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Jubilé des Jeunes : plus d’un million de fidèles à la messe de clôture du pape

Le pape Léon XIV a célébré dimanche à Rome une messe en plein air devant plus d’un million de pèlerins, en clôture d’un “Jubilé des Jeunes” qui a attiré des catholiques du monde entier.”Il y a une question brûlante dans nos cÅ“urs, un besoin de vérité que nous ne pouvons ignorer, qui nous conduit à nous demander : qu’est-ce que le vrai bonheur ? Quel est le véritable sens de la vie ? Qu’est-ce qui peut nous libérer de l’enfermement dans l’absurdité, l’ennui et la médiocrité ? “, a déclaré le souverain pontife âgé de 69 ans dans son homélie.”Aspirez aux grandes choses, à la sainteté, où que vous soyez. Ne vous contentez pas de moins”, a lancé Léon XIV aux jeunes fidèles. “A votre retour dans vos pays, continuez à marcher avec joie sur les traces du Sauveur, et répandez votre enthousiasme ainsi que le témoignage de votre foi à tous ceux que vous rencontrerez”.Le pape a aussi assuré que l’Eglise et la jeunesse du monde étaient solidaires avec ceux vivant dans des régions déchirées par la guerre.”Nous sommes plus proches que jamais des jeunes qui souffrent des maux les plus graves causés par d’autres êtres humains”, a-t-il dit lors de l’Angélus, s’exprimant en anglais.”Nous sommes avec les jeunes de Gaza. Nous sommes avec les jeunes d’Ukraine, avec ceux de tous les pays ensanglantés par la guerre”, a déclaré le souverain pontife. “Mes jeunes frères et sÅ“urs, vous êtes le signe qu’un monde différent est possible, un monde de fraternité et d’amitié où les conflits ne sont pas résolus par les armes mais par le dialogue”, a-t-il ajouté.Les célébrations qui ont duré une semaine s’achèvent ce dimanche, point culminant de l’année sainte du Jubilé, au lendemain d’une veillée géante dans le vaste espace ouvert en périphérie de la ville.- “Références à la paix” -Samedi soir, avant la veillée, les organisateurs ont fait état de la présence de 800.000 personnes. Dimanche, le Vatican a annoncé que ce nombre était passé à un million de personnes.La plupart des participants ont dormi à même le sol sous des tentes, dans des sacs de couchage ou sur des nattes, en attendant la messe de dimanche sous un ciel ensoleillé.Christofer Delano, un jeune New-Yorkais, s’est dit “très heureux de voir le pape Léon” et stupéfait par le nombre de participants.”Je ne m’attendais pas à voir tous ces gens. Je savais qu’il y aurait beaucoup de monde, mais je n’imaginais pas qu’il y en aurait autant”, a-t-il confié à l’AFP.L’italien Tommaso Benedetti a pour sa part estimé que le pape avait réussi son “premier test” aux yeux des jeunes.”Nous sommes assez satisfaits. Il y a eu beaucoup de références à la paix, un thème qui nous tient à coeur en tant que jeunes”, a dit M. Benedetti à l’AFP.Au son de la musique d’une chorale, des évêques vêtus de vert ont commencé à remplir l’énorme scène – couverte d’une arche dorée et d’une croix massive – avant que le pape, arrivé par hélicoptère, ne commence la messe.Le Vatican a indiqué que 450 évêques et environ 700 prêtres participaient à la messe.L’atmosphère festive a atteint son apogée samedi, avant la veillée, et la chaîne de télévision italienne Rai l’a qualifiée de “Woodstock” catholique.- “Tellement heureux” -Des centaines de milliers de jeunes ont campé sur le site poussiéreux en plein air, grattant des guitares ou chantant, roupillant, tandis que la musique fusait de la scène où une série de groupes religieux divertissaient la foule.Le pape a été accueilli par des cris et des applaudissements assourdissants après son arrivée en hélicoptère samedi, alors qu’il faisait le tour du site en papamobile.D’une superficie de plus de 500.000 mètres carrés, le terrain a la taille d’environ 70 terrains de football.Andy Hewellyn, un étudiant britannique, s’est installé devant un immense écran mis en place pour ceux qui se trouvent loin de la scène.”Je suis tellement heureux d’être ici, même si je suis un peu loin du pape. Je savais à quoi m’attendre”, a-t-il dit à l’AFP.”L’essentiel, c’est que nous soyons tous ensemble”, a-t-il assuré.Le pèlerinage des jeunes a eu lieu environ trois mois après le début du pontificat de Léon et 25 ans après que l’ancien pape Jean-Paul II ait organisé le dernier rassemblement similaire à Rome.L’Eglise a prévu une série d’événements pour les jeunes pèlerins au cours de la semaine, notamment la transformation du Circus Maximus – où se déroulaient les courses de chars dans la Rome antique – en un confessionnal en plein air.

