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Wall Street cherche la direction à suivre

La Bourse de New York a ouvert sans grand mouvement lundi, à l’entame d’une semaine marquée par l’absence de données économiques d’ampleur mais avec la publication de résultats de plusieurs grands distributeurs.Dans les premiers échanges, le Dow Jones reculait de 0,08%, l’indice Nasdaq de 0,03% et l’indice élargi S&P 500 lâchait 0,07%.

Norvège: 200 écologistes, dont Greta Thunberg, bloquent la principale raffinerie

Environ 200 militants écologistes, dont la Suédoise Greta Thunberg, ont bloqué lundi la plus importante raffinerie de Norvège pour réclamer que ce pays mette fin à son industrie pétrolière et gazière, selon les organisateurs et la police.Des militants d’Extinction Rebellion se sont assis sur la route, bloquant l’accès à la raffinerie de Mongstad, à Bergen, sur la côte sud-ouest de la Norvège, tandis qu’un groupe de kayaks et de bateaux à voile bloquaient l’entrée portuaire.”Nous sommes ici parce qu’il est parfaitement clair qu’il n’y a pas d’avenir dans le pétrole. Les énergies fossiles mènent à la mort et à la destruction”, a déclaré Greta Thunberg dans un communiqué, ajoutant que les producteurs de pétrole comme la Norvège “ont du sang sur les mains”.En émettant des gaz à effet de serre, les combustibles fossiles alimentent le réchauffement climatique.La police a indiqué être sur place depuis 09H00 locales (07H00 GMT) et surveiller la situation, les militants annonçant de leur côté prévoir de poursuivre leur mouvement toute la semaine en Norvège via une série de manifestations.La raffinerie de Mongstad est propriété du géant pétrolier Equinor, majoritairement détenu par l’Etat norvégien.Les militants réclament aux dirigeants norvégiens un “plan de sortie du pétrole et du gaz”.La Norvège est régulièrement critiquée pour son secteur pétrolier et gazier, matières premières dont elle est le premier producteur européen.Oslo rappelle que ce secteur est source d’emplois et de savoir-faire et souligne l’importance de garantir une fourniture stable d’énergie en Europe.Equinor a annoncé prévoir de maintenir d’ici 2035 une production de pétrole stable à 1,2 million de barils par jour et une production de gaz de 40 milliards de mètres cubes annuels.

La Bourse de Paris fléchit avant la rencontre Trump-Zelensky

La Bourse de Paris perd légèrement du terrain lundi avant une rencontre entre Donald Trump le président ukrainien Volodymyr Zelensky entouré d’autres dirigeants européens, après un sommet entre le président américain et son homologue russe qui n’a débouché sur aucun cessez-le-feu.L’indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, perdait 0,52% soit une perte de 41,52 points, pour s’établir à 7.881,93 points vers 10H00 heure locale. Vendredi, le CAC 40 avait gagné 0,67%, pour s’établir à 7.923,45 points.”Les investisseurs attendent l’issue d’une rencontre décisive entre le président Trump et le président ukrainien Zelensky, au cours de laquelle les Etats-Unis font pression sur l’Ukraine pour envisager un accord de paix avec la Russie” avec des concessions territoriales, commente Soojin Kim, analyste chez MUFG.Le président ukrainien s’entretiendra d’abord en tête-à-tête avec M. Trump à partir de 13H00 (17H00 GMT). Les différents dirigeants européens se joindront ensuite à eux. Précédée de nouvelles frappes russes meurtrières sur plusieurs villes ukrainiennes, cette rencontre à la Maison Blanche sera une première dans ce format depuis le début de l’invasion russe, en février 2022.Donald Trump a laissé entrevoir un sommet tripartite avec MM. Poutine et Zelensky, si “tout marche bien” lorsqu’il recevra le président ukrainien.En cas d’échec des pourparlers, le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a prévenu que Washington pourrait prendre de “nouvelles sanctions” contre Moscou.La défense dans le vertLes investisseurs scrutent les avancées sur le dossier ukrainien. “Pour les valeurs de la défense, la perspective d’un accord qui +récompense+ -attention à l’utilisation de ce mot- l’agression plutôt que de la dissuader ne fera que renforcer la détermination des capitales européennes à se réarmer”, souligne John Plassard, responsable de la stratégie d’investissement chez Cité Gestion Private Bank.”L’affaiblissement de la position ukrainienne, associé à la réduction des fonds alloués à la sécurité par les Etats-Unis, devrait inciter les membres de l’Otan à accélérer l’acquisition de systèmes avancés, ce qui profitera aux leaders de l’aérospatiale et de la défense antimissile”, affirme-t-il.Le groupe industriel français de défense Thales prenait 1,02% à 237,80 euros et Dassault Aviation gagnait 0,58% à 277,20 euros vers 10H00 à Paris.Valneva bienLe spécialiste des vaccins Valneva a annoncé que l’agence fédérale de santé du Canada (Santé Canada) lui avait accordé une autorisation de mise sur le marché de son vaccin contre le chikungunya Ixchiq chez les personnes âgées de 12 ans et plus, d’après un communiqué publié sur son site internet lundi.L’annonce a été plébiscitée en Bourse, le titre s’envolant de 8,35% à 5,18 euros vers 10H00 heure de Paris.

