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Cambodge-Thaïlande: quatrième jour de combats, malgré la proposition américaine de cessez-le-feu

La Thaïlande et le Cambodge ont échangé des tirs d’artillerie pour la quatrième journée consécutive dimanche, tout en se disant prêts à discuter d’un cessez-le-feu dans le cadre d’une médiation américaine.Les deux royaumes d’Asie du Sud-Est sont engagés dans l’épisode le plus meurtrier en près de quinze ans d’un différend territorial au long cours. Les échanges de tirs, bombardements et frappes aériennes ont fait au moins 33 morts et provoqué le déplacement d’environ 200.000 personnes. Les deux camps, joints samedi par le président américain Donald Trump, ont assuré vouloir entamer des discussions, mais dimanche au petit matin, les combats ont repris, et chaque capitale a accusé l’autre de manquer à sa parole.Une porte-parole du ministère cambodgien de la Défense, Maly Socheata, a affirmé que la Thaïlande avait attaqué à 04h50 du matin (21h50 GMT samedi) deux temples contestés au nord-ouest, théâtre des premiers affrontements survenus jeudi matin.Bangkok a commis des “actes d’agression délibérés et coordonnés”, a-t-elle déclaré dans un communiqué, en dénonçant les “mensonges et faux prétextes” de l’armée thaïlandaise pour justifier l'”invasion illégale” du territoire khmer.Le ministère thaïlandais des Affaires étrangères a évoqué de son côté des “tirs d’artillerie lourde” de l’armée cambodgienne visant des “maisons de civils” dans la province de Surin, aux alentours de 04h30 du matin (21H30 GMT).”Toute cessation des hostilités est impossible tant que le Cambodge fait preuve d’un manque flagrant de bonne foi et continue de violer de manière répétée les principes fondamentaux des droits humains et du droit humanitaire”, a indiqué la diplomatie thaïlandaise.- Plusieurs fronts -Ces derniers jours, le conflit s’est répandu sur de multiples fronts, parfois éloignés de plusieurs centaines de kilomètres entre eux, de la province thaïlandaise de Trat, populaire auprès des touristes, sur le golfe de Thaïlande jusqu’à une zone surnommée “le Triangle d’émeraude” pour sa proximité avec le Laos.Le président américain Donald Trump a annoncé samedi, après avoir échangé avec leurs dirigeants, que les deux pays étaient prêts à se rencontrer pour parvenir à un cessez-le-feu.M. Trump a salué deux “très bonnes conversations” et dit espérer que les deux voisins “s’entendront pendant encore de nombreuses années”, dans un message sur son réseau Truth Social.Bangkok a dit “accepter en principe de mettre en place un cessez-le-feu”, tout en attendant de voir si l’intention de Phnom Penh était “sincère”.Le Premier ministre khmer Hun Manet s’est félicité d’une “bonne nouvelle pour les soldats, et le peuple des deux pays”, et chargé son chef de la diplomatie, Prak Sokhonn, de se coordonner avec son homologue américain Marco Rubio en vue de “mettre fin” au conflit.Avant cela, une tentative de médiation sous l’égide de la Malaisie, qui occupe la présidence tournante de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean) dont les deux royaumes sont membres, n’avait pas été suivie d’effet.La Thaïlande et le Cambodge sont en pleines discussions avec la Maison Blanche au sujet des droits de douane prohibitifs qui doivent frapper ces deux économies dépendantes des exportations le 1er août.Donald Trump a affirmé qu’il était “inapproprié” de revenir à la table des négociations sur le volet commercial tant que les combats “n’auront pas cessé”.Les Nations unies ont aussi exhorté samedi les deux voisins à conclure “immédiatement” un cessez-le-feu.- Appels à la trêve -Les relations diplomatiques entre les deux voisins, liés par de riches liens culturels et économiques, sont au plus bas depuis des décennies. L’épisode en cours a fait 20 morts côté thaïlandais, dont sept soldats, alors que le Cambodge a fait état d’un bilan de 13 morts dont cinq militaires.Plus de 138.000 Thaïlandais ont évacué les zones à risques, selon Bangkok, et plus de 80.000 Cambodgiens de leur côté de la frontière, d’après Phnom Penh.Les deux pays contestent le tracé de leur frontière commune, définie durant l’Indochine française. Avant les combats actuels, l’épisode le plus violent lié à ce différend remontait à des affrontements autour du temple de Preah Vihear entre 2008 et 2011, qui avaient fait au moins 28 morts et des dizaines de milliers de déplacés.Le tribunal des Nations Unies a donné raison au Cambodge deux fois, en 1962 et en 2013, sur la propriété du temple Preah Vihear, classé au patrimoine mondial par l’Unesco, et d’une zone alentour

En Ecosse, Trump joue au golf tandis que des centaines de personnes manifestent contre sa visite