Jubilé des Jeunes : plus d’un million de fidèles à la messe de clôture du pape

Le pape Léon XIV a célébré dimanche à Rome une messe en plein air devant plus d’un million de pèlerins, en clôture d’un “Jubilé des Jeunes” qui a attiré des catholiques du monde entier.”Il y a une question brûlante dans nos cÅ“urs, un besoin de vérité que nous ne pouvons ignorer, qui nous conduit à nous demander : qu’est-ce que le vrai bonheur ? Quel est le véritable sens de la vie ? Qu’est-ce qui peut nous libérer de l’enfermement dans l’absurdité, l’ennui et la médiocrité ? “, a déclaré le souverain pontife âgé de 69 ans dans son homélie.”Aspirez aux grandes choses, à la sainteté, où que vous soyez. Ne vous contentez pas de moins”, a lancé Léon XIV aux jeunes fidèles. “A votre retour dans vos pays, continuez à marcher avec joie sur les traces du Sauveur, et répandez votre enthousiasme ainsi que le témoignage de votre foi à tous ceux que vous rencontrerez”.Le pape a aussi assuré que l’Eglise et la jeunesse du monde étaient solidaires avec ceux vivant dans des régions déchirées par la guerre.”Nous sommes plus proches que jamais des jeunes qui souffrent des maux les plus graves causés par d’autres êtres humains”, a-t-il dit lors de l’Angélus, s’exprimant en anglais.”Nous sommes avec les jeunes de Gaza. Nous sommes avec les jeunes d’Ukraine, avec ceux de tous les pays ensanglantés par la guerre”, a déclaré le souverain pontife. “Mes jeunes frères et sÅ“urs, vous êtes le signe qu’un monde différent est possible, un monde de fraternité et d’amitié où les conflits ne sont pas résolus par les armes mais par le dialogue”, a-t-il ajouté.Les célébrations qui ont duré une semaine s’achèvent ce dimanche, point culminant de l’année sainte du Jubilé, au lendemain d’une veillée géante dans le vaste espace ouvert en périphérie de la ville.- “Références à la paix” -Samedi soir, avant la veillée, les organisateurs ont fait état de la présence de 800.000 personnes. Dimanche, le Vatican a annoncé que ce nombre était passé à un million de personnes.La plupart des participants ont dormi à même le sol sous des tentes, dans des sacs de couchage ou sur des nattes, en attendant la messe de dimanche sous un ciel ensoleillé.Christofer Delano, un jeune New-Yorkais, s’est dit “très heureux de voir le pape Léon” et stupéfait par le nombre de participants.”Je ne m’attendais pas à voir tous ces gens. Je savais qu’il y aurait beaucoup de monde, mais je n’imaginais pas qu’il y en aurait autant”, a-t-il confié à l’AFP.L’italien Tommaso Benedetti a pour sa part estimé que le pape avait réussi son “premier test” aux yeux des jeunes.”Nous sommes assez satisfaits. Il y a eu beaucoup de références à la paix, un thème qui nous tient à coeur en tant que jeunes”, a dit M. Benedetti à l’AFP.Au son de la musique d’une chorale, des évêques vêtus de vert ont commencé à remplir l’énorme scène – couverte d’une arche dorée et d’une croix massive – avant que le pape, arrivé par hélicoptère, ne commence la messe.Le Vatican a indiqué que 450 évêques et environ 700 prêtres participaient à la messe.L’atmosphère festive a atteint son apogée samedi, avant la veillée, et la chaîne de télévision italienne Rai l’a qualifiée de “Woodstock” catholique.- “Tellement heureux” -Des centaines de milliers de jeunes ont campé sur le site poussiéreux en plein air, grattant des guitares ou chantant, roupillant, tandis que la musique fusait de la scène où une série de groupes religieux divertissaient la foule.Le pape a été accueilli par des cris et des applaudissements assourdissants après son arrivée en hélicoptère samedi, alors qu’il faisait le tour du site en papamobile.D’une superficie de plus de 500.000 mètres carrés, le terrain a la taille d’environ 70 terrains de football.Andy Hewellyn, un étudiant britannique, s’est installé devant un immense écran mis en place pour ceux qui se trouvent loin de la scène.”Je suis tellement heureux d’être ici, même si je suis un peu loin du pape. Je savais à quoi m’attendre”, a-t-il dit à l’AFP.”L’essentiel, c’est que nous soyons tous ensemble”, a-t-il assuré.Le pèlerinage des jeunes a eu lieu environ trois mois après le début du pontificat de Léon et 25 ans après que l’ancien pape Jean-Paul II ait organisé le dernier rassemblement similaire à Rome.L’Eglise a prévu une série d’événements pour les jeunes pèlerins au cours de la semaine, notamment la transformation du Circus Maximus – où se déroulaient les courses de chars dans la Rome antique – en un confessionnal en plein air.

