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Suède: un tireur tue une “dizaine” de personnes dans un centre d’enseignement pour adultes
Un tireur a tué une “dizaine” de personnes mardi dans un centre d’enseignement pour adultes à Örebro, dans le centre de la Suède, a annoncé la police, ajoutant qu’il était mort aussi.Il s’agit de la fusillade dans un établissement scolaire la plus meurtrière qu’a jamais connue la Suède dans son histoire.”C’est un jour très douloureux …
“Le mal est fait”: malgré la suspension des droits de douane, les Canadiens sont inquiets
“Le mal est fait”: l’imposition de droits de douane par les Etats-Unis sur les produits canadiens est suspendue pour 30 jours mais des milliers de travailleurs du secteur automobile des villes frontalières restent sur leurs gardes et craignent “quatre ans d’incertitude”.Après une journée en apnée, la ville de Windsor située sur la frontière canado-américaine a …
“Le mal est fait”: malgré la suspension des droits de douane, les Canadiens sont inquiets
“Le mal est fait”: l’imposition de droits de douane par les Etats-Unis sur les produits canadiens est suspendue pour 30 jours mais des milliers de travailleurs du secteur automobile des villes frontalières restent sur leurs gardes et craignent “quatre ans d’incertitude”.Après une journée en apnée, la ville de Windsor située sur la frontière canado-américaine a repris mardi sa vie normale ou presque.”Pour nous, il va être impossible de se sentir en sécurité pour un certain temps”, redoute Krysten Lawton, formatrice en santé et sécurité à l’usine Ford.Cette femme de 52 ans fait partie de la quatrième génération d’ouvriers de l’automobile de sa famille et ses enfants viennent également de rejoindre l’industrie. “C’est le chaos”, lâche-t-elle, disant se préparer à “quatre ans d’incertitude” tout au long du mandat de Donald Trump. Surtout dans cette ville très industrielle, située au coeur du berceau automobile nord-américain.La menace existentielle “est énorme”, lâche à l’AFP John D’Agnolo, qui dirige un syndicat local représentant les travailleurs de l’usine Ford. Le constructeur automobile américain est installé à Windsor depuis plus de 100 ans et, sans cette industrie, la ville serait plongée dans une “énorme récession”, dit-il.Lorsque M. Trump a signé samedi le décret annonçant l’entrée en vigueur des droits de douane de 25% sur les produits canadiens, “nous avons tous pensé que le commerce transfrontalier, en particulier dans le secteur automobile, allait sombrer”, ajoute-t-il, expliquant que tous étaient “paniqués”.Les travailleurs de son usine fabriquent des moteurs pour les camions Ford assemblés aux États-Unis. Un véhicule moyen contient 30.000 pièces détachées qui traversent plusieurs fois la frontière entre les États-Unis et le Canada, précise-t-il.Et les explications du président américain, qui veut forcer le Canada à lutter plus efficacement contre les flux migratoires et le fentanyl, laissent de nombreux habitants perplexes étant donné que 1% de cette drogue saisie aux États-Unis l’année dernière est arrivé du Canada.- “En suspens” -Pour M. D’Agnolo, la pause de 30 jours est la bienvenue, mais n’a pas calmé les esprits. “Cela ouvre les yeux aux travailleurs”, dit-il.”Je suis soulagé, pour l’instant”, a lâché à l’AFP Ryan Martin, un ingénieur automobile canadien de 33 ans qui se rend tous les jours au Michigan.Mais “le mal est déjà fait”, estime-t-il. Les économies de Windsor et de Détroit, de l’autre côté de la frontière aux Etats-Unis, sont imbriquées et le travailleur venait de traverser le pont reliant les deux villes pour rentrer chez lui.Les relations entre les États-Unis et le Canada – une alliance solide depuis plus d’un siècle et qui se traduit par des milliards de dollars d’échanges transfrontaliers quotidiens – “ne sont pas au beau fixe” et ne sont “pas aussi bonnes qu’elles devraient l’être”, se désole-t-il.Cela fait en effet des semaines que le Canada attend de connaitre la décision du président Donald Trump alors que les deux pays sont liés par un accord de libre-échange.En Ontario, coeur industriel du pays, 500.000 emplois sont en jeu d’après les autorités.Et “nous ressentons déjà l’impact”, a affirmé le Premier ministre Doug Ford. “Tant que notre relation commerciale avec notre plus grand partenaire commercial est en suspens, nous continuerons à voir de nombreux projets potentiels gelés et des projets qui étaient déjà en cours mis en péril.”La présidence américaine a la “volonté de diviser les gens, et j’espère que nous sommes plus intelligents que cela”, lâche Krysten Lawton. “Nous voulons que l’Amérique du Nord prospère dans son ensemble”.
