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“Pepe” Mujica, l’ancien guérillero devenu président atypique de l’Uruguay

Ex-guérillero truculent au style informel et austère, icône de la gauche sud-américaine, l’ancien président uruguayen José Mujica, décédé mardi à l’âge de 89 ans, fut un chef de l’Etat atypique.José Mujica, dit “Pepe”, était devenu célèbre dans le monde entier pour son refus des conventions à l’époque où il dirigeait l’Uruguay (2010-2015). Ce chantre de la frugalité qui se disait “philosophiquement stoïcien” conduisait lui-même sa vieille Coccinelle et avait refusé de vivre dans la résidence présidentielle, préférant sa modeste ferme des environs de Montevideo. Il devait sa popularité à sa personnalité et à son verbe spontané, sans langue de bois et souvent polémique.”La parole est une arme redoutable. Si elle est bien utilisée et si, au-delà de la rationalité, elle va jusqu’aux zones émotionnelles de l’être humain”, avait-il déclaré dans son dernier entretien avec l’AFP, fin 2024. “Peut-être la nature m’a-t-elle donné une partie de ce don de la parole (…) Et peut-être ai-je pu le perfectionner”.Promoteur de mesures progressistes pour l’Amérique latine, comme la légalisation du cannabis –une première mondiale en 2013– l’avortement et le mariage homosexuel, Pepe Mujica avait été surnommé “président le plus pauvre du monde” car il reversait la quasi-totalité de ses revenus à un programme de logement social. Mais dans le petit pays sud-américain de 3,4 millions d’habitants, ce président rond et moustachu, qui a fait l’objet d’un documentaire sorti en 2018 du réalisateur serbe Emir Kusturica (“Pepe, une vie suprême”), a laissé une image plus contrastée.Ses résultats macroéconomiques ont suscité la critique : le pays a vu le déficit budgétaire s’alourdir et l’inflation grimper. Il a aussi laissé en héritage d’importants dossiers non résolus, comme la sécurité, l’amélioration des infrastructures, la santé ou l’éducation. A l’inverse, ses partisans saluent une politique qui a permis de créer des emplois, une baisse des inégalités et une hausse du niveau des revenus. Avant d’être réélu sénateur en 2019, il se disait “fatigué par un long voyage”. Mais “tant que ma tête fonctionnera, je ne peux pas renoncer à la bataille des idées”, ajoutait-il.Souffrant d’une maladie immunitaire, c’est la pandémie de coronavirus qui l’avait finalement “jeté dehors” et forcé à renoncer à son unique mandat en octobre 2020.”La seule chose permanente dans la vie c’est le changement”, avait-il dit lors de son discours de démission. “La vie s’en va, c’est inévitable, mais les causes, elles, demeurent”.- “Une utopie” -Il fut dans les années 60 l’un des fondateurs de la guérilla d’extrême-gauche des Tupamaros. Blessé par balles en 1970, il fut emprisonné toute la durée de la dictature (1973-1985). Placé à l’isolement, il fut torturé.S’il n’a jamais caché sa “sympathie” pour le défunt président vénézuélien Hugo Chavez (1999-2013), ancien chef de file de la gauche antilibérale latino-américaine, il se comparait plus volontiers au président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2011) et réélu en 2022.En 2019, Pepe Mujica tournera le dos au Venezuela de Nicolas Maduro en le qualifiant de “dictature”. Auprès de l’AFP il a dénoncé sans ambages “les régimes autoritaires” du Venezuela, du Nicaragua d’Ortega qui “ne sont pas de gauche”, et met Cuba “de côté” bien que “ça ne marche pas”. Ministre de l’Agriculture de 2005 à 2008, il revendiquait ses racines paysannes, et à l’automne de sa vie ce pourfendeur de “la culture consumériste” déplorait que “beaucoup de gens confondent l’être et l’avoir”. Il dit qu’il aurait aimé pouvoir en faire “encore plus” et se morfond “qu’aujourd’hui encore des gens ne mangent pas à leur faim”.Il regrette une époque où semble avoir disparu “l’espoir”. “On a fait des erreurs dans notre jeunesse, mais nous avions la capacité de rêver. On croyait qu’on allait construire un monde meilleur (…) Quel espoir les jeunes ont-ils aujourd’hui pour un monde meilleur? Nous avions une utopie, ils n’en ont pas. Ce n’est pas leur faute. C’est celle d’une époque aveugle comme la nôtre”.Il était marié avec Lucia Topolansky, rencontrée dans “la lutte clandestine” avant l’avènement de la dictature. “Le plus grand succès de ma vie”, dira-t-il de sa compagne de toujours avec laquelle ils n’ont pas eu d’enfants. Sénatrice, elle fut de septembre 2017 à mars 2020 vice-présidente d’Uruguay.Début janvier, dans l’une de ses dernières interviews, après avoir fait campagne à 89 ans pour le retour de la gauche au pouvoir avec l’élection de Yamadu Orsi, il déclarait : “Mon cycle est terminé. Clairement, je suis en train de mourir. Le guerrier a droit à son repos”.Il a demandé à être enterré dans son jardin, sous un arbre qu’il a planté, aux côtés de sa chienne Manuela.