Jubilé des Jeunes: plus d’un million de fidèles à la messe de clôture du pape

Le pape Léon XIV a célébré dimanche à Rome une messe en plein air devant plus d’un million de pèlerins, en clôture d’un “Jubilé des Jeunes” qui a attiré des catholiques du monde entier.”Il y a une question brûlante dans nos cÅ“urs, un besoin de vérité que nous ne pouvons ignorer, qui nous conduit à nous demander : qu’est-ce que le vrai bonheur ? Quel est le véritable sens de la vie ? Qu’est-ce qui peut nous libérer de l’enfermement dans l’absurdité, l’ennui et la médiocrité ? “, a déclaré le souverain pontife âgé de 69 ans dans son homélie.”Aspirez aux grandes choses, à la sainteté, où que vous soyez. Ne vous contentez pas de moins”, a lancé Léon XIV aux jeunes fidèles. “A votre retour dans vos pays, continuez à marcher avec joie sur les traces du Sauveur, et répandez votre enthousiasme ainsi que le témoignage de votre foi à tous ceux que vous rencontrerez”.Le pape a aussi assuré que l’Eglise et la jeunesse du monde étaient solidaires avec ceux vivant dans des régions déchirées par la guerre.”Nous sommes plus proches que jamais des jeunes qui souffrent des maux les plus graves causés par d’autres êtres humains”, a-t-il dit lors de l’Angélus, s’exprimant en anglais.”Nous sommes avec les jeunes de Gaza. Nous sommes avec les jeunes d’Ukraine, avec ceux de tous les pays ensanglantés par la guerre”, a déclaré le souverain pontife. “Mes jeunes frères et sÅ“urs, vous êtes le signe qu’un monde différent est possible, un monde de fraternité et d’amitié où les conflits ne sont pas résolus par les armes mais par le dialogue”, a-t-il ajouté.Les célébrations qui ont duré une semaine s’achèvent ce dimanche, point culminant de l’année sainte du Jubilé, au lendemain d’une veillée géante dans le vaste espace ouvert en périphérie de la ville.Samedi soir, avant la veillée, les organisateurs ont fait état de la présence de 800.000 personnes. Dimanche, le Vatican a annoncé que ce nombre était passé à un million de personnes.La plupart des participants ont dormi à même le sol sous des tentes, dans des sacs de couchage ou sur des nattes, en attendant la messe de dimanche sous un ciel ensoleillé.- “Tellement heureux” -Au son de la musique d’une chorale, des évêques vêtus de vert ont commencé à remplir l’énorme scène – couverte d’une arche dorée et d’une croix massive – avant que le pape, arrivé par hélicoptère, ne commence la messe.Le Vatican a indiqué que 450 évêques et environ 700 prêtres participaient à la messe.L’atmosphère festive a atteint son apogée samedi, avant la veillée, et la chaîne de télévision italienne Rai l’a qualifiée de “Woodstock” catholique.Des centaines de milliers de jeunes ont campé sur le site poussiéreux en plein air, grattant des guitares ou chantant, roupillant, tandis que la musique fusait de la scène où une série de groupes religieux divertissaient la foule.Le pape a été accueilli par des cris et des applaudissements assourdissants après son arrivée en hélicoptère samedi, alors qu’il faisait le tour du site en papamobile.D’une superficie de plus de 500.000 mètres carrés, le terrain a la taille d’environ 70 terrains de football.Andy Hewellyn, un étudiant britannique, s’est installé devant un immense écran installé pour ceux qui se trouvent loin de la scène.”Je suis tellement heureux d’être ici, même si je suis un peu loin du pape. Je savais à quoi m’attendre”, a-t-il dit à l’AFP.”L’essentiel, c’est que nous soyons tous ensemble”, a-t-il assuré.Le pèlerinage des jeunes a eu lieu environ trois mois après le début du pontificat de Léon et 25 ans après que l’ancien pape Jean-Paul II ait organisé le dernier rassemblement similaire à Rome.L’Eglise a prévu une série d’événements pour les jeunes pèlerins au cours de la semaine, notamment la transformation du Circus Maximus – où se déroulaient les courses de chars dans la Rome antique – en un confessionnal en plein air.

