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Donald Trump président : À Washington, “la fierté” de ses partisans

D’abord le silence, puis l’explosion de joie: Renee Burcl n’a pu cacher son émotion quand elle a assisté lundi en direct à la prestation de serment de Donald Trump, retransmise dans une grande salle de sports de la capitale américaine.”Je suis extrêmement fière (…) Il veut le meilleur pour notre pays”, confie à l’AFP cette …

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Armée à la frontière, attaque du droit d’asile et du droit du sol: Trump lance sa vaste offensive anti-immigration

Promise de longue date, la vaste offensive anti-immigration de Donald Trump prend forme: le nouveau président américain a confirmé lundi qu’il va décréter l’état d’urgence à la frontière avec le Mexique, utiliser l’armée américaine pour en assurer la surveillance, et s’attaquer au droit d’asile et au droit du sol.Désormais au pouvoir, le milliardaire républicain va …

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Armée à la frontière, attaque du droit d’asile et du droit du sol: Trump lance sa vaste offensive anti-immigration

Promise de longue date, la vaste offensive anti-immigration de Donald Trump prend forme: le nouveau président américain a confirmé lundi qu’il va décréter l’état d’urgence à la frontière avec le Mexique, utiliser l’armée américaine pour en assurer la surveillance, et s’attaquer au droit d’asile et au droit du sol.Désormais au pouvoir, le milliardaire républicain va signer dès le premier jour de son mandat une flopée de décrets qui promettent d’être vivement contestés devant les tribunaux, et dont certains semblent violer la constitution américaine.”Je vais déclarer l’urgence nationale à notre frontière sud. Toutes les entrées illégales seront immédiatement stoppées et nous commencerons à renvoyer des millions et des millions d’étrangers criminels là d’où ils viennent”, a martelé M. Trump lors de son discours d’investiture.”Je vais envoyer des troupes à la frontière sud pour repousser l’invasion désastreuse de notre pays”, a ajouté le septuagénaire, qui avait érigé l’immigration en priorité absolue de sa campagne.Parmi les décrets signés au plus vite, Donald Trump compte également réinstituer la doctrine “Restez au Mexique”, mesure phare de son mandat précédent abolie sous son prédécesseur Joe Biden.Elle avait forcé des milliers de demandeurs d’asile originaires d’Amérique centrale à rester au sud de la frontière américaine, le temps que leur demande soit traitée par les tribunaux.Le 47e président des Etats-Unis compte également reprendre la construction du mur frontalier, selon Anna Kelly, la future porte-parole adjointe de la Maison Blanche.Il va aussi signer des décrets s’attaquant au droit d’asile et au droit du sol. – “Contestations judiciaires” -Le droit du sol, qui accorde à toute personne née aux Etats-Unis le droit d’obtenir la nationalité américaine, est prévu par le 14e amendement de la Constitution. Les décrets présidentiels de M. Trump doivent en “clarifier” la portée, selon Mme Kelly.”Le gouvernement