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Snoop Dogg, Ryan Reynolds, Ed Sheeran: ces célébrités qui investissent en D2 anglaise

Quel est le point commun entre Snoop Dogg, Ryan Reynolds et Ed Sheeran ? Ces célébrités ont toutes investi dans des clubs de Championship (2e division anglaise), à la fois pour espérer en tirer un profit sur le long terme, mais aussi par passion.Mi-juillet, le rappeur américain Snoop Dogg est devenu copropriétaire du club de Swansea, qui tente de remonter en Premier League, arborant sur les réseaux sociaux le nouveau maillot pour la saison prochaine.”L’histoire de ce club et de sa région m’ont touché. Une ville ouvrière et un club fier. Un outsider qui rend les coups, comme moi”, avait commenté l’artiste de 53 ans, féru de sport, aux plus de 100 millions d’abonnés – de son vrai nom, Calvin Broadus – qui a rejoint au capital, le footballeur et Ballon d’or croate Luka Modric. Reste à savoir si ce duo atypique sera suffisant pour battre “Deadpool”. Ou plutôt Ryan Reynolds, l’acteur et producteur canadien qui détient depuis 2020 avec l’acteur Rob McElhenney, autre visage bien connu de Hollywood, le club rival gallois de Swansea, Wrexham.Ce rachat surprise a d’ailleurs fait l’objet d’une docu-série intitulée “Welcome to Wrexham” (Bienvenue à Wrexham) qui a permis au club jusqu’alors méconnu, d’acquérir une renommée internationale. Reconnaissable à ses cheveux roux et sa guitare, Ed Sheeran n’a pas que la musique dans la peau: en août 2024, la pop-star anglaise a acquis une participation minoritaire dans Ipswich Town – 1,4% – après avoir été sponsor-maillot de ses équipes masculine et féminine depuis 2021. Mais l’implication du chanteur, supporter de longue date des “Tractor Boys”, n’a pas empêché le club d’être relégué de la Premier League la saison dernière. Alors pourquoi ces célébrités veulent-elles investir une partie de leur fortune, dans ce championnat ? – “Gagner de l’argent” -“Il y a la notion d’un retour sur investissement à long terme (…) Même si le succès sur le terrain et les retours attendus en dehors, ne sont pas une garantie, explique à l’AFP, Chris Winn, enseignant à l’University Campus of Football Business (UCFB).Pour autant, cela ne signifie pas que tous “cherchent à réaliser un retour sur investissement : le football peut souvent être (perçu comme) un jeu (…) et pour certains, un projet passionné financé à titre personnel”, précise-t-il.Dans le cas de la superstar du football américain Tom Brady, qui a pris sa retraite en 2023, difficile de déterminer quelle est la finalité.Le quarterback californien vainqueur de sept Super Bowl, détient une participation minoritaire dans Birmingham City, le deuxième club de la deuxième ville d’Angleterre après l’équipe de Premier League, Aston Villa – éliminée en avril dernier en quarts de finale, par le Paris Saint-Germain, vainqueur de la Ligue des champions.Son arrivée en 2023 n’a pas été accueillie à l’unanimité, un fan demandant même “Tom Brady, c’est qui ?”, dans la série documentaire d’Amazon Prime Video, “Built in Birmingham: Brady et les Blues”, qui suit son implication précoce et mouvementée dans le club. Notamment après le renvoi en janvier 2024 de l’entraîneur Wayne Rooney, qui a très récemment estimé que Brady ne “(comprenait) pas le football”.L’ami de Brady et co-propriétaire de Birmingham, l’investisseur new-yorkais Tom Wagner, révèle dans la série qu’ils avaient initialement tenté d’acheter une équipe de Premier League, sans succès.”Nous pensions pouvoir gagner de l’argent, avoir un bon retour, qui est notre objectif ultime, donc nous ne pouvions pas y renoncer”, explique Wagner.Au cours de la première saison de Wagner et Brady, Birmingham a chuté en League One, la troisième division anglaise. Mais avec le jeune entraîneur Chris Davies à la tête de l’équipe, ils ont obtenu une promotion en Championship cette année, en remportant le titre de League One avec un total de points record.

Les Bourses européennes ouvrent en hausse

Les Bourses européennes ont ouvert en hausse vendredi, en attendant la publication de plusieurs indicateurs économiques aux Etats-Unis, et avant la rencontre en Alaska entre les présidents Trump et Poutine, qui doivent notamment échanger sur la guerre en Ukraine.Dans les premiers échanges, la Bourse de Londres prenait 0,40%, Francfort avançait de 0,61% et Paris s’octroyait 0,56%.