Jubilé des Jeunes: plus d’un million de fidèles à la messe de clôture du pape

Le pape Léon XIV a célébré dimanche à Rome une messe en plein air devant plus d’un million de pèlerins, en clôture d’un “Jubilé des Jeunes” qui a attiré des catholiques du monde entier.”Il y a une question brûlante dans nos cÅ“urs, un besoin de vérité que nous ne pouvons ignorer, qui nous conduit à nous demander : qu’est-ce que le vrai bonheur ? Quel est le véritable sens de la vie ? Qu’est-ce qui peut nous libérer de l’enfermement dans l’absurdité, l’ennui et la médiocrité ? “, a déclaré le souverain pontife âgé de 69 ans dans son homélie.”Aspirez aux grandes choses, à la sainteté, où que vous soyez. Ne vous contentez pas de moins”, a lancé Léon XIV aux jeunes fidèles. “A votre retour dans vos pays, continuez à marcher avec joie sur les traces du Sauveur, et répandez votre enthousiasme ainsi que le témoignage de votre foi à tous ceux que vous rencontrerez”.Le pape a aussi assuré que l’Eglise et la jeunesse du monde étaient solidaires avec ceux vivant dans des régions déchirées par la guerre.”Nous sommes plus proches que jamais des jeunes qui souffrent des maux les plus graves causés par d’autres êtres humains”, a-t-il dit lors de l’Angélus, s’exprimant en anglais.”Nous sommes avec les jeunes de Gaza. Nous sommes avec les jeunes d’Ukraine, avec ceux de tous les pays ensanglantés par la guerre”, a déclaré le souverain pontife. “Mes jeunes frères et sÅ“urs, vous êtes le signe qu’un monde différent est possible, un monde de fraternité et d’amitié où les conflits ne sont pas résolus par les armes mais par le dialogue”, a-t-il ajouté.Les célébrations qui ont duré une semaine s’achèvent ce dimanche, point culminant de l’année sainte du Jubilé, au lendemain d’une veillée géante dans le vaste espace ouvert en périphérie de la ville.Samedi soir, avant la veillée, les organisateurs ont fait état de la présence de 800.000 personnes. Dimanche, le Vatican a annoncé que ce nombre était passé à un million de personnes.La plupart des participants ont dormi à même le sol sous des tentes, dans des sacs de couchage ou sur des nattes, en attendant la messe de dimanche sous un ciel ensoleillé.- “Tellement heureux” -Au son de la musique d’une chorale, des évêques vêtus de vert ont commencé à remplir l’énorme scène – couverte d’une arche dorée et d’une croix massive – avant que le pape, arrivé par hélicoptère, ne commence la messe.Le Vatican a indiqué que 450 évêques et environ 700 prêtres participaient à la messe.L’atmosphère festive a atteint son apogée samedi, avant la veillée, et la chaîne de télévision italienne Rai l’a qualifiée de “Woodstock” catholique.Des centaines de milliers de jeunes ont campé sur le site poussiéreux en plein air, grattant des guitares ou chantant, roupillant, tandis que la musique fusait de la scène où une série de groupes religieux divertissaient la foule.Le pape a été accueilli par des cris et des applaudissements assourdissants après son arrivée en hélicoptère samedi, alors qu’il faisait le tour du site en papamobile.D’une superficie de plus de 500.000 mètres carrés, le terrain a la taille d’environ 70 terrains de football.Andy Hewellyn, un étudiant britannique, s’est installé devant un immense écran installé pour ceux qui se trouvent loin de la scène.”Je suis tellement heureux d’être ici, même si je suis un peu loin du pape. Je savais à quoi m’attendre”, a-t-il dit à l’AFP.”L’essentiel, c’est que nous soyons tous ensemble”, a-t-il assuré.Le pèlerinage des jeunes a eu lieu environ trois mois après le début du pontificat de Léon et 25 ans après que l’ancien pape Jean-Paul II ait organisé le dernier rassemblement similaire à Rome.L’Eglise a prévu une série d’événements pour les jeunes pèlerins au cours de la semaine, notamment la transformation du Circus Maximus – où se déroulaient les courses de chars dans la Rome antique – en un confessionnal en plein air.

Gaza : chaos et tirs indiscriminés empêchent l’aide de parvenir aux plus vulnérables

