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Le procès de l’assaillant de Salman Rushdie s’est ouvert aux Etats-Unis

La sélection du jury a commencé mardi aux Etats-Unis au procès du jeune homme accusé d’avoir tenté de tuer Salman Rushdie à coups de couteau à l’été 2022, plus de 30 ans après la fatwa de l’Iran réclamant la mort de l’écrivain pour les “Versets sataniques”.Hadi Matar, un Américano-libanais de 27 ans qui a grandi …

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Pour Trump, les Palestiniens “adoreraient” quitter Gaza

Donald Trump persiste et signe: les Palestiniens “adoreraient quitter” la bande de Gaza dévastée, a-t-il dit mardi en recevant le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, au moment où reprennent de délicates négociations sur la poursuite du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.Le président américain, qui a parlé de faire “le ménage” dans le territoire palestinien ravagé par quinze mois de guerre, a estimé que les Palestiniens vivaient “en enfer” et seraient “ravis” d’aller ailleurs s’ils en avaient la possibilité, évoquant un “chantier de démolition”.”On peut pas y vivre”, a-t-il lancé depuis le Bureau ovale aux côtés de M. Netanyahu.”J’espère que nous pourrons faire quelque chose de vraiment bien, de vraiment bon, où ils ne voudront pas revenir”, a encore déclaré M. Trump. “Pourquoi voudraient-ils revenir? Cet endroit a été un véritable enfer”.Un dirigeant du Hamas, Sami Abu Zuhri, a fustigé les déclarations de Donald Trump, estimant qu’elles étaient une “recette pour créer le chaos” au Proche-Orient.Son émissaire pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, avait jugé auparavant que le territoire palestinien serait inhabitable pendant des années, semblant mettre en doute la faisabilité de la troisième phase de l’accord de trêve, celle de la reconstruction de Gaza en cinq ans.Après avoir vanté son rôle dans l’accord, Donald Trump devait presser son allié de respecter le cessez-le-feu en vigueur depuis le 19 janvier pour une première phase de six semaines, mais dont les prochaines étapes restent incertaines.Le Hamas a annoncé mardi que “les contacts et négociations pour la deuxième phase” du cessez-le-feu avaient “commencé”.Israël avait annoncé plus tôt qu’il enverrait “en fin de semaine” une délégation au Qatar, l’un des trois pays médiateurs avec les Etats-Unis et l’Egypte, pour discuter de la poursuite de la trêve.Interrogé par l’AFP sur son optimisme quant au passage à cette deuxième phase, M. Netanyahu a déclaré : “Nous allons essayer”.”C’est l’une des choses dont nous allons parler. Quand Israël et les Etats-Unis travaillent ensemble, et que le président Trump et moi travaillons ensemble, les chances augmentent beaucoup”, a-t-il dit.Donald Trump a suscité récemment une vague d’indignation internationale en proposant de faire “tout simplement le ménage” dans la bande de Gaza et de transférer ses habitants dans des lieux “plus sûrs” comme l’Egypte ou la Jordanie. Ces deux pays se sont opposés à ce plan.