Le réseau de froid, solution “vertueuse” pour climatiser

A 13 mètres sous terre, la vague de chaleur pousse à plein régime les machines de la centrale: le réseau de froid de la Part-Dieu, au coeur de Lyon, permet au quartier d’affaires de se climatiser à moindre coût énergétique.A l’extérieur, la vigilance canicule vient de tomber d’un cran mais les températures, avec des pointes à 35°C, continuent de faire souffrir les organismes. Pour se rafraîchir, les Lyonnais se réfugient autant qu’ils peuvent dans des lieux climatisés, comme le centre commercial de la Part-Dieu, le plus grand de France.L’air frais qui les soulage trouve son origine dans une immense salle souterraine en béton immaculé, ouverte à l’occasion d’une visite à la presse, où des tuyaux de toutes tailles quadrillent le champ de vision. La centrale ne recourt pas à un système classique qui, lors de la production de froid, rejette l’air chaud vers l’extérieur. “C’est le pire qu’on puisse faire” parce que cela aggrave les îlots de chaleur urbains, relève Gerald Campbell-Robertson, directeur général d’ELM, filiale de l’opérateur de la centrale Dalkia.L’installation utilise de l’eau à rafraîchir, qu’elle trouve non pas dans une nappe phréatique comme c’est souvent le cas, mais à proximité, dans les parkings sous-terrains du quartier.Le pompage des eaux d’infiltration est inévitable dans les parkings de ce type pour éviter les inondations, mais cette eau n’est pas toujours réutilisée – ce que les spécialistes appellent une “énergie fatale”.- Piscines de glace -Lancée en 2020, en complément d’une première centrale datant des années 1970, la centrale de Mouton-Duvernet fonctionne de façon autonome 24h/24 et 7 jours/7. Seuls des techniciens et opérateurs de maintenance y passent de temps en temps.Dans cette installation, l’eau à 15°C est refroidie à 5°C par deux machines de 47 tonnes. Elle parcourt ensuite les 14 kilomètres du réseau de froid, avant de revenir plus chaude – et le cycle de refroidissement recommence. “L’eau tourne en permanence, depuis des années c’est la même”, souligne Gerald Campbell-Robertson.Dans le fond de la salle, quatre énormes piscines permettent en complément de stocker de la glace. “Ces bacs-là aujourd’hui sont très pleins, on les vide vers 12-14H00 quand il fera très chaud”, explique le directeur.”En terme énergétique, on voit que les solutions collectives de ce type sont plus vertueuses que des solutions individuelles”, se félicite le président écologiste de la métropole Bruno Bernard.”Avec 1kW électrique, on fait 11 kW de froid” soit un coefficient de performance de 11, explique Gerald Campbell-Robertson. C’est bien mieux qu'”une petite clim’ mobile” (0,7) et même qu’une climatisation de type pompe à chaleur (2,5 à 3), selon lui.- 18 millions -Le réseau de la Part-Dieu précède l’élection des écologistes en 2020 à la tête de l’agglomération. Depuis, un autre réseau de froid a vu le jour dans le sud de Lyon, dans le quartier de Gerland, puisant son eau dans les alluvions du Rhône.”Ce ne sont pas des petits investissements”, observe M. Bernard – 18 millions d’euros pour Gerland. “Mais ce sont des modèles économiques viables au prix du marché”, assure-t-il.A la Part-Dieu, outre le centre commercial, la gare et de nombreux bâtiments comme le Campus Orange, l’hôpital et des data centers sont raccordés au réseau. Soit 750.000 m2 refroidis par la centrale, qui produit environ 27.000 MWh/an.Petit bémol aux yeux de la collectivité: seulement quelques copropriétés ont fait le choix de se raccorder.”Sur un bâtiment neuf, ça ne coûte pas plus cher de raccorder, il faut juste le penser dès le départ”, argue Gerald Campbell-Robertson.Sur le territoire de la métropole, deux réseaux supplémentaires, à la fois producteurs de froid et de chaud, sont attendus d’ici 2027. En France en 2023, on comptabilisait une quarantaine de réseaux de froid.