Les bureaux vitrés, des fours en surchauffe de moins en moins adaptés au climat

Télétravailler parce qu’il fait trop chaud au bureau, c’est le quotidien de certains salariés qui payent une conception inadaptée au réchauffement climatique des bâtiments de bureaux, souvent vitrés. “Il fait plus frais chez moi qu’ici, c’est infernal, je suis à deux doigts d’aller acheter des couvertures de survie”, se lamente une employée du secteur immobilier qui n’a pas souhaité donné son identité.Son lieu de travail n’a pourtant rien à voir avec une cuisine de restaurant, mais son bureau, à un mètre d’une baie vitrée exposée plein sud, affiche 29 degrés, cinq degrés de plus que les bureaux derrière la façade est du même bâtiment.Entièrement vitré, l’immeuble situé dans le quartier Austerlitz à Paris, a été construit au début des années 2000, et est un exemple typique des immeubles en surchauffe l’été, dénoncés par l’ingénieur Pascal Lenormand via un hashtag #balancetonfour, créé en 2023 sur les réseaux sociaux.Pour cet expert de la performance énergétique des bâtiments, lorsque la surface vitrée dépasse 30% de la surface de plancher d’une pièce, “ça commence à devenir dangereux”.Pour raisons esthétiques et économiques, les bâtiments tertiaires vitrés se sont largement imposés depuis la fin du siècle dernier, à l’image du quartier d’affaires de la Défense, à l’ouest de Paris. Mais s’ils apportent luminosité dans les vastes espaces de travail, ils sont de moins en moins adaptés aux fortes chaleurs. L’entreprise de Romain, 38 ans, est installée depuis deux ans dans un immeuble de coworking de la Défense, rénové à la fin des années 2010. “C’était tout neuf mais il a très vite fait trop chaud, ils doivent mettre la clim à fond”, explique-t-il. “On crève de chaud, il y a des baies vitrées à tous les étages”, peste Adrien, 49 ans, qui travaille dans le même immeuble. Sous les fortes températures de la mi-août “une collègue a craqué, elle a dit que son téléphone portable s’était éteint à cause de la chaleur”, explique-t-il.- “Pas suffisant” -Le sujet de “l’adaptation au réchauffement climatique est encore émergent” dans l’immobilier de bureaux, affirme à l’AFP Juliette Lefébure, directrice générale de l’Observatoire de l’immobilier durable (OID), une association de professionnels de l’immobilier engagée dans la transition écologique du secteur.”Aujourd’hui ce sont plutôt les enjeux de décarbonation (réduction de la consommation d’énergie carbonée, NDLR) qui sont au cœur des projets de rénovation de bâtiments, et non l’adaptation”, complète Gaëlle Peschoux, chargée de projet au sein de l’OID.Les dernières réglementations entrées en vigueur, au niveau français et européen, ont contraint un certain nombre d’acteurs à se pencher sur la question des risques liés au changement climatique, dont les canicules, les inondations, etc. Cette prise en compte dépend cependant “de la taille de la société, de son portefeuille et de ses moyens, il y a une vraie inégalité face au dérèglement climatique”, selon Thierry Laquitaine, directeur de l’investissement socialement responsable du gestionnaire de fonds immobiliers AEW. L’Institut de l’économie pour le climat (I4CE) a évalué les besoins annuels d’investissements en France pour adapter les bâtiments, y compris les logements, aux vagues de chaleur à entre “1 à 2,5 milliards d’euros pour la construction neuve et 4,8 milliards pour la rénovation”, en plus des investissements pour atteindre les objectifs de neutralité carbone.Et malheureusement il existe encore “beaucoup d’actifs qui sortent de terre sans tenir compte du contexte local ou de long terme” de réchauffement, déplore Juliette Lefébure. Elle cite des orientations par rapport au soleil mal pensées, des couleurs sombres inadaptées ou encore un choix de matériaux qui n’empêchent pas assez la transmission de la température entre extérieur et intérieur.”Les bâtiments sont notoirement beaucoup mieux isolés qu’avant”, assure Maxime Michaux, directeur de l’ingénierie du conseiller en immobilier JLL, grâce à des matériaux plus performants. Mais même la réglementation environnementale pour la construction neuve entrée en vigueur en 2022 (RE2020) “n’est pas suffisante”, selon la directrice générale de l’OID.Outre le recours déraisonné à la climatisation pour rafraîchir des bâtiments mal conçus, le problème “est surtout la mise en danger des personnes”, prévient Pascal Lenormand, pour qui “les situations les plus dramatiques sont celles des hôpitaux”. 

