AFP World

La France croque le pays de Galles pour son entrée dans le Tournoi

Une entrée en douceur: le XV de France a surclassé de très tendres Gallois vendredi au Stade de France pour l’entame du Tournoi des six nations (43-0), avec sept essais et le plein de confiance.  La suite du Tournoi, dès la semaine prochaine en Angleterre, sera plus relevée pour les Bleus, mais le Stade de France n’a pas boudé son plaisir de voir que l’écart de niveau pressenti en comparant les feuilles de match s’est concrétisé sur le terrain.La principale fausse note du soir a été l’expulsion de l’ouvreur Romain Ntamack (71) pour son retour en Bleu, ce qui devrait le priver au moins du “Crunch” à Londres.  Avant même la mi-temps, les hommes de Fabien Galthié ont assuré le bonus offensif en marquant quatre essais, avec un doublé de chacun des deux ailiers Louis Bielle-Biarrey et Théo Attisogbe, dont trois à la suite de caviars d’Antoine Dupont. Le capitaine est d’ailleurs sorti dès la 50e minute, signe que tout était déjà sous contrôle. – Dupont régale -Les passes lumineuses de Dupont, l’adresse au pied de Thomas Ramos, devenu le deuxième marqueur de points du XV de France en dépassant Christophe “Titou” Lamaison, la vitesse de Louis Bielle-Biarrey, les plaquages ravageurs de Paul Boudehent: les ingrédients des trois succès de novembre sont restés les mêmes. En face, la légèreté du pack avant, l’inexpérience et le manque de confiance de l’équipe, pas aidée par deux sorties sur blessure avant la demi-heure de jeu, ont montré pourquoi le XV du Poireau vient d’enchaîner sa treizième défaite consécutive depuis le Mondial-2023. Les Gallois ne sont restés à hauteur que 18 minutes mais les premières escarmouches françaises (Dupont 3, Attissogbe 7) et l’impuissance des Rouges à faire mal à la ligne défensive française laissaient déjà présager un large écart au terme des 80 minutes. L’écart a commencé avec Theo Attissogbe (18), lancé par une passe au pied bien dosée de Dupont après plusieurs temps de jeu où les Bleus ont été bloqués à cinq mètres de la ligne françaises. Dupont, après avoir pris un intervalle béant laissé par la défense galloise lui a offert un deuxième cadeau (34). Entre-temps, Ramos avait fait de même pour Bielle-Biarrey (24) avant que l’ailier de l’Union Bordeaux-Bègles (18 essais en 16 matches cette saison) n’en mette un deuxième juste avant la pause (40), servi par son capitaine.  La deuxième période a été disputée avec moins de rythme de la part des Français, même si les remplaçants en ont aussi profité pour s’illustrer, avec l’essai de Cyril Baille récompensant un effort collectif du pack français (55), celui d’Emilien Gailleton après un passe au pied de Ntamack (68) et un dernier de Grégory Alldritt (78), désigné homme du match. – Auradou et Jegou sifflés -La soirée, presque parfaite pour les Bleus, a commencé par une minute d’applaudissement en hommage à Medhi Narjissi, international U18 disparu en mer en août 2023 lors d’un stage en Afrique du Sud avec le XV de France, qui a laissé plusieurs joueurs et le sélectionneur Fabien Galthié au bord des larmes.Elle a été aussi marquée par les sifflets qui ont accompagné l’entrée en jeu d’Hugo Auradou et d’Oscar Jegou. Les deux joueurs ont été visés par des accusations de viol au cours de la tournée du XV de France en Argentine en juillet 2024. Début décembre, la justice argentine a décidé de prononcer l’abandon des charges contre eux, mais la plaignante a fait appel de la décision.  Désormais, les Bleus vont faire leurs valises pour trois matches consécutives loin de leur base, à Londres, Rome puis Dublin. Quand ils reviendront au Stade de France, le 15 mars, ce sera pour clore le Tournoi. Avec le rêve d’une victoire contre l’Ecosse synonyme de Grand Chelem. Samedi, la première journée du Tournoi des six nations se poursuit avec Italie-Ecosse avant le choc entre l’Irlande et l’Angleterre. 