“Pas le bienvenu”: plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi à Edimbourg et Aberdeen en Ecosse pour protester contre la visite de Donald Trump, qui s’est adonné à sa passion du golf sur son parcours de Turnberry, placé sous haute surveillance policière.En compagnie notamment de son fils Eric et de l’ambassadeur des Etats-Unis au Royaume-Uni, le président américain a frappé samedi matin ses premiers coups sur le green du luxueux complexe appartenant à l’entreprise familiale.Son arrivée vendredi soir à Turnberry a transformé cette région pittoresque et habituellement calme du sud-ouest de l’Écosse en une véritable forteresse, avec des routes fermées et de nombreux points de contrôle installés par la police.Sur place, ce déplacement mêlant loisir, négociations commerciales avec l’Union européenne et diplomatie divise les habitants.Le groupe Stop Trump Coalition avait appelé à des manifestations contre cette visite. Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées devant le consulat américain à Edimbourg, la capitale écossaise, ainsi que dans la ville d’Aberdeen, poumon économique du nord-est, près de laquelle Donald Trump possède un second conplexe de golf dans lequel il doit se rendre durant sa visite. – “pas le bienvenu” -Certains participants brandissaient des pancartes affirmant “Scotland Hates Trump” (L’Ecosse déteste Trump) quand d’autres agitaient des drapeaux palestiniens.A Aberdeen, un homme tenait une pancarte représentant le visage du président américain rouge avec des cornes de diable, selon des images filmées par l’AFP.”Non seulement il n’est pas le bienvenu ici, mais tout ce que sa politique représente n’est pas le bienvenu non plus”, a déclaré Maggie Chapman, députée écossaise du parti des Verts, présente à Aberdeen.”Il est sexiste, misogyne (…) et tout ce qui l’intéresse c’est son enrichissement personel”, a-t-elle dénoncé, accusant son golf local, sur lequel un deuxième parcours doit être prochainement inauguré, d’avoir entraîné la destruction d’un site naturel. “Je suis ici à cause du génocide à Gaza, financé et permis par les gouvernements britannique et américain. (…) Je ne peux pas détourner le regard”, s’insurge Amy Hanlon, 44 ans, qui travaille dans le marketing en ligne.La venue du président américain a déclenché une opération de sécurité d’ampleur, pour laquelle la police écossaise a obtenu le renfort d’autres forces de l’ordre du pays.Donald Trump, qui est empêtré dans les répercussions de l’affaire Epstein aux Etats-Unis, a clamé à plusieurs occasions son amour pour l’Ecosse, où sa mère est née et a grandi. Mais sa politique et les investissements locaux de son groupe familial suscitent la polémique.Des dizaines de partisans du président américain s’étaient toutefois rassemblés à l’aéroport de Prestwick vendredi soir au sud-ouest de Glasgow, pour tenter de l’apercevoir.”Ce qu’il y a de mieux avec Trump c’est qu’il n’est pas un homme politique (…) et je pense qu’il défend avant tout les intérêts de son pays”, a affirmé à l’AFP Lee McLean, 46 ans, venu de la ville voisine de Kilmarncock.- rencontre avec von der Leyen  -Outre sa partie de golf, le président américain a indiqué samedi sur son réseau Truth Social échanger depuis l’Ecosse avec les dirigeants du Cambodge et de la Thaïlande pour parvenir à un cessez-le-feu entre les deux pays qui s’affrontent depuis plusieurs jours à cause d’un différend frontalier.Dimanche, il doit rencontrer la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen pour des discussions sur l’accord commercial qu’espère conclure l’UE pour éviter des droits de douane massifs. Les chances sont de “50-50”, a-t-il jugé vendredi.Il doit aussi s’entretenir lundi avec le Premier ministre britannique Keir Starmer.A sa descente d’avion, le président américain a affirmé que l’heure serait à la “célébration” en matière de commerce après l’accord conclu en juin avec le Royaume-Uni prévoyant des droits de douane réduits pour des produits britanniques.Le dirigeant britannique espère toutefois toujours obtenir des droits réduits durables sur l’acier et l’aluminium.A son arrivée, Donald Trump a également évoqué l’immigration en Europe, appelant les pays européens “à se ressaisir” et à “mettre un terme à cette horrible invasion”.