Australie: Qantas condamnée à verser 50 millions d’euros pour licenciements illégaux durant la pandémie

Un tribunal australien a condamné lundi la compagnie aérienne Qantas à verser 50 millions d’euros en raison du licenciement jugé illégal de quelque 1.800 membres de son personnel au sol durant la pandémie de Covid.Le juge de la Cour fédérale Michael Lee a déclaré que cette décision avait vocation à constituer une “véritable dissuasion” pour les employeurs qui seraient tentés d’enfreindre le droit du travail.Sur ces 50 millions d’euros, 28 millions iront au Syndicat des travailleurs des transports. Les 22 autres millions seront destinés à des paiements futurs aux anciens employés de Qantas.Cette décision met un terme à une bataille judiciaire de plusieurs années entre les syndicats et la compagnie aérienne.Qantas avait décidé de renvoyer ces travailleurs et de faire appel à la sous-traitance en août 2020, alors que le secteur du transport aérien faisait face aux fermetures généralisées de frontières et aux mesures de confinement face au Covid, pour lequel aucun vaccin n’avait encore été mis au point.La Cour fédérale avait déjà jugé que Qantas avait agi illégalement puisqu’elle avait empêché les membres de son personnel à exercer leurs droits à mener une négociation collective et faire grève. La Cour avait ensuite rejeté l’appel de l’entreprise.Ces 50 millions d’euros s’ajoutent à quelque 67 millions d’euros d’indemnisation que Qantas avait accepté l’an dernier de débourser à l’attention de ses anciens employés.La compagnie vieille de 104 ans, surnommée l'”Esprit de l’Australie”, cherche à se refaire une réputation, après ces licenciements massifs, l’augmentation de ses prix, des critiques négatives quant à la qualité de ses services ou encore la vente de billets sur des vols pourtant annulés.Sa directrice générale Vanessa Hudson, qui a pris ses fonctions en 2023, a promis une amélioration de la satisfaction de la clientèle.Dans un communiqué, Qantas a annoncé qu’elle paierait les 50 millions d’euros demandés par la Cour fédérale. “La décision d’externalisation d’il y a cinq ans, en particulier à une époque pleine d’incertitudes, a provoqué de véritables difficultés chez nombre de nos anciens collègues et leurs familles”, a décrit Mme Hudson dans ce communiqué. “Nous présentons nos excuses les plus sincères à chacun des 1.820 employés de manutention”, a-t-elle ajouté.Après “cinq longues années, aujourd’hui est un jour de victoire, non seulement pour nos collègues mais aussi pour tous les travailleurs australiens”, s’est réjouie Anne Guirguis, qui a nettoyé des avions de la compagnie pendant 27 ans avant d’être renvoyée.”Nous pouvons refermer ce chapitre et passer maintenant à autre chose”, a-t-elle déclaré à la presse à l’extérieur du tribunal.Le secrétaire national du Syndicat des travailleurs des transports, Michael Kaine, a applaudi la décision, une “victoire définitive” pour les ex-travailleurs de la compagnie, dont “beaucoup ont découvert par un haut-parleur dans la salle de déjeuner qu’ils avaient perdu leur emploi”, a affirmé M. Kaine.

