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Automobile: la Norvège frôle son objectif de 100% de tout-électrique

La Norvège a frôlé son objectif de ne vendre que des voitures zéro émission à compter de cette année, le tout-électrique ayant représenté 95,8% des nouvelles immatriculations en janvier, un niveau sans équivalent dans le monde.Contrôlé par le milliardaire Elon Musk, dont les positions politiques heurtent les valeurs libérales de nombreux Scandinaves, Tesla a perdu …

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Trump suspend les droits de douane avec le Mexique

Le président américain Donald Trump a suspendu lundi l’application de droits de douane avec le Mexique, après un échange “amical” avec son homologue mexicaine au cours duquel elle a promis de déployer 10.000 soldats supplémentaires à la frontière.Les deux chefs de l’Etat ont annoncé quasi simultanément que les Etats-Unis avaient suspendu pour un mois l’application de ces droits de douane, qui devaient renchérir de 25% le prix des importations depuis le Mexique à compter de mardi. Donald Trump et la présidente du Mexique Claude Sheinbaum sont parvenus à un “deal” temporaire à l’issue d’une conversation qualifiée de “cordiale” par le président américain sur sa plateforme Truth Social.Le Mexique s’engage à envoyer 10.000 soldats supplémentaires à la frontière avec les Etats-Unis “pour stopper le flot de fentanyl [un opioïde meurtrier] et de migrants illégaux” aux Etats-Unis, a rapporté Donald Trump.En échange, le président accorde une forme de délai de grâce au Mexique avant d’appliquer les droits de douane promis.Donald Trump doit échanger plus tard dans la journée avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau, dont le pays est aussi visé par 25% de droits de douane.”Je viens de parler avec Justin Trudeau. Lui reparlerai à 15H00″ (20H00 GMT), a écrit plus tôt dans la journée le chef de l’Etat sur Truth Social, réaffirmant avoir imposé des droits de douane au Canada et au Mexique pour juguler l’arrivée de drogues et de sans-papiers aux Etats-Unis.Lundi matin, le conseiller économique de la Maison Blanche Kevin Hassett avait affirmé qu’il ne s’agissait pas d’une guerre commerciale mais d’une “guerre contre la drogue”, dans une interview à la chaîne de télévision CNBC lundi.Il avait ajouté que le Mexique semblait avoir davantage pris la mesure de ce que Donald Trump attendait, contrairement au Canada, c’est-à-dire d’être “beaucoup beaucoup plus incisif dans la guerre contre la drogue”. – “Stupides” -Le délai accordé au Mexique a quelque peu rassuré les marchés financiers, alors que l’ampleur des droits de douane promis, au risque de pénaliser toutes les économies impliquées dans la guerre commerciale, avait surpris.Wall Street, qui avait ouvert en forte baisse, effaçait une partie de ses pertes tout en restant dans le rouge. Vers 15H55 GMT, le Dow Jones ne reculait plus que de 0,32%, l’indice Nasdaq perdait 0,97% et l’indice élargi S&P 500, 0,69%.Dans les premiers échanges, le Dow Jones avait chuté de 1,25%, l’indice Nasdaq de 2,14% et l’indice élargi S&P 500 de 1,65%.Le Mexique, le Canada et la Chine sont les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis et représentent au total plus de 40% des importations du pays.Le président américain avait annoncé 25% de droits de douane sur tous les produits provenant du Mexique et du Canada, à l’exception des hydrocarbures venant du voisin du Nord, désormais taxés à 10%.Donald Trump a également ciblé la Chine en imposant 10% de droits de douane, qui viennent s’ajouter à ceux déjà existants sur un certain nombre de produits chinois.Lundi matin, la province canadienne de l’Ontario, cÅ“ur économique du pays, a annoncé bannir les entreprises américaines des contrats publics, ce qui va leur faire “perdre des dizaines de milliards de dollars en nouveaux revenus”, selon son Premier ministre Doug Ford. “Elles n’ont qu’à blâmer le président Trump”, a-t-il lancé.Doug Ford a également annulé un contrat provincial de 100 millions de dollars canadiens (66 millions d’euros) avec Starlink, la société contrôlée par le milliardaire Elon Musk, grand allié du président américain.Pour l’heure encore épargnée, l’Union européenne (UE) se sait dans le viseur de Donald Tump.”Si nous étions attaqués sur les sujets commerciaux, l’Europe, comme une puissance qui se tient, devra se faire respecter et donc réagir”, a déclaré le président français Emmanuel Macron, en ouverture d’une réunion lundi à Bruxelles.”Nous devons faire tout notre possible pour éviter ces droits de douane et ces guerres commerciales totalement inutiles et stupides”, a estimé le Premier ministre polonais Donald Tusk.

