Cela comprend une importante part de drones leurres, surtout destinés à saturer des systèmes de défense antiaérienne ukrainiens déjà mis à mal par l’intensité des attaques.Entre janvier et juin, la Russie a triplé le nombre de missiles envoyés sur l’Ukraine (77 contre 239, puis 198 en juillet), selon les données analysées par l’AFP à partir de chiffres fournis par Kiev.Ces attaques aériennes ont lieu toutes les nuits, poussant les habitants à se réfugier dans un abri, dans leur salle de bain ou dans les couloirs d’un métro, sous le vacarme des sirènes d’alerte.Dans la nuit de mercredi à jeudi, une attaque sur Kiev a tué 31 civils selon un nouveau bilan communiqué vendredi par les autorités, l’une des pires de ce type contre la capitale en plus de trois ans de guerre.Cinq enfants font partie des victimes, dont “le plus jeune n’avait que deux ans”, a déploré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.M. Poutine a malgré tout assuré vendredi vouloir une “paix durable” en Ukraine, M. Zelensky l’appelant, en réponse, à ce qu’ils se rencontrent pour négocier.burs-aue-nr/rle/eml

Trump renvoie la cheffe des statistiques après de mauvais chiffres de l’emploi

Donald Trump a demandé vendredi le renvoi de la cheffe de la principale agence de statistiques économiques des Etats-Unis après la publication de mauvais chiffres de l’emploi, une annonce qui a stupéfié certains économistes et scandalisé ses opposants. “Je viens d’apprendre que les +chiffres de l’emploi+ de notre pays sont réalisés par une personne nommée par Joe Biden, Dr. Erika McEntarfer, (…) qui a truqué les chiffres de l’emploi avant l’élection pour augmenter les chances de victoire de Kamala” (Harris, sa rivale à la dernière élection présidentielle), a affirmé le chef de l’Etat sur sa plateforme Truth Social.”J’ai demandé à mon équipe de renvoyer cette personne (…), IMMEDIATEMENT. Elle sera remplacée par quelqu’un de beaucoup plus compétent et qualifié”, a-t-il ajouté.Dans un deuxième message, Donald Trump a dénoncé des chiffres, selon lui, “TRUQUES pour donner une mauvaise image des républicains et de MOI-MEME”, sans avancer de preuves de cette manipulation.Plus tard, lors d’un échange avec la presse, il a lancé: “Nous avons besoin de personnes à qui nous pouvons faire confiance”, puis a à nouveau accusé la responsable d’avoir gonflé les chiffres dans le passé au profit de la précédente administration, celle du démocrate Joe Biden.Erika McEntarfer est la commissaire du Bureau fédéral des statistiques, un organisme qui publie les chiffres de référence sur l’emploi, la productivité et les prix aux Etats-Unis. “Le renvoi totalement infondé d’Erika McEntarfer, qui m’a succédé, est un précédent dangereux et sape la mission du Bureau”, a critiqué son prédécesseur à ce poste, William Beach, sur X, qui avait officié pendant le précédent mandat de Donald Trump.