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La fabrication de harpes, nouvelle passion d’un octogénaire irlandais

“Il n’est jamais trop tard pour se lancer dans un nouveau passe-temps” : c’est la philosophie de Noel Anderson, un Irlandais devenu à 80 ans passés fabricant de harpes, un instrument emblématique de la musique traditionnelle de son pays. Autrefois enseignant de menuiserie et de métallurgie, cet homme, qui fêtera ses 90 ans en novembre, ne …

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Corruption en Espagne: extrême tension lors de l’audition du Premier ministre par une commission d’enquête

Paroles coupées, invectives et ton agressif: la comparution devant une commission d’enquête sénatoriale du Premier ministre espagnol Pedro Sánchez sur un scandale de corruption s’est ouverte jeudi dans une extrême tension, le socialiste devant s’expliquer sur le rôle de ses hommes de confiance dans ce dossier explosif.”C’est un cirque”, “Premier rappel à l’ordre, M. le Premier ministre”, …

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Un Germano-Russe condamné à six ans de prison pour des projets de sabotage en Allemagne

Un Germano-Russe accusé d’avoir espionné pour le compte de Moscou et préparé des actes de sabotages en Allemagne visant l’aide fournie à l’Ukraine a été condamné jeudi à six ans de prison par un tribunal de Munich (sud), ses deux complices écopant de peines de prison avec sursis.Depuis l’invasion à grande échelle de l’Ukraine en …

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La fabrication de harpes, nouvelle passion d’un octogénaire irlandais

“Il n’est jamais trop tard pour se lancer dans un nouveau passe-temps” : c’est la philosophie de Noel Anderson, un Irlandais devenu à 80 ans passés fabricant de harpes, un instrument emblématique de la musique traditionnelle de son pays. Autrefois enseignant de menuiserie et de métallurgie, cet homme, qui fêtera ses 90 ans en novembre, ne s’est attelé à la fabrication d’une harpe qu’à 82 ans, pour rendre service à un ami. Mais une passion était née, qui l’a fait transformer son garage et son établi en atelier de luthier. “Mon âge n’a vraiment aucune importance : je vais juste dans l’atelier et j’y travaille, parfois dix minutes, parfois pendant dix heures”, explique Noel Anderson à l’AFP à Strabane, à 120 kilomètres au nord-ouest de Belfast, en Irlande du Nord.  “Je continuerai à le faire aussi longtemps que je le pourrai”, souligne cet homme au dynamisme rare pour un quasi-nonagénaire, en chemise à carreaux et pantalon à bretelles.”J’ai toujours fabriqué des choses, des meubles, des bols, des nichoirs pour les oiseaux ou d’autres choses”, dit-il. “Mais fabriquer des harpes, c’est vraiment spécial, c’est l’une des meilleures expériences de ma vie”, confie-t-il. Depuis des siècles, la harpe est un symbole de l’Irlande et la République d’Irlande est aujourd’hui le seul pays à avoir un instrument de musique pour symbole officiel. La harpe figure sur ses armoiries, ses sceaux gouvernementaux et ses pièces de monnaie.  Mais, de nos jours, elle est beaucoup moins pratiquée que le violon, la flûte ou la cornemuse, qui jouent un rôle central dans le monde très vivant de la musique traditionnelle irlandaise. – “Pour le plaisir” -Noel Anderson ne gagne rien avec ses harpes : il les offre en cadeau principalement à des amis ou à sa famille, notamment pour des mariages.  “Je fais ça pour le plaisir. Si vous facturiez ce qu’un artisan devrait facturer pour une harpe faite à la main, cela deviendrait extrêmement cher”, dit-il. Après avoir fabriqué 18 harpes de différentes tailles, il s’est désormais lancé dans un projet plus ambitieux encore – la reproduction d’une harpe conçue par le grand maître irlandais John Egan, qui fabriqua plus de 2.000 harpes dans la première moitié du XIXe siècle. “Quand vous regardez les plans, tout devient beaucoup plus clair, il suffit de les suivre point par point”, dit-il, penché sur un grand papier étalé sur le sol où figurent ces plans détaillés.  Combien de temps faut-il pour fabriquer une harpe ? Noel Anderson ne compte pas en heures mais en tasses de thé.  Depuis le découpage du bois jusqu’à l’ajustement des cordes, “pour une harpe de grande dimension, je bois au moins 800 tasses”, confie-t-il.  Les petites harpes portatives, que l’on tient sur les genoux, sont moins chronophages. “Mais ça fait quand même beaucoup de thé, cinq à six cents tasses”, lâche-t-il en riant. – Métier en voie de disparition -Choisir le bois dont sera fait l’instrument est un moment clé du processus.  Lui utilise essentiellement du bois irlandais – des bois durs tels que du frêne, du chêne ou des cèdres du Liban présents en Irlande – ainsi que des cordes fabriquées localement. Parfois, il achète de l’épicéa en provenance de Suisse, spécialement cultivé pour les instruments de musique.  “Tout est fait pour que le grain du bois soit aussi régulier et fin que possible”, explique-t-il.S’il trouve le son de la harpe “absolument magnifique, qu’elle soit irlandaise, sud-américaine ou autre”, Noel Anderson lui-même n’en joue pas et n’en a jamais joué.  “Je ne suis pas musicien, en fait je ne sais pas jouer une seule note”, dit-il dans un rire.  Cela ne l’a pas empêché de se tailler une petite réputation pour ses instruments, ne serait-ce que parce que les fabricants se raréfient, souligne-t-il.  Avec un coût de fabrication élevé et l’absence de formation officielle, ce type d’artisanat est en voie de disparition, à son grand regret.”J’adorerais savoir que je ne suis pas seul, nous partagerions nos compétences et d’autres choses, ce serait merveilleux”, lance-t-il. 