- “Enraciné dans sa terre” -“Lorsque le président parle de ‘faire le ménage’, il parle de rendre (Gaza) habitable”, a déclaré mardi Steve Witkoff, ajoutant qu’il “est injuste d’avoir expliqué aux Palestiniens qu’ils pourraient revenir dans cinq ans. C’est tout simplement grotesque”.La “phase trois, la reconstruction, ne pourra pas se dérouler comme le prévoit l’accord, c’est-à-dire un programme de cinq ans. C’est physiquement impossible”, a-t-il dit.L’émissaire de Trump a aussi déclaré qu’il rencontrerait jeudi en Floride, le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.Mais dans la bande de Gaza, de nombreux Palestiniens déplacés par la guerre ont profité de la trêve pour retrouver leur terre, déterminés à reconstruire. Plus d’un demi-million d’entre eux ont déjà regagné le nord du territoire, particulièrement détruit par les combats.”Trump et Netanyahu doivent comprendre la réalité du peuple palestinien. C’est un peuple profondément enraciné dans sa terre, nous ne la quitterons pas”, a affirmé Hatem Azzam, un habitant de Rafah, dans le sud de Gaza. M. Netanyahu est le premier dirigeant étranger invité à la Maison Blanche depuis le retour au pouvoir de Donald Trump le 20 janvier, symbole de l’alliance indéfectible entre Israël et les Etats-Unis.Outre Gaza, le président américain devrait aussi aborder avec son invité la question d’une normalisation des relations entre Israël et l’Arabie saoudite, à laquelle il avait déjà oeuvré pendant son premier mandat, ainsi que la menace iranienne.- “Pression maximale” -Donald Trump a d’ailleurs promis mardi d’exercer une “pression maximale” sur l’Iran, visant notamment son programme nucléaire.La première phase de la trêve a permis jusqu’à présent la libération de 18 otages retenus à Gaza et d’environ 600 Palestiniens détenus par Israël, ainsi qu’un afflux de l’aide humanitaire dans le territoire assiégé.La deuxième phase doit permettre la libération des derniers otages et la fin définitive de la guerre, déclenchée par l’attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.Une fois libérés les otages durant la première phase, le mouvement islamiste palestinien détiendra encore une cinquantaine d’otages, morts ou vivants.Au total, 251 personnes avaient été enlevées lors de l’attaque du Hamas, qui a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.L’offensive israélienne menée en représailles dans la bande de Gaza a fait au moins 47.487 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Pour Trump, les Palestiniens “adoreraient” quitter Gaza