Nouvel échange prévu samedi de trois otages israéliens contre 183 détenus palestiniens

Trois otages israéliens retenus à Gaza, dont le père des deux derniers enfants captifs, doivent être libérés samedi contre 183 détenus palestiniens, dans le cadre du quatrième échange depuis le début de la trêve entre Israël et le Hamas.Ofer Kalderon, un Franco-Israélien, Keith Siegel, un Israélo-Américain, ainsi que l’Israélien Yarden Bibas, dont l’épouse et les deux enfants, au sort très incertain, sont encore à Gaza, figurent sur la liste des otages devant être libérés fournie par le Forum des familles d’otages. Le Club des prisonniers palestiniens a lui indiqué en soirée qu’Israël libérerait en échange 183 détenus, soit plus du double que le chiffre de 90 que cette ONG avait auparavant fourni. Quinze otages -dix Israéliens et cinq Thaïlandais- et 400 prisonniers palestiniens ont déjà retrouvé la liberté depuis l’entrée en vigueur le 19 janvier de l’accord de trêve entre le Hamas et Israël, après plus de 15 mois d’une guerre ayant dévasté la bande de Gaza.Les otages avaient été enlevés le 7 octobre 2023 lors de l’attaque sans précédent menée par le mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël et qui a déclenché la guerre.Durant les six semaines que compte la première phase de la trêve, 33 otages israéliens au total, dont huit décédés, doivent être remis à Israël en échange d’environ 1.900 prisonniers palestiniens.Un doute terrible pèse sur le sort de Shiri Bibas, épouse de Yarden Bibas, et de leurs fils, Kfir, 2 ans, et Ariel, 5 ans, seuls enfants encore captifs. Le Hamas avait annoncé leur mort en 2023, ce qu’Israël n’a jamais confirmé. – “Où sont les bébés Bibas?” -“Notre Yarden est censé revenir demain (…) mais Shiri et les enfants ne sont toujours pas rentrés”, a déclaré leur famille sur Instagram, faisant part d'”émotions tellement mélangées” face “à des jours extrêmement complexes”. “Hamas, où sont les bébés Bibas?”, ont interpellé les Affaires étrangères israéliennes. Le précédent échange, jeudi à Gaza, s’est tenu dans des conditions qui ont provoqué la colère en Israël, éclaboussant le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Deux jeunes Israéliennes et un octogénaire, ainsi que cinq Thaïlandais, sont rentrés en Israël après deux libérations distinctes organisées par le Hamas à Jabalia (nord) et par le Jihad islamique à Khan Younès (sud).Celle de Khan Younès a tourné au chaos, les otages ayant dû affronter un long passage au coeur d’une foule survoltée et vociférante, sous la protection de combattants cagoulés et armés.Des images ont montré le visage terrifié d’Arbel Yehud, 29 ans, pour ce premier contact avec le monde extérieur après 482 jours de détention.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dénoncé des “scènes choquantes” et retardé de plusieurs heures la libération des détenus palestiniens, le temps de recevoir la “garantie” que les prochaines libérations se feraient “en toute sécurité”.- Réouverture du passage de Rafah -Le CICR a réclamé “une amélioration” de la sécurité et de la dignité des otages lors des libérations.L’organisation a facilité le transfert de tous les otages de cette trêve, comme ceux de la première observée fin novembre 2023.Samedi, après l’échange, le point de passage de Rafah, entre Gaza et l’Egypte, doit aussi rouvrir, permettant l’évacuation de malades et blessés, selon une source du Hamas et une autre proche des négociations.L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’attend à ce qu’une cinquantaine de patients soient évacués samedi par ce passage, dont Israël avait pris le contrôle en mai 2024.L’Union européenne a annoncé y avoir déployé sa mission d’assistance, qui “soutiendra le personnel frontalier palestinien et permettra le transfert de personnes hors de Gaza”.La trêve a par ailleurs permis un afflux de l’aide internationale dans la bande de Gaza, assiégée par Israël et en proie à une catastrophe humanitaire.Les livraisons humanitaires pourraient toutefois y être compliquées par la rupture par Israël de tout lien avec l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). Et ce alors que les besoins sont “immenses”, selon l’OMS.Israël accuse l’Unrwa d’être “infestée” par le Hamas, des accusations démenties par l’ONU.- Prochaines négociations? -L’accord de trêve prévoit la reprise des négociations au 16e jour de son entrée en vigueur, soit le lundi 3 février, pour discuter des modalités de la deuxième phase.Celle-ci vise à la libération des derniers otages et la fin définitive de la guerre, à laquelle certains membres du gouvernement israélien s’opposent.La dernière étape est censée porter sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des derniers otages décédés.L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages annoncés comme morts.Sur 251 personnes enlevées, 79 sont toujours retenues à Gaza, dont au moins 34 sont mortes selon l’armée.L’offensive israélienne de représailles a fait au moins 47.460 morts à Gaza en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.burs-dla-cab/tp/mj/liu

