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Ukraine : discussions Trump-Poutine prévues dans les prochains jours

Donald Trump et Vladimir Poutine doivent s’entretenir dans les prochains jours, a annoncé dimanche l’envoyé spécial américain Steve Witkoff, dont le pays fait pression sur la Russie pour qu’elle accepte un cessez-le-feu avec l’Ukraine.”Beaucoup de choses doivent encore être discutées mais je pense que les deux présidents vont avoir une discussion vraiment bonne et positive …

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Première photo du pape hospitalisé, qui se dit “affaibli” face à une “épreuve”

Le Vatican a publié dimanche une photo du pape pour la première fois depuis son hospitalisation il y a plus d’un mois pour une double pneumonie, et François a adressé un message de remerciements aux fidèles dans lequel il se dit “affaibli” face à une “épreuve”.La photo prise de trois quarts dos montre le souverain …

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Première photo du pape hospitalisé, qui se dit “affaibli” face à une “épreuve”

Le Vatican a publié dimanche une photo du pape pour la première fois depuis son hospitalisation il y a plus d’un mois pour une double pneumonie, et François a adressé un message de remerciements aux fidèles dans lequel il se dit “affaibli” face à une “épreuve”.La photo prise de trois quarts dos montre le souverain pontife de 88 ans dans un fauteuil roulant, vêtu d’une chasuble blanche et d’une étole pourpre, le regard orienté vers le bas face à un autel surmonté d’un crucifix au mur. L’expression de son visage n’est donc pas visible.”Ce matin, le pape François a célébré la sainte messe dans la chapelle de l’appartement situé au 10è étage de la polyclinique Gemelli” à Rome, indique la légende de la photo, rédigée par le bureau de presse du Vatican.Auparavant le Vatican avait publié un message dominical de l’Angélus dans lequel le pape François se disait “affaibli”.”Je suis confronté à une épreuve et je me joins à tant de frères et sÅ“urs qui sont malades, fragiles, en ce moment, comme moi”, a écrit François dans ce message.”Nos corps sont affaiblis, mais même ainsi, rien ne peut nous empêcher d’aimer, de prier, de nous donner, d’être les uns pour les autres, dans la foi, des signes lumineux d’espérance”, a-t-il ajouté.Le souverain pontife séjourne à l’hôpital Gemelli de Rome depuis le 14 février en raison d’une bronchite aggravée en pneumonie affectant les deux poumons.Pour le cinquième dimanche consécutif, le pape n’a pas été en mesure de présider la traditionnelle prière de l’Angelus devant les fidèles rassemblés sur la Place Saint-Pierre.Il n’a pas non plus fait d’apparition à la fenêtre de sa suite papale, au dixième étage de l’hôpital Gemelli, devant lequel affluent de nombreux fidèles, à l’instar dimanche de danseurs de tango.Sous un ciel gris, une