Après 22 mois de guerre, le peu de nourriture qui entre à Gaza est aussitôt pris d’assaut par des foules affamées risquant leur vie sous les tirs, pillé par des gangs criminels ou encore détourné dans le plus grand chaos, sans atteindre ceux qui en ont le plus besoin.A la faveur d’une pause partielle dans les bombardements annoncée dimanche par Israël, sous pression internationale face au risque de famine, de l’aide humanitaire a recommencé à entrer dans le territoire assiégé, mais en quantité jugée largement insuffisante par les organisations internationales.Tous les jours, les correspondants de l’AFP sont témoins de scènes dramatiques où des foules désespérées se ruent, souvent au péril de leur vie, sur des véhicules chargés de vivres ou sur des sites de largages aériens, opérés ces derniers jours par les Emirats arabes Unis, la Jordanie, le Royaume-Uni ou la France.Jeudi à Al-Zawayda (centre), à la vue des palettes parachutées par un avion, des Palestiniens amaigris ont accouru par dizaines, se bousculant et s’arrachant les colis dans un nuage de poussière.”La faim a poussé les gens à se tourner les uns contre les autres. Les gens se battent entre eux avec des couteaux”, affirme à l’AFP Amir Zaqot, venu chercher de l’aide.Pour éviter les débordements, les chauffeurs du Programme alimentaire mondial (PAM) ont pour consigne de s’arrêter et de laisser les gens se servir directement. En vain.”Une roue de camion a failli m’écraser la tête, et j’ai été blessé en récupérant le sac”, souffle un homme, sac de farine sur la tête, dans la zone de Zikim, au nord de la bande de Gaza.- “Aucun moyen de s’échapper “-Mohammad Abu Taha s’est rendu à l’aube sur un site de distribution près de Rafah (sud) pour faire la queue et réserver sa place : il étaient déjà “des milliers à attendre, tous affamés, un sac de farine ou un peu de riz et de lentilles”.”Soudain, nous avons entendu des coups de feu (…) Aucun moyen de s’échapper. Les gens ont commencé à courir, se poussant et se bousculant, enfants, femmes, personnes âgées”, raconte cet homme de 42 ans. “La scène était tragique : du sang partout, des blessés, des morts”.Près de 1.400 Palestiniens ont été tués depuis le 27 mai dans la bande de Gaza, “la plupart” par l’armée israélienne alors qu’ils attendaient de l’aide humanitaire, a accusé vendredi l’ONU. L’armée israélienne dément cibler les bénéficiaires de l’aide, faisant étant de “coups de semonces” lorsque les gens s’approchent trop près de ses positions.Refus de délivrer les permis de passages au frontières, lenteur des dédouanements, limitation des points d’accès, itinéraires dangereux… Depuis des mois, les organisations internationales dénoncent aussi des entraves répétées des autorités israéliennes qui alimentent le désordre, selon ces mêmes organisations.Mardi, à Zikim, “l’armée israélienne a modifié au dernier moment les plans de chargement du PAM, mélangeant les cargaisons et obligeant le convoi à partir plus tôt que prévu, sans sécurité adéquate”, assure un haut responsable onusien sous couvert d’anonymat.Côté sud, au point de passage de Kerem Shalom, “il y a deux routes possibles pour atteindre nos entrepôts (situé au centre de la bande de Gaza, ndlr), raconte un responsable d’ONG, qui préfère aussi rester anonyme. “L’une est à peu près sûre, l’autre est régulièrement le théâtre de combats et de pillages, et c’est celle-là qu’on nous oblige à emprunter”.- “Darwin” à Gaza -Une partie de l’aide est pillée par des gangs – qui attaquent souvent directement les entrepôts – et détournée au profit de commerçants qui la revendent à des prix exorbitants, selon plusieurs sources humanitaires et experts.”C’est une sorte d’expérience darwinienne où seul le plus fort survit : les plus affamés n’ont pas l’énergie de courir après un camion, d’attendre des heures au soleil, de se battre pour un sac de farine”, affirme Muhammad Shehada, chercheur invité au Conseil européen pour les relations internationales (ECFR).”On est dans un système ultracapitaliste, où des commerçants, des gangs véreux envoient des gamins se faire trouer la peau aux points de distribution ou sur les pillages. C’est devenu un nouveau métier”, explique depuis Gaza Jean-Guy Vataux, chef de mission pour Médecin Sans Frontières (MSF). Ces vivres, précise-t-il, sont ensuite revendus à “ceux qui ont encore les moyens de l’acheter” sur les marchés de Gaza-ville, où le prix du sac de 25 kg de farine peut dépasser les 400 dollars.Israël a accusé à maintes reprises le Hamas de piller l’aide humanitaire de l’ONU, qui acheminait la plus grande partie de l’aide depuis le début de la guerre déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien en octobre 2023.Ces accusations ont justifié le blocus total imposé à Gaza entre mars et mai, puis la mise en place, fin mai, de la Gaza humanitarian foundation (GHF), un organisme privé soutenu par Israël et les Etats-Unis, qui affirme être devenu depuis le principal fournisseur d’aide, mais avec qui les autres organisations refusent de travailler.Or, celle-ci ne dispose que de quatre points de distribution pour plus de deux millions d’habitants, qualifiés de “piège mortel” par l’ONU.”Le Hamas (…) a volé l’aide humanitaire à la population de Gaza à de nombreuses reprises en tirant sur des Palestiniens”, a encore déclaré lundi le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.Selon de hauts responsables militaires israéliens cités par le New York Times le 26 juillet, le Hamas a certes pu détourner une partie de l’aide fournie par certaines organisations, mais il n’existe “aucune preuve” qu’il ait régulièrement volé les vivres de l’ONU.Très affaibli, le Hamas est aujourd’hui surtout composé de “cellules autonomes décentralisées qui se cachent ici et là dans un tunnel ou une maison détruite”, estime le chercheur Muhammad Shehada: “Ils (les combattants du Hamas) ne sont plus visibles sur le terrain, car ils sont aussitôt identifiés par les drones israéliens et traqués”.- Trafics de drogue -Des responsables humanitaires ont affirmé à l’AFP que pendant le cessez-le-feu qui a précédé le blocus de mars, la police de Gaza – qui comprend de nombreux membres du Hamas – participait à sécuriser les convois humanitaires, mais que le vide de pouvoir actuel favorisait l’insécurité et les pillages.”Les agences, l’ONU et les organisations humanitaires ont appelé à maintes reprises les autorités israéliennes à faciliter et à protéger les convois d’aide et les sites de stockage dans nos entrepôts”, affirme Bushra Khalidi, responsable des politiques d’Oxfam à Gaza. “Ces appels ont été largement ignorés”.L’armée israélienne est même soupçonnée d’avoir équipé des réseaux criminels dans sa lutte contre le Hamas et de les laisser prospérer et piller.”Le véritable vol d’aide depuis le début de la guerre a été perpétré par des bandes criminelles, sous la surveillance des forces israéliennes, et elles ont été autorisées à opérer à proximité du point de passage de Kerem Shalom”, accusait fin mai lors d’un point presse Jonathan Whittall, chef du Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) dans les territoires palestiniens.Selon des médias israéliens et palestiniens, un groupe armé appelé Forces populaires et rassemblant des membres d’une tribu bédouine dirigée par Yasser Abou Chabab, opère dans cette région du sud sous contrôle israélien.L’ECFR décrit M. Abou Chabab comme le chef d’un “gang criminel (…) accusé de piller les camions d’aide” à Gaza. Les autorités israéliennes elles-mêmes avaient reconnu en juin soutenir et armer des clans palestiniens opposés au Hamas, sans nommer directement celui dirigé par Yasser Abou Chabab.Selon Michael Milshtein, du Centre Moshe Dayan de Tel-Aviv, plusieurs de ses membres sont impliqués dans “toutes sortes d’activités criminelles”, notamment du trafic de drogue transitant par le Sinaï égyptien.D’autres gangs criminels participent aux pillages, attaquent des convois, battent et kidnappent les chauffeurs de camions dans d’autres secteurs de la bande de Gaza, comme à Khan Younès et dans la périphérie de Gaza-ville, affirme également Muhammad Shehada.Des affirmations corroborées par un acteur humanitaire qui ajoute : “Rien de tout cela ne peut se passer à Gaza sans l’approbation, au moins tacite, de l’armée israélienne”.