En Ecosse, manifestations contre la visite de Trump occupé à jouer au golf

Plusieurs centaines de personnes manifestent samedi à Edimbourg et Aberdeen en Ecosse pour protester contre la visite de Donald Trump, occupé à jouer au golf sur son parcours de Turnberry, placé sous haute surveillance policière.Sous la pluie et en compagnie de son fils Eric, le président américain a frappé samedi matin ses premiers coups sur le green du luxueux complexe appartenant à l’entreprise familiale, a constaté un journaliste de l’AFP.L’arrivée du président américain vendredi soir à Turnberry a transformé cette région pittoresque et habituellement calme du sud-ouest de l’Écosse en une véritable forteresse, avec des routes fermées et de nombreux points de contrôle installés par la police.Des policiers et des militaires patrouillaient samedi matin sur ce parcours de golf qui a accueilli quatre Opens britanniques masculins, ainsi que sur les plages de sable et les dunes herbeuses qui le bordent. Les joueurs ont été fouillés peu avant que Donald Trump ne fasse son apparition sur le green.La venue du président américain a déclenché une opération de sécurité d’ampleur, pour laquelle la police écossaise a obtenu le renfort d’autres forces de l’ordre du pays.En fin de matinée, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées devant le consulat américain à Edimbourg, la capitale écossaise, ainsi que dans la ville d’Aberdeen, poumon économique du nord-est, près de laquelle Donald Trump possède un second conplexe de golf dans lequel il doit se rendre durant sa visite. Ces manifestations ont été organisées à l’appel du groupe Stop Trump Coalition.Certains participants brandissaient des pancartes affirmant “Scotland Hates Trump” (L’Ecosse déteste Trump). D’autres agitaient des drapeaux palestiniens.A Aberdeen, un homme tenait une pancarte représentant le visage du président américain rouge avec des cornes de diable, selon des images filmées par l’AFP.Donald Trump a clamé à plusieurs occasions son amour pour l’Ecosse, où sa mère est née et a grandi, mais sa politique et les investissements locaux de son groupe familial ont suscité la polémique.A Turnberry, sa visite de cinq jours divise.”Beaucoup de personnes ne font pas confiance à Trump et je suis comme elles. Je pense que c’est un mégalomane”, s’est insurgé Graham Hodgson, retraité, rencontré vendredi par l’AFP.”Il fait beaucoup de mal dans le monde avec ses droits de douanes”, ajoute-t-il.Donald Trump a atterri à l’aéroport de Prestwick vendredi soir au sud-ouest de Glasgow, où des dizaines de partisans du président américain s’étaient massés pour l’apercevoir.Un garçon portait une pancarte sur laquelle était écrit “Bienvenue Trump”, tandis qu’un homme agitait un grand drapeau bleu affichant le slogan “Make America Great Again”.”Ce qu’il y a de mieux avec Trump c’est qu’il n’est pas un homme politique (…) et je pense qu’il défend avant tout les intérêts de son pays”, affirme Lee McLean, 46 ans, qui est venu de la ville voisine de Kilmarncock.Selon lui, c’est ce que devraient faire tous les responsables politiques “avant de s’intéresser à ce qui se passe à l’étranger”.- “Célébration” -“Je suis en Ecosse maintenant. Beaucoup de réunions prévues!!!”, a annoncé le président américain peu après son arrivée sur son réseau Truth Social.Dimanche, il doit rencontrer la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen pour des discussions sur l’accord commercial qu’espère conclure l’UE pour éviter des droits de douane massifs. Il doit aussi s’entretenir lundi avec le Premier ministre britannique Keir Starmer.A sa descente d’avion, le président américain a affirmé que l’heure serait à la “célébration” en matière de commerce après l’accord conclu en juin avec le Royaume-Uni prévoyant des droits de douane réduits pour des produits britanniques.Le dirigeant britannique espère toutefois toujours obtenir des droits réduits durables sur l’acier et l’aluminium.A son arrivée, Donald Trump a également évoqué l’immigration en Europe, appelant les pays européens “à se ressaisir” et à “mettre un terme à cette horrible invasion”.