douzaine de couples ont dansé devant les caméras. “Je veux que le pape sente notre énergie, notre amour pour le tango et pour un pape d’Argentine”, a expliqué à l’AFP Daiana Guspero, 38 ans, de Buenos Aires comme François.Dimanche des dizaines d’enfants, dont un groupe de scouts catholiques, se sont massés également au pied de la statue du pape Jean Paul II érigée à l’entrée de l’hôpital, en agitant des ballons jaunes et blancs aux couleurs du drapeau du Vatican et en tentant en vain d’apercevoir Jorge Bergoglio.Des enfants ont aussi fait le voyage depuis une ville pauvre des environs de Naples pour déposer une lettre au pape, a raconté l’organisateur du voyage, Andrea Lacomini.”Il adore les enfants, il est le pape des enfants, donc nous l’attendons et nous sommes certains qu’il ira mieux”, a-t-il confié à l’AFP.- “Merci chers enfants”-Si François n’a pas salué dimanche les enfants depuis sa fenêtre d’hôpital, il leur a adressé un message affectueux.”Je sais que beaucoup d’enfants prient pour moi, certains d’entre eux sont venus aujourd’hui au Gemelli en signe de proximité”, a-t-il écrit. “Merci, chers enfants ! Le pape vous aime et attend toujours de vous rencontrer”.Le chef de l’Eglise catholique a en outre appelé dimanche les fidèles à “prier pour la paix, en particulier dans les pays blessés par la guerre : en Ukraine martyrisée, en Palestine, en Israël, au Liban, en Birmanie, au Soudan, en République démocratique du Congo”.Plus tard, François a aussi adressé dans un télégramme ses “profondes condoléances” pour les victimes et ses pensées aux survivants d’un incendie meurtrier dans une discothèque de Macédoine du Nord, pays dans lequel il s’est rendu.- Amélioration progressive – Dans son message dominical, le pape argentin a rendu aussi une nouvelle fois hommage au personnel soignant des hôpitaux. “Que d’attentions aimantes illuminent les chambres, les couloirs, les cliniques, les lieux où l’on rend les services les plus humbles!”, a-t-il relevé.”Je vous remercie tous pour vos prières et je remercie ceux qui m’assistent avec tant de dévouement”, a-t-il ajouté.Le pape doit rester hospitalisé malgré une amélioration progressive de son état de santé, selon le dernier bulletin médical officiel diffusé samedi.”Les conditions cliniques du Saint-Père sont restées stables, ce qui confirme les progrès observés au cours de la semaine”, peut-on lire dans le bref communiqué. Toutefois, souligne-t-on de même source, le pape “a encore besoin de soins médicaux hospitaliers, de kinésithérapie motrice et respiratoire”.François, qui s’était vu retirer le lobe supérieur du poumon droit à 21 ans, souffre de fragilités respiratoires et a connu ces dernières années de nombreux problèmes de santé.Sa longue convalescence intervient à l’approche des célébrations de Pâques, moment liturgique le plus important de la tradition chrétienne.