Donald Trump persiste et signe: les Palestiniens “adoreraient quitter” la bande de Gaza dévastée, a-t-il dit mardi en recevant le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, au moment où reprennent de délicates négociations sur la poursuite du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.Le président américain, qui a parlé de faire “le ménage” dans le territoire palestinien ravagé par quinze mois de guerre, a estimé que les Palestiniens vivaient “en enfer” et seraient “ravis” d’aller ailleurs s’ils en avaient la possibilité, évoquant un “chantier de démolition”.”On peut pas y vivre”, a-t-il lancé depuis le Bureau ovale aux côtés de M. Netanyahu.”J’espère que nous pourrons faire quelque chose de vraiment bien, de vraiment bon, où ils ne voudront pas revenir”, a encore déclaré M. Trump. “Pourquoi voudraient-ils revenir? Cet endroit a été un véritable enfer”.Un dirigeant du Hamas, Sami Abu Zuhri, a fustigé les déclarations de Donald Trump, estimant qu’elles étaient une “recette pour créer le chaos” au Proche-Orient.Son émissaire pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, avait jugé auparavant que le territoire palestinien serait inhabitable pendant des années, semblant mettre en doute la faisabilité de la troisième phase de l’accord de trêve, celle de la reconstruction de Gaza en cinq ans.Après avoir vanté son rôle dans l’accord, Donald Trump devait presser son allié de respecter le cessez-le-feu en vigueur depuis le 19 janvier pour une première phase de six semaines, mais dont les prochaines étapes restent incertaines.Le Hamas a annoncé mardi que “les contacts et négociations pour la deuxième phase” du cessez-le-feu avaient “commencé”.Israël avait annoncé plus tôt qu’il enverrait “en fin de semaine” une délégation au Qatar, l’un des trois pays médiateurs avec les Etats-Unis et l’Egypte, pour discuter de la poursuite de la trêve.Interrogé par l’AFP sur son optimisme quant au passage à cette deuxième phase, M. Netanyahu a déclaré : “Nous allons essayer”.”C’est l’une des choses dont nous allons parler. Quand Israël et les Etats-Unis travaillent ensemble, et que le président Trump et moi travaillons ensemble, les chances augmentent beaucoup”, a-t-il dit.Donald Trump a suscité récemment une vague d’indignation internationale en proposant de faire “tout simplement le ménage” dans la bande de Gaza et de transférer ses habitants dans des lieux “plus sûrs” comme l’Egypte ou la Jordanie. Ces deux pays se sont opposés à ce plan.- “Enraciné dans sa terre” -“Lorsque le président parle de ‘faire le ménage’, il parle de rendre (Gaza) habitable”, a déclaré mardi Steve Witkoff, ajoutant qu’il “est injuste d’avoir expliqué aux Palestiniens qu’ils pourraient revenir dans cinq ans. C’est tout simplement grotesque”.La “phase trois, la reconstruction, ne pourra pas se dérouler comme le prévoit l’accord, c’est-à-dire un programme de cinq ans. C’est physiquement impossible”, a-t-il dit.L’émissaire de Trump a aussi déclaré qu’il rencontrerait jeudi en Floride, le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.Mais dans la bande de Gaza, de nombreux Palestiniens déplacés par la guerre ont profité de la trêve pour retrouver leur terre, déterminés à reconstruire. Plus d’un demi-million d’entre eux ont déjà regagné le nord du territoire, particulièrement détruit par les combats.”Trump et Netanyahu doivent comprendre la réalité du peuple palestinien. C’est un peuple profondément enraciné dans sa terre, nous ne la quitterons pas”, a affirmé Hatem Azzam, un habitant de Rafah, dans le sud de Gaza. M. Netanyahu est le premier dirigeant étranger invité à la Maison Blanche depuis le retour au pouvoir de Donald Trump le 20 janvier, symbole de l’alliance indéfectible entre Israël et les Etats-Unis.Outre Gaza, le président américain devrait aussi aborder avec son invité la question d’une normalisation des relations entre Israël et l’Arabie saoudite, à laquelle il avait déjà oeuvré pendant son premier mandat, ainsi que la menace iranienne.- “Pression maximale” -Donald Trump a d’ailleurs promis mardi d’exercer une “pression maximale” sur l’Iran, visant notamment son programme nucléaire.La première phase de la trêve a permis jusqu’à présent la libération de 18 otages retenus à Gaza et d’environ 600 Palestiniens détenus par Israël, ainsi qu’un afflux de l’aide humanitaire dans le territoire assiégé.La deuxième phase doit permettre la libération des derniers otages et la fin définitive de la guerre, déclenchée par l’attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.Une fois libérés les otages durant la première phase, le mouvement islamiste palestinien détiendra encore une cinquantaine d’otages, morts ou vivants.Au total, 251 personnes avaient été enlevées lors de l’attaque du Hamas, qui a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.L’offensive israélienne menée en représailles dans la bande de Gaza a fait au moins 47.487 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Pour Trump, les Palestiniens “adoreraient” quitter Gaza