Pas de traité plastique à Genève

Il n’y aura pas de traité contre la pollution plastique à Genève: dix jours de pourparlers diplomatiques tendus se sont terminés vendredi à l’aube par un constat d’échec cuisant pour l’environnement et la diplomatie.Le représentant de la Norvège, co-président d’un groupe de pays qui défendait un traité de “haute ambition” pour protéger l’environnement et la santé humaine face au danger grandissant de la pollution plastique, l’a annoncé en ouverture d’une réunion plénière des 185 gouvernements: “nous n’aurons pas de traité sur la pollution plastique ici à Genève”.Le président des négociations, l’Equatorien Luis Vayas Valdivieso avait présenté en 24 heures deux versions différentes d’une proposition de compromis, dont le dernier dans la nuit du 14 au 15 août dans une ambiance fiévreuse et inquiète. Mais les chefs de délégation réunis en session exceptionnelle à l’aube n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur cette dernière version en dépit d’une sensible évolution dans la formulation.Ce texte, qui comportait encore plus d’une centaine de points à clarifier, constituait une “base acceptable de négociation”, avaient indiqué deux sources gouvernementales distinctes interrogées par l’AFP juste après la mise en ligne du texte sur le site onusien des négociations. En séance, il n’a pas fait consensus, comme l’ont signalé les représentants de l’Arabie Saoudite, de l’Inde et de l’Uruguay.- Multilatéralisme affaibli -A ce titre, certains membres ont demandé que les textes non retenus ne soient pas joints à une prochaine session de négociations.La Commissaire européenne à l’Environnement Jessika Roswal a estimé en revanche que le travail mené représente une bonne base pour une reprise des négociations.Beaucoup de délégués ont fait part de leur déception, la représentante de Fiji estimant que cet échec “affaiblit le multilatéralisme”.”Une poignée de pays, guidés par des intérêts financiers de court terme et non par la santé de leurs populations et la durabilité de leur économie, ont bloqué l’adoption d’un traité ambitieux contre la pollution plastique”, a regretté la ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier Runacher, dans une déclaration.Tout au long du processus une guerre de tranchées a en effet opposé deux camps qui semblent irréconciliables.Les “ambitieux”, dont l’Union européenne, le Canada, l’Australie, beaucoup de pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’îles, qui voulaient réduire la production mondiale de plastique et contrôler les molécules les plus préoccupantes pour la santé, afin de réduire la pollution.En face, des pays essentiellement pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production d’hydrocarbures à la base de l’industrie plastique et toute interdiction de molécules ou additifs dangereux. Ces pays ne supportaient pas que toute la négociation soit basée sur “toute la durée de vie” du plastique, c’est-à-dire depuis la substance dérivée du pétrole jusqu’à son état de déchet.Ils ont mené une guerre de pilonnage pour obtenir le changement du “scope” ou de la portée du texte du traité, qui avait été fixée en 2022 lors de l’assemblée générale Environnement des Nations Unies.La Chine, premier producteur mondial de plastique, avait au début des négociations signé des documents avec ce groupe, mais est restée relativement discrète durant tout le processus.Sous l’Å“il des représentants des industries pétrochimiques présents dans les couloirs, les pays avaient déjà échoué une fois à produire un texte commun lors de la dernière séquence de négociations, à Busan en Corée du Sud fin 2024.Le sujet est d’autant plus important que la planète a produit plus de plastique depuis 2000 que durant les 50 années précédentes, en majorité des produits à usage unique et des emballages. Et la tendance s’accélère: si rien n’est fait, la production actuelle, de quelque 450 millions de tonnes par an, devrait tripler d’ici 2060, selon les prévisions de l’OCDE. Moins de 10% est recyclé.