- “Pays autoritaires” -“Renvoyer la responsable d’une agence gouvernementale stratégique parce que vous n’aimez pas les chiffres qu’elle produit (…) c’est ce qui arrive dans des pays autoritaires, pas dans des pays démocratiques”, a dénoncé Larry Summers, ancien ministre des Finances du président démocrate Bill Clinton puis conseiller de Barack Obama, sur la même plateforme.”Il nous faut des économistes sérieux dans ces positions, pas des laquais qui vous diront ce que vous voulez entendre”, a protesté le sénateur de gauche Bernie Sanders à l’attention de Donald Trump, également sur X.La fédération américaine d’économistes NABE a quant à elle “fermement condamné” ce renvoi. “Les révisions importantes des chiffres de l’emploi ces dernières années ne reflètent pas une manipulation, mais plutôt la diminution des ressources allouées aux agences statistiques”, a-t-elle indiqué dans un communiqué.Vendredi matin, le rapport mensuel sur l’emploi aux Etats-Unis a surpris en peignant un tableau plus sombre qu’attendu de l’état du marché du travail, à l’heure où les experts prédisent un ralentissement sous l’effet de l’offensive douanière du président américain.En particulier, le nombre d’emplois censés avoir été créés pendant les mois de mai et de juin a été fortement révisé à la baisse. Les chiffres corrigés (19.000 en mai et 14.000 en juin) s’affichent ainsi au plus bas depuis la pandémie de Covid-19.Les corrections sont “bien supérieures à la normale”, est-il relevé dans le rapport. Ce sont 258.000 créations d’emplois qui se sont évaporées des statistiques sur ces deux mois.Ce rapport “change la donne” en montrant que “le marché du travail se détériore rapidement”, selon l’économiste de la banque Navy Federal Credit Union, Heather Long.- Démission à la Fed -Les chiffres mettent à mal le discours triomphaliste de Donald Trump sur l’économie américaine, alors que plusieurs sondages font état d’une baisse de sa cote de confiance.Il ne cesse d’affirmer que l’économie est rugissante, tout en appelant avec insistance la banque centrale des Etats-Unis (Fed) à la soutenir davantage en diminuant les taux d’intérêt.Plus tôt dans la semaine, la Réserve fédérale a encore préféré laisser ses taux inchangés pour la cinquième fois de suite, une décision marquée par la rare opposition de deux gouverneurs.Une autre gouverneure, Adriana Kugler, a elle annoncé sa démission vendredi, et le président américain s’est dit “très heureux” de pouvoir ainsi faire entrer une nouvelle personne au comité fixant les taux d’intérêt, pendant un échange avec des journalistes.Il a ensuite écrit sur son réseau Truth Social que le patron de la Fed Jerome Powell, qu’il n’a de cesse d’accabler, “devrait démissionner” lui aussi.