Nouvel échange prévu samedi de trois otages israéliens contre 183 détenus palestiniens

Trois otages israéliens retenus à Gaza, dont le père des deux derniers enfants captifs, doivent être libérés samedi contre 183 détenus palestiniens, dans le cadre du quatrième échange depuis le début de la trêve entre Israël et le Hamas.Ofer Kalderon, un Franco-Israélien, Keith Siegel, un Israélo-Américain, ainsi que l’Israélien Yarden Bibas, dont l’épouse et les …

Nouvel échange prévu samedi de trois otages israéliens contre 183 détenus palestiniens Read More »

Nouvel échange prévu samedi de trois otages israéliens contre 183 détenus palestiniens

Trois otages israéliens retenus à Gaza, dont le père des deux derniers enfants captifs, doivent être libérés samedi contre 183 détenus palestiniens, dans le cadre du quatrième échange depuis le début de la trêve entre Israël et le Hamas.Ofer Kalderon, un Franco-Israélien, Keith Siegel, un Israélo-Américain, ainsi que l’Israélien Yarden Bibas, dont l’épouse et les deux enfants, au sort très incertain, sont encore à Gaza, figurent sur la liste des otages devant être libérés fournie par le Forum des familles d’otages. Le Club des prisonniers palestiniens a lui indiqué en soirée qu’Israël libérerait en échange 183 détenus, soit plus du double que le chiffre de 90 que cette ONG avait auparavant fourni. Quinze otages -dix Israéliens et cinq Thaïlandais- et 400 prisonniers palestiniens ont déjà retrouvé la liberté depuis l’entrée en vigueur le 19 janvier de l’accord de trêve entre le Hamas et Israël, après plus de 15 mois d’une guerre ayant dévasté la bande de Gaza.Les otages avaient été enlevés le 7 octobre 2023 lors de l’attaque sans précédent menée par le mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël et qui a déclenché la guerre.Durant les six semaines que compte la première phase de la trêve, 33 otages israéliens au total, dont huit décédés, doivent être remis à Israël en échange d’environ 1.900 prisonniers palestiniens.Un doute terrible pèse sur le sort de Shiri Bibas, épouse de Yarden Bibas, et de leurs fils, Kfir, 2 ans, et Ariel, 5 ans, seuls enfants encore captifs. Le Hamas avait annoncé leur mort en 2023, ce qu’Israël n’a jamais confirmé. – “Où sont les bébés Bibas?” -“Notre Yarden est censé revenir demain (…) mais Shiri et les enfants ne sont toujours pas rentrés”, a déclaré leur famille sur Instagram, faisant part d'”émotions tellement mélangées” face “à des jours extrêmement complexes”. “Hamas, où sont les bébés Bibas?”, ont interpellé les Affaires étrangères israéliennes. Le précédent échange, jeudi à Gaza, s’est tenu dans des conditions qui ont provoqué la colère en Israël, éclaboussant le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Deux jeunes Israéliennes et un octogénaire, ainsi que cinq Thaïlandais, sont