Traité plastique: un nouveau compromis mais pas encore d’accord

Un nouveau texte de compromis a été proposé dans la nuit de jeudi à vendredi aux représentants des gouvernements de 185 pays qui tentent avec difficulté de produire un traité international contre la pollution plastique à Genève.Ce texte, qui comporte encore plus d’une centaine de points à clarifier, constitue une “base acceptable de négociation”, ont indiqué deux sources gouvernementales distinctes interrogées par l’AFP. Mais plusieurs ONG environnementales ont critiqué un texte toujours “insuffisant” pour “protéger la santé humaine et l’environnement”.Le nouveau texte, composé de 31 articles, a été mis en ligne sur le site onusien des négociations par le diplomate qui préside les débats, Luis Vayas Valdivieso, après d’intenses négociations de dernière minute en coulisses tout au long de la journée de jeudi, et le rejet massif de la précédente mouture du texte par les États.Le nouveau texte proposé, le troisième depuis le début de cette séquence diplomatique, est encore bien loin d’être un traité: toutes les expressions entre parenthèses -faute de consensus- doivent être supprimées, puis le texte doit être soumis en plénière des négociateurs.Sur le fonds, le texte “est loin d’être ce dont nous avons besoin pour mettre un terme à la pollution plastique” mais il “peut constituer un tremplin pour y parvenir, si nous l’aiguisons lors d’une prochaine session” de négociation, a déclaré à l’AFP Juan Carlos Monterrey Gomez, chef de la délégation du Panama, l’une des voix les plus fortes favorables à un traité dit “ambitieux” pour protéger l’environnement et la santé humaine des dégâts du plastique.Le texte constitue une “base acceptable de négociation” a indiqué une autre source gouvernementale qui a requis l’anonymat, mais constate dans la foulée qu’il n’est pas encore adopté.- Rebuffade -Théoriquement, la séquence de négociations CNI5-2, qui a débuté à Genève le 5 août, devait s’arrêter à minuit locales (22H00 GMT) ce 14 août.Les discussions se sont poursuivies jeudi dans une ambiance enfiévrée et quelque peu désordonnée, pour tenter d’établir un texte de consensus. Malheureusement, les changements positifs sont de très petits pas, et ainsi écrits, ils ne produiront pas un traité, a indiqué l’ONG IPEN, Le président des débats est apparu brièvement peu avant minuit heure locale, heure théorique de la fin des débats, pour ouvrir une séance plénière avant de la refermer immédiatement, ce qui a permis d’ajouter, selon les règles onusiennes, quelques heures à la concertation.Avec son texte, M. Vayas tire sa dernière cartouche après avoir subi une sévère rebuffade mercredi lorsque son deuxième texte de synthèse a été rejeté par la quasi-totalité des 185 pays rassemblés en assemblée plénière.Depuis il a travaillé, directement avec les chefs de délégations régionales pour tenter de retrouver un accord résolvant la quadrature du cercle entre les pays dits à forte ambition et ceux qui s’opposent à toute régulation forte de l’industrie du plastique, essentiellement des pays pétroliers ou producteurs de plastique.De profondes divisions demeurent entre les deux camps qui se sont affrontés sur le sujet.Les “ambitieux”, dont l’Union européenne, le Canada, l’Australie, beaucoup de pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’îles, veulent nettoyer la planète du plastique qui commence à la gangréner et affecte la santé humaine, et surtout réduire la production mondiale de plastique.En face, les pays essentiellement pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production et toute interdiction de molécules ou additifs dangereux.- “Texte médiocre” -Sous l’Å“il des représentants des industries pétrochimiques présents dans les couloirs, les pays représentés avaient ont déjà échoué une fois à produire un texte commun lors de la dernière séquence de négociations, à Busan en Corée du Sud fin 2024.Les auteurs du texte “utilisent une technique bien connue : introduire d’abord un texte inacceptable, puis revenir avec un texte médiocre à prendre ou à laisser, qui montre une amélioration à la marge, mais reste loin de ce dont nous avons besoin pour faire face à la crise plastique” a souligné l’ONG Ciel dans un bref communiqué.Le sujet est d’autant plus important que la planète a produit plus de plastique depuis 2000 que durant les 50 ans précédents, en majorité des produits à usage unique et des emballages et la tendance s’accélère: si rien n’est fait, la production actuelle, de quelque 450 millions de tonnes par an, devrait tripler d’ici 2060, selon les prévisions de l’OCDE. Or moins de 10% est recyclé.*