Gaza : chaos et tirs indiscriminés empêchent l’aide de parvenir aux plus vulnérables

Après 22 mois de guerre, le peu de nourriture qui entre à Gaza est aussitôt pris d’assaut par des foules affamées risquant leur vie sous les tirs, pillé par des gangs criminels ou encore détourné dans le plus grand chaos, sans atteindre ceux qui en ont le plus besoin.A la faveur d’une pause partielle dans les bombardements annoncée dimanche par Israël, sous pression internationale face au risque de famine, de l’aide humanitaire a recommencé à entrer dans le territoire assiégé, mais en quantité jugée largement insuffisante par les organisations internationales.Tous les jours, les correspondants de l’AFP sont témoins de scènes dramatiques où des foules désespérées se ruent, souvent au péril de leur vie, sur des véhicules chargés de vivres ou sur des sites de largages aériens, opérés ces derniers jours par les Emirats arabes Unis, la Jordanie, le Royaume-Uni ou la France.Jeudi à Al-Zawayda (centre), à la vue des palettes parachutées par un avion, des Palestiniens amaigris ont accouru par dizaines, se bousculant et s’arrachant les colis dans un nuage de poussière.”La faim a poussé les gens à se tourner les uns contre les autres. Les gens se battent entre eux avec des couteaux”, affirme à l’AFP Amir Zaqot, venu chercher de l’aide.Pour éviter les débordements, les chauffeurs du Programme alimentaire mondial (PAM) ont pour consigne de s’arrêter et de laisser les gens se servir directement. En vain.”Une roue de camion a failli m’écraser la tête, et j’ai été blessé en récupérant le sac”, souffle un homme, sac de farine sur la tête, dans la zone de Zikim, au nord de la bande de Gaza.- “Aucun moyen de s’échapper “-Mohammad Abu Taha s’est rendu à l’aube sur un site de distribution près de Rafah (sud) pour faire la queue et réserver sa place : il étaient déjà “des milliers à attendre, tous affamés, un sac de farine ou un peu de riz et de lentilles”.”Soudain, nous avons entendu des coups de feu (…) Aucun moyen de s’échapper. Les gens ont commencé à courir, se poussant et se bousculant, enfants, femmes, personnes âgées”, raconte cet homme de 42 ans. “La scène était tragique : du sang partout, des blessés, des morts”.Près de 1.400 Palestiniens ont été tués depuis le 27 mai dans la bande de Gaza, “la plupart” par l’armée israélienne alors qu’ils attendaient de l’aide humanitaire, a accusé vendredi l’ONU. L’armée israélienne dément cibler les bénéficiaires de l’aide, faisant étant de “coups de semonces” lorsque les gens s’approchent trop près de ses positions.Refus de délivrer les permis de passages au frontières, lenteur des dédouanements, limitation des points d’accès, itinéraires dangereux… Depuis des mois, les organisations internationales dénoncent aussi des entraves répétées des autorités israéliennes qui alimentent le désordre, selon ces mêmes organisations.Mardi, à Zikim, “l’armée israélienne a modifié au dernier moment les plans de chargement du PAM, mélangeant les cargaisons et obligeant le convoi à partir plus tôt que prévu, sans sécurité adéquate”, assure un haut responsable onusien sous couvert d’anonymat.Côté sud, au point de passage de Kerem Shalom, “il y a deux routes possibles pour atteindre nos entrepôts (situé au centre de la bande de Gaza, ndlr), raconte un responsable d’ONG, qui préfère aussi rester anonyme. “L’une est à peu près sûre, l’autre est régulièrement le théâtre de combats et de pillages, et c’est celle-là qu’on nous oblige à emprunter”.- “Darwin” à Gaza -Une partie de l’aide est pillée par des gangs – qui attaquent souvent directement les entrepôts – et détournée au profit de commerçants qui la revendent à des prix exorbitants, selon plusieurs sources humanitaires et experts.”C’est une sorte d’expérience darwinienne où seul le plus fort survit : les plus affamés n’ont pas l’énergie de courir après un camion, d’attendre des heures au soleil, de se battre pour un sac de farine”, affirme Muhammad Shehada, chercheur invité au Conseil européen pour les relations internationales (ECFR).”On est dans un système ultracapitaliste, où des commerçants, des gangs véreux envoient des gamins se faire trouer la peau aux points