Trump suspend les droits de douane avec le Mexique

Le président américain Donald Trump a suspendu lundi l’application de droits de douane avec le Mexique, après un échange “amical” avec son homologue mexicaine au cours duquel elle a promis de déployer 10.000 soldats supplémentaires à la frontière.Les deux chefs de l’Etat ont annoncé quasi simultanément que les Etats-Unis avaient suspendu pour un mois l’application de ces droits de douane, qui devaient renchérir de 25% le prix des importations depuis le Mexique à compter de mardi. Donald Trump et la présidente du Mexique Claude Sheinbaum sont parvenus à un “deal” temporaire à l’issue d’une conversation qualifiée de “cordiale” par le président américain sur sa plateforme Truth Social.Le Mexique s’engage à envoyer 10.000 soldats supplémentaires à la frontière avec les Etats-Unis “pour stopper le flot de fentanyl [un opioïde meurtrier] et de migrants illégaux” aux Etats-Unis, a rapporté Donald Trump.En échange, le président accorde une forme de délai de grâce au Mexique avant d’appliquer les droits de douane promis.Donald Trump doit échanger plus tard dans la journée avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau, dont le pays est aussi visé par 25% de droits de douane.”Je viens de parler avec Justin Trudeau. Lui reparlerai à 15H00″ (20H00 GMT), a écrit plus tôt dans la journée le chef de l’Etat sur Truth Social, réaffirmant avoir imposé des droits de douane au Canada et au Mexique pour juguler l’arrivée de drogues et de sans-papiers aux Etats-Unis.Lundi matin, le conseiller économique de la Maison Blanche Kevin Hassett avait affirmé qu’il ne s’agissait pas d’une guerre commerciale mais d’une “guerre contre la drogue”, dans une interview à la chaîne de télévision CNBC lundi.Il avait ajouté que le Mexique semblait avoir davantage pris la mesure de ce que Donald Trump attendait, contrairement au Canada, c’est-à-dire d’être “beaucoup beaucoup plus incisif dans la guerre contre la drogue”. – “Stupides” -Le délai accordé au Mexique a quelque peu rassuré les marchés financiers, alors que l’ampleur des droits de douane promis, au risque de pénaliser toutes les économies impliquées dans la guerre commerciale, avait surpris.Wall Street, qui avait ouvert en forte baisse, effaçait une partie de ses pertes tout en restant dans le rouge. Vers 15H55 GMT, le Dow Jones ne reculait plus que de 0,32%, l’indice Nasdaq perdait 0,97% et l’indice élargi S&P 500, 0,69%.Dans les premiers échanges, le Dow Jones avait chuté de 1,25%, l’indice Nasdaq de 2,14% et l’indice élargi S&P 500 de 1,65%.Le Mexique, le Canada et la Chine sont les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis et représentent au total plus de 40% des importations du pays.Le président américain avait annoncé 25% de droits de douane sur tous les produits provenant du Mexique et du Canada, à l’exception des hydrocarbures venant du voisin du Nord, désormais taxés à 10%.Donald Trump a également ciblé la Chine en imposant 10% de droits de douane, qui viennent s’ajouter à ceux déjà existants sur un certain nombre de produits chinois.Lundi matin, la province canadienne de l’Ontario, cÅ“ur économique du pays, a annoncé bannir les entreprises américaines des contrats publics, ce qui va leur faire “perdre des dizaines de milliards de dollars en nouveaux revenus”, selon son Premier ministre Doug Ford. “Elles n’ont qu’à blâmer le président Trump”, a-t-il lancé.Doug Ford a également annulé un contrat provincial de 100 millions de dollars canadiens (66 millions d’euros) avec Starlink, la société contrôlée par le milliardaire Elon Musk, grand allié du président américain.Pour l’heure encore épargnée, l’Union européenne (UE) se sait dans le viseur de Donald Tump.”Si nous étions attaqués sur les sujets commerciaux, l’Europe, comme une puissance qui se tient, devra se faire respecter et donc réagir”, a déclaré le président français Emmanuel Macron, en ouverture d’une réunion lundi à Bruxelles.”Nous devons faire tout notre possible pour éviter ces droits de douane et ces guerres commerciales totalement inutiles et stupides”, a estimé le Premier ministre polonais Donald Tusk.