Pollution plastique: les négociations prolongées mais restent dans le flou

La négociation internationale pour élaborer un traité sur la pollution plastique a été prolongée in extremis jusqu’à vendredi par le diplomate qui préside les débats à Genève, ouvrant un frêle espoir de compromis, mais sans vision claire de la fin du processus.”Comme les consultations sur mon projet de texte révisé sont toujours en cours, cette plénière est donc ajournée et se réunira le 15 août 2025, à une heure à déterminer”, a déclaré Luis Vayas Valdivieso, le diplomate équatorien qui préside aux négociations à Genève. Théoriquement, la séquence de négociations CNI5-2, qui a débuté à Genève le 5 août, devait s’arrêter à minuit locales (22H00 GMT) ce 14 août.Durant de longues heures d’attente, de négociations de couloir, de rencontres informelles jeudi, un chef de délégation a dit à l’AFP qu’il était convaincu qu’il y aura un texte” de compromis, tandis qu’un autre, venu d’un autre continent, se désespérait de ne voir “ni texte, ni mode d’emploi”, craignant un échec complet de la longue négociation entamée il y a plus de deux ans à Nairobi.”C’est un tel bazar. Je n’ai jamais vu ça!” a commenté pour l’AFP, Aleksandar Rankovic, un observateur du groupe de réflexion The Common Initiative.De fait, M. Vayas subi une sévère rebuffade mercredi lorsque son texte de synthèse a été rejeté par la quasi-totalité de l’assemblée plénière des Nations unies réunissant quelque 185 pays.Depuis il a travaillé, directement avec les chefs de délégations régionales pour tenter de retrouver un accord résolvant la quadrature du cercle entre les pays dits à forte ambition et ceux qui s’opposent à toute régulation forte de l’industrie du plastique, essentiellement des pays pétroliers ou producteurs de plastique.Au cours de l’après-midi, la séance plénière annoncée le matin a été repoussée à 18H00, 19H00, 21H00 pour finalement se tenir juste avant minuit heure locale. Elle n’a duré que quelques minutes.Les chances de trouver un accord, après trois ans de négociations, semblent très minces, étant donné les profondes divisions qui demeurent entre les deux camps qui se sont affrontés sur le sujet.Les “ambitieux”, dont l’Union européenne, le Canada, l’Australie, beaucoup de pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’îles, veulent nettoyer la planète du plastique qui commence à la gangréner et affecte la santé humaine.En face, les pays essentiellement pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production de plastique et toute interdiction de molécules ou additifs dangereux.”Le manque d’ambition dans le texte présenté (mercredi) aux Nations unies est inacceptable”, a jugé le président français Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux jeudi.Sous l’Å“il des représentants des industries pétrochimiques présents dans les couloirs, les pays représentés avaient ont déjà échoué une fois à produire un texte commun lors de la dernière séquence de négociations, à Busan en Corée du Sud fin 2024.Le sujet est d’autant plus important que la planète a produit plus de plastique depuis 2000 que durant les 50 ans précédents, en majorité des produits à usage unique et des emballages et la tendance s’accélère: si rien n’est fait, la production actuelle, de quelque 450 millions de tonnes par an, devrait tripler d’ici 2060, selon les prévisions de l’OCDE. Or moins de 10% est recyclé.

YouTube va deviner l’âge des utilisateurs grâce à l’IA

YouTube a commencé à tester un outil d’intelligence artificielle (IA) pour identifier l’âge de ses utilisateurs aux Etats-Unis, afin de mieux protéger les mineurs des contenus et habitudes de navigation en ligne considérés comme inappropriés pour eux.”Cette technologie va nous permettre de déduire l’âge d’un utilisateur et d’utiliser ce signal – indépendamment de la date de naissance indiquée dans le compte – pour proposer des expériences et des protections adaptées”, a expliqué la plateforme de vidéos de Google dans un billet de blog fin juillet.La phase de test sur une partie des utilisateurs américains a commencé mercredi, d’après un message adressé aux créateurs de contenus.La technologie est censée interpréter “différents signaux”, tels que les types de vidéos recherchées et regardées ou encore l’ancienneté du compte. Si le système détermine qu’un utilisateur a moins de 18 ans, les règles pour les adolescents s’appliqueront automatiquement : la publicité ne sera plus personnalisée et des garde-fous dans les recommandations seront activés, pour limiter le visionnage répété de certains contenus, notamment.En cas d’erreur, la personne “aura la possibilité de prouver qu’elle a bien 18 ans ou plus, par exemple en utilisant une carte bancaire ou une pièce d’identité officielle”, a précisé YouTube.Le service de streaming a ajouté avoir déjà testé ce système ailleurs avec succès. Elle prévoit de l’étendre à d’autres marchés.YouTube et de nombreuses autres plateformes, Instagram (Meta) et TikTok en tête, sont régulièrement accusées de nuire à la santé des enfants et adolescents et de ne pas suffisamment les protéger des dangers, des phénomènes d’addiction aux contenus néfastes et aux criminels.De nombreux pays et Etats américains cherchent à forcer les géants des technologies à garantir le respect des règlements liés à l’âge des utilisateurs.L’Australie a ainsi récemment décidé d’interdire YouTube aux moins de 16 ans afin de les protéger contre les “algorithmes prédateurs”, selon les termes de la ministre de la Communication, Anika Wells.Le Parlement australien avait déjà adopté en 2024 une loi pionnière interdisant l’accès aux réseaux sociaux tels que TikTok, X ou encore Facebook et Instagram aux mineurs de moins de 16 ans, mais YouTube n’était pas inclus.