rentrés en Israël après deux libérations distinctes organisées par le Hamas à Jabalia (nord) et par le Jihad islamique à Khan Younès (sud).Celle de Khan Younès a tourné au chaos, les otages ayant dû affronter un long passage au coeur d’une foule survoltée et vociférante, sous la protection de combattants cagoulés et armés.Des images ont montré le visage terrifié d’Arbel Yehud, 29 ans, pour ce premier contact avec le monde extérieur après 482 jours de détention.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dénoncé des “scènes choquantes” et retardé de plusieurs heures la libération des détenus palestiniens, le temps de recevoir la “garantie” que les prochaines libérations se feraient “en toute sécurité”.- Réouverture du passage de Rafah -Le CICR a réclamé “une amélioration” de la sécurité et de la dignité des otages lors des libérations.L’organisation a facilité le transfert de tous les otages de cette trêve, comme ceux de la première observée fin novembre 2023.Samedi, après l’échange, le point de passage de Rafah, entre Gaza et l’Egypte, doit aussi rouvrir, permettant l’évacuation de malades et blessés, selon une source du Hamas et une autre proche des négociations.L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’attend à ce qu’une cinquantaine de patients soient évacués samedi par ce passage, dont Israël avait pris le contrôle en mai 2024.L’Union européenne a annoncé y avoir déployé sa mission d’assistance, qui “soutiendra le personnel frontalier palestinien et permettra le transfert de personnes hors de Gaza”.La trêve a par ailleurs permis un afflux de l’aide internationale dans la bande de Gaza, assiégée par Israël et en proie à une catastrophe humanitaire.Les livraisons humanitaires pourraient toutefois y être compliquées par la rupture par Israël de tout lien avec l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). Et ce alors que les besoins sont “immenses”, selon l’OMS.Israël accuse l’Unrwa d’être “infestée” par le Hamas, des accusations démenties par l’ONU.- Prochaines négociations? -L’accord de trêve prévoit la reprise des négociations au 16e jour de son entrée en vigueur, soit le lundi 3 février, pour discuter des modalités de la deuxième phase.Celle-ci vise à la libération des derniers otages et la fin définitive de la guerre, à laquelle certains membres du gouvernement israélien s’opposent.La dernière étape est censée porter sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des derniers otages décédés.L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages annoncés comme morts.Sur 251 personnes enlevées, 79 sont toujours retenues à Gaza, dont au moins 34 sont mortes selon l’armée.L’offensive israélienne de représailles a fait au moins 47.460 morts à Gaza en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.burs-dla-cab/tp/mj/liu

