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Le plus grand temple hindou de l’hémisphère sud inauguré en Afrique du Sud

Le plus grand temple et centre culturel hindou de l’hémisphère sud a été inauguré dimanche à Johannesburg en présence de nombreux fidèles.Si moins de deux pour cent des Sud-Africains s’identifient comme hindous, il s’agit de la religion la plus pratiquée au sein de la communauté indienne du pays.Une foule de fidèles est arrivée dès l’aube …

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Le plus grand temple hindou de l’hémisphère sud inauguré en Afrique du Sud

Le plus grand temple et centre culturel hindou de l’hémisphère sud a été inauguré dimanche à Johannesburg en présence de nombreux fidèles.Si moins de deux pour cent des Sud-Africains s’identifient comme hindous, il s’agit de la religion la plus pratiquée au sein de la communauté indienne du pays.Une foule de fidèles est arrivée dès l’aube pour participer aux rites de consécration du temple, sous la houlette d’un prêtre de 92 ans, Mahant Swami Maharaj, venu tout spécialement d’Inde et représentant l’organisation spirituelle internationale Bochasanwasi Akshar Purushottam Swaminarayan Sanstha (BAPS).Le BAPS souhaite que le site devienne “une destination pour le dialogue et l’échange inter-culturel et inter-religieux”, a précisé à l’AFP un porte-parole, Hemang Desai.”C’est un lieu de rassemblement et de communication, pour nouer des contacts, mais surtout pour prier”, a-t-il ajouté.Avant l’inauguration, des dizaines de moines ont mené une procession à Johannesbourg samedi, avec des fanfares et des danseurs.Le site de Johannesbourg a été choisi notamment en raison “d’un fort afflux d’expatriés hindous” dans la ville en provenance d’autres parties d’Afrique du Sud, a expliqué M. Desai.Le temple proposera notamment divers cours d’art, de danse et de religion enseignés dans les langues parlées par la communauté hindoue d’Afrique du Sud. 

Trump lance son offensive commerciale contre le Canada, le Mexique et la Chine, qui promettent de répliquer