Iles Chagos: Maurice évoque un “nouvel accord” avec le Royaume-Uni, et dit attendre Trump
Le Premier ministre de l’île Maurice Navin Ramgoolam a dit mardi être parvenu à un nouvel accord “prêt à être signé” avec le Royaume-Uni sur le contrôle des îles Chagos, archipel stratégique de l’océan Indien, mais attendre l’avis de l’administration Trump sur ce texte remanié.Londres, qui a gardé le contrôle des Chagos après l’indépendance de Maurice dans les années 1960, est resté plus prudent sur le sujet. “Une fois un accord trouvé”, il sera soumis au vote du parlement britannique et Washington sera consulté, a-t-on indiqué à Downing Street.En octobre dernier, la Grande-Bretagne avait conclu avec l’île Maurice un accord prévoyant de lui restituer les Chagos à condition qu’une base militaire américano-britannique y soit maintenue sur la plus grande île, Diego Garcia.Arrivé au pouvoir en novembre, M. Ramgoolam a remis en cause l’accord, qui n’avait pas encore été ratifié, et rouvert les discussions pour obtenir de meilleures conditions. Mi-janvier, en pleines négociations, le Royaume-Uni a fait savoir qu’il consulterait l’administration du président américain Donald Trump avant de finaliser l’accord, qualifié de “menace sérieuse” pour la sécurité des États-Unis par Marco Rubio avant sa prise de fonction comme secrétaire d’Etat.”Nous sommes parvenus à un accord prêt à être signé avec la Grande-Bretagne concernant les Chagos”, a déclaré M. Ramgoolam mardi devant le Parlement en réponse à une interpellation de l’opposition.Il a affirmé avoir eu gain de cause sur la question de la souveraineté de Maurice sur tout l’archipel, y compris Diego Garcia, “le plus gros problème” dans les négociations, selon lui.”Il fallait que ce soit sans ambiguïté, sans dilution, que nous ayons une pleine souveraineté (…) Ce n’était pas dans l’accord précédent, mais a été pris en compte dans le nouvel accord conclu avec la Grande-Bretagne”, a-t-il dit, sans plus de précisions.Londres n’a pas confirmé qu’un accord avait été conclu. “Une fois un accord trouvé, les détails du traité seront soumis à l’examen des deux chambres (du Parlement britannique) pour une ratification selon la procédure habituelle”, a déclaré dans la journée à la presse un porte-parole du Premier ministre Keir Starmer.Il a répété que la Grande-Bretagne consulterait la nouvelle administration Trump pour lui donner la possibilité “d’examiner l’accord dans son intégralité”. Il a aussi redit la détermination de Londres à obtenir des garanties d’une protection solide de la base américano-britannique contre les “influences malveillantes”.- “Quelques Tarzans et Vendredis” -M. Ramgoolam a aussi réitéré son intention d’attendre l’avis de l’administration Trump. “Comme nous l’avons toujours dit et répété, à plusieurs reprises, le président Trump n’est pas un loup. Laissez-le voir si l’accord est bon ou mauvais”, a-t-il dit. “Le président vient de prendre ses fonctions (…) Il a ses propres priorités. Je ne suis pas en mesure de lui imposer un calendrier”, a-t-il ajouté.M. Ramgoolam a indiqué qu’une éventuelle extension du bail de 99 ans de la base militaire serait “discutée par les deux parties” et non unilatéralement par le Royaume-Uni.Fin décembre, il avait également indiqué chercher une meilleure compensation financière que celle prévue dans l’accord d’octobre, où le Royaume-Uni conservait un bail de 99 ans sur Diego Garcia, moyennant le paiement de 90 millions de livres sterling par an (107 millions d’euros), selon les médias britanniques.Selon le Premier ministre mauricien, cette compensation devrait “prendre en compte le taux d’inflation durant” les 99 ans du bail.En 1965, Londres a acheté les Chagos pour trois millions de livres aux institutions semi-autonomes de Maurice. L’archipel restera sous contrôle britannique après l’indépendance de l’île Maurice trois ans plus tard.En 1966, le Royaume-Uni signe un bail de 50 ans avec les Etats-Unis les autorisant à utiliser Diego Garcia à des fins militaires.Entre 1968 et 1973, 2.000 Chagossiens, décrits dans un câble britannique de l’époque comme “quelques Tarzans et Vendredis”, sont progressivement expulsés.La base militaire a joué un rôle stratégique en tant que plaque tournante pour les bombardiers et les navires à longue portée, notamment utilisés pendant les guerres en Afghanistan et en Irak.
