Test

Nouveau record pour le bitcoin, en pleine euphorie avant l’investiture de Trump

Le bitcoin a battu lundi son record, dépassant la barre des 109.000 dollars quelques heures avant l’investiture de Donald Trump, qui promet des politiques favorables au secteur et a opportunément lancé ce week-end sa propre monnaie numérique.La première devise numérique par capitalisation a soudainement progressé aux alentours de 06H30 GMT jusqu’à atteindre un plus haut à 109.241,14 dollars. Elle s’échange à 107.959,25 dollars vers 10H15 GMT.En quête de crédibilité, le bitcoin évolue désormais à des hauteurs loin d’être imaginées il y a 16 ans lors de sa création, et bien au-delà de sa valeur du 5 novembre dernier, jour de l’élection présidentielle, où il oscillait autour de 69.000 dollars.Mais pour ce marché controversé, le retour à la Maison Blanche de Donald Trump, surtout avec Elon Musk à ses côtés, est vécu comme une aubaine.Car après avoir qualifié les cryptomonnaies d’escroquerie durant son premier mandat, le futur président a finalement changé son fusil d’épaule pendant sa seconde campagne – en partie financée par le secteur.Le Républicain, qui doit être investi lundi président pour la seconde fois, a d’ailleurs lancé dans la nuit de vendredi à samedi sa propre devise numérique, avec un succès fulgurant: s’échangeant autour de 7 dollars peu après leur lancement, les 200 millions de jetons “Trump” sont montés jusqu’à environ 75 dollars pièce, avant d’osciller lundi autour de 54 dollars.- Cryptomonnaie Melania -Les spéculateurs ont interprété ce lancement “comme un signe que la promesse de Trump de faire des États-Unis la capitale mondiale du bitcoin” et des cryptomonnaies “sera honorée”. Ils se sont rués dans la foulée sur le bitcoin, “craignant de ne pas profiter de cette vague d’euphorie”, souligne Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown.Le futur chef de l’Etat a présenté sa nouvelle devise comme un “memecoin”, une cryptomonnaie sans utilité économique ou transactionnelle, surfant sur l’engouement populaire autour d’une personnalité ou d’un phénomène viral sur internet — et souvent identifiée comme un actif purement spéculatif.Avant la création de cette devise numérique, des entrepreneurs associés à Donald Trump avaient mis en ligne, mi-octobre, une plateforme de cryptomonnaies, baptisée World Liberty Financial.Dimanche, la future Première dame, Melania Trump, a elle aussi lancé sa propre cryptomonnaie, baptisée Melania.Le républicain s’était attribué début en décembre les mérites du franchissement par le bitcoin de la barre symbolique des 100.000 dollars. “IL N’Y A PAS DE QUOI!!!”, avait-il commenté sur son réseau Truth Social.Le cours du bitcoin avait déjà été porté en fin de semaine passé par des informations de Bloomberg, selon lesquelles le président élu prévoirait de publier un décret élevant la cryptomonnaie au rang de priorité politique et donnant aux acteurs du secteur une voix au sein de son administration.- “Absence de cadre” -L’article rapporte également qu’est bel et bien envisagée la création d’une réserve stratégique nationale de bitcoins, qui engloberait les avoirs existants que le gouvernement détient dans cette crypto.Un tel projet “pourrait accélérer l’adoption institutionnelle” du bitcoin, souligne John Plassard, expert chez Mirabaud, interrogé par l’AFP. “Cependant, des défis tels que la volatilité” des prix, qui fluctuent fortement, les défis en matière de “cybersécurité et l’absence d’un cadre économique éprouvé pour son intégration freinent encore une généralisation complète”, souligne-t-il.Le bitcoin est né en 2008 d’un rêve libertarien: échapper au contrôle des institutions financières en s’appuyant sur une technologie, la “blockchain”, qui permet d’enregistrer de manière décentralisée et infalsifiable les transactions grâce à un réseau d’ordinateurs dans le monde entier.Au fil des années, le bitcoin, comme les autres cryptomonnaies, a été impliqué dans plusieurs scandales financiers, en tant que devise privilégiée par des pirates informatiques ou pour monnayer des activités illicites.Il est aujourd’hui en quête de respectabilité. Le Salvador a été en 2021 le premier pays à l’adopter comme monnaie légale, sans convaincre la population, suivi par la Centrafrique. Certains commerçants l’acceptent comme moyen de paiement, comme l’a fait Elon Musk pour ses voitures Tesla avant de faire volte-face.