Première photo du pape hospitalisé, qui se dit “affaibli” face à une “épreuve”

Le Vatican a publié dimanche une photo du pape pour la première fois depuis son hospitalisation il y a plus d’un mois pour une double pneumonie, et François a adressé un message de remerciements aux fidèles dans lequel il se dit “affaibli” face à une “épreuve”.La photo prise de trois quarts dos montre le souverain pontife de 88 ans dans un fauteuil roulant, vêtu d’une chasuble blanche et d’une étole pourpre, le regard orienté vers le bas face à un autel surmonté d’un crucifix au mur. L’expression de son visage n’est donc pas visible.”Ce matin, le pape François a célébré la sainte messe dans la chapelle de l’appartement situé au 10è étage de la polyclinique Gemelli” à Rome, indique la légende de la photo, rédigée par le bureau de presse du Vatican.Auparavant le Vatican avait publié un message dominical de l’Angélus dans lequel le pape François se disait “affaibli”.”Je suis confronté à une épreuve et je me joins à tant de frères et sÅ“urs qui sont malades, fragiles, en ce moment, comme moi”, a écrit François dans ce message.”Nos corps sont affaiblis, mais même ainsi, rien ne peut nous empêcher d’aimer, de prier, de nous donner, d’être les uns pour les autres, dans la foi, des signes lumineux d’espérance”, a-t-il ajouté.Le souverain pontife séjourne à l’hôpital Gemelli de Rome depuis le 14 février en raison d’une bronchite aggravée en pneumonie affectant les deux poumons.Pour le cinquième dimanche consécutif, le pape n’a pas été en mesure de présider la traditionnelle prière de l’Angelus devant les fidèles rassemblés sur la Place Saint-Pierre.Il n’a pas non plus fait d’apparition à la fenêtre de sa suite papale, au dixième étage de l’hôpital Gemelli, devant lequel affluent de nombreux fidèles, à l’instar dimanche de danseurs de tango.Sous un ciel gris, une douzaine de couples ont dansé devant les caméras. “Je veux que le pape sente notre énergie, notre amour pour le tango et pour un pape d’Argentine”, a expliqué à l’AFP Daiana Guspero, 38 ans, de Buenos Aires comme François.Dimanche des dizaines d’enfants, dont un groupe de scouts catholiques, se sont massés également au pied de la statue du pape Jean Paul II érigée à l’entrée de l’hôpital, en agitant des ballons jaunes et blancs aux couleurs du drapeau du Vatican et en tentant en vain d’apercevoir Jorge Bergoglio.Des enfants ont aussi fait le voyage depuis une ville pauvre des environs de Naples pour déposer une lettre au pape, a raconté l’organisateur du voyage, Andrea Lacomini.”Il adore les enfants, il est le pape des enfants, donc nous l’attendons et nous sommes certains qu’il ira mieux”, a-t-il confié à l’AFP.- “Merci chers enfants”-Si François n’a pas salué dimanche les enfants depuis sa fenêtre d’hôpital, il leur a adressé un message affectueux.”Je sais que beaucoup d’enfants prient pour moi, certains d’entre eux sont venus aujourd’hui au Gemelli en signe de proximité”, a-t-il écrit. “Merci, chers enfants ! Le pape vous aime et attend toujours de vous rencontrer”.Le chef de l’Eglise catholique a en outre appelé dimanche les fidèles à “prier pour la paix, en particulier dans les pays blessés par la guerre : en Ukraine martyrisée, en Palestine, en Israël, au Liban, en Birmanie, au Soudan, en République démocratique du Congo”.Plus tard, François a aussi adressé dans un télégramme ses “profondes condoléances” pour les victimes et ses pensées aux survivants d’un incendie meurtrier dans une discothèque de Macédoine du Nord, pays dans lequel il s’est rendu.- Amélioration progressive – Dans son message dominical, le pape argentin a rendu aussi une nouvelle fois hommage au personnel soignant des hôpitaux. “Que d’attentions aimantes illuminent les chambres, les couloirs, les cliniques, les lieux où l’on rend les services les plus humbles!”, a-t-il relevé.”Je vous remercie tous pour vos prières et je remercie ceux qui m’assistent avec tant de dévouement”, a-t-il ajouté.Le pape doit rester hospitalisé malgré une amélioration progressive de son état de santé, selon le dernier bulletin médical officiel diffusé samedi.”Les conditions cliniques du Saint-Père sont restées stables, ce qui confirme les progrès observés au cours de la semaine”, peut-on lire dans le bref communiqué. Toutefois, souligne-t-on de même source, le pape “a encore besoin de soins médicaux hospitaliers, de kinésithérapie motrice et respiratoire”.François, qui s’était vu retirer le lobe supérieur du poumon droit à 21 ans, souffre de fragilités respiratoires et a connu ces dernières années de nombreux problèmes de santé.Sa longue convalescence intervient à l’approche des célébrations de Pâques, moment liturgique le plus important de la tradition chrétienne.

Retraites: en plein “conclave” des partenaires sociaux, Bayrou ferme la porte aux 62 ans