fédéral ne donnera pas automatiquement la citoyenneté via le droit du sol aux enfants d’étrangers en situation irrégulière nés aux États-Unis”, a-t-elle insisté.Ces mesures risquent d’être contestées en justice par diverses organisations et Etats démocrates. La Californie a par exemple récemment mis de côté 25 millions de dollars, pour financer de probables batailles judiciaires contre un futur gouvernement Trump. “Nous nous attendons à des contestations judiciaires rapides”, a rappelé à l’AFP Aaron Reichlin-Melnick, un expert de l’American Immigration Council.Par exemple, “le 14e amendement stipule clairement que le droit du sol est la loi du pays”, a-t-il souligné. Selon lui, “un président ne peut pas le supprimer par décret”.”L’administration va vraiment essayer de repousser les limites” et voir si ses mesures “survivent aux tribunaux”, a jugé Cris Ramon, de l’ONG UnidosUS, en rappelant que le rôle de l’armée est lui aussi circonscrit par la loi.En matière d’immigration, Joe Biden était revenu sur de nombreuses mesures prises par Donald Trump lors de son premier mandat. Il avait notamment mis fin au “Titre 42″, une mesure prise pendant la pandémie de Covid-19 qui interdisait presque toute entrée sur le territoire américain pour des raisons de santé publique.La présidence du démocrate a été marquée par un nombre record d’interpellations de migrants à la frontière, avant la mise en place d’importantes restrictions quelques mois avant l’élection présidentielle. Leur nombre a alors chuté drastiquement.- Premiers effets concrets -Les premiers effets du retour de M. Trump au pouvoir se font déjà concrètement sentir. Lundi, l’application CBP One, lancée par l’administration Biden pour permettre aux migrants de prendre un rendez-vous afin de déposer leur demande d’asile avant d’entrer aux Etats-Unis, a cessé de fonctionner.”Les rendez-vous existants ont été annulés”, indique le service sur son site internet.Pendant sa campagne, M. Trump a employé une rhétorique violente envers les migrants, qui “empoisonnent le sang” des Etats-Unis selon lui. Le tribun soutient constamment que l’augmentation de l’immigration clandestine a provoqué une vague de criminalité aux Etats-Unis, ce qu’aucune statistique officielle ne montre.Lundi, il a annoncé son intention de désigner “les cartels comme des organisations terroristes étrangères”, en promettant d'”éliminer la présence de tous les gangs et réseaux criminels étrangers” aux Etats-Unis.La nouvelle administration Trump réclamera la peine de mort pour les non-citoyens qui commettent des meurtres ou d’autres crimes majeurs, selon Mme Kelly.Pour M. Aaron Reichlin-Melnick, cette vaste offensive anti-immigration pourrait avoir des effets inattendus.”Il est tout à fait possible que nous assistions à une augmentation des traversées irrégulières de la frontière au cours des prochains mois, (…) à mesure que les autres voies légales leur seront fermées”, a-t-il souligné.Dimanche, le pape François a estimé que le plan promis par Donald Trump serait “une calamité, car cela ferait payer de pauvres malheureux qui n’ont rien”.