Concurrence déloyale: des agriculteurs contrôlent des camions frigorifiques dans la Sarthe

Des militants des Jeunes Agriculteurs et de la FDSEA de la Sarthe ont contrôlé des camions frigorifiques lundi matin aux barrières de péage, vérifiant la provenance et la destination des denrées pour dénoncer la concurrence d’autres pays européens qu’ils jugent déloyale, ont constaté des journalistes de l’AFP.”On avait déjà fait ces contrôles il y a un an”, en pleine mobilisation contre la crise agricole: “on a fait remonter les informations” qui illustraient des distorsions de concurrence entre produits importés et français “et on se rend compte aujourd’hui que ça a très peu changé”, déplore Damien Rousseau, secrétaire général des Jeunes Agriculteurs de la Sarthe.Selon lui, une trentaine de chargements ont été contrôlés par une cinquantaine d’agriculteurs répartis sur différents péages des autoroutes A11 et A28, entre 04h00 et 07h00, avec des marchandises principalement destinées à des écoles ou à la “restauration hors domicile”.”On a trouvé des escalopes de veau néerlandaises pour un fast-food en Bretagne, de la viande de porc d’origine Espagne à destination d’une plateforme d’Auchan et de la viande de boeuf d’Espagne également pour des écoles de la Sarthe”, détaille M. Rousseau.”Ce n’est pas illégal, mais on produit de la viande en France. Je pense qu’il y a ce qu’il faut en producteurs de porc et de volailles en Sarthe pour fournir nos écoles”, dit le syndicaliste agricole.”Si on veut que des agriculteurs s’installent en France, autant soutenir les filières françaises plutôt que d’acheter des viandes à l’étranger qui ne sont pas forcément produites dans les mêmes conditions que chez nous”, poursuit Damien Rousseau.”Aujourd’hui, on a énormément d’exploitations qui ont les trésoreries dans le rouge et on a besoin d’un sursaut rapide, notamment de l’Etat, sur toutes les mesures d’aides qui devaient être mises en place”, a insisté Maxime Guimbreteau, le président des JA de la Sarthe, au péage du Mans-Nord.”Et puis derrière, il faut aussi que nos acheteurs prennent conscience qu’il faut être avec nous et qu’ils arrêtent de nous faire des beaux discours quand on les rencontre et que, par derrière, on découvre des choses lamentables dans les camions”, lance-t-il.Lors des contrôles de camion, “on a récupéré quelques adresses, on va aller les voir et leur demander pourquoi ils achètent là-bas et pas en circuit local”, souligne Damien Rousseau.

La Bourse de Paris en hausse avant l’investiture de Trump aux Etats-Unis

La Bourse de Paris évolue en hausse lundi, restant toutefois prudente à quelques heures de l’investiture de Donald Trump comme 47ème président des Etats-Unis, ce dernier ayant promis une salve de décrets dès son retour au pouvoir.L’indice vedette CAC 40 gagnait 0,25% vers 10H00, soit 19,32 point pour s’établir à 7.729,07 points. Vendredi, il a terminé en hausse de 0,98% et a affiché un gain hebdomadaire de 3,75%.”Aujourd’hui, Trump sera officiellement le nouveau président des Etats-Unis. De ses premiers pas, tout le monde attend une avalanche de décrets qui donneront le la sur ses intentions”, commente Sebastian Paris Horvitz, directeur de la recherche économique chez LBP AM.Il faudra cependant attendre plus longtemps “pour évaluer quel sera l’équilibre trouvé entre ses politiques pro-business (déréglementation et baisses d’impôts) et ses ambitions protectionnistes (droits de douane et limitation de l’immigration) qui nuiraient à l’économie américaine et mondiale. Ainsi, l’incertitude ne devrait pas s’estomper tout de suite”, a-t-il ajouté.Parmi les principales sources d’attention du marché: la promesse de hausse des droits de douane avancée par Trump en novembre.Les droits de douane ont joué “un rôle central dans la communication de Donald Trump”, par conséquent, “il est très probable qu’une guerre commerciale éclate”, a déclaré Isabel Schnabel, membre du directoire de la Banque centrale européenne, dans un entretien sur la chaîne Youtube du site allemand de conseil financier Finanztip.”Le Wall Street Journal écrit que Donald Trump a déjà préparé 100 décrets pour prendre des mesures rapidement après son investiture, y compris un décret pour faire de la cryptomonnaie une priorité politique”, a retenu Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank, dans une note.Dans ce contexte, à quelques heures de l’investiture de Trump, la première devise numérique par capitalisation a soudainement progressé aux alentours de 06H30 GMT jusqu’à atteindre un plus haut à 109.241 dollars. Le bitcoin s’échangeait à 108.064 dollars vers 10H00.Les marchés américains seront quant à eux fermés pour le Martin Luther King Day.