Aux Philippines, un cimetière où tentent de survivre les vivants démunis

Au détour d’une pierre tombale apparaît la bicoque en bois de Laileah Cuetara. Comme beaucoup de Manillais démunis, sa famille n’a d’autre choix que de vivre chez les morts.Quelque 6.000 personnes peuplent les 54 hectares du cimetière Nord de la capitale philippine, qui a vu passer au moins un million de dépouilles.Un matelas en mousse, quelques étagères, une télé, des cadres photos, une statue d’ange et un cercueil d’enfant qui sert de table meublent la cabane de Mme Cuetara, 36 ans. Elle vit ici avec son compagnon et leurs deux enfants.Avec un maigre revenu d’une cinquantaine de dollars mensuels provenant de la vente de bonbons, boissons et biscuits aux visiteurs du cimetière, Laileah Cuetara n’entrevoit pas de porte de sortie.Et ce, même en comptant la trentaine de dollars qu’elle et son conjoint percevront dimanche pour chacune des 30 tombes dont ils prennent soin toute l’année, une petite prime accordée pour la Toussaint.”Avec les prix élevés des produits de base ces derniers temps, il est très difficile d’améliorer nos conditions de vie”, raconte Mme Cuetara, qui habite dans le cimetière depuis qu’un conflit familial l’a forcée à quitter sa résidence de la banlieue de Manille en 2008.Selon l’ancien parlementaire Luis Raymund Villafuerte, trois millions de personnes n’ont pas accès à un logement décent dans la zone métropolitaine de Manille. Les Nations unies ont estimé dans un rapport de 2023 que jusqu’à 22 millions d’habitants de l’archipel pourraient être concernés d’ici 2040.Priscilla Buan, 51 ans, est née dans le cimetière. Elle y a même élevé ses enfants, entre les tombes.Mais malgré l’ambiance sinistre, ce sont les ordres de démolition qui l’effraient le plus. Et les menaces sont mises à exécution au moins une fois par an.”Quand nous entendons parler d’un ordre de démolition, on enlève nos affaires (…) On cache (nos appareils) dans un autre mausolée pour qu’ils ne soient pas repérés”, explique-t-elle.Mme Buan et les quatre membres de sa famille dorment sur deux tombes surélevées à l’intérieur d’un mausolée, dont le reste de l’espace est aménagé en salon avec sofa, meuble de rangement et électroménager.La quinquagénaire, qui fait partie de la troisième génération de résidents du cimetière, vend des snacks et d’autres petites choses par la grille du caveau.”Même si je le voulais, je n’ai pas assez d’argent pour acheter une maison”.- Hausse de la population -Vicente Eliver, de la Fondation Kapatiran-Kaularan, note une hausse “préoccupante” des habitants de cimetières, où vivaient naguère les fossoyeurs avec leurs familles. Et personne d’autre.”Mais leurs enfants se sont mariés, ont eu des enfants et des petits-enfants qui ont aussi décidé de vivre” là, indique à l’AFP M. Eliver, dont l’organisation offre de l’aide et des programmes éducatifs depuis 2010 aux résidents.La plupart de ces derniers affirment avoir la permission d’occuper les cryptes ou de construire des cabanes sur les tombes, tant qu’ils en prennent soin.Les occupants se raccordent au réseau électrique pour avoir de l’énergie et paient 3 pesos (4 centimes) les 4 litres d’eau aux puits des environs.Le directeur du cimetière Nord, Daniel Tan, assure néanmoins à l’AFP que cet arrangement n’était pas censé se prolonger sur le long terme.”C’est un cimetière, il est pour les morts et pas pour les vivants, donc les gens n’ont vraiment pas le droit de vivre ici”, souligne-t-il.M. Tan précise que les gardiens de tombes sont tolérés pour leur travail, et avance que la ville tente de les reloger, sans donner de détails.Laileah Cuetara, qui a montré à l’AFP la permission accordée par le propriétaire de la tombe où elle s’est installée, certifie que la vie au cimetière n’est le premier choix de personne.Son fils de 11 ans est malmené à l’école en raison de son adresse, tandis que sa fille de six ans gribouille en boucle des dessins de maisons qui tapissent leur habitat de fortune.”Tout le monde ici rêve d’une maison”, dit la trentenaire. “Mais c’est dur, très dur”.