Wall Street quasi-stable après une hausse inattendue des prix à la production

La Bourse de New York a terminé sans grand entrain jeudi, minée par une nette hausse des prix à la production aux Etats-Unis, qui viennent remettre en question le calendrier des baisses de taux de la Réserve fédérale (Fed). Le Dow Jones (-0,02%) et l’indice Nasdaq (-0,03%) ont tous les deux terminé à l’équilibre. L’indice élargi S&P 500 (+0,03%) était également quasiment stable mais a tout de même réussi à grappiller un record en clôture, à 6.468,54 points.”Tout est assez stable (…) ce qui est plutôt positif compte tenu de l’ampleur du raté sur l’indice PPI”, note auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.En début de séance, les investisseurs ont mal réagi à la publication de l’indice des prix à la production (PPI), qui a progressé de 0,9%, selon les données publiées jeudi par le département du Travail, après être resté stable en juin.C’est une augmentation bien plus importante que ce qu’attendait le marché, qui tablait plutôt sur une avancée de 0,2% des prix en juillet, selon le consensus publié par MarketWatch.Hors prix de l’alimentation, de l’énergie et des services commerciaux, considérés comme plus volatils, la progression des prix à la production reste importante, de l’ordre de 0,6%.Il s’agit de la hausse la plus marquée de l’indice sous-jacent depuis mars 2022, soit peu avant le pic d’inflation observé à l’été 2022 aux Etats-Unis.”Les droits de douane poussent les entreprises à augmenter les prix qu’elles se facturent mutuellement, ce qui se traduira à terme par une hausse des prix à la consommation”, estime Bill Adams, de Comerica Bank. En outre, “ce rapport est un élément supplémentaire en défaveur d’une baisse des taux” de la Fed, juge l’analyste. Une large majorité d’experts s’attendent toujours à une réduction des taux lors de la prochaine réunion du comité de politique monétaire de l’institution (FOMC), selon l’outil de veille de CME. Mais ils sont de moins en moins à prévoir d’autres baisses lors des réunions suivantes.Selon M. Hogan, les investisseurs vont être particulièrement attentifs à la publication des ventes au détail vendredi, qui pourraient “faire bouger” Wall Street. Sur le marché obligataire, vers 20H15 GMT, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans se tendait nettement à 4,28% contre 4,23% à la clôture mercredi. Les acteurs du marché continuent par ailleurs de surveiller les développements sur le plan commercial, notamment avec certains des principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis.”La Chine est toujours en pourparlers et en phase de négociation, tandis que le Mexique et le Canada sont dans l’incertitude”, explique M. Hogan. “Tant que nous ne signons pas d’accords (avec ces pays, ndlr), nous ne pouvons pas vraiment dire que nous avons mis un terme à cette guerre commerciale”, ajoute l’analyste.A la cote, le géant des semiconducteurs Intel a bondi de 7,38% à 23,86 dollars après des informations de l’agence Bloomberg selon lesquelles le gouvernement américain pourrait acquérir une participation dans l’entreprise.Intel a fini l’année 2024 avec des résultats meilleurs qu’escompté, mais des perspectives jugées trop faibles par le marché.Les célèbres sandales de la marque allemande Birkenstock ont été boudées (-3,62% à 48,41 dollars). Malgré des performances globalement meilleures qu’attendu, la marque a connu un ralentissement de la croissance de son chiffre d’affaires. Le groupe américain de prêt-à-porter multimarques Tapestry a nettement chuté (-15,71% à 95,69 dollars) après que l’entreprise a déclaré -à l’occasion de la publication de ses résultats- que les droits de douane allaient peser sur ses bénéfices.La plateforme d’échanges de cryptomonnaies Bullish (+9,851% à 74,69 dollars) a poursuivi son ascension pour son deuxième jour de cotation à la Bourse de New York.