La banque centrale de Corée du Sud sabre ses prévisions de croissance à cause de la crise politique

La banque centrale de Corée du Sud a abaissé lundi ses prévisions de croissance économique pour 2025 en raison de la crise politique qui secoue le pays, et qui a dégénéré la veille en violences.Cette nouvelle estimation est publiée alors que le gouvernement sud-coréen a annoncé par ailleurs un plan de financement “sans précédent” de 360.000 milliards de wons (240 milliards d’euros) pour ses entreprises exportatrices, évoquant les “incertitudes” liées au retour au pouvoir de Donald Trump aux Etats-Unis.La quatrième économie d’Asie, en ébullition depuis la tentative ratée du président Yoon Suk Yeol d’imposer la loi martiale, ne croîtra que de 1,6 à 1,7% cette année, au lieu de 1,9% initialement prévu, a estimé la Banque de Corée.”La déclaration inattendue de la loi martiale au début du mois de décembre, associée à l’instabilité politique persistante et à la catastrophe de l’avion de passagers de Jeju Air, a considérablement affecté le sentiment économique”, a jugé la banque centrale dans ses perspectives de janvier.M. Yoon a sidéré la Corée du Sud le 3 décembre en imposant soudainement la loi martiale et en envoyant l’armée au Parlement pour tenter de le museler. Il a fait marche-arrière quelques heures plus tard, sous la pression des députés et de manifestants.Destitué par le Parlement le 14 décembre et suspendu depuis, M. Yoon fait l’objet d’une enquête pour “rébellion” et, après s’être retranché dans sa résidence de Séoul pendant des semaines sous la protection de sa garde rapprochée, a finalement été arrêté le 15 janvier.- Tribunal saccagé -Dimanche, plusieurs centaines de ses partisans les plus fervents ont attaqué et saccagé le tribunal de Séoul qui venait de prolonger sa détention.Près d’une centaine de personnes ont été arrêtées pour ces violences, les premières depuis le début de la crise, qui ont fait 51 blessés parmi les forces de l’ordre, selon la police.Les dégâts causés au palais de justice sont estimés entre 600 et 700 millions de wons (400.000 à 470.000 euros), selon l’agence de presse Yonhap.La Cour constitutionnelle doit décider d’ici mi-juin si elle confirme la destitution de M. Yoon ou si elle le rétablit dans ses fonctions. Dans le premier cas, une élection présidentielle anticipée devra avoir lieu dans les 60 jours.A ce chaos politique s’est ajouté, le 29 décembre, le crash d’un Boeing 737-800 de la compagnie low-cost sud-coréenne Jeju Air à l’aéroport de Muan (sud-ouest), tuant 179 personnes, la pire catastrophe aérienne jamais survenue sur le sol sud-coréen.Cet accident et la crise politique ont “entraîné des contractions de la consommation intérieure et de l’investissement dans la construction, ce qui a probablement fait chuter le taux de croissance du quatrième trimestre bien en dessous de la projection de novembre”, a poursuivi la Banque de Corée.Elle a par conséquent estimé que la croissance au quatrième trimestre 2024 s’est établie “bien en dessous de la projection initiale de 0,5%, atteignant possiblement 0,2% ou légèrement moins”.L’institut d’émission a également révisé à la baisse son estimation de croissance pour 2024, qui passe de +2,2% à “une fourchette de 2,0–2,1%”.Pour Jin Choi, économiste chez HSBC: “il est rare que la banque publie ses prévisions de croissance intermédiaires… cela reflète les efforts continus de la BOK pour soutenir le fonctionnement normal du gouvernement”.Lors d’une réunion avec des groupes de réflexion d’État, le nouveau chef de l’Etat par intérim Choi Sang-mok a déclaré qu’avec la nouvelle administration américaine, la Corée du Sud se trouve à un “tournant critique” où “l’incertitude basée sur les promesses de campagne” se transforme en “risques politiques pratiques”. Les soubresauts politiques affectent aussi le won, tombé fin décembre à son plus bas niveau depuis 2009 face au dollar et qui s’est à peine ressaisi depuis, renchérissant le coût des importations pour un pays dépourvu de ressources naturelles.