IA: la Chine veut un consensus international pour concilier progrès et sécurité

Le Premier ministre chinois Li Qiang a appelé samedi à concilier le développement de l’intelligence artificielle (IA) et les risques induits par cette technologie, plaidant pour un consensus mondial malgré la rivalité Pékin-Washington en la matière.Donald Trump a dévoilé cette semaine un plan d’action pour favoriser le développement sans entrave des modèles américains d’IA aux Etats-Unis et à l’étranger, écartant les réserves sur ses possibles dérives.Le président américain rompt ainsi avec la ligne de son prédécesseur démocrate Joe Biden, partisan d’un essor contrôlé. “Nous ne laisserons aucune autre nation nous battre” dans la course à l’IA, a ainsi déclaré M. Trump.Mais samedi, lors de l’ouverture de la Conférence mondiale sur l’intelligence artificielle (WAIC) à Shanghai, Li Qiang a appelé à une bonne gouvernance et au partage des ressources, annonçant notamment la création d’un organisme, lancé par la Chine, destiné à stimuler la coopération internationale en matière d’IA.”Les risques et les défis liés à l’intelligence artificielle suscitent une attention générale (…) Trouver un équilibre entre développement et sécurité exige un consensus urgent plus large de la part de l’ensemble de la société”, a-t-il souligné.Il n’a pas donné de détails sur ce nouvel organisme bien que les médias d’Etat aient indiqué que “la première considération” était que son siège soit basé à Shanghai.L’organisation devrait faire “la promotion d’une gouvernance mondiale mettant en avant une consultation étendue, une contribution conjointe et des bénéfices partagés”, a rapporté l’agence de presse d’État Xinhua. À une époque où l’IA s’intègre pratiquement à toutes les industries, ses usages ont soulevé d’importantes questions éthiques, allant de la diffusion de désinformation à son impact sur l’emploi, ou encore la perte potentielle de contrôle technologique. – Comme un bébé tigre à la maison -Lors d’un discours lors de la conférence de Shanghai, le prix Nobel de physique Geoffrey Hinton a usé d’une métaphore pour décrire la situation mondiale actuelle.Selon lui, l’attitude actuelle envers l’IA est comme celle d’une “personne qui adopterait un adorable bébé tigre comme animal de compagnie”. “Pour survivre”, il faut s’assurer de pouvoir le dresser à ne pas vous tuer lorsqu’il deviendra adulte, a-t-il souligné.Les énormes avancées de la technologie IA ces dernières années l’ont également placée au premier plan de la rivalité entre les États-Unis et la Chine.La Chine “encourage activement” le développement de l’IA open source et est disposée à partager ses avancées technologiques avec d’autres pays, notamment ceux en développement, a-t-il souligné.”Si nous instaurons des monopoles technologiques, des contrôles ou des barrières, l’intelligence artificielle risque de devenir la chasse gardée d’un petit nombre de pays et d’entreprises”, a encore mis en garde Li Qiang.Le vice-ministre des Affaires étrangères Ma Zhaoxu a pour sa part mis en garde contre “l’unilatéralisme et le protectionnisme” lors d’une réunion ultérieure.Les Etats-Unis ont intensifié ces dernières années leurs initiatives pour restreindre les exportations de puces de pointe vers la Chine. Washington dit craindre qu’elles ne servent à moderniser l’armée chinoise et n’affaiblissent la position américaine dans la course technologique.Le Premier ministre chinois a cité “la pénurie de puces et de capacités de calcul” parmi une liste d’obstacles au développement du secteur.- Gouvernance de l’IA: un test décisif -Pékin a fait de l’IA un pilier de ses plans pour l’autonomie technologique.En janvier, la start-up chinoise DeepSeek a présenté un modèle d’intelligence artificielle aux performances comparables aux meilleurs systèmes américains, malgré l’utilisation de puces moins puissantes.L’IA est utilisée de façon croissante dans de nombreux secteurs. Ses applications soulèvent toutefois d’importantes questions éthiques, qu’il s’agisse de la désinformation ou des risques de perte de contrôle.Dans un message vidéo diffusé samedi, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a estimé que la gouvernance de l’IA constituerait “un test décisif pour la coopération internationale”.Lors du sommet de Paris sur l’intelligence artificielle en février, 58 pays, dont la Chine, la France et l’Inde (les co-organisateurs), ainsi que l’Union européenne et la Commission de l’Union africaine, s’étaient prononcés pour une coordination renforcée de la gouvernance du secteur.Mais les Etats-Unis avaient appelé à limiter la régulation pour “ne pas tuer une industrie en plein essor”.Anne Bouverot, l’envoyée spéciale du président français Emmanuel Macron au sommet de Paris, a souligné quant à elle dans son allocution à Shanghai le “besoin urgent” d’une action mondiale. Elle a appelé à un cadre “ouvert, transparent et efficace, donnant à chacun et à chacune l’opportunité de voir leurs points de vue pris en compte”.

Des dizaines de milliers de Malaisiens manifestent contre la vie chère et le manque de réformes