Air Canada suspend la reprise de ses vols, la grève se poursuivant

La compagnie aérienne Air Canada a annoncé dimanche suspendre son projet de reprise des vols après que ses hôtesses et stewards ont décidé de braver une décision administrative, poursuivant leur grève pour réclamer une meilleure rémunération.Les vols ne vont finalement pas reprendre de sitôt: malgré un signal dans ce sens envoyé en début de matinée, le conflit social paralysant la plus grande compagnie aérienne du Canada semblait dans une impasse dimanche après-midi.Air Canada “a suspendu son projet de reprise partielle des vols (…) après que le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) a illégalement ordonné à ses agents de bord de désobéir à une directive du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) leur enjoignant de reprendre le travail”, a annoncé l’entreprise sur son site.Samedi matin, des membres de bord de la compagnie avaient débrayé à l’appel du syndicat SCFP, poussant la compagnie aérienne à annuler des centaines vols, au pic de la saison estivale.Face à cette crise sociale risquant d’alourdir le “fardeau financier” des Canadiens, le gouvernement avait décidé samedi d’intervenir pour obliger les deux parties à recourir à un arbitrage indépendant.Le Conseil canadien des relations industrielles sollicité a “ordonné à Air Canada de reprendre ses activités et à tous les agents de bord d’Air Canada et d’Air Canada Rouge (filiale à bas coûts d’Air Canada, ndlr) de reprendre leurs fonctions avant 14H00 EDT (18H00 GMT)”, avait fait savoir dimanche la compagnie aérienne.Mais le SCFP représentant les grévistes a appelé ses adhérents à braver cette directive.”Le syndicat affirme que ses membres demeureront en grève tant que leurs revendications sur les salaires et la rémunération du temps au sol ne seront pas respectées”, écrit-il ainsi sur son site.Outre des augmentations de salaires, les agents de bord demandent en effet que leurs heures de travail au sol, par exemple lors de l’embarquement des passagers, soient comptabilisées, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.- “Conflit d’intérêt” -Le syndicat avait dénoncé plus tôt l’intervention du gouvernement et l’existence selon lui de “conflit d’intérêts” entre Maryse Tremblay, la présidente du CCRI chargé d’arbitrer le dossier, et la compagnie aérienne, Mme Tremblay ayant travaillé comme conseillère juridique pour Air Canada.”Nous invitons Air Canada à revenir à la table des négociations pour conclure un accord équitable, plutôt que de compter sur le gouvernement fédéral pour faire le sale boulot à sa place lorsque les négociations deviennent un peu difficiles”, a-t-il déclaré dans un communiqué.L’entreprise avait détaillé jeudi une offre de compromis prévoyant de porter le salaire annuel moyen d’un agent de bord senior à 87.000 dollars canadiens (54.000 euros) d’ici 2027, mais le SCFP avait jugé les propositions insuffisantes au regard notamment de l’inflation.Air Canada transporte 130.000 passagers par jour et 180 villes sont desservies par des vols directs dans le monde.Ce n’est pas la première fois que le gouvernement canadien intervient dans un conflit social. En novembre 2024, il avait ainsi ordonné la reprise immédiate des opérations dans plusieurs ports canadiens, puis en août de la même année le retour au travail des cheminots.L’économie canadienne, bien que montrant des signes de résilience, commence à éprouver les effets de la guerre commerciale engagée par le président américain Donald Trump, avec des droits de douane affectant des secteurs cruciaux pour le pays comme l’automobile, l’aluminium et l’acier.Dans ce contexte, le Conseil des affaires canadien, qui regroupe des dirigeants de plus d’une centaine de grandes entreprises, a jugé que la grève était susceptible de causer “un préjudice immédiat et considérable à tous les Canadiens”.