Accident de car scolaire à Châteaudun: le chauffeur mis en examen pour homicide involontaire

Le chauffeur du car scolaire qui a provoqué jeudi à Châteaudun (Eure-et-Loir) un accident dans lequel une lycéenne de 15 ans est morte et vingt élèves ont été blessés a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire, a annoncé vendredi le parquet de Chartres.Ce jeune homme de 26 ans, dont les analyses sanguines ont confirmé qu’il avait consommé du cannabis, est mis en examen pour homicide involontaire aggravé car il conduisait “après usage de produit stupéfiant”, précise dans un communiqué le procureur de la République de Chartres, Frédéric Chevallier.Le chauffeur est aussi mis en examen pour blessures involontaires aggravées pour la même raison.La peine encourue maximale pour ces infractions est de sept ans de prison.Le parquet avait requis le placement en détention du jeune homme mais le magistrat instructeur a estimé “qu’une mesure de contrôle judiciaire lui paraissait suffisante”, ajoute M. Chevallier, qui “se réserve le droit d’interjeter appel de cette décision.”Le contrôle judiciaire du mis en cause lui interdit notamment de conduire un quelconque véhicule et de paraître dans le département d’Eure-et-Loir.Selon le parquet, les analyses sanguines ont confirmé un premier test salivaire: le chauffeur du car scolaire avait consommé du cannabis avant l’accident mortel.La présence de ce produit, avec un seuil supérieur à 0,5 nanogramme, ne peut correspondre à une consommation dite passive comme l’affirme le chauffeur, a précisé M. Chevallier dans un précédent communiqué.Le mis en cause a affirmé en garde à vue “qu’il s’agit non pas d’une consommation de produits stupéfiants, mais d’une contamination passive qui expliquerait la présence ainsi détectée, n’ayant pas consommé de produits stupéfiants depuis le mois de décembre dernier”. Il a expliqué que c’était sa compagne, qui consomme régulièrement, “qui pourrait être à l’origine de ce résultat. Il précise qu’il lui arrive d’allumer les +joints+ qu’elle fume”, selon M. Chevallier.Le ministre des Transports Philippe Tabarot, qui s’était rendu sur place jeudi, avait annoncé sur RTL un renforcement des contrôles des chauffeurs, notamment “au niveau des stupéfiants”.- Un autre véhicule ? -Le chauffeur de bus maintient par ailleurs sa version des faits, “celle de la présence d’un véhicule tiers dont la manoeuvre l’aurait obligé à dévier sa trajectoire, lui faisant perdre le contrôle de son bus”, vers 07H40 jeudi matin.Selon des éléments recueillis par l’AFP, il exerçait depuis plusieurs années, au moins depuis le début de l’année sur cette ligne 32B, qui dessert six établissements. La route où a lieu l’accident, la D927, a été décrite comme “dangereuse” par la municipalité.Les auditions de l’ensemble des témoins se poursuivent.”Parmi eux, le conducteur d’un véhicule qui circulait derrière le bus disposait d’une caméra dans son véhicule qui permettra peut-être d’apprécier les conditions de l’accident”, a détaillé le procureur.Mais selon les premières investigations, “le croisement du bus avec un véhicule tiers, au moment de l’accident, ne serait pas confirmé par l’analyse de cette caméra”.Le ministre des Transports avait dit avoir saisi le Bureau d’enquêtes accidents (BEA) des transports terrestres pour déterminer les circonstances exactes de cet accident.Un contrôle technique du bus avait été réalisé en fin d’année dernière.- Morte d’un traumatisme crânien -Le corps de Johanna, adolescente de 15 ans scolarisée au lycée Emile-Zola de la commune et décédée lors de l’accident, a été examiné par l’Institut médico-légal de Garches.Cet examen a permis “de connaître la cause de la mort, consécutive à un traumatisme crânien. Il ne sera donc pas pratiqué d’autopsie”, souligne Frédéric Chevallier.Le corps sera mis à disposition de la famille dès samedi matin “afin de permettre à cette dernière de préparer les obsèques dans un délai respectable et dans des conditions dignes”, ajoute le procureur.Vingt autres élèves avaient été blessés en urgence relative et quatorze transportés vers l’hôpital de la ville.Plus aucun d’eux n’était hospitalisé vendredi et l’interruption totale de travail la plus élevée a été fixée à 21 jours.Des cellules d’accompagnement psychologiques ont été activées, au moins jusqu’aux prochaines vacances scolaires, tandis que la ministre de l’Education, Elisabeth Borne, se rendra lundi dans l’établissement de la victime. 