France: la croissance durant l’été surprend positivement malgré l’instabilité politique

La croissance économique française a surpris en accélérant à 0,5% au troisième trimestre par rapport aux trois mois précédents, meilleure qu’anticipé grâce à des exportations dynamiques, malgré l’incertitude politique en France et les tensions commerciales avec les Etats-Unis.  C’est mieux que la stagnation en Allemagne et en Italie, et presque autant que l’Espagne (+0,6%). Supérieure au +0,3% anticipé initialement, cette publication laisse augurer que la deuxième économie de la zone euro atteindra au moins la croissance de 0,7% attendue par le gouvernement en 2025. L’acquis de croissance, c’est-à-dire ce que serait la croissance annuelle si le PIB n’évoluait plus du tout en fin d’année, est de 0,8% à fin septembre, indique l’Institut national de la statistique (Insee) en publiant sa première estimation jeudi.Le ministre de l’Economie, Roland Lescure, a salué “une performance remarquable”: “malgré les soubresauts politiques et les incertitudes internationales, nos entreprises investissent, exportent et font progresser le pays”. “L’adoption rapide d’un budget qui préserve la confiance des entreprises et des ménages sera capitale pour maintenir cet élan”, ajoute-t-il. – “Solide” -Le budget pour 2026 est âprement débattu dans une Assemblée nationale sans majorité, où plane toujours la menace d’une censure du gouvernement. Les échanges se cristallisent notamment sur la taxation des plus riches.   “Globalement, la croissance est solide”, note Maxime Darmet, économiste chez Allianz Trade, auprès de l’AFP.Avant le début de débats budgétaires houleux, l’économie a bénéficié durant l’été d’une accélération des exportations (+2,2%), surtout dans l’aéronautique, secteur qui était pénalisé depuis le Covid par des problèmes d’approvisionnement.Pour Stéphane Colliac, économiste chez BNP Paribas, ce renforcement des exportations “n’est qu’un début”. Les exportations de produits agroalimentaires, notamment les boissons, ont en revanche souffert des “tensions commerciales avec la Chine et les États-Unis”, selon l’Insee.Par ailleurs, la baisse des taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE) face au reflux de l’inflation se traduit par une amélioration des investissements (+0,4% après 0,0%). Ils sont tirés par ceux des entreprises (+0,9%), tandis que les investissements des ménages, principalement dans le logement neuf, sont en berne (-0,4%).- “Maillon faible” -En septembre, l’Insee jugeait toutefois les moteurs de l’économie française fragiles dans un contexte marqué par un regain d’instabilité politique affectant la confiance des ménages et la consommation, un pilier traditionnel de la croissance. Cette dernière a progressé modérément de 0,1% au troisième trimestre, comme au deuxième. “La consommation reste le maillon faible de cette économie. Elle ne redémarre pas (…) avec un manque de confiance demeurant élevé”, analyse Maxime Darmet. Alors que les salaires réels progressent et que les taux d’épargne culminent, “il manque cet ingrédient-là pour que la croissance s’établisse sur des bases solides”.Le quatrième trimestre s’annonce moins flamboyant, selon l’économiste, qui prévoit un ralentissement coïncidant avec le retour de l’instabilité politique. De son côté, Stéphane Colliac n’exclut certes pas “un contrecoup” en fin d’année, mais il voit des raisons d’être “optimiste” avec des “fondamentaux assez solides” permettant de contrebalancer les risques. “L’incertitude politique et budgétaire devrait peser sur la dynamique de croissance. Néanmoins, le redressement du climat des affaires et de la confiance des consommateurs en octobre laisse penser que l’impact sera peut-être plus faible ou plus tardif que prévu”, souligne Charlotte de Montpellier, économiste chez ING, dans une note. Après la chute du gouvernement de François Bayrou, le Premier ministre Sébastien Lecornu est en première ligne pour défendre un budget qui ambitionnait initialement un effort d’une trentaine de milliards d’euros pour 2026.Le gouvernement souhaite ramener le déficit public à 4,7% du PIB en 2026, après 5,4% en 2025, mais accepterait d’assouplir l’objectif jusqu’à un niveau se situant “sous 5%” pour permettre des compromis.Au troisième trimestre, les dépenses des administrations publiques sont restées dynamiques (+0,5%), Maxime Darmet ne voyant “aucun signe d’austérité budgétaire à ce stade”. L’incertitude politique et la situation dégradée de ses finances publiques a valu à la note souveraine française d’être abaissée par S&P et Fitch, et placée sous perspective négative par Moody’s. 