Pollution plastique: “les heures cruciales” s’égrènent sans accord en vue

Les “heures cruciales” continuaient de s’égrener jeudi et les négociateurs de 185 pays commençaient à perdre espoir sur la possibilité de parvenir dans les temps impartis à un quelconque accord de compromis sur la façon de lutter contre la pollution plastique.”On est dans le flou plus total, avec l’impression que quelque chose nous échappe”, a lâché à l’AFP une source diplomatique impliquée dans une délégation régionale. Théoriquement, la séquence de négociations qui a débuté à Genève le 5 août doit s’arrêter à minuit locales (22H00 GMT) ce 14 août et l’ensemble des délégués attendent encore la convocation d’une assemblée plénière avant l’heure fatidique de minuit, mais cette réunion ne cesse d’être reportée d’heure en heure.Selon les règles intérieures de l’ONU, la séance plénière doit être convoquée avant minuit pour être valide, et peut ensuite déborder.Dans un message sur le réseau X, le président français Emmanuel Macron a tonné dans l’après-midi pour encourager les délégués à trouver un terrain d’entente: “Qu’attendons nous pour agir ?” et demandé d'”adopter un texte à la hauteur de l’urgence environnementale et sanitaire. Pour notre santé. Pour notre environnement. Pour nos enfants”.”Cela fait deux ans et demi qu’on négocie et les dernières heures qui restent sont cruciales” pour “trouver un accord qui résolve le problème et donne la priorité à la santé du grand public”, a abondé Graham Forbes, le chef de la délégation de l’ONG de défense de l’environnement Greenpeace, auprès de l’AFP.La ministre de l’environnement du Kenya a aussi rappelé l’importance de l’enjeu face au fléau de la pollution plastique.”Nous devons avoir un traité mondial cohérent. Nous ne pouvons pas le faire seuls”, a expliqué Deborah Barasa à l’AFP. Comme l’Union européenne, le Kenya fait partie des pays dits à forte ambition, ceux qui veulent un traité entérinant une réduction de la production et la suppression des additifs les plus dangereux.Pour résoudre la quadrature du cercle, elle suggère de conclure un traité maintenant et de travailler sur certains aspects plus en détail ultérieurement.”Nous devons trouver un terrain d’entente. Il faudra peut-être faire des compromis, puis nous pourrons adopter une approche progressive pour construire ce traité… et mettre fin à la pollution plastique”, a-t-elle détaillé.Mais surtout “nous devons repartir avec le traité”.- 15, 18, 19, 20, 21 -Une nouvelle séance plénière réunissant tous les délégués, qui devra entériner un résultat quel qu’il soit, a déjà été repoussée du milieu d’après-midi à 18H00, puis 19H00, puis 21H00.Les chances de trouver un accord, après trois ans de négociations, semblent très minces, étant donné les profondes divisions qui demeurent entre les deux camps qui se sont affrontés sur le sujet.Les “ambitieux”, dont l’Union européenne, le Canada, l’Australie, beaucoup de pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’îles, veulent nettoyer la planète du plastique qui commence à la gangréner et affecte la santé humaine.En face, les pays essentiellement pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production de plastique et toute interdiction de molécules ou additifs dangereux.Mercredi, une tentative maladroite de la présidence de présenter un texte acceptable par tous n’a finalement satisfait personne.”Le manque d’ambition dans le texte présenté (mercredi) aux Nations unies est inacceptable”, a résumé M. Macron.Poussés par une résolution des Nations Unies de 2022, cela fait près de trois ans qu’ils tentent de forger un texte “juridiquement contraignant” qui s’attaque à la pollution plastique, y compris en milieu marin. Mais sous l’Å“il des représentants des industries pétrochimiques présents dans les couloirs, ils ont déjà échoué une fois à produire un texte commun lors de la dernière séquence de négociations, à Busan en Corée du Sud fin 2024.- Moins de 10% recyclé -Le sujet est d’autant plus important que la planète a produit plus de plastique depuis 2000 que durant les 50 ans précédents, en majorité des produits à usage unique et des emballages et la tendance s’accélère: si rien n’est fait, la production actuelle, de quelque 450 millions de tonnes par an, devrait tripler d’ici 2060, selon les prévisions de l’OCDE. Or moins de 10% est recyclé.Pour Aleksandar Rankovic du groupe de réflexion The Common Initiative, “il reste deux scénarios: il y a le mauvais et le très mauvais, et beaucoup de choses pas très belles entre entre les deux”, a-t-il dit à l’AFP.”Le mauvais scenario, c’est si les pays adoptent un mauvais traité, un texte comme celui qui a été présenté mercredi”.”Le très mauvais scenario, c’est s’ils ne sont d’accord sur rien, et s’ils prévoient de se réunir de nouveau pour trouver encore une nouvelle synthèse, ou si le texte reste à l’abandon pendant longtemps et soit pratiquement abandonné”.Les pays “ambitieux” pourraient avancer “leur propre texte”, a indiqué Zaynab Sadan, cheffe de la délégation de l’ONG environnementale WWF. “Ils doivent se préparer à faire adopter leur texte par vote. Il n’y a aucun autre moyen d’obtenir un traité qui ait du sens”, a-t-elle estimé.