RDC: le M23 progresse dans l’est, “soutien indéfectible” de la SADC à Kinshasa

Après avoir conquis Goma dans l’est de la RDC, le groupe armé antigouvernemental M23 et l’armée rwandaise progressent dans la province voisine du Sud-Kivu, alors que les dirigeants des pays d’Afrique australe (SADC), réunis vendredi en sommet, ont exprimé leur “soutien indéfectible” à Kinshasa.Dans ce conflit qui dure depuis plus de trois ans, la République démocratique du Congo (RDC) accuse le Rwanda de vouloir piller ses nombreuses richesses naturelles dans la région. Le Rwanda affirme, lui, vouloir éradiquer des groupes armés, notamment créés par d’ex-responsables hutu du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994, qui menacent selon lui sa sécurité. De manière plus générale, l’est de la RDC est déchiré depuis des décennies par les violences de multiples groupes armés, exacerbées après le génocide au Rwanda.A l’issue d’un sommet extraordinaire de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) à Harare, au Zimbabwbe, les dirigeants des États membres ont affirmé leur “engagement indéfectible à continuer de soutenir la RDC dans sa quête de sauvegarde de son indépendance, de sa souveraineté et de son intégrité territoriale”.La SADC, qui a réclamé un sommet conjoint avec la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) pour régler la situation sécuritaire, a une force de maintien de la paix déployée dans l’est de la RDC (SAMIDRC), tout comme l’ONU (Monusco).- Armée ougandaise -Goma, capitale de la province du Nord-Kivu coincée entre le lac Kivu et la frontière rwandaise, est tombée ces derniers jours au terme d’une offensive éclair, lancée après l’échec mi-décembre d’une tentative angolaise de médiation entre la RDC et le Rwanda.Selon l’ONU, au moins 700 personnes ont été tuées et 2.800 blessées lors des combats pour le contrôle de la ville entre dimanche et jeudi.Vendredi, quelques dizaines d’habitants de Goma, sous la garde étroite de combattants armés du M23 qui avaient invité la presse, ont brandi dans les rues des banderoles affirmant “Nous sommes fatigués avec Tshisekedi”, en référence au président congolais Félix Tshisekedi.Depuis la chute de la grande cité, le M23 et les troupes rwandaises ont progressé dans la province voisine du Sud-Kivu vers Kavumu. Cette localité abrite un aéroport militaire stratégique et l’armée congolaise y a établi sa principale ligne de défense, à 40 km au nord de la ville de Bukavu et son million d’habitants, selon des sources locales.Parallèlement, sur fond de craintes d’un embrasement régional, l’armée ougandaise a annoncé vendredi qu’elle allait “renforcer ses défenses” dans l’est de la RDC, où elle aussi est présente. Objectif: “dissuader” et “empêcher les nombreux autres groupes armés” opérant dans la région “d’exploiter la situation, et protéger et sécuriser les intérêts de l’Ouganda”.- “Prêt à mourir” -Répondant à l’appel pressant des autorités congolaises, plusieurs centaines de volontaires prêts à aller combattre au côté de l’armée congolaise sont venus s’enregistrer vendredi dans le stade de Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu, a constaté un journaliste de l’AFP.”Je suis prêt à mourir pour mon pays”, a assuré l’un deux, Juvenal Bahati Muhigirwa Ndagano, avant de rejoindre un bataillon désordonné de futurs miliciens en tenues dépenaillées.Dans la capitale, Kinshasa, des dizaines de personnes ont fait don de leur sang à l’appel du ministère de la Santé, pour les militaires et civils blessés dans la région de Goma, où des combats sporadiques se poursuivent dans la périphérie nord.L’ONU a exprimé son inquiétude face aux violences généralisées perpétrées par chaque camp, citant des exécutions sommaires et des cas de violences sexuelles.Les combats ont par ailleurs aggravé une crise humanitaire chronique dans une région où, selon l’ONU, plus de 500.000 personnes ont été déplacées depuis début janvier.L’offensive sur Goma a suscité de nombreux appels internationaux à la fin des combats et au retrait des troupes rwandaises. Le président français Emmanuel Macron s’est entretenu avec ses homologues angolais, ougandais et burundais pour tenter d’arrêter les hostilités, a dit la présidence française vendredi.La Belgique a demandé à l’Union européenne d’envisager des sanctions contre le Rwanda.M. Tshisekedi a, lui, condamné “le silence” et “l’inaction” de la communauté internationale face à “la barbarie du régime de Kigali”, mettant en garde contre “une escalade aux conséquences imprévisibles” dans la région des Grands Lacs.burx-cld-blb/mba

RDC: le M23 progresse dans l’est, “soutien indéfectible” de la SADC à Kinshasa

Après avoir conquis Goma dans l’est de la RDC, le groupe armé antigouvernemental M23 et l’armée rwandaise progressent dans la province voisine du Sud-Kivu, alors que les dirigeants des pays d’Afrique australe (SADC), réunis vendredi en sommet, ont exprimé leur “soutien indéfectible” à Kinshasa.Dans ce conflit qui dure depuis plus de trois ans, la République …

RDC: le M23 progresse dans l’est, “soutien indéfectible” de la SADC à Kinshasa Read More »