TikTok de nouveau accessible, victoire politique pour Trump

Le réseau social TikTok a été rétabli dimanche aux Etats-Unis, quelques heures seulement après sa suspension, une conclusion en forme de victoire politique pour Donald Trump.Signe de la vitalité intacte de la plateforme aux plus de 170 millions d’utilisateurs aux Etats-Unis, TikTok a immédiatement été inondé de vidéos célébrant ce retour.Dans un message posté sur X (ex-Twitter), le groupe a remercié le président élu d’avoir assuré aux fournisseurs d’accès à internet et boutiques d’applications qu’ils échapperaient aux lourdes pénalités prévues par la loi.La loi prévoit, en effet, de très lourdes amendes pour ces prestataires techniques, jusqu’à 5.000 dollars par utilisateur pour les boutiques d’application.Plus tôt dimanche, le futur chef de l’Etat s’était engagé à prendre un décret une fois investi, lundi, pour suspendre la loi interdisant TikTok aux Etats-Unis.Le texte adopté en 2024 ouvre la possibilité de repousser la mise en Å“uvre de 90 jours le temps de trouver un acheteur, alternative offerte à la maison-mère de TikTok, la Chinoise ByteDance, en lieu et place de l’interdiction.”Nous devons sauver TikTok”, a clamé dimanche à Washington Donald Trump lors d’un dernier meeting avant son investiture. “Nous n’avons pas le choix”, a-t-il martelé, évoquant les “nombreux emplois” en jeu.”Nous ne voulons pas donner des marchés à la Chine” ou “à d’autres”, a-t-il déclaré.”Nous allons travailler avec le président Trump à une solution de long terme pour maintenir TikTok aux Etats-Unis”, a de son côté expliqué l’entreprise.”C’est un grand succès pour TikTok et une victoire politique pour Trump”, a réagi auprès de l’AFP Dan Ives, analyste du cabinet Wedbush. “L’+app+ allait rester dans le noir et Trump est arrivé à la rescousse dans ce jeu politique à gros enjeux entre Etats-Unis et Chine”, a-t-il poursuivi.- “ManÅ“uvre” -Interrogée lundi lors d’un point presse régulier, une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, a appelé les Etats-Unis à désormais “écouter la voix de la raison”.La Chine attache “une grande importance à la confidentialité et à la sécurité des données”, a-t-elle assuré.”Nous n’avons jamais demandé et ne demanderons jamais aux entreprises ou aux particuliers de collecter ou de fournir des données situées dans des pays étrangers d’une manière qui viole les lois locales”, a souligné Mme Mao.ByteDance s’est jusqu’ici refusé à céder cette plateforme lancée il y a à peine dix ans et qui est devenue incontournable pour une large majorité de jeunes internautes.Donald Trump a dévoilé dimanche les contours de ce qui lui apparaît comme une solution à la question sensible du contrôle de la filiale de TikTok aux Etats-Unis par des intérêts chinois.”Je voudrais voir une société commune contrôlée à 50% par des Américains”, a écrit le président élu. “Sans accord américain, il n’y a pas de TikTok. Avec notre validation, cela vaut plusieurs centaines de milliards, voire milliers de milliards.”De nouveau opérationnel, TikTok n’apparaissait cependant toujours pas sur les boutiques d’applications.Depuis vendredi, le groupe avait demandé au gouvernement Biden d’envoyer un signal clair aux fournisseurs d’internet et gestionnaires de boutiques d’applications pour les dissuader de suspendre téléchargements et mises à jour.Mais la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, a qualifié ces appels de TikTok de “manÅ“uvre”. “Nous ne voyons pas de raison pour TikTok ou d’autres sociétés d’agir avant la prise de fonction du gouvernement Trump, lundi”.- Offres de rachat -Saisie par TikTok en dernier recours, la Cour suprême américaine avait refusé vendredi, à l’unanimité, de suspendre la loi.Les neuf hauts magistrats ont estimé que les inquiétudes du Congrès “en matière de sécurité nationale” étaient “bien fondées”.Les élus américains avaient justifié le vote de la loi par la nécessité d’empêcher les autorités chinoises d’accéder aux données d’utilisateurs américains ou de manipuler l’opinion aux Etats-Unis.Mais si la plateforme faisait l’objet d’une franche hostilité de la part de beaucoup d’élus américains il y a un an, le vent a tourné et un consensus politique s’est dégagé ces derniers jours, favorable à la préservation de TikTok.Le report de l’entrée en vigueur de la loi n’est théoriquement possible que si des éléments tangibles rendent une vente crédible.L’homme d’affaires Frank McCourt s’est dit prêt à mettre 20 milliards de dollars sur la table avec d’autres partenaires, pour les activités américaines de l’application, sans son puissant algorithme.Samedi, la start-up d’intelligence artificielle (IA) Perplexity AI a soumis à ByteDance une proposition de fusion avec la filiale américaine de TikTok, qui valoriserait le réseau social au moins 50 milliards de dollars.La réouverture de TikTok a donné lieu à un déferlement de vidéos fêtant l’événement, déclinant les formes les plus populaires du réseau, des chorégraphies musicales aux séquences doublées par une chanson.