Trump renvoie la cheffe des statistiques après de mauvais chiffres de l’emploi

Donald Trump a demandé vendredi le renvoi de la cheffe de la principale agence de statistiques économiques des Etats-Unis après la publication de mauvais chiffres de l’emploi, une annonce qui a stupéfié certains économistes et scandalisé ses opposants. “Je viens d’apprendre que les +chiffres de l’emploi+ de notre pays sont réalisés par une personne nommée par …

Trump renvoie la cheffe des statistiques après de mauvais chiffres de l’emploi Read More »

Colombie: l’ex-président Uribe condamné à 12 ans d’assignation à résidence

L’ancien président colombien Alvaro Uribe a été condamné vendredi à douze ans d’assignation à résidence pour entrave à la justice et subornation de témoins, devenant le premier ex-chef de l’Etat condamné et privé de liberté en Colombie.Ce responsable politique de droite âgé de 73 ans, qui fut à la tête de son pays de 2002 …

Colombie: l’ex-président Uribe condamné à 12 ans d’assignation à résidence Read More »

Colombie: l’ex-président Uribe condamné à 12 ans d’assignation à résidence

L’ancien président colombien Alvaro Uribe a été condamné vendredi à douze ans d’assignation à résidence pour entrave à la justice et subornation de témoins, devenant le premier ex-chef de l’Etat condamné et privé de liberté en Colombie.Ce responsable politique de droite âgé de 73 ans, qui fut à la tête de son pays de 2002 à 2010, s’est ainsi vu infliger la peine maximale prévue pour de telles charges à l’issue d’une audience à laquelle il a pris part de manière virtuelle.Il s’est en outre vu interdire d’exercer toute fonction publique pendant plus de huit ans et devra s’acquitter d’une amende équivalant à environ 837.000 dollars.Alvaro Uribe a de son côté annoncé qu’il faisait appel de cette décision, que sa défense considère comme politisée et prise sous la pression de la gauche au pouvoir.La juge, Sandra Heredia, lui a à cet égard donné jusqu’au 13 août pour présenter ses arguments.- “Immédiatement” en vigueur -Elle a revanche souligné que la sentence prononcée vendredi entrait “immédiatement” en vigueur afin de l’empêcher de tenter de s’y “soustraire” en quittant son pays.”Justice à genoux!”, “juge corrompue!”, ont crié une trentaine de personnes devant le palais de justice de Bogota tandis que le parti Centre démocratique que dirige l’ancien chef de l’Etat a appelé à manifester le 7 août pour défendre “un homme innocent”.Alvaro Uribe avait été reconnu coupable lundi d’avoir tenté de faire pression sur des témoins pour éviter d’être associé aux milices d’extrême droite ayant livré une guerre sanglante aux guérillas, dans le premier procès visant un ancien président colombien.Il était également poursuivi pour fraude procédurale.Au début de l’audience de vendredi, la juge Sandra Heredia avait protesté contre la fuite dans les médias du jugement – dont elle a ultérieurement fait officiellement la lecture -, affirmant que l’un des fils de M. Uribe y avait contribué.”Je proteste avec énergie contre le traitement infligé à mes enfants. Vous m’avez traité de la pire des manières. Je vous ai respectée mais je n’accepte pas que vous mêliez de ma famille” à ceci, s’était emporté l’ancien président, interrompant l’intervention de la magistrate. “Pouvez-vous vous taire, Monsieur Uribe?”, lui avait rétorqué cette dernière.Quelques heures avant de connaître la sentence, le leader de la droite colombienne avait déclaré sur le réseau social X qu’il trouvait refuge auprès de ses proches et “essentiellement dans la prière”.Cette décision de justice n’est que la partie émergée de l’iceberg concernant d’autres enquêtes qui relient l’ex-chef de l’Etat aux escadrons d’extrême droite, responsables de nombreux crimes contre des civils pendant le conflit armé.L’enquête contre Alvaro Uribe avait commencé en 2018 et a connu de nombreux rebondissements, plusieurs procureurs généraux ayant cherché à classer l’affaire.Son procès, ouvert en mai 2024 et diffusé en direct par les médias colombiens, a vu défiler plus de 90 témoins. Il a été très suivi à moins d’un an de la prochaine présidentielle, prévue pour mai 2026.- Plainte contre le président -Alvaro Uribe demeure une figure clé de la scène politique en Colombie, où il exerce une grande influence sur la droite, dans l’opposition depuis que le premier président de gauche, Gustavo Petro, a pris ses fonctions en 2022 dans ce pays.Il était arrivé au pouvoir avec un discours radical promouvant la “sécurité démocratique” alors que ce pays sud-américain était plongé dans un conflit sanglant entre guérillas, paramilitaires et forces étatiques.Les avocats d’Alvaro Uribe ont par ailleurs dit vendredi dans un communiqué avoir déposé une plainte contre Gustavo Petro pour “harcèlement et diffamation” devant une commission de la Chambre basse habilitée à enquêter sur les dirigeants.Ils affirment que le président a porté cette semaine des accusations infondées contre M. Uribe, l’accusant de crimes tels que le trafic de drogue.Tout avait commencé en 2012: Alvaro Uribe avait accusé devant la Cour suprême le sénateur de gauche Ivan Cepeda d’avoir ourdi un complot pour le lier à tort à des groupes paramilitaires impliqués dans le long conflit armé colombien.Cette juridiction a décidé de ne pas poursuivre M. Cepeda et s’est plutôt penchée sur les accusations pesant sur M. Uribe, soupçonné d’avoir contacté d’anciens combattants emprisonnés pour qu’ils mentent en sa faveur. 

Les droits de douane de Trump fâchent les marchés, des pays espèrent encore des ristournes