L’épisode caniculaire en déclin, risque “extrême” d’incendie dans l’Aude

L’épisode caniculaire a régressé dimanche et les fortes chaleurs se concentrent désormais au sud du pays mais le risque incendie reste très élevé sur le pourtour méditerranéen, au dixième jour de la vague de chaleur qui devrait toucher à sa fin lundi soir.Quelque 25 départements restent placés en vigilance orange par Météo-France. L’ouest et le sud de la France ont encore subi de très fortes chaleurs dimanche après-midi.A Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales), le thermomètre a affiché une température maximale de 40,6 °C tandis que Brest pointait à 30,5 °C , d’après les données de l’institut météorologique.Le Mistral et la tramontane continuent de souffler modérément, ce qui conduit à un danger de niveau “très élevé” de feux de forêt dans l’Aude, les Bouches-du-Rhône, le Gard, l’Hérault, les Pyrénées-Orientales et le Vaucluse.Près de 1.200 pompiers sont toujours “en alerte” dans l’Aude, selon la préfecture, dont 330 toujours mobilisés pour la surveillance de l’incendie parti, le 5 août, entre les communes de Ribaute et Lagrasse et qui n’est toujours éteint.- “Je cuis” -La France connaît son deuxième épisode caniculaire depuis le début de l’été et le 51e depuis 1947, des phénomènes rendus plus fréquents et plus intenses par le changement climatique.À Marseille, “on connaît la chaleur depuis toujours mais celle-ci est différente: je n’avais jamais eu de coup de chaud avant qui m’empêche de marcher et qui me donne mal à la tête comme ces derniers jours”, confie Agathe Ramsamy, qui se rend avec son ami à la plage de Corbières à l’Estaque, au nord de la cité phocéenne.”Je dois me lever plus tôt pour profiter et sortir plus tard. Chez moi, malgré les volets fermés, je cuis. Une canicule occasionnelle c’est une chose, mais là l’enchaînement de plusieurs jours est pesant. On manque d’espaces verts et d’îlots de fraîcheur à Marseille, la ville est encore très minérale”, déplore la jeune femme.Ce long épisode caniculaire doit prendre fin entre lundi soir et mardi matin.L’air plus frais présent au nord-est du pays gagne progressivement du terrain vers le sud et va faire descendre les températures partout en France. Les maximales ne dépasseront plus les 28 à 32°C dans toute la partie centre et nord.Seuls 13 départements du pourtour méditerranéen seront maintenus en vigilance orange lundi après 6H00, selon les prévisionnistes.Dimanche soir, les départements restants des Pays-de-la-Loire, de la Nouvelle-Aquitaine ainsi que le Lot ne seront plus placés en vigilance orange, selon l’institut.La vague de chaleur a débuté le 8 août en France. D’abord cantonnée au Sud, avec des températures particulièrement élevées sur le Midi méditerranéen, elle a atteint un niveau exceptionnel entre lundi et mercredi du Sud-Ouest au Centre-Est, où de nombreux records ont été battus. Une nouvelle accentuation notable de la chaleur s’est opérée par le Sud-Ouest vendredi. Dans l’Hexagone, 266 stations météo ont enregistré au moins une fois une température de 40°C ou plus entre le 9 et le 12 août 2025 inclus. Soit plus que sur toute la seconde moitié du XXème siècle (235). Le sud de l’Europe n’est pas en reste avec notamment l’Espagne qui entre dans sa troisième semaine d’alerte vague de chaleur et n’en finit pas de combattre les incendies qui se concentrent dans le nord-ouest et l’ouest du pays.