Les Bourses européennes ouvrent globalement stables, en attendant l’investiture de Trump

Les Bourses européennes ont ouvert sans grand changement lundi, attentistes avant l’investiture de Donald Trump comme 47e président des Etats-Unis, ce dernier ayant promis la signature d’une flopée de décrets dès son retour au pouvoir.Dans les premiers échanges, la Bourse de Paris prenait 0,21%, tandis que Londres (+0,00%), Milan (+0,02%) et Francfort (+0,04%) restaient autour de leur point d’équilibre.

L’homme Prada explore l’élégance “sauvage” et sophistiquée

Elégance “sauvage” et sophistiquée: la styliste emblématique Miuccia Prada, associée à Raf Simons, a dévoilé dimanche à Milan sa nouvelle collection masculine pour l’automne-hiver 2025/2026 qui explore “la nature humaine” et “les instincts de base”.L’un des temps forts de la Fashion week homme, le défilé s’est déroulé sur une structure métallique de trois niveaux installée dans un immense hall de la Fondation Prada, créant des espaces intimes pour les invités, ambiance bar, pour favoriser la proximité.Dans un monde dominé par l’intelligence artificielle, “l’idée est de sauver l’instinct humain pour libérer la créativité et la spontanéité”, a expliqué Miuccia Prada, souriante, en coulisses après le show.”Votre instinct, c’est comme votre ordinateur interne, c’est la réponse à tout ce que vous êtes, tout ce que vous avez lu, vu, étudié, donc il n’y a pas de conflit entre la logique et l’instinct”, a-t-elle fait valoir.Un retour à la nature et à la vie sauvage qui est symbolisé par des peaux de mouton portées sur un torse nu ou drapées sur des manteaux mi-longs, ou alors des chapkas surdimensionnées recouvrant le front et les oreilles.- Instinct et romantisme -Les pantalons cigarette à coupe droite des années 70 ont été également remis au goût du jour, déclinés en couleurs flashy comme le violet et le rouge, mais aussi en noir, gris et marron.Des pulls à tricot ornés de symboles métalliques sous forme d’amulettes, des maillots à fleurs, des vestes en cuir ajustées, des blousons bombers en nylon et des manteaux à carreaux écossais complètent le nouveau look Prada.Les styles s’opposent, les couleurs s’entrechoquent: un élégant manteau en laine camel se combine avec des bottes texanes violettes, des vestes sont portées à même la peau mais avec une fleur rose en tissu sur le revers et des tuniques couvrant les genoux sont assorties à des doudounes courtes.En guise d’explication, Miuccia Prada évoque “l’idée du romantisme comme quelque chose d’émotionnel et d’immédiat, la créativité sans trop réfléchir”, soit “quelque chose de profondément humain”. “Il s’agit de garder ses idées, ses passions”. “Dans l’instinct, une nouvelle sophistication et une élégance intime et sauvage peuvent se découvrir”, résument Miuccia Prada et Raf Simons dans leurs notes de style.- Emporio Armani, sans effort -Séduction et élégance sans effort sont le mantra de la nouvelle collection de la ligne Emporio de Giorgio Armani, du prêt-à-porter haut de gamme destiné à une clientèle jeune et tendance, présentée à Milan samedi soir.”J’ai voulu créer une collection à la fois vivante et mesurée”, a expliqué le couturier âgé de 90 ans, le teint toujours hâlé, à l’issue du défilé.Le maestro de la mode italienne “aime l’idée de jouer avec des éléments extrêmes, comme le métal, les tissus à poils longs et les brocarts” en “créant quelque chose d’élégant, avec de la personnalité, avec un équilibre singulier”.Des tenues matelassées et volumineuses pour affronter le froid hivernal côtoient de stricts costumes trois pièces en velours brillant pour les soirées festives, assortis de cravates fines, déclinées en noir, beige ou marron ou d’écharpes nouées autour du cou.Des blazers noirs à revers et aux épaules marquées, des cardigans courts et des pantalons amples à taille haute font également partie du vestiaire de l’homme Emporio Armani. Des pulls étincelants tissés de fils mécaniques, des smokings transformés en manteaux et des motifs floraux ou géométriques apportent des touches de fantaisie.La palette des teintes s’inspire de la nature, faisant la part belle à la couleur cognac, au marron foncé et au brun doré.