Iles Chagos: Maurice évoque un “nouvel accord” avec le Royaume-Uni, et dit attendre Trump
Le Premier ministre de l’île Maurice Navin Ramgoolam a dit mardi être parvenu à un nouvel accord “prêt à être signé” avec le Royaume-Uni sur le contrôle des îles Chagos, archipel stratégique de l’océan Indien, mais attendre l’avis de l’administration Trump sur ce texte remanié.Londres, qui a gardé le contrôle des Chagos après l’indépendance de …
Suède: une “dizaine” de personnes tuées dans un centre d’enseignement, le tireur mort
Une “dizaine” de personnes ont été tuées mardi dans une fusillade dans un centre d’enseignement pour adultes à Örebro, dans le centre de la Suède, et le tueur est également mort, a annoncé la police.Il s’agit de la fusillade dans un établissement scolaire la plus meurtrière qu’a jamais connue la Suède dans son histoire.”Une dizaine …
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Le procès de l’assaillant de Salman Rushdie s’est ouvert aux Etats-Unis
La sélection du jury a commencé mardi au nord-est des Etats-Unis au procès du jeune homme accusé d’avoir failli tuer Salman Rushdie en l’attaquant au couteau à l’été 2022, plus de 30 ans après la fatwa de l’Iran réclamant la mort de l’écrivain pour les “Versets sataniques”.Hadi Matar, un Américano-libanais de 27 ans qui a grandi aux Etats-Unis, comparaît détenu à ce procès pour tentative de meurtre. Chemise bleue ciel, cheveux courts noirs et barbe de quelques jours, il s’est assis à la placé de l’accusé dans un tribunal du comté de Chautauqua, dans l’Etat de New York, près de la frontière avec le Canada.Cette localité bucolique au bord du lac Erié avait été secouée à l’été 2022 par cette agression qui avait failli coûter la vie au célèbre écrivain américano-britannique né en Inde, en pleine conférence littéraire.Hadi Matar est accusé de s’être rué sur Salman Rushdie et de l’avoir poignardé à de multiples reprises, le blessant grièvement au visage, au cou et à l’abdomen. Salman Rushdie, 77 ans, pourrait témoigner durant le procès. Il avait été hospitalisé pendant des semaines et a perdu la vue à un oeil à cause de l’attaque.- “C’est donc toi” -Le jeune homme a plaidé non coupable devant la justice de l’Etat de New York. Il est aussi poursuivi devant la justice fédérale pour “acte de terrorisme au nom du Hezbollah”, le mouvement libanais chiite soutenu par l’Iran.Téhéran avait nié toute implication dans l’attaque.Cette dernière avait choqué dans le monde entier, de la communauté littéraire aux capitales occidentales qui avaient apporté leur soutien à Salman Rushdie, symbole mondial de la liberté d’expression. L’agression, saluée par des extrémistes dans certains pays musulmans, avait brutalement rappelé les menaces qui pesaient sur Salman Rushdie, visé depuis plus de 30 ans par une fatwa de l’Iran réclamant sa mort pour la publication en 1988 des “Versets sataniques”, jugés blasphématoires par Téhéran. L’écrivain avait dû vivre caché pendant des années, mais il menait une vie relativement normale à New York depuis une vingtaine d’années.”C’est donc toi”, avait confié avoir pensé l’auteur à la vue de l’assaillant. Salman Rushdie a livré son récit de l’attaque dans son livre “Le Couteau” paru en 2024.Quelques jours après les faits, Hadi Matar avait lui été interviewé depuis sa prison par le tabloïd New York Post, auquel il avait confié avoir été “surpris” que Salman Rushdie ait survécu. Il n’avait pas dit s’il avait été inspiré par la fatwa lancée par l’ayatollah Khomeini, mais souligné qu’il ne “(l’aimait) pas” et il lui reprochait d’avoir “attaqué l’islam”.Selon sa mère, qui s’était exprimé sur le site internet du Daily Mail, il était revenu “changé” et plus religieux d’un voyage en 2018 au Liban, pays d’origine de sa famille.L’ouverture du procès a été reportée plusieurs fois et la sélection du jury peut prendre plusieurs jours.