Gaza: la Défense civile annonce 28 morts dans des frappes israéliennes près d’un hôpital

Des frappes israéliennes près d’un hôpital du sud de Gaza ont fait 28 morts mardi, a annoncé la Défense civile locale, après que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé une prochaine intensification de la guerre dans le territoire palestinien.Au lendemain d’une courte pause pour la libération de l’otage israélo-américain Edan Alexander, l’armée israélienne a repris ses bombardements, touchant successivement deux hôpitaux de Khan Younès, abritant chacun, selon elle, “un centre de commandement et de contrôle” du mouvement islamiste palestinien. A l’hôpital Nasser, plusieurs patients dont un journaliste ont été tués, a affirmé le Hamas. Selon la Défense civile de Gaza, l’aviation israélienne a ensuite bombardé “les abords et la cour de l’hôpital européen”, situé dans la même ville, tuant au moins 28 personnes dans la zone. Le photographe Amro Tabash a décrit à l’AFP une “scène absolument catastrophique”, “malgré la présence de l’Organisation mondiale de la santé sur le site” pour préparer l’évacuation de Gaza, prévue mercredi, d’enfants blessés. En soirée, l’armée israélienne a appelé à évacuer plusieurs zones du nord de la bande de Gaza, annonçant des frappes imminentes après des tirs de roquettes depuis cette partie du territoire palestinien, dont deux ont été interceptées. La branche armée du Jihad islamique, allié du Hamas, a revendiqué ces tirs.  – La guerre “jusqu’au bout” -“Dans les prochains jours, nous entrerons avec toute notre force” à Gaza “pour achever l’opération et vaincre le Hamas”, a déclaré M. Netanyahu, cité par son bureau au premier jour mardi d’une tournée au Moyen-Orient du président américain Donald Trump. Il a aussi affirmé que ses services s’employaient à trouver des pays prêts à accepter des Gazaouis, dont nombre sont prêts selon lui à quitter le territoire, dévasté par plus de 18 mois de conflit déclenché par l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023. Israël avait auparavant annoncé l’envoi d’une délégation à Doha mardi pour des négociations sur les otages. Le Hamas a lui appelé l’administration Trump à “poursuivre ses efforts pour mettre fin à la guerre”. Le 18 mars, après une trêve de deux mois, l’armée israélienne avait repris son offensive dans le territoire palestinien, où elle bloque aussi depuis le 2 mars toute entrée d’aide humanitaire.Et le 5 mai, Israël a annoncé une nouvelle campagne militaire prévoyant la “conquête” de Gaza et nécessitant le déplacement interne de “la plupart” de ses 2,4 millions d’habitants. Les autorités du Hamas ont accusé Israël d’avoir “assassiné” dans l’hôpital Nasser Hassan Aslih, présenté comme le directeur de l’agence de presse palestinienne Alam24, déja visé le 7 avril par l’armée israélienne, qui l’avait accusé d’avoir “participé au massacre du 7 octobre”.- “Ramener tout le monde” -L’envoyé spécial des États-Unis au Moyen-Orient, Steve Witkoff, a pour sa part rencontré mardi des proches des Israéliens enlevés le 7-Octobre sur la “place des Otages” à Tel-Aviv. “Nous espérons ramener tout le monde à la maison”, a-t-il déclaré. Sur les 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 57 restent retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne.Enlevé alors qu’il servait sur une base du sud d’Israël, Edan Alexander, 21 ans, qui était le seul otage vivant ayant la nationalité américaine, s’est entretenu mardi avec M. Netanyahu. “Je vais bien. Faible, mais petit à petit, je redeviendrai comme avant”, lui a-t-il dit.  Selon sa mère, Yaël Alexander, il a commencé à témoigner de “l’angoisse indescriptible et la peur quotidienne de ne pas survivre chaque nuit” ayant marqué sa captivité. – “Une honte” – Devant les membres du Conseil de sécurité à New-York, le chef des opérations humanitaires de l’ONU, Tom Fletcher, a lui fustigé les conditions “inhumaines” imposées par Israël à Gaza.  “Allez-vous agir, de façon décisive, pour empêcher un génocide?” a-t-il demandé, détaillant “le mal fait de façon extensive aux civils (…): mort, blessure, destruction, faim, maladie, torture, autres traitements cruels, inhumains ou dégradants, déplacements répétés à large échelle”. Le président français, Emmanuel Macron, a lui dénoncé comme “une honte” la menée de la guerre par Benjamin Netanyahu, affirmant que la question d’une révision des “accords de coopération” entre l’Union européenne et Israël était “ouverte”, dans une interview sur la chaine française TF1. Le territoire a atteint des niveaux de malnutrition “comparables à ceux observés dans les pays confrontés à des crises humanitaires prolongées”, a aussi alerté l’ONG Médecins du Monde, accusant Israël d’utiliser “la faim comme arme de guerre”.L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Les représailles israéliennes ont fait au moins 52.908 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données publiées mardi par le ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Gaza: la Défense civile annonce 28 morts dans des frappes israéliennes près d’un hôpital