Trump va suspendre la loi sur TikTok lundi, offre une porte de sortie à son actionnaire chinois

Le président élu Donald Trump a annoncé dimanche son intention de prendre un décret une fois investi, lundi, pour suspendre la loi interdisant TikTok aux Etats-Unis, et proposé que le réseau social soit contrôlé à 50% par des actionnaires américains pour offrir une porte de sortie à son propriétaire chinois.La loi votée au Congrès en 2024 est entrée en vigueur dimanche, rendant inaccessible la plateforme de courtes vidéos aux plus de 170 millions d’utilisateurs aux Etats-Unis.Le texte prévoit la possibilité pour le chef de l’Etat de repousser la mise en oeuvre de 90 jours le temps de trouver un acheteur, alternative offerte à la maison mère de TikTok, la Chinoise ByteDance, en lieu et place de l’interdiction.ByteDance s’est jusqu’ici refusé à céder cette plateforme lancée il y a à peine dix ans et qui est devenue incontournable pour une large majorité de jeunes internautes.Donald Trump a même encouragé fournisseurs d’internet et boutiques d’application à rétablir immédiatement l’accès à TikTok, promettant que son décret les protégerait rétroactivement contre d’éventuelles sanctions.La loi prévoit, en effet, de très lourdes amendes pour ces prestataires techniques, jusqu’à 5.000 dollars par utilisateurs pour les boutiques d’application.”Je demande aux entreprises de ne pas laisser TikTok dans le noir!”, a exhorté le promoteur immobilier sur son réseau Truth Social.Donald Trump a aussi dévoilé les contours de ce qui lui apparaît comme une solution à la question sensible du contrôle de la filiale de TikTok aux Etats-Unis par des intérêts chinois.”Je voudrais voir une société commune contrôlée à 50% par des Américains”, a écrit le président élu. “Sans accord américain, il n’y a pas de TikTok. Avec notre validation, cela vaut plusieurs centaines de milliards, voire milliers de milliards.”En l’état, TikTok a disparu des boutiques d’applications et les internautes qui l’avaient déjà téléchargé ne peuvent plus l’ouvrir.Depuis vendredi, le groupe avait demandé au gouvernement Biden d’envoyer un signal clair aux fournisseurs d’internet et gestionnaires de boutiques d’applications pour les dissuader de suspendre téléchargements et mises à jour.Mais la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, a qualifié ces appels de TikTok de “manÅ“uvre”. “Nous ne voyons pas de raison pour TikTok ou d’autres sociétés d’agir avant la prise de fonction du gouvernement Trump, lundi”.- Chasse aux VPN -Saisie par TikTok en dernier recours, la Cour suprême américaine avait refusé vendredi, à l’unanimité, de suspendre la loi.Les neuf hauts magistrats ont estimé que les inquiétudes du Congrès “en matière de sécurité nationale” étaient “bien fondées”.Les élus américains avaient justifié le vote de la loi par la nécessité d’empêcher les autorités chinoises d’accéder aux données d’utilisateurs américains ou de manipuler l’opinion aux Etats-Unis.Mais si la plateforme faisait l’objet d’une franche hostilité de la part de beaucoup d’élus américains il y a un an, le vent a tourné depuis et un consensus politique s’est dégagé ces derniers jours, favorable à la préservation de TikTok.Le report de l’entrée en vigueur de la loi n’est théoriquement possible que si des éléments tangibles rendent une vente crédible.L’homme d’affaires Frank McCourt s’est dit prêt à mettre 20 milliards de dollars sur la table avec d’autres partenaires, pour les activités américaines de l’application, sans son puissant algorithme.Samedi, la start-up d’intelligence artificielle (IA) Perplexity AI a soumis à ByteDance une proposition de fusion avec la filiale américaine de TikTok, qui valoriserait le réseau social au moins 50 milliards de dollars.Outre TikTok, ont été mises hors ligne toutes les applications de ByteDance aux Etats-Unis, notamment un autre réseau social, Lemon8, sur lequel avaient migré des TikTokeurs aux abois.Beaucoup de TikTokeurs se lamentaient dimanche de la mise en sommeil de leur app favorite, très prisée pour l’efficacité de son algorithme à proposer des contenus pertinents.Zach King, l’un des dix TikTokeurs les plus suivis au monde (82 millions d’abonnés), a publié sur YouTube une vidéo humoristique le montrant quittant TikTok pour la plateforme chinoise Xiaohongshu (petit livre rouge), actuellement la plus téléchargée sur la boutique d’applications d’Apple.Edison Chen, fondatrice de Clapper, concurrent de TikTok, a fait état à l’AFP de plus de deux millions de téléchargements de l’application ces derniers jours.Parmi les applications les plus téléchargées dimanche aux Etats-Unis figuraient plusieurs sociétés de VPN, logiciels qui permettent de tromper sites et boutiques d’applications sur la localisation géographique de l’utilisateur.