La guerre commerciale est lancée: Donald Trump a imposé samedi 25% de droits de douane sur les produits provenant du Canada et du Mexique, et 10% supplémentaires à ceux déjà existants sur les produits chinois, les trois pays visés promettant aussitôt une riposte.Le président américain a mis à exécution sa menace de s’en prendre aux trois principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis, qui représentent au total plus de 40% des importations du pays.Il affirme vouloir ainsi forcer les trois pays à agir pour diminuer le trafic de fentanyl et les arrivées de migrants illégaux aux Etats-Unis.Les réactions mexicaine, canadienne et chinoise ne se sont pas faites attendre.Sur un ton cinglant, la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a annoncé que des droits de douane seraient imposés en représailles sur les produits américains, sans donner de détails.De son côté, le Canada va imposer des droits de douane de 25% sur des produits américains pour un total de 155 milliards de dollars canadiens” (102 milliards d’euros), a annoncé le Premier ministre démissionnaire Justin Trudeau.Dès mardi, ces droits de douane seront appliqués sur 30 milliards de dollars d’un vaste éventail de produits allant du bourbon aux appareils ménagers en passant par les fruits et les plastiques.”Si le président Trump veut inaugurer un nouvel âge d’or pour les États-Unis, la meilleure voie est de s’associer avec le Canada, et non de nous punir”, a déclaré M. Trudeau lors d’une conférence de presse au ton très dramatique. La Chine, quant à elle, prendra des mesures “correspondantes pour protéger résolument” les “droits et intérêts” chinois, a réagi le ministère chinois du Commerce dans un communiqué. “Les guerres commerciales n’ont pas de vainqueur”, a jugé le ministère chinois des Affaires étrangères.Pékin va par ailleurs déposer plainte contre Washington auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).De son côté, le ministre des Finances japonais Kastunobu Kato s’est dit “profondément préoccupé par la façon dont ces droits de douanes pourraient affecter l’économie mondiale”.- “Calomnie” -Les mesures américaines entreront en vigueur au plus tôt mardi, selon un premier décret présidentiel que l’AFP a pu consulter. Les hydrocarbures du Canada seront toutefois taxés à seulement 10%.Donald Trump a expliqué sur son réseau Truth Social s’appuyer sur une loi de 1977 qui permet au président de réglementer le commerce en cas de situation d’urgence nationale. En cause, selon lui, “la menace majeure que représentent les migrants illégaux et les drogues mortelles qui tuent nos concitoyens, notamment le fentanyl”.Selon lui, la Chine exporte vers le Mexique des principes actifs permettant la fabrication par les cartels mexicains du fentanyl, ensuite vendu de l’autre côté de la frontière.”Les droits de douane annoncés sont nécessaires pour forcer la Chine, le Mexique et le Canada à rendre des comptes à la suite de leurs promesses de faire cesser le flux de drogues toxiques aux Etats-Unis”, a expliqué la Maison Blanche sur son compte X.Concernant le Mexique, ils resteront en place jusqu’à ce que le pays “coopère avec les Etats-Unis pour lutter contre le trafic de drogue”.La Maison Blanche a affirmé, sans preuve, que les cartels avaient “fait alliance avec le gouvernement mexicain”. Une accusation qualifiée de “calomnie” par Claudia Sheinbaum.Quant au Canada, la présidence américaine a estimé que “la production de fentanyl y progresse”.- “Signal clair” -Du fait de l’accord de libre-échange entre le Canada, les Etats-Unis et le Mexique, les entreprises ne paient théoriquement pas de droits de douane si elles appliquent les règles prévues par cet accord. Celles qui font le choix de ne pas suivre ces directives et se voient appliquer un droit généralement compris entre 5% et 6%.Au Mexique, Mme Sheinbaum a rencontré dans la journée des chefs d’entreprise, son ministre de l’Économie Marcelo Ebrard et plusieurs ministres.”Nous savions pour les droits de douane, mais il est sans précédent de voir le gouvernement américain faisant officiellement le lien entre le gouvernement mexicain et les narcotrafiquants”, a déclaré à l’AFP l’ancien ambassadeur mexicain Agustin Gutierrez Canet.”Ce paragraphe est extrêmement dur et inquiétant, c’est l’élément le plus grave au-delà de l’aspect économique. Trump est coutumier de ce type de rhétorique pour mettre la pression mais personne ne devrait agir à la légère de la sorte”, a-t-il ajouté.Pour Wendy Cutler, vice-présidente de l’Institut de politique publique Asia Society, les taxes “sont un signal clair que tous nos amis, voisins et partenaires sous traité de libre-échange, sont dans la ligne de mire”.Vendredi, Donald Trump a laissé entendre que l’Union européenne pourrait être bientôt concernée, estimant qu’elle avait “très mal traité” les Etats-Unis.aue-tib-sem-els/roc/cco

“Huit kilomètres en cinq heures”: longue nuit sur la route des stations de la Tarentaise après un éboulement