Des frappes israéliennes près d’un hôpital du sud de Gaza ont fait 28 morts mardi, a annoncé la Défense civile locale, après que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé une prochaine intensification de la guerre dans le territoire palestinien.Au lendemain d’une courte pause pour la libération de l’otage israélo-américain Edan Alexander, l’armée israélienne a repris ses bombardements, touchant successivement deux hôpitaux de Khan Younès, abritant chacun, selon elle, “un centre de commandement et de contrôle” du mouvement islamiste palestinien. A l’hôpital Nasser, plusieurs patients dont un journaliste ont été tués, a affirmé le Hamas. Selon la Défense civile de Gaza, l’aviation israélienne a ensuite bombardé “les abords et la cour de l’hôpital européen”, situé dans la même ville, tuant au moins 28 personnes dans la zone. Le photographe Amro Tabash a décrit à l’AFP une “scène absolument catastrophique”, “malgré la présence de l’Organisation mondiale de la santé sur le site” pour préparer l’évacuation de Gaza, prévue mercredi, d’enfants blessés. En soirée, l’armée israélienne a appelé à évacuer plusieurs zones du nord de la bande de Gaza, annonçant des frappes imminentes après des tirs de roquettes depuis cette partie du territoire palestinien, dont deux ont été interceptées. La branche armée du Jihad islamique, allié du Hamas, a revendiqué ces tirs.  – La guerre “jusqu’au bout” -“Dans les prochains jours, nous entrerons avec toute notre force” à Gaza “pour achever l’opération et vaincre le Hamas”, a déclaré M. Netanyahu, cité par son bureau au premier jour mardi d’une tournée au Moyen-Orient du président américain Donald Trump. Il a aussi affirmé que ses services s’employaient à trouver des pays prêts à accepter des Gazaouis, dont nombre sont prêts selon lui à quitter le territoire, dévasté par plus de 18 mois de conflit déclenché par l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023. Israël avait auparavant annoncé l’envoi d’une délégation à Doha mardi pour des négociations sur les otages. Le Hamas a lui appelé l’administration Trump à “poursuivre ses efforts pour mettre fin à la guerre”. Le 18 mars, après une trêve de deux mois, l’armée israélienne avait repris son offensive dans le territoire palestinien, où elle bloque aussi depuis le 2 mars toute entrée d’aide humanitaire.Et le 5 mai, Israël a annoncé une nouvelle campagne militaire prévoyant la “conquête” de Gaza et nécessitant le déplacement interne de “la plupart” de ses 2,4 millions d’habitants. Les autorités du Hamas ont accusé Israël d’avoir “assassiné” dans l’hôpital Nasser Hassan Aslih, présenté comme le directeur de l’agence de presse palestinienne Alam24, déja visé le 7 avril par l’armée israélienne, qui l’avait accusé d’avoir “participé au massacre du 7 octobre”.- “Ramener tout le monde” -L’envoyé spécial des États-Unis au Moyen-Orient, Steve Witkoff, a pour sa part rencontré mardi des proches des Israéliens enlevés le 7-Octobre sur la “place des Otages” à Tel-Aviv. “Nous espérons ramener tout le monde à la maison”, a-t-il déclaré. Sur les 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 57 restent retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne.Enlevé alors qu’il servait sur une base du sud d’Israël, Edan Alexander, 21 ans, qui était le seul otage vivant ayant la nationalité américaine, s’est entretenu mardi avec M. Netanyahu. “Je vais bien. Faible, mais petit à petit, je redeviendrai comme avant”, lui a-t-il dit.  Selon sa mère, Yaël Alexander, il a commencé à témoigner de “l’angoisse indescriptible et la peur quotidienne de ne pas survivre chaque nuit” ayant marqué sa captivité. – “Une honte” – Devant les membres du Conseil de sécurité à New-York, le chef des opérations humanitaires de l’ONU, Tom Fletcher, a lui fustigé les conditions “inhumaines” imposées par Israël à Gaza.  “Allez-vous agir, de façon décisive, pour empêcher un génocide?” a-t-il demandé, détaillant “le mal fait de façon extensive aux civils (…): mort, blessure, destruction, faim, maladie, torture, autres traitements cruels, inhumains ou dégradants, déplacements répétés à large échelle”. Le président français, Emmanuel Macron, a lui dénoncé comme “une honte” la menée de la guerre par Benjamin Netanyahu, affirmant que la question d’une révision des “accords de coopération” entre l’Union européenne et Israël était “ouverte”, dans une interview sur la chaine française TF1. Le territoire a atteint des niveaux de malnutrition “comparables à ceux observés dans les pays confrontés à des crises humanitaires prolongées”, a aussi alerté l’ONG Médecins du Monde, accusant Israël d’utiliser “la faim comme arme de guerre”.L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Les représailles israéliennes ont fait au moins 52.908 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données publiées mardi par le ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