La CPME change de tête mardi, après dix ans de mandat de François Asselin

Le nouveau président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) sera connu mardi, après dix ans de mandat de François Asselin, qui quitte son poste satisfait d’avoir contribué à rehausser la place des PME dans le débat économique.Trois candidats sont en lice depuis septembre pour un mandat de 5 ans, auprès des 122 fédérations et 112 unions territoriales qui composent la CPME.Ils ont, ou vont avoir, 60, 50 et 40 ans.Alain Gargani préside la CPME Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur et dirige l’agence d’organisation de congrès AOS. Il veut rendre la CPME “plus forte et plus influente”.Gaétan de Sainte Marie souhaite promouvoir “le réflexe PME”. Vice-président de la CPME du Rhône, il dirige la centrale d’achat Qantis.Le benjamin, Amir Reza-Tofighi, soutenu par de nombreuses fédérations, fait figure de favori. Dirigeant de Vitalliance (aide à la personne, 8.500 collaborateurs), qu’il a cofondée très jeune, il a présidé une fédération, la Fédésap (services à la personne), atout que ses concurrents n’ont pas. Il souhaite rendre la CPME “forte dans le débat d’idées”.Verdict mardi après-midi.La CPME est la première organisation patronale pour le nombre d’entreprises adhérentes, avec une représentativité – basée pour sa part sur le nombre de salariés – de 25,54%, entre le Medef (69,21%) et l’U2P (entreprises de proximité, 5,24%). Réalisé tous les quatre ans, le nouveau comptage sera annoncé en juillet.- Grenouille -“Je n’ai jamais voulu être la grenouille qui veut être plus grosse que le bÅ“uf”, assure François Asselin, élu en 2015 puis réélu, “mais aujourd’hui c’est difficile de ne pas faire avec la CPME. Elle est tout à fait en mesure de +tenir la plume+ d’un accord”.Avec la mise en place d’une “feuille de route stratégique” sur les combats à mener, il pense avoir fait de l’ex-CGPME qui savait “gueuler” une organisation capable “de proposer”.Toujours disponible pour donner le point de vue de la CPME aux médias, il a largement contribué à sa visibilité.François Asselin est heureux que les partenaires sociaux soient remis “en position de responsabilité” avec la négociation sur les retraites, et souhaite y voir avancer les thèmes de la capitalisation et de l’usure professionnelle.Pour lui, le futur sujet “énormissime” sera d’assurer une couverture sociale aux 2,4 millions d’auto-entrepreneurs, tout en “sécurisant juridiquement” l’entreprise donneuse d’ordre.Ses dix ans à la tête de la CPME, qu’il qualifie d'”années exceptionnelles”, sont une chronique du macronisme.Après quelques “machines à broyer l’initiative” rencontrées en fin de quinquennat Hollande, il salue la stabilité fiscale, et le “point de bascule” qu’ont constitué les ordonnances travail de septembre 2017, abattant des barrières juridiques mais favorisant ainsi l’embauche, assure-t-il.Il avoue néanmoins s’être “senti ringard” devant le concept de “start-up nation”.Avec la crise des Gilets Jaunes en 2018, “on a commencé à perdre le cap, le +bon sens PME+”, au profit de la prééminence des sujets sociétaux dans le débat.- “Moment magique” -Il salue cependant “le moment magique”, pour des entrepreneurs aux abois, du déblocage rapide des aides pendant le Covid.Celui qui a comparé cent fois les patrons de PME à “des risque-tout enquiquinés par des risque-rien”, ajoutant toujours avec malice qu’il “ne visait bien sûr pas des personnes”, juge que, dans ces cas-là, “c’est quand même chouette, la France”.A 60 ans, il s’apprête à assurer sur quelques années la transmission d’Asselin, l’entreprise familiale de “menuiserie et charpente d’exception” qu’il dirige depuis 1993 à Thouars (Deux-Sèvres). Récemment, elle a participé à la reconstruction de la flèche de Notre-Dame. Une carte de visite prestigieuse, convient le dirigeant, notamment aux Etats-Unis où Asselin réalise 15% de son chiffre d’affaires, confectionnant des menuiseries “à la française” pour des demeures cossues.François Asselin part avec un regret, l’écart persistant entre “la bienveillance” qu’inspirent désormais les PME, et des élus qui “jouent à la politique sur leur dos”. Et un espoir, qu’une dette publique inquiétante fasse passer l’économie “dans le temps du pragmatisme”. 