Des dizaines de milliers de Malaisiens ont défilé samedi à Kuala Lumpur pour protester contre l’augmentation du coût de la vie et le manque de réformes imputés au gouvernement du Premier ministre Anwar Ibrahim.La manifestation, organisée par des partis d’opposition, est la première de cette ampleur dans la sixième économie d’Asie du Sud-Est depuis l’accession au pouvoir d’Anwar Ibrahim en 2022.Les manifestants, dont le nombre est estimé à entre 20.000 et 50.000 par les autorités, ont convergé vers la place de l’Indépendance, en plein centre de la capitale malaisienne.Certains brandissaient des pancartes sur lesquelles était écrit “Démissionne, Anwar”, sous la surveillance de la police.”Il (Anwar Ibrahim) gouverne le pays depuis déjà trois ans et il lui reste encore à concrétiser les promesses qu’il a faites”, regrette le manifestant Fauzi Mahmud, un ingénieur de 35 ans originaire de l’Etat du Selangor qui entoure Kuala Lumpur. “Le coût de la vie est encore élevé”.Le chef du gouvernement “est allé dans de nombreux pays pour apporter des investissements, mais nous attendons encore de voir quelque chose”, ajoute-t-il, faisant allusion à de récents voyages du responsable politique, notamment en Russie.- “Assez, s’il vous plaît, démissionnez” – S’exprimant lors du rassemblement, Mahathir Mohamad, un vétéran de la politique et ancien mentor d’Anwar, devenu aujourd’hui son rival juré, a lancé à la foule : “Cela fait trois ans, qu’est-ce que le peuple a ? Je pense qu’il (Anwar) se réjouit de nous voir souffrir”. “Assez, s’il vous plaît, démissionnez”, a ajouté Mahathir Mohamad, qui a fêté son 100e anniversaire le mois dernier.En devenant Premier ministre, Anwar Ibrahim avait promis de réformer le pays et de s’attaquer à la corruption et au népotisme au sein du système politique malaisien.En amont du rassemblement, le chef du gouvernement avait annoncé une série de mesures pour atténuer la colère, comme le versement de 100 ringgits malaisiens (20 euros) à tous les adultes à partir de fin août, et une légère baisse du prix du carburant pour quelque 18 millions de Malaisiens éligibles.-Stratégie d’apaisement-Les analystes politiques ont vu dans ces annonces une stratégie visant à apaiser la frustration croissante de la population et à dissuader les gens de participer à la marche de samedi. Norhamizah Mohamed, 48 ans, originaire de Besut, sur la côte nord-est, a déclaré être venue manifester pour s’assurer qu'”Anwar tienne ses promesses électorales”. “Ce n’est pas que nous ne l’aimons pas, mais nous n’aimons pas la façon dont il dirige le pays”, ajoutant que “ce n’est qu’après que nous avons décidé de manifester qu’il a annoncé des mesures pour la population”.La manifestation de samedi intervient également alors que les partis politiques commencent à se préparer en vue des élections, qui doivent, selon la loi, se tenir au plus tard à la mi-février 2028.Selon une étude récente publiée par le centre Merdeka de recherche sur l’opinion, un organisme indépendant établi en Malaisie, le Premier ministre bénéficiait alors d’un taux d’approbation de 55% de la part des électeurs.

Golf au programme de Trump samedi en Ecosse, manifestations attendues dans plusieurs villes

Donald Trump a entamé samedi sa première journée en terre écossaise par une partie de golf sur son parcours de Turnberry, placé sous haute surveillance policière, à l’écart de manifestations annoncées contre sa présence dans plusieurs villes de cette nation britannique.Sous la pluie et en compagnie de son fils Eric, le président américain a frappé ses premiers coups sur le green du luxueux complexe appartenant à l’entreprise familiale, a constaté un journaliste de l’AFP.L’arrivée du président américain vendredi soir à Turnberry a transformé cette région pittoresque et habituellement calme du sud-ouest de l’Écosse en une véritable forteresse, avec des routes fermées et de nombreux points de contrôle installés par la police.Des policiers et des militaires patrouillaient samedi matin sur ce parcours de golf qui a accueilli quatre Opens britanniques masculins, ainsi que sur les plages de sable et les dunes herbeuses qui le bordent. Les joueurs ont été fouillés peu avant que Donald Trump ne fasse son apparition sur le green.Le président a atterri à l’aéroport voisin de Prestwick vendredi soir, tandis que des centaines de curieux venaient admirer Air Force One et tenter d’apercevoir son célèbre passager.Donald Trump a clamé à plusieurs occasions son amour pour l’Ecosse, où sa mère est née et a grandi, mais sa politique et les investissements locaux de son groupe familial ont suscité la polémique.A Turnberry, sa visite de cinq jours divise.”Beaucoup de personnes ne font pas confiance à Trump et je suis comme elles. Je pense que c’est un mégalomane”, s’est insurgé Graham Hodgson, retraité, rencontré par l’AFP.”Il fait beaucoup de mal dans le monde avec ses droits de douanes”, ajoute-t-il.Mais à l’aéroport de Prestwick vendredi soir, les partisans du président américain se faisaient aussi entendre.Un garçon portait une pancarte sur laquelle était écrit “Bienvenue Trump”, tandis qu’un homme agitait un grand drapeau bleu affichant le slogan “Make America Great Again”.”Ce qu’il y a de mieux avec Trump c’est qu’il n’est pas un homme politique (…) et je pense qu’il défend avant tout les intérêts de son pays”, affirme Lee McLean, 46 ans, qui est venu de la ville voisine de Kilmarncock.Selon lui, c’est ce que devraient faire tous les responsables politiques “avant de s’intéresser à ce qui se passe à l’étranger”.- “Célébration” -Pour la police écossaise, la venue de Trump a déclenché une opération de sécurité d’ampleur, pour laquelle elle a obtenu les renforts d’autres forces de police du pays.Le groupe Stop Trump Coalition a annoncé des manifestations samedi près du consulat américain dans la capitale écossaise Edimbourg, ainsi qu’à Aberdeen, où le président américain doit se rendre, pour visiter son deuxième complexe de golf.La police se prépare également en cas de rassemblements à Turnberry même, où Trump doit passer la journée.”Je suis en Ecosse maintenant. Beaucoup de réunions prévues!!!”, a annoncé le président américain peu après son arrivée sur son réseau Truth Social.Dimanche, il doit rencontrer la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen pour des discussions sur l’accord commercial qu’espère conclure l’UE pour éviter des droits de douane massifs. Il doit aussi s’entretenir lundi avec le Premier ministre britannique Keir Starmer.A sa descente d’avion, le président américain a affirmé que l’heure serait à la “célébration” en matière de commerce après l’accord conclu en juin avec le Royaume-Uni prévoyant des droits de douane réduits pour des produits britanniques.Le dirigeant britannique espère toutefois toujours obtenir des droits réduits durables sur l’acier et l’aluminium.A son arrivée, Donald Trump a également évoqué l’immigration en Europe, appelant les pays européens “à se ressaisir” et à “mettre un terme à cette horrible invasion”.