Trump suspend les droits de douane avec le Mexique

Le président américain Donald Trump a suspendu lundi l’application de droits de douane avec le Mexique, après un échange “amical” avec son homologue mexicaine au cours duquel elle a promis de déployer 10.000 soldats supplémentaires à la frontière.Les deux chefs de l’Etat ont annoncé quasi simultanément que les Etats-Unis avaient suspendu pour un mois l’application …

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Gare d’Austerlitz à Paris: deux blessés par balles par des agents de la sûreté ferroviaire

“J’ai entendu tirer puis des cris…”: un équipage de la sûreté ferroviaire de la SNCF a fait deux blessés par balles, dont une personne qui taguait une croix gammée et qui a sorti une arme factice, lundi gare d’Austerlitz à Paris.Lors d’un contrôle lundi à la mi-journée, a expliqué à l’AFP une source policière, un homme en train de dessiner une croix gammée a sorti une arme, “qui s’est par la suite avérée factice”, a précisé le parquet de Paris.Face à cet individu, qui n’a pas non plus obtempéré aux injonctions des forces de l’ordre, un équipage de la SUGE, la police des chemins de fer, a fait usage d’une arme “à plusieurs reprises”, a détaillé la source policière.L’auteur des tags “a été grièvement blessé” et “son pronostic vital est engagé”, précise le parquet. Un voyageur, victime par ricochet, a également été blessé plus légèrement.Le parquet de Paris a ouvert deux enquêtes, toutes deux confiées à la police judiciaire de la préfecture de police. L’une porte sur les violences sur personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée de mission de service public, l’autre concerne les violences avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée de mission de service public.”J’étais assise, hors de la gare, juste devant l’entrée. J’ai entendu tirer puis des cris… La police est arrivée immédiatement derrière”, raconte à l’AFP une Russe qui vit à Paris et a été témoin de la scène. “C’était à proximité de la station de taxi, j’ai pensé que c’était une dispute entre deux conducteurs mais les gens avaient l’air d’avoir peur, certains couraient…”, ajoute-t-elle. – Commerces fermés -Sur son compte X, le RER C a annoncé que la gare de Paris-Austerlitz n’était plus desservie, dans les deux sens de circulation, une partie de l’après-midi en raison de mesures de sécurité.A l’intérieur de la gare, certaines voies restaient tout de même accessibles mais les trains ont du retard. Les commerces, eux, sont fermés et un périmètre de sécurité est installé au sein de l’enceinte, a constaté une journaliste de l’AFP.”La circulation des trains reprend progressivement”, lançaient les haut-parleurs en fin d’après-midi. “Pour des mesures de sécurité et de vérification”, un des halls d’Austerlitz, situé côté cour Seine, reste fermé, indiquait à son tour un message sonore diffusé dans la gare quelques minutes plus tard.Le parvis de la gare, située dans le XIIIe arrondissement de la capitale (sud), était dans l’après-midi entièrement fermé au public. Des policiers ainsi que des militaires du plan Vigipirate y ont été déployés.Un camion de pompiers est stationné devant une des entrées de la gare alors que le quai d’Austerlitz est fermé à la circulation, un périmètre de sécurité ayant été installé.