Donald Trump persiste et signe: les Palestiniens “adoreraient quitter” la bande de Gaza dévastée, a-t-il dit mardi en recevant le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, au moment où reprennent de délicates négociations sur la poursuite du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.Le président américain, qui a parlé de faire “le ménage” dans le territoire palestinien …

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Coupe de France: Dunkerque douche Lille et va en quarts

Très maladroit, Lille s’est sabordé face à Dunkerque (1-1, 5 t. a. b. à 4) et s’est arrêté en huitième de finale de la Coupe de France mardi dans son Stade Pierre-Mauroy.Le Losc a perdu un match qu’il ne pouvait que gagner au vu de sa domination, du nombre d’occasions obtenues, du but qu’il avait finalement réussi à inscrire grâce à André Gomes (85e), et même des deux arrêts de son gardien Vito Mannone pour débuter la séance de tirs au but.Mais malgré tous ces facteurs favorables, auxquels s’ajoutait la forme actuelle du club nordiste qui s’est qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions et la division d’écart qui le sépare de Dunkerque, c’est bien le quatrième de Ligue 2 qui l’a emporté.Les Dunkerquois ont égalisé en cadrant leur seul tir du match, par Kay Tejan (90e+6), dans un déjà-vu troublant copie (presque) conforme du tour précédent des Lillois, tombeurs de Marseille aux tirs au but après avoir déjà concédé l’égalisation à la dernière occasion de la rencontre.Cette fois, les nouvelles prouesses de Vito Mannone n’ont pas suffit. Alexsandro a frappé sa tentative au-dessus, puis Hakon Haraldsson a manqué le tir de la qualification. C’est finalement le gardien adverse, Ewen Jaouen, qui a été décisif en marquant le tir au but victorieux pour conclure son très bon match.- Équipe type lilloise -Mais ce sont bien les Dogues qui peuvent se mordre les pattes de ne pas avoir su marquer davantage ou bien même tenir leur avantage, après deux orgies offensives sur cette même pelouse face à Feyenoord (6-1) puis contre Saint-Étienne (4-1).Leur entraîneur Bruno Genesio avait pourtant aligné l’une de ses meilleures équipes possibles au regard des formes individuelles de chacun, excepté dans les cages où, alternance des gardiens oblige, Vito Mannone était le dernier rempart.Avec le retour de son capitaine Benjamin André, le club nordiste a obtenu une multitude d’occasions franches, très souvent en profitant de pertes de balle coupables des Dunkerquois, dont l’ambition dans le jeu a parfois été excessive et dangereuse.Les attaquants lillois ont semblé faire preuve de suffisance par moments. Hakon Haraldsson et Osame Sahraoui ont ainsi trouvé le moyen de ne pas marquer au terme d’un quatre contre un.Jonathan David a perdu deux duels (55e, 83e), le dernier en essayant de piquer le ballon au-dessus du gardien, qui avait tout lu. Les Lillois ont aussi eu de la malchance, heurtant à trois reprises les montants des cages dunkerquoises par David (23e, 84e) et Haraldsson (66e).Les supporters du Stade Pierre-Mauroy ont alors été soulagés de voir Gomes enfin concrétiser la domination de leurs joueurs, mais leur joie fut de courte durée. Dunkerque s’impose un peu miraculeusement dans ce derby du Nord que Lille avait tout pour gagner.

Trump reçoit Netanyahu, dit que les Palestiniens “adoreraient” quitter Gaza

Donald Trump, pour qui les Palestiniens “adoreraient quitter” la bande de Gaza dévastée, a reçu mardi à la Maison Blanche le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, au moment où reprennent de délicates négociations sur la poursuite du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.Juste avant cette rencontre, le président américain, qui a parlé de faire “le …

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Budget: le RN ne censurera pas non plus, Bayrou peut se projeter… un peu