Corruption en Espagne: extrême tension lors de l’audition du Premier ministre par une commission d’enquête

Paroles coupées, invectives et ton agressif: la comparution devant une commission d’enquête sénatoriale du Premier ministre espagnol Pedro Sánchez sur un scandale de corruption s’est ouverte jeudi dans une extrême tension, le socialiste devant s’expliquer sur le rôle de ses hommes de confiance dans ce dossier explosif.”C’est un cirque”, “Premier rappel à l’ordre, M. le Premier ministre”, “Un peu de respect”, “Vous ne répondez à aucune question”: l’audition de Pedro Sánchez a commencé sur les chapeaux de roues dès 9H00 avec les questions incisives de la sénatrice María Mar Caballero (UPN, droite).”Jusqu’à quand allez-vous prétendre que vous ne saviez rien de tout ce que faisaient tous ceux qui vous entouraient ? Vous avez nommé Ábalos, fait confiance à Koldo, nommé Cerdán, proposé un procureur général qui est aujourd’hui sur le banc des accusés. Vous avez votre frère, votre femme mis en examen”, a énuméré la sénatrice, citant les différentes affaires touchant l’entourage du Premier ministre socialiste.En face, sans se départir de son calme et de son sourire, allant parfois jusqu’à exploser de rire pour dénoncer des questions qu’il juge absurdes, Pedro Sánchez, qui s’est fait très souvent couper la parole, a éludé la plupart des interrogations et dénoncé “un cirque”.”Ce n’est pas une commission de diffamation comme vous dites”, l’a repris le président de la Commission parlementaire, Eloy Suárez (PP, droite), qui l’a appelé à faire preuve de “respect”.L’audition, qui doit durer plusieurs heures, est régulièrement interrompue par les bruits émanant de la salle, et des sénateurs qui tapent de la main sur leur pupitre.- Polarisation -Elle concentre toute la polarisation de la classe politique espagnole, avec d’un côté le parti à l’origine de cette commission, le PP, majoritaire à la chambre haute, qui compte prouver que le Premier ministre était au courant des malversations au sein de son parti, et le gouvernement de gauche dirigé par M. Sánchez, arrivé au pouvoir à la faveur d’un scandale de corruption ayant éclaboussé le PP en 2018.L’affaire sur laquelle se penche la commission est connue sous le nom d'”affaire Koldo”, du nom de Koldo García Izaguirre, l’assistant d’un ancien ministre des Transports et ex-bras droit de M. Sánchez, José Luis Ábalos.Ce scandale a éclaté au grand jour en février 2024 avec l’arrestation de Koldo García Izaguirre, soupçonné d’être au cœur d’une énorme escroquerie ayant permis à une petite société d’obtenir pendant la pandémie de Covid-19 des contrats d’un montant de 53 millions d’euros pour fournir des masques à diverses administrations. Ces contrats avaient dégagé des commissions illégales de plusieurs millions d’euros.La justice est vite remontée jusqu’à José Luis Ábalos, le juge chargé de l’enquête considérant qu’il avait joué un rôle d'”intermédiaire” dans la combine.  Outre son poste de ministre, M. Ábalos était surtout secrétaire à l’Organisation du Parti socialiste, poste clé qui en faisait l’homme de confiance de M. Sánchez.Il a été expulsé du Parti socialiste, mais l’affaire n’a fait ensuite que s’aggraver pour le Premier ministre.Car le successeur de M. Ábalos comme secrétaire à l’Organisation du Parti socialiste, Santos Cerdán, a à son tour été mis en cause en juin dernier, après la publication d’un rapport de police selon lequel il était au cœur du réseau de corruption et avait touché des pots-de-vin en échange de contrats publics.Il a été placé en détention provisoire en juillet.Face à ce séisme, Pedro Sánchez a demandé pardon à plusieurs reprises aux Espagnols, assurant qu’il ignorait tout de l’affaire et que le Parti socialiste, dont il est secrétaire général depuis 2017, n’avait jamais bénéficié de financements illégaux. Outre cette tentaculaire affaire Koldo, M. Sánchez est englué dans d’autres affaires judiciaires qui le touchent de près: son épouse, Begoña Gómez, devrait être jugée pour une affaire de corruption et trafic d’influence, son frère David le sera également pour trafic d’influence et le procureur général de l’État, Álvaro García Ortiz, qu’il a nommé, sera jugé à partir de lundi pour violation du secret judiciaire.