Deuxième jour de trêve à Gaza, après un premier échange d’otages contre des prisonniers

Le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza s’est maintenu lundi, après un premier échange d’otages contre des prisonniers palestiniens qui a marqué le début d’un long processus devant mettre fin à 15 mois de guerre. Dès que les armes se sont tues dimanche, l’aide humanitaire a commencé à affluer dans le …

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Deuxième jour de trêve à Gaza, après un premier échange d’otages contre des prisonniers

Le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza s’est maintenu lundi, après un premier échange d’otages contre des prisonniers palestiniens qui a marqué le début d’un long processus devant mettre fin à 15 mois de guerre. Dès que les armes se sont tues dimanche, l’aide humanitaire a commencé à affluer dans le territoire palestinien en ruines, pendant que des milliers d’habitants de Gaza se précipitaient pour retrouver leur maison.Au premier jour de la trêve, trois otages israéliennes ont été libérées après 471 jours de captivité dans la bande de Gaza, avant de retrouver leurs proches et d’être hospitalisées “dans un état stable”, selon un médecin.Puis très tôt lundi, 90 Palestiniens ont été libérés par Israël, en vertu de l’échange prévu lors de cette première phase du cessez-le-feu, qui doit durer 42 jours.Les prochaines libérations auront lieu samedi, selon un responsable du mouvement islamiste palestinien Hamas. “Trois ou quatre femmes enlevées” seront libérées chaque semaine, selon l’armée.Durant la première phase, 33 otages retenus à Gaza doivent être libérés en échange d’environ 1.900 Palestiniens détenus par Israël, et l’armée israélienne doit se retirer d’une partie du territoire.Mais la suite du calendrier reste incertaine. Les termes de la deuxième phase, qui doit voir la fin définitive de la guerre et la libération de tous les otages, doivent être négociés au cours des six semaines à venir. – “Seulement des ruines” -En attendant, des milliers de déplacés palestiniens ont pris la route dimanche, au milieu d’un paysage apocalyptique de ruines poussiéreuses et d’immeubles éventrés.”Nous sommes finalement chez nous. Il n’y a plus de maison, seulement des ruines. Mais c’est notre maison”, a témoigné Rana Mohsen, une femme de 43 ans rentrée à Jabalia, dans le nord du territoire.Même scène à Rafah, tout au sud. “Nous n’avons même pas pu trouver l’emplacement exact de nos maisons”, a raconté Maria Gad El Haq, déplacée elle aussi par la guerre comme la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants de Gaza.”Gaza, avec son grand peuple et son inébranlable volonté, se relèvera pour reconstruire” ce que les bombardements israéliens ont détruit, a affirmé lundi le Hamas. La trêve est entrée en vigueur à la veille de l’investiture du président américain, Donald Trump, qui a exercé une intense pression sur les deux camps pour qu’un accord soit conclu avant son arrivée à la Maison Blanche.”Les plus beaux jours de notre alliance sont encore à venir”, a déclaré lundi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui félicitait M. Trump.- “Revenue à la vie”-Dimanche, les trois otages libérées, Emily Damari, 28 ans, Doron Steinbrecher, 31 ans, et Romi Gonen, 24 ans, ont été remises au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Gaza-ville, au milieu d’une foule de civils et d’hommes en armes.L’Israélo-britannique Emily Damari a déclaré être “revenue à la vie”, dans un message sur Instagram.”Je suis la plus heureuse du monde du simple fait de vivre”, a ajouté la jeune femme qui a perdu deux doigts pendant sa captivité.A Beitunia, près de la prison israélienne d’Ofer, des Palestiniens en liesse ont accueilli pendant la nuit les premiers détenus libérés.C’était “l’enfer, l’enfer, l’enfer”, a affirmé l’un d’eux, Abdoul Aziz Mouhammad Atawneh.Malgré les incertitudes, l’accord conclu le 15 janvier par l’intermédiaire du Qatar, des Etats-Unis et de l’Egypte nourrit l’espoir d’une paix durable dans le territoire palestinien, où la guerre avait été déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sanglante du Hamas dans le sud d’Israël.Si les deux premières étapes se déroulent comme prévu, la troisième et dernière portera sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des otages morts.- “Atteindre un million de personnes” -Le Premier ministre israélien a cependant prévenu que Israël se réservait “le droit de reprendre la guerre si besoin”. Il avait déclaré à plusieurs reprises que le but de la guerre était de démanteler les capacités militaires et politiques du Hamas.Le mouvement palestinien a affirmé, lui, que la trêve dépendait du “respect des engagements” par Israël. Lundi, il a déployé ses forces de sécurité dans la bande de Gaza, en tenue militaire ou en uniforme noir, selon des journalistes de l’AFP.En Israël, après l’émotion suscitée par les premières libérations d’otages, le journal Yedioth Ahronoth craint une suite moins heureuse.”Certains arriveront sur des brancards et des chaises roulantes. D’autres arriveront dans des cercueils. Certains arriveront blessés, dans un état émotionnel désastreux…”, a écrit l’éditorialiste Sima Kadmon.La trêve s’accompagne d’un afflux de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, soumise par Israël à un siège total. “Après 15 mois de guerre, les besoins humanitaires sont pharamineux”, a prévenu le bureau des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), ajoutant que 630 camions étaient entrés dimanche à Gaza, dont 300 destinés au nord du territoire.”Nous essayons d’atteindre un million de personnes dans les plus brefs délais”, a indiqué le Programme alimentaire mondial. Le Qatar a annoncé, lui, l’envoi quotidien de plus d’un million de litres de carburant pendant dix jours.L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.Sur 251 personnes enlevées, 91 restent otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.Au moins 46.913 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées dans l’offensive israélienne de représailles à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Deuxième jour de trêve à Gaza, après un premier échange d’otages contre des prisonniers