La circulation reste difficile dimanche vers les stations de la Tarentaise, au lendemain d’un éboulement sur la principale route d’accès qui a paralysé le trafic et poussé des centaines d’automobilistes à s’arrêter dans les hébergements d’urgence proposés dans plusieurs villes de Savoie. Quelques heures de repos, un bon café, de quoi grignoter: à Aix-les-Bains ou Albertville, Montmélian ou Moûtiers, environ 1.500 personnes ont été accueillies dans les hébergements d’urgence proposés aux personnes bloquées dans les embouteillages, incapables de rejoindre leur destination dès samedi soir, selon un bilan de la préfecture du département dimanche matin.Au lever du jour, la circulation commence de nouveau à se densifier, à l’approche du tunnel par lequel elle est déviée depuis samedi après-midi. Vers 10H30, trois gros blocs de roches s’étaient décrochés de la falaise, à hauteur d’Aigueblanche, pour atterrir sur la RN90. Une automobiliste a été légèrement blessée.Les opérations de sécurisation de la falaise fragilisée sont en cours. Des purges sont attendues dimanche, selon la préfecture, qui ne prévoit pas un retour à la normale “avant plusieurs jours au moins”.L’éboulement a causé un énorme embouteillage, qui s’est étalé d’Albertville à Moûtiers, alors que les automobilistes tentaient de rejoindre les stations de la Tarentaise (les 3 Vallées, Tignes, Val d’Isère, La Plagne, Les Arcs ou encore La Rosière). Soit plusieurs heures de galère pour les automobilistes coincés dans le trafic. La circulation se fait désormais via un tunnel à deux voies, habituellement réservé à la descente mais aménagé pour pouvoir faire passer les véhicules montant aux stations.  Les autorités rappellent que “les axes secondaires ne mènent pas aux stations de ski”.Environ 15.000 véhicules sont attendus dimanche sur le chemin des stations, contre 32.000 samedi. Le trafic “va rester chargé”, prévient la préfecture.- Courte nuit -“On a fait 8 kilomètres en presque 5 heures. C’était tellement épuisant”, raconte à l’AFP Robert, un touriste polonais originaire de Cracovie.Ses enfants de 11 et 10 ans ont pu un peu dormir dans la halle olympique d’Albertville où ils sont arrivés, par bus, vers minuit dans la nuit de samedi à dimanche.”C’est mieux que dehors, mais que dire de plus ?”, répond-il en riant quand on lui demande comment s’est passé sa nuit.Il prévoit désormais de faire le reste du trajet jusqu’à la station des Menuires en taxi. Le chauffeur s’est montré plutôt optimiste.Plusieurs dizaines de lits de camps avaient été dressés dans cette salle sportive d’Albertville.Peu après 07H00, de nombreux naufragés dormaient encore, entièrement cachés sous une couverture. D’autres sont assis, comme un peu perdus, les yeux rougis de fatigue après une courte nuit. Tous sont chaudement habillés, les enfants avec leur bonnet sur la tête. Au plafond, des grands néons diffusent une lumière forte. Faute de lit de camp, certains ont même dormi sur les sièges de la tribune.Des boissons chaudes et un peu de nourriture ont été mis à leur disposition.Naama Rickel, jeune touriste israélienne de 19 ans, a trouvé la nuit très fraîche.”Vers minuit, notre chauffeur nous a juste déposé et refusé de nous emmener ailleurs. Tous les lits étaient pris”, explique-t-elle. Au bout d’une heure, elle a finalement trouvé un lit de camp libre.”La lumière était allumée, c’était tellement bruyant”, dit-elle. La jeune femme doit maintenant attendre un bus pour aller à Val Thorens, sa destination finale.Le jour se lève sur un ciel bleu, à l’horizon la neige recouvre le sommet des montagnes.Dehors, il fait 0 degrés, l’esplanade devant la halle ressemble à celle d’une gare. Chargés de leurs valises, et parfois de ski, des vacanciers quittent la halle par petits groupes pour s’engouffrer dans un bus ou un taxi.Serge Tallon s’apprête pour repartir vers Les Arcs, un peu dans l’incertitude sur l’état de la circulation, après une pause de plusieurs heures, obligatoire pour ce chauffeur de bus touristique.”On va tenter de monter quand même”, dit-il. La veille, il a mis plus de neuf heures pour un trajet qui aurait dû lui en prendre deux, depuis Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs (Isère).