La canicule touche encore une grande partie du pays

Une grande partie du pays reste en surchauffe jeudi, au septième jour d’une vague de chaleur encore écrasante dans les trois quarts de l’Hexagone, et ces fortes chaleurs pourraient, selon météo-France, perdurer tout le week-end du 15 août et au moins jusqu’à mardi .Ce nouvel épisode de canicule, le deuxième de l’été, a débuté vendredi dernier avec 11 départements méridionaux, avant de s’étendre graduellement à la grande majorité du pays et l’Andorre, à l’exception du quart nord-ouest, qui est resté épargné jeudi.De très fortes chaleurs sont à nouveau attendues pour le week-end du 15 août avec probablement jusqu’à 40°C sur le Sud-Ouest.Bien qu’inférieures à celles de mercredi, les températures sont restées jeudi “à des niveaux caniculaires sur une grande partie du pays”, en particulier sur les trois quarts sud et est du pays, selon Météo-France.Sur l’arc méditerranéen, les températures enregistrées ont atteint les 40°C à Pézénas (Hérault), à Villevieille (Gard), à Cogolin (Var) ou encore à Narbonne (Aude). Les mêmes conditions sont attendues vendredi dans le Sud-Ouest et sur l’arc méditerranéen tandis que la canicule gagnera également la Bretagne, jusqu’ici épargnée, selon Météo-France.A compter de jeudi soir à 22h00, la vigilance orange sera levée pour les départements du Nord, de l’Oise, de l’Aisne et des Ardennes, puis vendredi à 6h00 pour la région Ile-de-France et à 22h pour les départements du Loiret, de l’Yonne, de l’Aube et de la Haute-Marne. – “Très dur” -C’est sous un soleil de plomb que la ministre de l’Agriculture Annie Genevard est allée jeudi à Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, dans l’Aude, annoncer un fonds d’urgence de huit millions d’euros pour les agriculteurs sinistrés par un incendie exceptionnel auquel “le réchauffement climatique n’est pas étranger”.”C’est très dur, il n’y pas d’ombre, on travaille en plein soleil”, confie Alex Lima, 39 ans, fossoyeur dans des cimetières de cette même partie de l’Aude.A Lyon, chacun a sa méthode pour tenir: “Il suffit de se lever tôt, à partir de 06h00 on peut aller se promener”, explique Anne, 84 ans, assise sur un banc à l’ombre avec son éventail. Ensuite, “c’est difficile de ressortir jusqu’à 20h” car “on sent la chaleur” du bitume “remonter sous les pieds”.”Le soir on a très chaud, c’est impossible d’arriver à s’endormir”, confirme son amie Juliette. Mais la retraitée a trouvé une technique : s’allonger nue avec un linge de toilettes mouillé, en commençant par les pieds. “Après ça, le corps est refroidi et je peux m’endormir”, assure-t-elle.Plusieurs régions ont subi d’importants orages mercredi soir.Dans la Nièvre, les pompiers sont intervenus plus de cent fois, en particulier à La Charité-sur-Loire, pour des toits arrachés et des arbres couchés.Dans le Sud-Ouest, ils ont fait face à plusieurs départs d’incendie, parfois causés par les orages.Même si le Rhône, la Drôme, l’Ardèche, l’Isère et l’Aude ont basculé de la vigilance rouge à orange jeudi à 06H00, les trois quarts de l’Hexagone sont restés en vigilance orange.Vendredi, 80 départements seront en alerte orange canicule, contre 75 jeudi, selon Météo-France. – L’agriculture à rude épreuve -Dans le sud-ouest, la vague de chaleur met à rude épreuve les cultures et l’élevage.”C’est la deuxième canicule de l’année, et entre les deux nous avons eu très peu d’eau. On va avoir une petite récolte”, déplore Ludovic Roux, vigneron à Talairan, dans l’Aude.Dans le Tarn-et-Garonne, la récolte de noisettes a eu lieu lundi, soit une petite semaine d’avance sur “la normale”, selon Thierry Descazeaux, agriculteur à Mas-Grenier et président d’Unicoque. Du déjà vu dans le département, notamment en 2003, année de canicule.Au village de Ginouillac, dans le Lot, où les températures sont montées jusqu’à 41°C, les vaches de Christophe Bonnet, éleveur de 54 ans, produisent moins de lait.”Quand il fait chaud on perd 10%” de la production et il y a aussi “plus de risques au vêlage car les vaches peuvent faire une infection”, explique-t-il.- Même dans le Nord -En région parisienne, touchée par un épisode de pollution “persistant” à l’ozone, des restrictions de circulation ont été mises en place. A Lille, Kristine Büttner et Nils Wiemers, deux Allemands quinquagénaires venus de Berlin, sont surpris que la vague de chaleur atteigne le nord de la France. “Nous nous sommes dit qu’il ne ferait peut-être pas si chaud dans le Nord”, confie Kristine Büttner.La France subit depuis vendredi sa 51e vague de chaleur depuis 1947 et la 2e depuis le début de l’été, des épisodes rendus plus fréquents et plus intenses par le changement climatique.Dans l’Hexagone, 266 stations météo ont enregistré au moins une fois une température de 40°C ou plus entre le 9 et le 12 août 2025 inclus. Soit plus que sur toute la seconde moitié du XXème siècle (235).Â