de distribution ou sur les pillages. C’est devenu un nouveau métier”, explique depuis Gaza Jean-Guy Vataux, chef de mission pour Médecin Sans Frontières (MSF). Ces vivres, précise-t-il, sont ensuite revendus à “ceux qui ont encore les moyens de l’acheter” sur les marchés de Gaza-ville, où le prix du sac de 25 kg de farine peut dépasser les 400 dollars.Israël a accusé à maintes reprises le Hamas de piller l’aide humanitaire de l’ONU, qui acheminait la plus grande partie de l’aide depuis le début de la guerre déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien en octobre 2023.Ces accusations ont justifié le blocus total imposé à Gaza entre mars et mai, puis la mise en place, fin mai, de la Gaza humanitarian foundation (GHF), un organisme privé soutenu par Israël et les Etats-Unis, qui affirme être devenu depuis le principal fournisseur d’aide, mais avec qui les autres organisations refusent de travailler.Or, celle-ci ne dispose que de quatre points de distribution pour plus de deux millions d’habitants, qualifiés de “piège mortel” par l’ONU.”Le Hamas (…) a volé l’aide humanitaire à la population de Gaza à de nombreuses reprises en tirant sur des Palestiniens”, a encore déclaré lundi le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.Selon de hauts responsables militaires israéliens cités par le New York Times le 26 juillet, le Hamas a certes pu détourner une partie de l’aide fournie par certaines organisations, mais il n’existe “aucune preuve” qu’il ait régulièrement volé les vivres de l’ONU.Très affaibli, le Hamas est aujourd’hui surtout composé de “cellules autonomes décentralisées qui se cachent ici et là dans un tunnel ou une maison détruite”, estime le chercheur Muhammad Shehada: “Ils (les combattants du Hamas) ne sont plus visibles sur le terrain, car ils sont aussitôt identifiés par les drones israéliens et traqués”.- Trafics de drogue -Des responsables humanitaires ont affirmé à l’AFP que pendant le cessez-le-feu qui a précédé le blocus de mars, la police de Gaza – qui comprend de nombreux membres du Hamas – participait à sécuriser les convois humanitaires, mais que le vide de pouvoir actuel favorisait l’insécurité et les pillages.”Les agences, l’ONU et les organisations humanitaires ont appelé à maintes reprises les autorités israéliennes à faciliter et à protéger les convois d’aide et les sites de stockage dans nos entrepôts”, affirme Bushra Khalidi, responsable des politiques d’Oxfam à Gaza. “Ces appels ont été largement ignorés”.L’armée israélienne est même soupçonnée d’avoir équipé des réseaux criminels dans sa lutte contre le Hamas et de les laisser prospérer et piller.”Le véritable vol d’aide depuis le début de la guerre a été perpétré par des bandes criminelles, sous la surveillance des forces israéliennes, et elles ont été autorisées à opérer à proximité du point de passage de Kerem Shalom”, accusait fin mai lors d’un point presse Jonathan Whittall, chef du Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) dans les territoires palestiniens.Selon des médias israéliens et palestiniens, un groupe armé appelé Forces populaires et rassemblant des membres d’une tribu bédouine dirigée par Yasser Abou Chabab, opère dans cette région du sud sous contrôle israélien.L’ECFR décrit M. Abou Chabab comme le chef d’un “gang criminel (…) accusé de piller les camions d’aide” à Gaza. Les autorités israéliennes elles-mêmes avaient reconnu en juin soutenir et armer des clans palestiniens opposés au Hamas, sans nommer directement celui dirigé par Yasser Abou Chabab.Selon Michael Milshtein, du Centre Moshe Dayan de Tel-Aviv, plusieurs de ses membres sont impliqués dans “toutes sortes d’activités criminelles”, notamment du trafic de drogue transitant par le Sinaï égyptien.D’autres gangs criminels participent aux pillages, attaquent des convois, battent et kidnappent les chauffeurs de camions dans d’autres secteurs de la bande de Gaza, comme à Khan Younès et dans la périphérie de Gaza-ville, affirme également Muhammad Shehada.Des affirmations corroborées par un acteur humanitaire qui ajoute : “Rien de tout cela ne peut se passer à Gaza sans l’approbation, au moins tacite, de l’armée israélienne”.