Air Canada: intervention du gouvernement et reprise des vols annoncée

Air Canada a annoncé la reprise progressive de ses vols dimanche, après l’intervention du gouvernement pour mettre fin à la grève de 10.000 hôtesses et stewards déclenchée la veille et qui paralyse les activités de la plus grande compagnie aérienne du pays.   Le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) “a ordonné à Air Canada de reprendre ses activités et à tous les agents de bord d’Air Canada et d’Air Canada Rouge (filiale à bas coûts d’Air Canada, ndlr) de reprendre leurs fonctions avant 14H00 EDT (18H00 GMT) le 17 août 2025”, a indiqué Air Canada dans un communiqué. La compagnie aérienne prévoit une reprise progressive de ses vols à partir de dimanche soir. Il faudra toutefois plusieurs jours avant que son activité ne revienne à la normale, certains vols étant encore susceptibles d’être annulés au cours des sept à dix prochains jours, a-t-elle averti.Tôt samedi matin, hôtesses et stewards d’Air Canada ont débrayé en raison d’un conflit salarial.Quelques heures plus tard, la ministre canadienne de la Politique du travail, Patty Hajdu, a invoqué une disposition légale pour forcer les deux parties à recourir à un arbitrage indépendant, via le CCRI. La ministre estimait que la grève ne ferait qu’alourdir le “fardeau financier” des Canadiens.La décision du CCRI “met fin à la grève chez Air Canada, qui a entraîné la suspension de plus de 700 vols”, a poursuivi le transporteur montréalais.Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente les grévistes, avait averti que ses adhérents demeureraient en grève jusqu’à ce que le gouvernement les oblige à reprendre le travail.Outre des augmentations de salaires, les revendications du syndicat concernent du travail au sol non rémunéré selon lui, notamment lors des embarquements.- “Conflit d’intérêt” -Le SCFP avait demandé aux passagers ayant des billets Air Canada ou Air Canada Rouge de ne pas se rendre à leur aéroport.Le syndicat n’a pas réagi dans l’immédiat à l’annonce de la décision du CCRI. Mais il avait auparavant dénoncé l’intervention du gouvernement canadien, qui selon lui “récompense le refus d’Air Canada de négocier équitablement en leur donnant exactement ce qu’ils voulaient”.”Cela crée un terrible précédent”, avait-il estimé.Le syndicat a alors également affirmé que la présidente du CCRI, Maryse Tremblay, avait auparavant travaillé comme conseillère juridique pour Air Canada. Et il a dénoncé sur Facebook “une manifestation de conflit d’intérêts presque impensable”.Avant même le début officiel de la grève, la compagnie aérienne avait progressivement réduit ses opérations.Vendredi soir, elle avait annoncé avoir déjà annulé 623 vols au cours des derniers jours, touchant plus de 100.000 passagers.L’entreprise avait par ailleurs détaillé jeudi une offre de compromis prévoyant de porter le salaire annuel moyen d’un agent de bord senior à 87.000 dollars canadiens (54.000 euros) d’ici 2027, mais le SCFP avait jugé les propositions insuffisantes au regard notamment de l’inflation.Air Canada affiche 130.000 passagers par jour et 180 villes desservies par des vols directs dans le monde.Ce n’est pas la première fois que le gouvernement canadien intervient dans un conflit social. En novembre 2024, il avait ainsi ordonné la reprise immédiate des opérations dans plusieurs ports canadiens, puis en août de la même année le retour au travail des cheminots.L’économie canadienne, bien que montrant des signes de résilience, commence à éprouver les effets de la guerre commerciale engagée par le président américain Donald Trump, avec des droits de douane affectant des secteurs cruciaux pour le pays comme l’automobile, l’aluminium et l’acier.Dans ce contexte, le Conseil des affaires canadien, qui regroupe des dirigeants de plus d’une centaine de grandes entreprises, a jugé que la grève était susceptible de causer “un préjudice immédiat et considérable à tous les Canadiens”.