Mobilisation nationale en Allemagne contre l’extrême droite

Plusieurs dizaines de milliers de manifestants sont attendus dimanche à Berlin, point d’orgue d’une mobilisation nationale pour protester contre le rapprochement amorcé cette semaine entre la droite et l’extrême droite, à trois semaines d’élections législatives.Le cortège doit se rassembler à 15H30 (14H30 GMT) au pied du Bundestag, le Parlement allemand, et se diriger vers le siège du Parti conservateur CDU, plus à l’ouest de la capitale.La manifestation est dirigée contre le candidat conservateur à la chancellerie, et favori des sondages, Friedrich Merz, qui a opéré un début de rapprochement spectaculaire cette semaine avec l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), brisant un tabou politique d’après-guerre dans le pays.Jusqu’ici les partis traditionnels refusaient toute coopération au niveau national avec l’extrême droite en maintenant ce qu’ils qualifient de “cordon sanitaire”.Friedrich Merz s’est d’abord appuyé sur ce parti nationaliste et anti-migrants pour faire adopter mercredi à la Chambre des députés une motion non contraignante visant à bloquer tous les étrangers sans papiers à la frontière, y compris les demandeurs d’asile.Vendredi, il a ensuite essuyé un revers en échouant à faire de même cette fois pour une proposition de loi visant à restreindre l’immigration. Mais cette initiative a marqué une nouvelle césure, d’autant qu’il s’est dit prêt à recommencer à l’avenir.Friedrich Merz “veut percer d’un grand coup le cordon sanitaire contre les extrémistes de droite”, a dénoncé l’ONG de gauche Campact qui a lancé l’appel à manifester à Berlin.- 220.000 manifestants -De nombreuses personnalités ont répondu à l’appel, parmi les syndicats, les associations sociales et de défense des droits de l’homme, les églises ainsi que les activistes climatiques, comme Luisa Neubauer, un des figures de Fridays for Future en Allemagne.Samedi déjà, plus de 220.000 personnes ont manifesté dans les grandes villes du pays, comme Hambourg, Leipzig, Cologne ou Stuttgart, selon des chiffres collectés par la chaîne de télévision publique ARD. “L’Allemagne est en train d’écrire une histoire qui ne devrait plus jamais être écrite”, a lancé Luisa Neubauer sur une estrade à Hambourg, devant une foule de 65.000 personnes, selon la police.A Neu-Isenburg, dans la banlieue de Francfort, environ 9.000 personnes ont protesté devant le bâtiment où se tenait un meeting du parti d’extrême droite Alternative für Deutschland (AfD). “Non au racisme, à la haine, au fascisme, non aux Nazis”, pouvait-on lire sur l’une des pancartes tenues par les manifestants retenus par les barrières métalliques encerclant le bâtiment. – Scénario autrichien? -Le chancelier social-démocrate Olaf Scholz a mis en garde contre le risque de voir bientôt ces deux formations s’allier pour gouverner le pays, comme cela a été le cas dans d’autres pays.Même si Friedrich Merz réfute toute idée de coalition gouvernementale au niveau national avec l’AfD, “on ne peut pas lui faire confiance”, a-t-il jugé vendredi dans un podcast du magazine Die Zeit.Même l’ancienne chancelière, Angela Merkel, du même parti que Friedrich Merz, est sortie de sa réserve habituelle jeudi, qualifiant sa décision d'”erreur”.L’offensive des conservateurs sur l’immigration fait suite à une récente agression mortelle au couteau à Aschaffenbourg (ouest) par un Afghan, dernier d’une série d’actes de violences impliquant des étrangers, qui ont suscité une grande émotion dans le pays.Favori actuellement des sondages pour succéder à Olaf Scholz comme chancelier après le scrutin législatif du 23 février, avec environ 30% des intentions de vote, Friedrich Merz ressort néanmoins affaibli de la séquence.Les sondages des jours à venir diront si son offensive contre l’immigration, qui vise selon ses dires à convaincre les électeurs tentés par le vote AfD à soutenir les conservateurs, est couronnée de succès ou, au contraire aboutit à renforcer encore les extrêmes. L’AfD est créditée de 20 à 22% des suffrages dans les sondages, en deuxième position.