Gaza : chaos et tirs indiscriminés empêchent l’aide de parvenir aux plus vulnérables

Après 22 mois de guerre, le peu de nourriture qui entre à Gaza est aussitôt pris d’assaut par des foules affamées risquant leur vie sous les tirs, pillé par des gangs criminels ou encore détourné dans le plus grand chaos, sans atteindre ceux qui en ont le plus besoin.A la faveur d’une pause partielle dans …

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Les Argentins captivés par la retransmission en direct d’un robot sous-marin

Une video YouTube en direct avec un robot qui explore les fonds marins de l’Atlantique Sud, des coraux et des poissons jamais vus auparavant, le tout accompagné des commentaires de l’équipe de l’expédition: les Argentins, fascinés, en redemandent.La mission scientifique argentino-américaine explore pour la première fois le canyon sous-marin de Mar del Plata, qui fait face à la cité balnéaire du même nom, à 400 km au sud de Buenos Aires.Et la diffusion des images de ce monde obscure, froid et vibrant est devenu un phénomène viral sur internet.Les dialogues entre scientifiques et leurs explications offrent aux plus profanes une rare proximité avec les merveilles cachées de la biologie marine.Soudain, la caméra du robot sous-marin SuBastian donne à voir un étrange petit animal blanc. “Est-ce qu’on le veut?”, demande une des scientifiques de l’équipe à ses collègues.”Oui, oui, on le veut!”, répondent des dizaines de messages sur le chat en direct, avant qu’un engin ne s’exécute et aspire le spécimen afin qu’il soit étudié.La retransmission en direct de l’expédition a été vue par des centaines de milliers de personnes. Elle dépasse le million de vues par jour depuis jeudi, date du début de sa diffusion également à la télévision.”Il y a des coraux d’eau froide avec les mêmes couleurs que ceux que l’on trouve dans les Caraïbes. Comment est-ce possible ? Et à 3.000 mètres de profondeur !”, s’enthousiasme, auprès de l’AFP, Pablo Penchaszadeh, biologiste marin et peintre, qui participe à l’expédition en tant qu’artiste.- Patrick l’étoile -L’expédition de 20 jours baptisée “Les oasis sous-marins du Canyon de Mar del Plata”, à laquelle participent 25 scientifiques du Groupe d’Etudes en Mer Profonde d’Argentine (GEMPA), avec l’appui de l’Institut américain Schmidt Ocean, s’achèvera le 10 août.Depuis le bateau de l’Institut Schmidt Ocean “Falkor”, les scientifiques argentins manipulent à distance le robot, qui peut s’enfoncer jusqu’à 4.500 mètres, collecter des échantillons biologiques avec ses bras articulés et envoyer des images de haute définition.”Que n’importe qui puisse se connecter depuis la maison et voir en direct ce que nous sommes en train de voir est une opportunité unique”, salue le directeur de l’expédition, Daniel Lauretta, dans un communiqué. “La science n’est plus quelque chose de lointain ou inaccessible, et commence à faire partie de la vie quotidienne”.Cette semaine, les réseaux sociaux se sont enflammés quand est apparue à l’écran une étoile de mer orange avec deux bosses symétriques. Sa forme et sa couleur ont rapidement fait penser à Patrick Etoile, personnage du dessin animé Bob l’éponge.Les mèmes plaisantant sur le fait que “Patrick est argentin” se sont multipliés, la biologie marine est devenue une des tendances sur les réseaux et l’expédition a conquis une audience toujours plus importante de spectateurs captivés. – rai de lumière -C’est la première fois que des yeux humains – même à distance – contemplent en temps réel cette oasis sous-marine où convergent le courant froid et riche en nutriments des Malouines et le courant chaud et salé du Brésil. Des différences de températures qui favorisent de hauts niveaux de biodiversité marine, selon l’Institut Schmidt.”Nous voyons déjà des choses incroyables: des animaux qu’on n’avait jamais signalés dans cette zone, des paysages sous-marins qui paraissent venir d’une autre planète, et des comportements qui étonnent jusqu’aux scientifiques les plus expérimentés”, commente Daniel Lauretta.Mais la science a également une dimension politique.Conicet, le Conseil national de la recherche scientifique et technique, agence gouvernementale argentine à laquelle appartiennent la majorité des scientifiques de l’expédition, a vu ses subventions coupées par le président ultralibéral Javier Milei.Son budget a été réduit de 21% l’an passé, les salaires ont chuté de 35% depuis l’entrée en fonction de M. Milei en 2023. Cette baisse des financements a provoqué un exode des scientifiques.”La science traverse un moment extrêmement compliqué, tant sur le plan financier qu’en termes de soutien et de ressources humaines”, dit à l’AFP Tomas Atilio Luppi, biologiste à l’Institut de recherche marine et côtière – Conicet à Mar del Plata, qui ne participe pas directement au projet en cours. “Alors cet engouement, c’est un rai de lumière”.

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