Bientôt un budget, et un gouvernement épargné: après le PS, le RN a mis fin au suspense mardi en laissant entendre qu’il ne votera pas la censure, donnant au Premier ministre François Bayrou la possibilité de se projeter, un peu, dans l’avenir.Si le Rassemblement national prendra officiellement sa décision mercredi, il ne devrait pas voter le même jour la censure du gouvernement pour ne pas aggraver “l’instabilité”, a affirmé son président Jordan Bardella.”Il faut éviter l’incertitude parce que beaucoup de nos compatriotes (…) sont extrêmement inquiets d’une instabilité qui pourrait s’installer dans la durée”, a-t-il justifié, “avec des conséquences plus lourdes pour l’économie que lors de la censure” du gouvernement de Michel Barnier en décembre.Faute de majorité à l’Assemblée nationale, François Bayrou a dégainé lundi ses deux premiers 49.3 pour faire adopter sans vote le budget de l’Etat et une partie de celui de la Sécurité sociale.En retour, La France insoumise a déposé deux motions de censure qui seront défendues à partir de 15H30 mercredi mais ne seront soutenues que par les écologistes et les communistes.”Nous refusons cette idée qu’il ne pourrait pas y avoir de débat démocratique sur le budget”, a déclaré la cheffe de file du groupe écologiste, Cyrielle Chatelain, en taclant un texte “clairement pas à la hauteur des besoins”.Même si le RN avait décidé de la voter, cette censure n’a aucune chance d’être adoptée après le refus des socialistes de la soutenir.Après avoir “beaucoup hésité”, comme l’a admis leur premier secrétaire Olivier Faure, les socialistes ont en effet fini par “faire le choix de donner un budget à la France”.”Nous avons été sollicités par une multitude d’acteurs, les collectivités locales, associations, entreprises… qui dépendent de la commande publique et ne peuvent attendre davantage. Nous avons choisi, non pas de soutenir le gouvernement, mais de ne pas pratiquer la politique du pire”, a-t-il expliqué.- Une “rupture” pour LFI -“Il y a un débat budgétaire, le gouvernement et le Parlement sont en train d’arriver à son terme. Je m’en félicite parce le pays a besoin de stabilité”, a réagi le président de la République Emmanuel Macron, lors d’un déplacement au centre de lutte contre le cancer Gustave Roussy.De nombreux députés de la coalition gouvernementale et des ministres ont salué “l’esprit de responsabilité du PS”. “Le Parti socialiste a rompu un accord avec La France insoumise, (…) c’est courageux”, s’est félicité dans l’émission C à vous sur France 5 le garde des Sceaux Gérald Darmanin. “Il faut qu’on écoute davantage le PS”, a -t-il ajouté. De leur côté, les Insoumis restent très remontés contre le choix de ceux censés être leurs alliés au sein du NFP.”Le Nouveau Front populaire est réduit d’un parti”, a réagi Jean-Luc Mélenchon. “Ce sera une rupture avec tous les socialistes qui ne votent pas la censure”, a renchéri le président de la commission des Finances Eric Coquerel.”Ce n’est pas Jean-Luc Mélenchon qui dit qui appartient au Nouveau Front populaire”, a répondu M. Faure.”Est-ce que le vote sur la censure doit être la manière de définir le périmètre du Nouveau Front populaire ? La réponse est non”, a aussi relativisé Cyrielle Chatelain. – Motion “spontanée” -Pour autant, dans un art consommé de la synthèse, les socialistes déposeront la semaine prochaine une motion de censure “spontanée” sur la base de l’article 49.2 de la Constitution en réaction aux propos de François Bayrou sur le “sentiment de submersion” migratoire.Il s’agit de protester contre “une forme de trumpisation du débat public sous l’influence notamment de Bruno Retailleau”, le ministre (LR) de l’Intérieur, a plaidé Olivier Faure. Le Parti socialiste, qui reconnait ne pas vouloir faire tomber le gouvernement pour ne pas, selon M.Faure, “avoir un Premier ministre plus à droite qui négocie sa propre survie avec l’extrême droite” ou “une démission du chef de l’Etat”, partent de l’idée que le RN ne votera pas leur motion de censure.Mais le parti d’extrême droite a montré par le passé qu’il pouvait voter une motion de censure de gauche, faisant fi des mots qu’elle contenait.”Il faut toujours être prudent”, a reconnu un député MoDem mettant en garde “ceux qui veulent jouer aux apprentis sorciers”.S’il n’a pas été interrogé sur le vote du RN sur cette motion socialiste, M. Bardella n’a pas exclu que le gouvernement puisse “tomber demain, après-demain, dans une semaine, sur un autre sujet” que le budget.

La guerre commerciale USA-Chine a commencé, Trump “pas pressé” de parler avec Xi

Le président américain Donald Trump a affirmé mardi “ne pas être pressé” de s’entretenir avec son homologue chinois Xi Jinping, au premier jour de la guerre des droits de douane entre les deux poids lourds de l’économie mondiale. “Je lui parlerai le moment venu. Je ne suis pas pressé”, a déclaré Donald Trump à des journalistes …

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