François Bayrou a clairement fermé la porte dimanche à un retour de l’âge de départ à la retraite à 62 ans, mettant en péril l’avenir du “conclave” sur la réforme de 2023 même si son ministre de l’Economie a tenté de rassurer des partenaires sociaux inquiets.Interrogé sur France Inter et franceinfo sur la possibilité de ce retour à 62 ans, contre 64 ans dans la loi actuelle, le Premier ministre a répondu “non”. “La conférence sociale sait très bien (…) quel est le rapport numérique (…) Je ne crois pas que la question paramétrique (…) c’est-à-dire la question de dire +voilà l’âge pour tout le monde+, je ne crois pas que ce soit la seule piste”, a-t-il ajouté.Un peu plus tard, le ministre de l’Economie Eric Lombard a atténué cette déclaration en affirmant sur BFMTV que “c’est aux partenaires sociaux de décider” de l’issue de ce “conclave”. “La position du gouvernement, c’est que le conclave doit se prononcer et cet engagement du conclave aura une force considérable”, a-t-il assuré, sans reprendre à son compte les déclarations du Premier ministre.Cherchant à s’éviter la censure du Parti socialiste, M. Bayrou avait rouvert en janvier le dossier de la réforme menée par Elisabeth Borne, et confié aux partenaires sociaux la tâche de tenter de parvenir à un nouvel accord.Les concertations des partenaires sociaux ont débuté le 27 février, syndicats et patronat étant censés se réunir chaque jeudi au moins jusqu’à la fin du mois de mai – même si Force ouvrière (FO) a d’emblée claqué la porte. François Bayrou s’est engagé à soumettre un éventuel accord, même partiel, à l’appréciation du Parlement.- Un conclave “hors-sol” -Mais la nouvelle donne internationale ouverte par l’accession de Donald Trump au pouvoir a conduit le président de la République à souhaiter le 5 mars “de nouveaux investissements” et de “nouveaux choix budgétaires”, faisant craindre à une partie du corps social et de la classe politique que le modèle social français en paye le prix.Vendredi, dans Le Figaro, l’ancien Premier ministre Edouard Philippe a jugé sans ambages le conclave des partenaires sociaux “complètement hors-sol” et “déjà totalement dépassé”, au regard du regain de tensions internationales.Invité à réagir à cette affirmation dimanche, M. Bayrou a fait part de sa “divergence avec Édouard Philippe”, lors de l’émission “Questions politiques” sur France inter, franceinfo et Le Monde.”Édouard Philippe considère que la démocratie sociale et les partenaires sociaux, c’est négligeable (…) Moi je crois qu’on s’est trompé depuis des années en écartant les partenaires sociaux”, a affirmé le patron du MoDem.- “Mépris” -Mais derrière cette passe d’armes, François Bayrou a tout de même semblé préempter l’issue des discussions, sur la question de l’âge de départ, s’attirant les foudres des syndicats et des oppositions.”C’est scandaleux”, a affirmé le négociateur de la CGT sur les retraites Denis Gravouil à l’AFP, son homologue de la CFDT Yvan Ricordeau jugeant lui les propos de M. Bayrou “incompréhensibles”. “Le conclave est fini. Bayrou dit non à l’abrogation de la retraite à 64 ans”, a réagi sur X le chef de file de LFI, Jean-Luc Mélenchon, dénonçant un “foutage de gueule”. Le député socialiste Jérôme Guedj, fer de lance de son parti sur la question des retraites, a critiqué sur le même réseau une “faute” et “un mépris pour les partenaires sociaux”, quand le patron du PS Olivier Faure a martelé que “la défense ne peut servir de prétexte à l’accélération d’une politique de suppression des droits”.Le vice-président du RN Sébastien Chenu a lui aussi jugé que cette sortie signifiait la “fin du conclave”, sur BFMTV, estimant que cela ne plaidait pas en faveur d’un maintien durable de M. Bayrou à Matignon.A l’inverse, le ministre délégué à l’Europe Benjamin Haddad a salué un “discours de vérité” du Premier ministre: “Le contexte géopolitique exige une réflexion sur le financement du réarmement, au niveau national comme européen”, a-t-il écrit sur X.Toujours partie prenante des concertations, la CGT a elle d’ores et déjà appelé fin février à la mobilisation, le 8 puis le 20 mars, “pour gagner l’abrogation de la réforme” de 2023.

Des négociateurs israéliens en Egypte pour discuter des otages retenus à Gaza

Israël a annoncé dimanche avoir envoyé des négociateurs en Egypte pour discuter avec les médiateurs égyptiens de la question des otages retenus dans la bande de Gaza, au moment où de profondes divergences avec le Hamas mettent en péril le cessez-le-feu.Arraché par les pays médiateurs – Qatar, Egypte, Etats-Unis – l’accord de trêve est entré …

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Des négociateurs israéliens en Egypte pour discuter des otages retenus à Gaza