Budget: le PS ne votera pas la censure, Bayrou dégaine un premier 49.3

Le PS a tranché, ses députés s’abstiendront de voter la censure du gouvernement de François Bayrou sur le budget de l’Etat, sur lequel le Premier ministre a dégainé lundi le premier article 49.3 de son mandat.Deux mois après la chute du gouvernement Barnier, François Bayrou semble donc assuré de rester à Matignon, même si le Rassemblement national décidait de voter la censure.”Aucun pays ne peut vivre sans budget et la France moins que tout autre”, a argué François Bayrou à la tribune de l’hémicycle, engageant la responsabilité de son gouvernement sur le projet de budget 2025, un texte de compromis dont a accouché vendredi une commission mixte paritaire (CMP) réunissant 14 députés et sénateursLes Insoumis ont répondu comme attendu par l’annonce d’une motion de censure, qui n’aura toutefois aucune chance d’aboutir sans les voix des députés du Parti socialiste. Le bureau national du parti à la rose a tranché: il ne votera pas pour faire chuter François Bayrou.”Le projet de loi de finances pour 2025 demeure un budget de droite”, a affirmé le groupe PS dans un communiqué, invoquant l'”esprit de responsabilité” et “l’intérêt du pays” pour “ne pas censurer le gouvernement au moment où la France attend de disposer d’un budget”. Selon le groupe PS l’ensemble des 66 députés suivront la décision du Bureau national, et cette position vaudra pour le budget de l’Etat comme celui de la Sécurité sociale. Une décision importante puisque François Bayrou doit dégainer lundi après-midi un autre 49.3 sur le budget de la Sécu.”Le vote de non-censure par le PS consomme son ralliement au gouvernement Bayrou”, a tancé dans une note de blog le chef de file de LFI Jean-Luc Mélenchon, quand le président LFI de la commission des Finances Eric Coquerel a dénoncé un texte “encore plus austéritaire et plus nocif pour le pays que ce que projetait Michel Barnier”.Si le PS a “arraché des concessions” sur le budget de l’Etat, elles “restent largement insuffisantes”, avait reconnu dimanche le chef de file des députés socialistes Boris Vallaud. “Mais nous savons aussi que ce pays a besoin d’un budget et nous entendons les inquiétudes, les craintes des entreprises, des collectivités ou des associations”, avait-il ajouté.Deux lignes s’affrontaient au sein du parti, entre ceux qui ne veulent pas laisser le pays sans budget, comme le demande l’ancien Premier ministre Lionel Jospin, et ceux qui veulent censurer notamment au nom des valeurs depuis que M. Bayrou a utilisé le terme de “sentiment de submersion” migratoire, cher à l’extrême droite.Le PS déposera d’ailleurs de sa propre initiative une motion de censure spontanée (article 49.2) en réaction à ces propos, mais qui semble n’avoir aucune chance de recueillir les voix du RN. “Ils savent bien que ce sera une balle à blanc”, a réagi Eric Coquerel.- Le RN décidera mercredi -Lundi, ce sont plutôt les partisans d’une non-censure qui se faisaient entendre. “Ce n’est évidemment pas un budget (de la Sécurité sociale) de gauche mais il est assurément plus acceptable que le budget Barnier”, a estimé dans Les Échos Jérôme Guedj.L’exécutif a fermé la porte à de nouvelles concessions au budget de l’Etat. La porte-parole du gouvernement Sophie Primas a confirmé sur France 2 que le texte soumis au 49.3 sera celui issu de la CMP.Quant à une hausse du Smic, celle-ci “n’est pas à l’ordre du jour”, selon la ministre du Travail Catherine Vautrin, qui l’a renvoyée à “une conférence sociale plus large”, après le conclave sur les retraites.Le RN, dont les voix sont aussi nécessaires pour aboutir à une censure, devait trancher lundi, mais a reporté sa réunion à mercredi en début d’après-midi, selon un cadre du groupe présidé par Marine Le Pen.Le député RN Jean-Philippe Tanguy a affirmé dimanche que le budget proposé était “pire que l’absence de budget”, et que lui-même souhaitait la censure. Mais il appartiendra à Marine Le Pen et à Jordan Bardella de trancher.sl-far-sac-are/hr/sp