Mobilisation nationale en Allemagne contre l’extrême droite

Plusieurs dizaines de milliers de manifestants sont attendus dimanche à Berlin, point d’orgue d’une mobilisation nationale pour protester contre le rapprochement amorcé cette semaine entre la droite et l’extrême droite, à trois semaines d’élections législatives.Le cortège doit se rassembler à 15H30 (14H30 GMT) au pied du Bundestag, le Parlement allemand, et se diriger vers le siège du Parti conservateur CDU, plus à l’ouest de la capitale.La manifestation est dirigée contre le candidat conservateur à la chancellerie, et favori des sondages, Friedrich Merz, qui a opéré un début de rapprochement spectaculaire cette semaine avec l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), brisant un tabou politique d’après-guerre dans le pays.Jusqu’ici les partis traditionnels refusaient toute coopération au niveau national avec l’extrême droite en maintenant ce qu’ils qualifient de “cordon sanitaire”.Friedrich Merz s’est d’abord appuyé sur ce parti nationaliste et anti-migrants pour faire adopter mercredi à la Chambre des députés une motion non contraignante visant à bloquer tous les étrangers sans papiers à la frontière, y compris les demandeurs d’asile.Vendredi, il a ensuite essuyé un revers en échouant à faire de même cette fois pour une proposition de loi visant à restreindre l’immigration. Mais cette initiative a marqué une nouvelle césure, d’autant qu’il s’est dit prêt à recommencer à l’avenir.Friedrich Merz “veut percer d’un grand coup le cordon sanitaire contre les extrémistes de droite”, a dénoncé l’ONG de gauche Campact qui a lancé l’appel à manifester à Berlin.- 220.000 manifestants -De nombreuses personnalités ont répondu à l’appel, parmi les syndicats, les associations sociales et de défense des droits de l’homme, les églises ainsi que les activistes climatiques, comme Luisa Neubauer, un des figures de Fridays for Future en Allemagne.Samedi déjà, plus de 220.000 personnes ont manifesté dans les grandes villes du pays, comme Hambourg, Leipzig, Cologne ou Stuttgart, selon des chiffres collectés par la chaîne de télévision publique ARD. “L’Allemagne est en train d’écrire une histoire qui ne devrait plus jamais être écrite”, a lancé Luisa Neubauer sur une estrade à Hambourg, devant une foule de 65.000 personnes, selon la police.A Neu-Isenburg, dans la banlieue de Francfort, environ 9.000 personnes ont protesté devant le bâtiment où se tenait un meeting du parti d’extrême droite Alternative für Deutschland (AfD). “Non au racisme, à la haine, au fascisme, non aux Nazis”, pouvait-on lire sur l’une des pancartes tenues par les manifestants retenus par les barrières métalliques encerclant le bâtiment. – Scénario autrichien? -Le chancelier social-démocrate Olaf Scholz a mis en garde contre le risque de voir bientôt ces deux formations s’allier pour gouverner le pays, comme cela a été le cas dans d’autres pays.Même si Friedrich Merz réfute toute idée de coalition gouvernementale au niveau national avec l’AfD, “on ne peut pas lui faire confiance”, a-t-il jugé vendredi dans un podcast du magazine Die Zeit.Même l’ancienne chancelière, Angela Merkel, du même parti que Friedrich Merz, est sortie de sa réserve habituelle jeudi, qualifiant sa décision d'”erreur”.L’offensive des conservateurs sur l’immigration fait suite à une récente agression mortelle au couteau à Aschaffenbourg (ouest) par un Afghan, dernier d’une série d’actes de violences impliquant des étrangers, qui ont suscité une grande émotion dans le pays.Favori actuellement des sondages pour succéder à Olaf Scholz comme chancelier après le scrutin législatif du 23 février, avec environ 30% des intentions de vote, Friedrich Merz ressort néanmoins affaibli de la séquence.Les sondages des jours à venir diront si son offensive contre l’immigration, qui vise selon ses dires à convaincre les électeurs tentés par le vote AfD à soutenir les conservateurs, est couronnée de succès ou, au contraire aboutit à renforcer encore les extrêmes. L’AfD est créditée de 20 à 22% des suffrages dans les sondages, en deuxième position.

Mobilisation nationale en Allemagne contre l’extrême droite

Plusieurs dizaines de milliers de manifestants sont attendus dimanche à Berlin, point d’orgue d’une mobilisation nationale pour protester contre le rapprochement amorcé cette semaine entre la droite et l’extrême droite, à trois semaines d’élections législatives.Le cortège doit se rassembler à 15H30 (14H30 GMT) au pied du Bundestag, le Parlement allemand, et se diriger vers le …

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