Des milliers de Malaisiens manifestent contre la vie chère et le manque de réformes

Des milliers de Malaisiens ont défilé samedi à Kuala Lumpur pour protester contre l’augmentation du coût de la vie et le manque de réformes imputés au gouvernement du Premier ministre Anwar Ibrahim.La manifestation, organisée par des partis d’opposition, est la première de cette ampleur dans la sixième économie d’Asie du Sud-Est depuis l’accession au pouvoir d’Anwar Ibrahim en 2022.Les manifestants ont convergé vers la place de l’Indépendance, en plein centre de la capitale malaisienne, brandissant pour certains des pancartes sur lesquelles était écrit “Démissionne, Anwar”, sous la surveillance de la police.”Il (Anwar Ibrahim) gouverne le pays depuis déjà trois ans et il lui reste encore à concrétiser les promesses qu’il a faites”, regrette le manifestant Fauzi Mahmud, un ingénieur de 35 ans originaire de l’Etat du Selangor qui entoure Kuala Lumpur. “Le coût de la vie est encore élevé”.Le chef du gouvernement “est allé dans de nombreux pays pour apporter des investissements, mais nous attendons encore de voir quelque chose”, ajoute-t-il, faisant allusion à de récents voyages du responsable politique, notamment en Russie.En devenant Premier ministre, Anwar Ibrahim avait promis de réformer le pays et de s’attaquer à la corruption et au népotisme au sein du système politique malaisien.En amont du rassemblement, le chef du gouvernement avait annoncé une série de mesures pour atténuer la colère, comme le versement de 100 ringgits malaisiens (20 euros) à tous les adultes à partir de fin août, et une légère baisse du prix du carburant pour quelque 18 millions de Malaisiens éligibles.D’après une étude du mois de mai publiée par le centre Merdeka de recherche sur l’opinion, un organisme indépendant établi en Malaisie, le Premier ministre bénéficiait alors d’un taux d’approbation de 55% de la part des électeurs.

En baie de Morlaix, les ostréiculteurs submergés par les marées vertes

Alimentées par les déjections d’élevages et les engrais azotés, les algues vertes pullulent en baie de Morlaix, jusqu’à étouffer les huîtres qui y sont élevées. Le phénomène, sans doute aggravé par le réchauffement climatique, menace les ostréiculteurs de disparition.”C’est une vraie invasion”, peste Marc Le Provost, 58 ans, les pieds dans l’eau au milieu d’un parc ostréicole de Carantec (Finistère), tenant dans la main une huître enchevêtrée dans un amas d’algues vertes.Le responsable d’exploitation des Huîtres Cadoret alerte depuis plus d’un an sur la menace que fait peser la prolifération d’algues vertes sur l’ostréiculture en baie de Morlaix.”Depuis 2 ou 3 ans il y a une très grosse augmentation de la masse d’algues”, détaille-t-il. “Si ça continue d’augmenter, dans 10 ans ou 15 ans, l’ostréiculture ne sera pas viable sur une baie comme ici… Elle risque de disparaître”.Car ces marées vertes engendrent des “milliers d’heures” supplémentaires pour les ostréiculteurs, contraints de remettre les algues en suspension dans l’eau pour éviter qu’elles ne pourrissent au fond de la mer et asphyxient les huîtres, explique M. Le Provost. Un bateau de l’entreprise, normalement dédié à la production, sert uniquement à passer la herse dans les parcs ostréicoles pour remuer les tonnes d’algues qui s’y accumulent. Et comme les ulves s’accrochent aux huîtres, les ostréiculteurs ne peuvent même pas s’en débarrasser en ramenant cette masse verte à terre, sous peine de perdre une partie de leur production. – “Coexistence impossible”-“Si on ne gère pas ce problème, la conchyliculture a vraiment du souci à se faire dans la baie de Morlaix”, confirme Fabrice Pernet, chercheur et spécialiste des huîtres à l’Ifremer. Ulves et huîtres sont “totalement incompatibles: la coexistence n’est pas possible”, souligne le biologiste. Invasives, ces algues déstabilisent l’écosystème, entrent en compétition avec le phytoplancton dont se nourrissent les mollusques marins et asphyxient le milieu en diminuant la quantité d’oxygène dans l’eau, détaille-t-il.”Et moins d’oxygène, c’est moins de croissance”, souligne M. Pernet, qui ajoute que “les algues vertes diminuent les capacités immunitaires de l’huître et la rendent plus vulnérable”.Avec d’autres chercheurs, il a montré que la mortalité des huîtres contaminées par un herpèsvirus très répandu était deux fois plus importante en présence d’algues vertes.- 3.000 porcs/km2-Présentes à l’état naturel, ces ulves prolifèrent à cause des importantes quantités de lisier et d’engrais azoté épandus dans les champs, dont les excédents sont lessivés par les pluies puis emportés vers les côtes bretonnes par les fleuves.Avec 6,6 millions de cochons en 2023, la Bretagne est la 6e région porcine en Europe et concentre plus de la moitié du cheptel français sur seulement 5% du territoire de l’Hexagone. On compte presque deux cochons par Breton et la production dépasse 3.000 porcs au km2 dans certaines parties du pays du Léon. Le taux de nitrate a certes diminué dans les fleuves bretons depuis 20 ans, mais il reste largement suffisant pour alimenter des marées vertes, dès que les conditions météorologiques s’y prêtent. Et, ces dernières années, des printemps ensoleillés, couplés à une mer plus chaude, ont favorisé la prolifération d’algues vertes plus tôt dans l’année, à une saison où les fleuves charrient de fortes quantités de nutriments vers la mer, décrit Sylvain Ballu, chef de projet surveillance marées vertes au Centre d’étude et de valorisation des algues (Ceva).”On a une fenêtre de prolifération plus longue et sur une période plus favorable”, précise-t-il, en s’interrogeant sur un possible effet du réchauffement climatique, alors que la température des océans bat des records depuis 2023.La loi Duplomb adoptée au Parlement le 8 juillet, qui facilite l’agrandissement ou la création de bâtiments d’élevage intensif, ne risque pas d’améliorer la situation, estime Arnaud Clugery, porte-parole de l’association Eau et rivières de Bretagne. “C’est une autoroute pour les élevages porcins”, dit-il. “Or, historiquement, c’est quand l’élevage hors-sol s’est développé en Bretagne que les marées vertes sont apparues.”Le phénomène “est à plus de 90% d’origine agricole”, a confirmé la Cour des comptes en 2021.