L’officialisation des nouveaux droits de douane américains a fait tanguer les Bourses vendredi, inquiètes pour l’avenir, même si le report de leur application au 7 août conduit plusieurs pays à négocier jusqu’au dernier moment avec Donald Trump pour éviter des surtaxes trop importantes.En souhaitant “restructurer le commerce mondial au bénéfice des salariés américains” par des droits de douane allant de 10% à 41% à l’encontre de quelque 70 partenaires commerciaux, Washington plonge une nouvelle fois l’économie mondiale dans une grande incertitude.Si certains pays asiatiques se félicitent des accords trouvés, d’autres, comme la Suisse, sont encore sous le choc de ces nouvelles barrières commerciales parfois prohibitives.Les marchés financiers ont mal réagi vendredi à cette nouvelle donne. Les places européennes ont clôturé en forte baisse, avec par exemple Paris à -2,91%. Wall Street s’inscrivait dans la même dynamique, terminant la séance en baisse pour ses trois indices.Les Bourses s’inquiètent de plus en plus des effets sur l’économie, notamment américaine, alors même qu’un nouveau signe de ralentissement est apparu vendredi, avec un taux de chômage en légère hausse en juillet, à 4,2%, et des embauches qui ralentissent plus qu’attendu, ce qui a aussi pesé sur les marchés américains.Donald Trump, partisan d’un protectionnisme décomplexé, a signé jeudi soir le décret d’application des droits de douane en accordant un répit de quelques jours.Ces nouvelles taxes sur les importations prendront effet, pour l’essentiel des pays, le 7 août, et non ce vendredi 1er août comme attendu initialement, afin de permettre aux douanes de s’organiser pour leur collecte, assure la Maison Blanche.Ce report offre aussi une fenêtre pour d’ultimes pourparlers, veulent croire plusieurs pays. – La Suisse surprise, pas l’UE -L’Afrique du Sud est ainsi engagée dans des “négociations intensives”, a déclaré son président, Cyril Ramaphosa, face aux 30% imposés par Washington qui menacent, selon la banque centrale du pays, 100.000 emplois.Taïwan, avec son industrie des puces électroniques, est frappé d’une surtaxe de 20% mais “s’efforcera d’obtenir un niveau raisonnable de droits de douane”, a déclaré son président Lai Ching-te.La Suisse a elle été surprise par une surtaxe de 39% sur ses produits importés aux États-Unis, un chiffre bien supérieur à celui qui frappe l’Union européenne. Son gouvernement, malgré son “grand regret”, “aspire toujours à trouver une solution négociée”.Pour d’autres pays, pas de surprise. La surtaxe affichée dans le décret est celle obtenue après des mois de négociations avec Washington, qui a cherché à obtenir d’eux le plus de concessions possibles, sans subir de représailles.L’Union européenne (UE), le Japon ou la Corée du Sud voient ainsi leurs produits taxés à hauteur de 15%, et le Royaume-Uni de 10%.- Mesure politique -De nombreux secteurs s’inquiètent. En Allemagne, celui de la bière, déjà en perte de vitesse, craint pour ses exportations, qui représentent près d’un cinquième des ventes. En France, la filière viticole anticipe jusqu’à un milliard d’euros de perte en chiffre d’affaires et appelle la Commission européenne à poursuivre les négociations, dans l’espoir d’être exempté de cette surtaxe.La Chine, en négociations avec les États-Unis pour prolonger leur trêve commerciale courant jusqu’au 12 août, a dénoncé vendredi un protectionnisme qui nuit à “toutes les parties”.Ces droits de douane sont aussi un moyen de pression politique pour Donald Trump. Le Brésil, coupable aux yeux du locataire de la Maison Blanche de poursuivre en justice son allié d’extrême droite, l’ancien président Jair Bolsonaro, va voir ses produits entrant aux États-Unis taxé à 50%.Quant au Canada, le voisin et allié de Washington, il a appris jeudi soir que les droits de douane appliqués à ses produits allaient passer de 25% à 35% dès ce vendredi, sauf s’ils sont couverts par l’accord de libre-échange entre les trois pays d’Amérique du Nord (ACEUM). Ces derniers représentent cependant l’immense majorité des produits canadiens entrant aux Etats-Unis, ce qui atténue fortement le choc potentiel qu’aurait pu provoquer cette surtaxe.Le Mexique a de son côté obtenu un sursis de 90 jours.Certains semblent néanmoins satisfaits des accords conclus, comme le Bangladesh, la Malaisie ou la Thaïlande, où le gouvernement parle d’une “approche gagnant-gagnant”.

Les droits de douane de Trump fâchent les marchés, des pays espèrent encore des ristournes

L’officialisation des nouveaux droits de douane américains a fait tanguer les Bourses vendredi, inquiètes pour l’avenir, même si le report de leur application au 7 août conduit plusieurs pays à négocier jusqu’au dernier moment avec Donald Trump pour éviter des surtaxes trop importantes.En souhaitant “restructurer le commerce mondial au bénéfice des salariés américains” par des …

Les droits de douane de Trump fâchent les marchés, des pays espèrent encore des ristournes Read More »