Israël a annoncé dimanche avoir envoyé des négociateurs en Egypte pour discuter avec les médiateurs égyptiens de la question des otages retenus dans la bande de Gaza, au moment où de profondes divergences avec le Hamas mettent en péril le cessez-le-feu.Arraché par les pays médiateurs – Qatar, Egypte, Etats-Unis – l’accord de trêve est entré en vigueur le 19 janvier, après quinze mois de guerre déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre 2023. Une première phase de cet accord a expiré le 1er mars et les deux camps ne sont pas parvenus depuis à s’entendre sur la suite de la trêve.Des discussions indirectes pour avancer vers un cessez-le-feu permanent avaient commencé mardi à Doha, avant que les deux délégations ne quittent le Qatar vendredi.Dimanche, le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé qu’une équipe de négociateurs s’était rendue au Caire pour discuter avec “des hauts responsables égyptiens de la question des otages”.Une délégation du Hamas dirigée par Khalil al-Hayya, le négociateur en chef, a pour sa part quitté dimanche Le Caire pour Doha, qui abrite le bureau politique du mouvement, selon une source palestinienne proche des négociations.Samedi, M. Netanyahu avait “donné instruction” à ses négociateurs “de se préparer à la poursuite des discussions”, selon son bureau, afin d’obtenir “la libération immédiate de onze otages vivants et de la moitié des otages morts”.Le bureau du Premier ministre avait précisé que ces discussions auraient lieu sur la base d’une proposition de l’émissaire américain Steve Witkoff, qui a participé aux négociations à Doha.Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du 7 octobre 2023, il reste 58 otages retenus à Gaza, dont 34 ont été déclarés morts par l’armée israélienne.- Divergences -M. Witkoff, interrogé sur CNN dimanche, a souligné que sa proposition comprenait le retour de cinq otages vivants, dont le soldat israélo-américain Edan Alexander, en échange de la libération “d’un nombre important de prisonniers palestiniens” détenus par Israël.”Je pensais que la proposition était convaincante”, a-t-il dit, ajoutant que les Israéliens en avaient été informés au préalable. Mais la réponse du Hamas a été “totalement inacceptable”, a poursuivi M. Witkoff. “Il y a une opportunité pour (le Hamas), mais elle va vite se refermer”, a-t-il mis en garde.Le Hamas avait indiqué vendredi être prêt à libérer Edan Alexander et à rendre les corps de quatre autres Israélo-Américains en échange de détenus palestiniens.Durant la première phase de la trêve, le Hamas a rendu 33 otages, dont huit morts, et Israël a libéré environ 1.800 détenus palestiniens.Le Hamas réclame à présent de passer aux négociations sur la deuxième phase, qui prévoit selon lui un cessez-le-feu permanent, le retrait israélien de Gaza, la réouverture des points de passage pour l’aide humanitaire et la libération des derniers otages.Israël souhaite une extension de la première phase jusqu’à la mi-avril et réclame, pour passer à la deuxième, la “démilitarisation totale” du territoire et le départ du Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007.- “Forcés de parvenir à un accord” -Mohammed Hallas, qui habite sous une tente avec sa famille à Choujaïya, dans le nord de Gaza, croit toujours à une trêve permanente grâce à la pression des Etats-Unis.”Le Hamas et Israël seront forcés de parvenir à un accord car (le président américain Donald) Trump ne veut pas de guerre et veut la libération” des otages, a dit à l’AFP cet architecte de 41 ans. “La solution la plus rapide pour le Hamas est de libérer les prisonniers” qui sont “une monnaie d’échange”, a-t-il ajouté. En attendant, “la situation est catastrophique et s’aggrave de jour en jour”.L’attaque du 7 octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.218 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.En riposte, Israël a lancé une offensive à Gaza qui a fait au moins 48.572 morts, majoritairement des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Malgré la trêve, l’armée israélienne mène régulièrement des frappes sur la bande de Gaza.L’armée a annoncé dimanche avoir mené une frappe aérienne dans la zone de Netzarim (centre), tuant un “terroriste” qui selon elle “tentait d’enfouir des engins explosifs dans le sol à proximité des soldats” israéliens.Samedi, des frappes à Beit Lahia (nord) ont fait neuf morts, dont quatre journalistes palestiniens, selon la Défense civile de Gaza, le plus lourd bilan sur un même site depuis le 19 janvier.Le Hamas a dénoncé “une violation flagrante du cessez-le-feu”. L’armée a confirmé deux frappes à Beit Lahia, contre “deux terroristes opérant un drone” et un véhicule transportant “d’autres terroristes venus récupérer” le drone.