Wall Street atteint de nouveaux sommets, rassurée sur le plan commercial

La Bourse de New York a terminé la semaine sur des nouveaux records vendredi, les investisseurs se montrant optimistes vis-à-vis des négociations commerciales et des résultats trimestriels. L’indice élargi S&P 500 (+0,40% à 6.388,64 points) a franchi un nouveau plus haut pour la cinquième séance d’affilé. L’indice Nasdaq (+0,24% à 21.108,32 points) a aussi atteint un nouveau sommet, tandis le Dow Jones a gagné 0,47%.”Ces records historiques sont soutenus par l’optimisme concernant les accords commerciaux et les solides résultats des entreprises” pour le deuxième trimestre, résume auprès de l’AFP Angelo Kourkafas, d’Edward Jones.A l’approche de la date butoir du 1er août, les investisseurs s’attendent à la conclusion d’accords concernant les droits de douane annoncés par le président américain Donald Trump.L’administration Trump compte pour l’heure cinq accords à son actif, avec le Royaume-Uni, le Japon, le Vietnam, l’Indonésie et les Philippines.Le président américain a affirmé vendredi que la probabilité que les Etats-Unis concluent un accord commercial avec l’Union européenne était de “50-50″.Selon plusieurs sources européennes, ce compromis prévoit des surtaxes douanières de 15% sur les exportations européennes à destination des Etats-Unis, avec des exemptions notamment sur l’aéronautique, les spiritueux ou certains médicaments. C’est bien en deçà des 30% que Donald Trump menace d’appliquer.La place américaine profite toujours des bonnes performances trimestrielles de certaines entreprises, à l’image de celles d’Alphabet, maison mère de Google (+0,53% à 193,18 dollars), qui a largement dépassé les attentes mercredi.”La semaine prochaine, plusieurs des +Sept Magnifiques+ (le surnom donné aux grands noms du secteur technologique, ndlr) publieront leurs résultats financiers, ce qui pourrait quelque peu perturber le calme estival”, commente M. Kourkafas. C’est le cas de Meta, maison mère de Facebook, ou encore du géant Amazon.”Tout accroc dans leurs résultats aura des répercussions sur l’ensemble du marché”, souligne Angelo Kourkafas.En outre, les acteurs du marché ont été rassurés par les données économiques publiées cette semaine, dont le recul des inscriptions au chômage pour la sixième période d’affilée.Wall Street suivra la semaine prochaine la réunion du comité de politique monétaire de la banque centrale des Etats-Unis (FOMC) à l’issue de laquelle les acteurs du marché s’attendent à ce que l’institution laisse ses taux inchangés, soit dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%.Pour Nancy Vanden Houten, d’Oxord Economics, “l’accent sera mis sur la politique monétaire” privilégiée par la Réserve fédérale pour les prochains mois.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à 10 ans se détendait légèrement vers 20H15 GMT, à 4,38% contre 4,41% la veille en clôture.A la cote, le groupe américain de semi-conducteurs Intel a glissé (-8,53% à 20,70 dollars) après l’annonce de pertes nettes de 2,9 milliards de dollars au deuxième trimestre, en grande partie dues au coût d’un important plan de départ.Le chausseur Deckers Outdoor a brillé (+11,35% à 116,85 dollars) grâce à une nette hausse des ventes des chaussures de course Hoka et des bottes Ugg. D’avril à juin, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 964,5 millions de dollars (+17% sur un an) et un bénéfice net par action de 93 cents.L’assureur spécialisé dans la santé Centene a été recherché (+6,09% à 28,39 dollars) malgré des résultats moins bons qu’anticipé.