Le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza s’est maintenu lundi, après un premier échange d’otages contre des prisonniers palestiniens qui a marqué le début d’un long processus devant mettre fin à 15 mois de guerre. Dès que les armes se sont tues dimanche, l’aide humanitaire a commencé à affluer dans le territoire palestinien en ruines, pendant que des milliers d’habitants de Gaza se précipitaient pour retrouver leur maison.Au premier jour de la trêve, trois otages israéliennes ont été libérées après 471 jours de captivité dans la bande de Gaza, avant de retrouver leurs proches et d’être hospitalisées “dans un état stable”, selon un médecin.Puis très tôt lundi, 90 Palestiniens ont été libérés par Israël, en vertu de l’échange prévu lors de cette première phase du cessez-le-feu, qui doit durer 42 jours.Les prochaines libérations auront lieu samedi, selon un responsable du mouvement islamiste palestinien Hamas. “Trois ou quatre femmes enlevées” seront libérées chaque semaine, selon l’armée.Durant la première phase, 33 otages retenus à Gaza doivent être libérés en échange d’environ 1.900 Palestiniens détenus par Israël, et l’armée israélienne doit se retirer d’une partie du territoire.Mais la suite du calendrier reste incertaine. Les termes de la deuxième phase, qui doit voir la fin définitive de la guerre et la libération de tous les otages, doivent être négociés au cours des six semaines à venir. – “Seulement des ruines” -En attendant, des milliers de déplacés palestiniens ont pris la route dimanche, au milieu d’un paysage apocalyptique de ruines poussiéreuses et d’immeubles éventrés.”Nous sommes finalement chez nous. Il n’y a plus de maison, seulement des ruines. Mais c’est notre maison”, a témoigné Rana Mohsen, une femme de 43 ans rentrée à Jabalia, dans le nord du territoire.Même scène à Rafah, tout au sud. “Nous n’avons même pas pu trouver l’emplacement exact de nos maisons”, a raconté Maria Gad El Haq, déplacée elle aussi par la guerre comme la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants de Gaza.”Gaza, avec son grand peuple et son inébranlable volonté, se relèvera pour reconstruire” ce que les bombardements israéliens ont détruit, a affirmé lundi le Hamas. La trêve est entrée en vigueur à la veille de l’investiture du président américain, Donald Trump, qui a exercé une intense pression sur les deux camps pour qu’un accord soit conclu avant son arrivée à la Maison Blanche.”Les plus beaux jours de notre alliance sont encore à venir”, a déclaré lundi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui félicitait M. Trump.- “Revenue à la vie”-Dimanche, les trois otages libérées, Emily Damari, 28 ans, Doron Steinbrecher, 31 ans, et Romi Gonen, 24 ans, ont été remises au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Gaza-ville, au milieu d’une foule de civils et d’hommes en armes.L’Israélo-britannique Emily Damari a déclaré être “revenue à la vie”, dans un message sur Instagram.”Je suis la plus heureuse du monde du simple fait de vivre”, a ajouté la jeune femme qui a perdu deux doigts pendant sa captivité.A Beitunia, près de la prison israélienne d’Ofer, des Palestiniens en liesse ont accueilli pendant la nuit les premiers détenus libérés.C’était “l’enfer, l’enfer, l’enfer”, a affirmé l’un d’eux, Abdoul Aziz Mouhammad Atawneh.Malgré les incertitudes, l’accord conclu le 15 janvier par l’intermédiaire du Qatar, des Etats-Unis et de l’Egypte nourrit l’espoir d’une paix durable dans le territoire palestinien, où la guerre avait été déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sanglante du Hamas dans le sud d’Israël.Si les deux premières étapes se déroulent comme prévu, la troisième et dernière portera sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des otages morts.- “Atteindre un million de personnes” -Le Premier ministre israélien a cependant prévenu que Israël se réservait “le droit de reprendre la guerre si besoin”. Il avait déclaré à plusieurs reprises que le but de la guerre était de démanteler les capacités militaires et politiques du Hamas.Le mouvement palestinien a affirmé, lui, que la trêve dépendait du “respect des engagements” par Israël. Lundi, il a déployé ses forces de sécurité dans la bande de Gaza, en tenue militaire ou en uniforme noir, selon des journalistes de l’AFP.En Israël, après l’émotion suscitée par les premières libérations d’otages, le journal Yedioth Ahronoth craint une suite moins heureuse.”Certains arriveront sur des brancards et des chaises roulantes. D’autres arriveront dans des cercueils. Certains arriveront blessés, dans un état émotionnel désastreux…”, a écrit l’éditorialiste Sima Kadmon.La trêve s’accompagne d’un afflux de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, soumise par Israël à un siège total. “Après 15 mois de guerre, les besoins humanitaires sont pharamineux”, a prévenu le bureau des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), ajoutant que 630 camions étaient entrés dimanche à Gaza, dont 300 destinés au nord du territoire.”Nous essayons d’atteindre un million de personnes dans les plus brefs délais”, a indiqué le Programme alimentaire mondial. Le Qatar a annoncé, lui, l’envoi quotidien de plus d’un million de litres de carburant pendant dix jours.L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.Sur 251 personnes enlevées, 91 restent otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.Au moins 46.913 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées dans l’offensive israélienne de représailles à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.