RDC: le M23 progresse dans l’est, “soutien indéfectible” de la SADC à Kinshasa

Après avoir conquis Goma dans l’est de la RDC, le groupe armé antigouvernemental M23 et l’armée rwandaise progressent dans la province voisine du Sud-Kivu, alors que les dirigeants des pays d’Afrique australe (SADC), réunis vendredi en sommet, ont exprimé leur “soutien indéfectible” à Kinshasa.Dans ce conflit qui dure depuis plus de trois ans, la République démocratique du Congo (RDC) accuse le Rwanda de vouloir piller ses nombreuses richesses naturelles dans la région. Le Rwanda affirme, lui, vouloir éradiquer des groupes armés, notamment créés par d’ex-responsables hutu du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994, qui menacent selon lui sa sécurité. De manière plus générale, l’est de la RDC est déchiré depuis des décennies par les violences de multiples groupes armés, exacerbées après le génocide au Rwanda.A l’issue d’un sommet extraordinaire de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) à Harare, au Zimbabwbe, les dirigeants des États membres ont affirmé leur “engagement indéfectible à continuer de soutenir la RDC dans sa quête de sauvegarde de son indépendance, de sa souveraineté et de son intégrité territoriale”.La SADC, qui a réclamé un sommet conjoint avec la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) pour régler la situation sécuritaire, a une force de maintien de la paix déployée dans l’est de la RDC (SAMIDRC), tout comme l’ONU (Monusco).- Armée ougandaise -Goma, capitale de la province du Nord-Kivu coincée entre le lac Kivu et la frontière rwandaise, est tombée ces derniers jours au terme d’une offensive éclair, lancée après l’échec mi-décembre d’une tentative angolaise de médiation entre la RDC et le Rwanda.Selon l’ONU, au moins 700 personnes ont été tuées et 2.800 blessées lors des combats pour le contrôle de la ville entre dimanche et jeudi.Vendredi, quelques dizaines d’habitants de Goma, sous la garde étroite de combattants armés du M23 qui avaient invité la presse, ont brandi dans les rues des banderoles affirmant “Nous sommes fatigués avec Tshisekedi”, en référence au président congolais Félix Tshisekedi.Depuis la chute de la grande cité, le M23 et les troupes rwandaises ont progressé dans la province voisine du Sud-Kivu vers Kavumu. Cette localité abrite un aéroport militaire stratégique et l’armée congolaise y a établi sa principale ligne de défense, à 40 km au nord de la ville de Bukavu et son million d’habitants, selon des sources locales.Parallèlement, sur fond de craintes d’un embrasement régional, l’armée ougandaise a annoncé vendredi qu’elle allait “renforcer ses défenses” dans l’est de la RDC, où elle aussi est présente. Objectif: “dissuader” et “empêcher les nombreux autres groupes armés” opérant dans la région “d’exploiter la situation, et protéger et sécuriser les intérêts de l’Ouganda”.- “Prêt à mourir” -Répondant à l’appel pressant des autorités congolaises, plusieurs centaines de volontaires prêts à aller combattre au côté de l’armée congolaise sont venus s’enregistrer vendredi dans le stade de Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu, a constaté un journaliste de l’AFP.”Je suis prêt à mourir pour mon pays”, a assuré l’un deux, Juvenal Bahati Muhigirwa Ndagano, avant de rejoindre un bataillon désordonné de futurs miliciens en tenues dépenaillées.Dans la capitale, Kinshasa, des dizaines de personnes ont fait don de leur sang à l’appel du ministère de la Santé, pour les militaires et civils blessés dans la région de Goma, où des combats sporadiques se poursuivent dans la périphérie nord.L’ONU a exprimé son inquiétude face aux violences généralisées perpétrées par chaque camp, citant des exécutions sommaires et des cas de violences sexuelles.Les combats ont par ailleurs aggravé une crise humanitaire chronique dans une région où, selon l’ONU, plus de 500.000 personnes ont été déplacées depuis début janvier.L’offensive sur Goma a suscité de nombreux appels internationaux à la fin des combats et au retrait des troupes rwandaises. Le président français Emmanuel Macron s’est entretenu avec ses homologues angolais, ougandais et burundais pour tenter d’arrêter les hostilités, a dit la présidence française vendredi.La Belgique a demandé à l’Union européenne d’envisager des sanctions contre le Rwanda.M. Tshisekedi a, lui, condamné “le silence” et “l’inaction” de la communauté internationale face à “la barbarie du régime de Kigali”, mettant en garde contre “une escalade aux conséquences imprévisibles” dans la région des Grands Lacs.burx-cld-blb/mba