La Bourse de Paris achève en légère hausse une semaine marquée par les résultats d’entreprises

La Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,21% vendredi, à l’issue d’une semaine marquée par les premières salves de résultats d’entreprises européennes pour le deuxième trimestre, et par la pause de la BCE dans ses baisses de taux.L’indice vedette CAC 40 a avancé de 16,30 points et a terminé à 7.834,58 points. La veille, le CAC 40 avait terminé en baisse de 0,41%.”Bien que les indices boursiers américains S&P 500 et le Nasdaq aient atteint de nouveaux sommets jeudi, la dynamique ne s’est pas maintenue, une Banque centrale européenne (BCE) plus agressive que prévu ayant pesé sur le moral des investisseurs européens”, commente Kathleen Brooks, directrice de la recherche économique pour XTB.La BCE a maintenu ses taux d’intérêt inchangés jeudi, à l’issue d’un long cycle de baisses démarré il y a un an, pour prendre le temps d’évaluer les conséquences du bras de fer commercial entre les Américains et les Européens.Ce statu quo était largement anticipé par le marché, toutefois “le changement de posture” de l’institution, qui estime désormais que “des tensions sur la chaîne d’approvisionnement des entreprises pourraient avoir des risques inflationnistes” n’était “en revanche pas si attendu”, relève Romain Aumond, macroéconomiste de Natixis IM.”Christine Lagarde a douché les espoirs d’une nouvelle baisse des taux en septembre”, tranche Kathleen Brooks.LVMH en hausseConfronté aux guerres commerciales, le numéro un mondial du luxe en matière de chiffre d’affaires, LVMH, a vu ses ventes reculer de 4% au premier semestre à 39,8 milliards. Son bénéfice net a chuté de 22% à 5,7 milliards d’euros.LVMH, cinquième plus grande capitalisation boursière en Europe, a toutefois gagné du terrain en Bourse, “les investisseurs misant sur une possible amélioration à moyen terme”, explique Kathleen Brooks, directrice de la recherche économique pour XTB.Le titre a terminé en hausse de 3,92% à 488,70 euros.Les autres valeurs du secteur du luxe ont aussi gagné du terrain vendredi: Kering a bondi de 4,43% à 221,80 euros et Hermès a gagné 1,62% à 2.385,00 euros.Rémy Cointreau un peu moins pessimisteUn petit mieux mais un contexte toujours difficile: le groupe de spiritueux Rémy Cointreau (+8,06% à 62,35 euros) a annoncé relever son objectif annuel de résultat, dont le recul devrait être moins marqué que prévu après l’accord trouvé début juillet sur les prix du cognac en Chine.Michelin et Valeo en baisseMichelin a enregistré la pire performance de la séance sur le CAC 40, en terminant en forte baisse de 3,36% à 31,07 euros, après avoir publié des ventes en baisse de 3,4% au premier semestre, à 13 milliards d’euros. L’équipementier automobile Valeo a quant à lui chuté de plus de 15% dans la matinée avant de se reprendre en partie au cours de la séance, terminant finalement en recul de 5,37% à 9,78 euros. Ce dernier a fait état d’un bénéfice net en forte baisse de 26% à 104 millions d’euros sur les six mois de janvier à juin, un recul lié entre autres à des plans de restructuration en France et en Allemagne. “L’action de Valeo a été assez malmenée, c’est une surréaction”, a réagi vendredi le directeur général du groupe, Christophe Périllat, qui vient d’être reconduit dans ses fonctions pour un mandat de quatre ans.”Les fondamentaux de Valeo progressent. Un jour ou l’autre, la Bourse nous regardera par rapport à ces fondamentaux”, a souligné M. Périllat lors d’une rencontre avec des journalistes.Nexity s’envoleLe promoteur immobilier Nexity a publié un chiffre d’affaires de 1,3 milliard d’euros au premier semestre, en baisse de 18% par rapport à la même période en 2024, mais le groupe dit commencer à remonter la pente après une lourde restructuration. L’action Nexity s’est envolée de 13,54% à 10,90 euros. Depuis le 1er janvier, le titre affiche cependant un repli de 16,15%.