Les avions d’Air Canada cloués au sol par une grève, le gouvernement intervient

Le gouvernement canadien a décidé samedi d’intervenir pour tenter de mettre fin à une grève d’hôtesses et de stewards paralysant les activités d’Air Canada, la principale compagnie aérienne du pays avec des centaines de vols annulés.La ministre de l’Emploi, Patty Hajdu, a sommé les parties de “reprendre et poursuivre leurs activités et leurs fonctions”.La grève, initiée par le personnel navigant pour obtenir une meilleure rémunération, ne ferait qu’alourdir le “fardeau financier” des Canadiens, a-t-elle prévenu.Le gouvernement fédéral a sollicité un arbitre indépendant, le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI), pour régler les différends entre la compagnie aérienne et le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).Le CCRI a le pouvoir d’ordonner la reprise des activités, mais devra commencer par examiner les déclarations des parties et décider s’il souhaite intervenir, ce qui peut prendre “entre 24 et 48 heures”, selon la ministre.En attendant, la grève, qui impacte 130.000 passagers par jour selon Air Canada, se poursuit donc.”Les vols sont annulés au moins jusqu’à l’après-midi du dimanche 17 août. Le processus du CCRI est en cours, de sorte que d’autres annulations pourraient suivre”, a indiqué la compagnie dans un communiqué dans la soirée.”Nous sommes profondément attristés pour nos passagers. Personne ne veut voir des Canadiens bloqués ou inquiets pour leurs projets de voyage, mais nous ne pouvons pas travailler gratuitement”, a insisté Natasha Stea, une représentante des hôtesses de l’air.- Travail au sol non rémunéré -Le syndicat SCFP, qui représente quelque 10.000 personnels navigants, est entré en grève dans la nuit de vendredi à samedi pour réclamer de meilleures rémunérations.Au-delà d’une augmentation de salaire, le personnel navigant réclame d’être rémunéré pour les heures de travail au sol, y compris lors de l’embarquement, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.En réponse à la grève, Air Canada et sa filiale à bas coût Air Canada Rouge ont a déclenché “un lock-out”.Natasha Guwen fait partie des nombreux passagers dont le vol a été annulé. “Ils essaient de nous mettre sur un autre vol, mais rien n’est sûr”, rapporte à l’AFP cette touriste indienne depuis l’aéroport de Toronto.Avant même le début officiel de la grève, la compagnie aérienne avait progressivement réduit ses opérations. Vendredi soir, elle avait annoncé avoir déjà annulé 623 vols au cours des derniers jours, touchant plus de 100.000 passagers.- Effets sur l’économie -L’entreprise avait par ailleurs détaillé jeudi une offre de compromis prévoyant de porter le salaire annuel moyen d’un agent de bord senior à 87.000 dollars canadiens (54.000 euros) d’ici 2027, mais le SCFP avait jugé les propositions insuffisantes au regard notamment de l’inflation.Le syndicat avait également rejeté les demandes de la compagnie et du gouvernement canadien de recourir à un arbitrage indépendant.Ce n’est pas la première fois que le gouvernement canadien intervient dans un conflit social. En novembre 2024, il avait ainsi ordonné la reprise immédiate des opérations dans plusieurs ports canadiens, puis en août de la même année le retour au travail des cheminots.Air Canada estime qu’il faudra entre cinq et dix jours pour que ses activités reprennent leur rythme habituel.L’économie canadienne, bien que montrant des signes de résilience, commence à éprouver les effets de la guerre commerciale engagée par le président américain Donald Trump, avec des droits de douane affectant des secteurs cruciaux pour le pays comme l’automobile, l’aluminium et l’acier.Dans ce contexte, le Conseil des affaires canadien, qui regroupe des dirigeants de plus d’une centaine de grandes entreprises, a jugé que la grève était susceptible de causer “un préjudice immédiat et considérable à tous les Canadiens”.

L’épisode caniculaire en déclin dimanche sur une grande partie de la France

L’épisode caniculaire va régresser dimanche et se concentrer sur la moitié sud du territoire et le sud-Bretagne, avec 36 départements placés en vigilance orange par Météo-France, au dixième jour de la vague de chaleur qui devrait toucher à sa fin lundi soir.Sur le pourtour méditerranéen, les températures prévues dimanche après-midi oscillent entre 35 et 37 degrés et atteindront dans l’intérieur du Languedoc et du Roussillon jusqu’à 41 degrés. Perpignan et Montpellier devraient dépasser la barre des 40 degrés selon Méteo-France.La France connaît son deuxième épisode caniculaire depuis le début de l’été et le 51e depuis 1947, ces phénomènes étant rendus plus fréquents et plus intenses par le changement climatique.L’air plus frais présent au nord du pays gagne progressivement du terrain vers le sud et va faire descendre les températures partout en France. Les maximales ne dépasseront plus les 29 à 31 degrés dans toute la partie centre et nord. Les prévisionnistes tablent sur une fin de la vigilance orange dimanche matin pour les départements d’Auvergne-Rhône-Alpes, de Bretagne, ainsi que pour les départements corses et les Hautes-Alpes.Météo-France a aussi placé la Corse en vigilance jaune pour les orages dimanche.La vague de chaleur a débuté le 8 août en France. D’abord cantonnée au Sud, avec des températures particulièrement élevées sur le Midi méditerranéen, elle a atteint un niveau exceptionnel entre lundi et mercredi du Sud-Ouest au Centre-Est, où de nombreux records ont été battus. Dans l’Hexagone, 266 stations météo ont enregistré au moins une fois une température de 40°C ou plus entre le 9 et le 12 août 2025 inclus. Soit plus que sur toute la seconde moitié du XXème siècle (235). Une nouvelle accentuation notable de la chaleur s’est opérée par le Sud-Ouest vendredi. La fin de l’épisode caniculaire est prévue entre lundi soir et mardi matin.Le sud de l’Europe n’est pas en reste avec notamment l’Espagne qui entre dans sa troisième semaine d’alerte vague de chaleur et n’en finit pas de combattre les incendies qui se concentrent dans le nord-ouest et l’ouest du pays.