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La “grande et belle loi” voulue par Trump à l’épreuve des commissions au Congrès

Les républicains au Congrès américain tentent mardi d’effectuer un pas décisif vers l’adoption du colossal projet de loi budgétaire ardemment souhaité par Donald Trump, qui risque cependant de s’embourber au regard des tiraillements à droite.Trois commissions de la Chambre des représentants, à majorité républicaine, doivent débattre jusque dans la nuit de leurs volets respectifs de cette “grande et belle loi” – comme la décrit le président américain – avant de voter pour envoyer le texte au reste de la chambre basse du Congrès.Donald Trump pousse les parlementaires à adopter rapidement ce projet de loi pour concrétiser certaines de ses promesses phares de campagne, en particulier l’extension des énormes crédits d’impôt de son premier mandat, qui arrivent à expiration à la fin de l’année.Selon une commission indépendante du Congrès, une telle extension accompagnée d’autres mesures fiscales entraînerait une hausse de plus de 4.800 milliards de dollars du déficit de l’Etat fédéral au cours de la prochaine décennie.Pour compenser en partie cette extension, les républicains comptent effectuer des coupes claires dans certaines dépenses, notamment en supprimant de nombreuses incitations fiscales aux énergies renouvelables – adoptées en 2022 dans le cadre d’un projet phare de Joe Biden.Autre cible de choix: Medicaid, l’assurance santé sur laquelle plus de 70 millions d’Américains aux revenus modestes dépendent.Une réduction des dépenses fédérales dans ce programme public est prévue à hauteur de plus de 700 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie – menaçant de priver d’assurance santé plus de 8 millions d’Américains d’ici 2034, selon l’analyse d’une agence parlementaire non-partisane.- “Arnaque fiscale” -Le plus grand programme public d’aide alimentaire pourrait également subir une cure d’amaigrissement à hauteur de 300 milliards de dollars.”Le soulagement est enfin en chemin pour les familles qui travaillent, les serveuses, les mécaniciens, les infirmiers, les agriculteurs, et les Américains à travers le pays qui ont été tabassés par quatre ans d’inflation” sous Joe Biden, a déclaré dans un communiqué l’élu républicain Jason Smith, chef de la commission responsable du volet fiscal.Le chef de la minorité démocrate à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, a lui qualifié le projet républicain d'”arnaque fiscale” qui bénéficiera en majorité “aux 1% les plus riches aux Etats-Unis”.”Ils veulent financer cela en nous collant des milliers de milliards de dollars de dette supplémentaire, et en décrétant la plus grande coupe (de dépenses) de santé de l’histoire américaine, accompagnée de la plus grande coupe en aide alimentaire dans l’histoire américaine”, a-t-il dénoncé lors d’une conférence de presse.Outre l’opposition démocrate, les différences de vue au sein même du camp républicain menacent d’enliser le processus.Du côté de l’aile modérée, on craint que d’importantes coupes dans Medicaid fassent peser un risque électoral trop élevé avant les élections de mi-mandat, en novembre 2026.Pour une partie de l’aile ultraconservatrice, qui prône une réduction du déficit, ces coupes au contraire ne vont pas assez loin.Les deux factions menacent aujourd’hui de ne pas voter en faveur du texte si elles n’obtiennent pas satisfaction.Avec une majorité de seulement sept sièges, l’inquiétude grandit chez les responsables républicains de ne pas pouvoir résoudre l’impasse et donner rapidement une victoire législative de prestige à Donald Trump.

La “grande et belle loi” voulue par Trump à l’épreuve des commissions au Congrès

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