TikTok désormais inaccessible aux Etats-Unis compte sur “une solution” Trump

Des millions d’utilisateurs sont privés de TikTok dimanche aux Etats-Unis, l’interdiction nationale de la populaire application étant entrée en vigueur et le futur président Donald Trump ne pouvant intervenir avant son entrée en fonction.Retirée des principales boutiques numériques quelques heures avant l’interdiction, TikTok a indiqué dans un message aux utilisateurs qui tentaient de se connecter qu’une “loi interdisant TikTok a été promulguée aux États-Unis. “Malheureusement, cela signifie que vous ne pouvez pas utiliser TikTok pour le moment”.Le message précise: “Nous avons la chance que le président Trump ait indiqué qu’il travaillerait avec nous sur une solution pour rétablir TikTok une fois qu’il aura pris ses fonctions. Restez à l’écoute !”Cette interdiction fait suite à la décision de la Cour suprême des États-Unis, vendredi, de maintenir une loi interdisant la plateforme au nom de la sécurité nationale. A moins que ses propriétaires chinois ne parviennent à un accord pour la vendre à des acheteurs non chinois d’ici à ce dimanche.Qu’il s’agisse d’adolescents, de danseurs ou de grands-mères partageant des conseils de cuisine, TikTok a été adopté pour sa capacité à transformer des utilisateurs ordinaires en célébrités mondiales lorsqu’une vidéo devient virale.Depuis vendredi, l’application avait exhorté le gouvernement Biden à envoyer un signal clair aux fournisseurs d’internet et gestionnaires de boutiques d’applications pour les dissuader de suspendre téléchargements et mises à jour.Vendredi, la Maison Blanche a estimé que “l’application de la loi (devait) revenir au prochain gouvernement, qui prendra ses fonctions lundi”, selon une déclaration de la porte-parole Karine Jean-Pierre.Ce texte avait été voté par le Congrès à une large majorité en avril 2024, contraignant la maison mère chinoise ByteDance à vendre TikTok sous peine d’interdiction.Samedi, Donald Trump a déclaré qu’il étudierait de près le dossier une fois investi, lundi, et qu’un “report de 90 jours (serait) probablement décrété”.”Si je le décide, ce sera probablement lundi”, a précisé, lors d’un entretien à la chaîne NBC, le milliardaire, qui avait tenté lors de son premier mandat de faire interdire TikTok, en vain.La loi imposait théoriquement aux prestataires de bloquer téléchargements et mises à jour dans la nuit de samedi à dimanche à partir de minuit (dimanche à 05H00 GMT), sous peine de très lourdes amendes.Karine Jean-Pierre a qualifié les dernières déclarations de TikTok de “manÅ“uvre”. “Nous ne voyons pas de raison pour TikTok ou d’autres sociétés d’agir avant la prise de fonction du gouvernement Trump, lundi”.- Des réfugiés sur YouTube -Saisie par TikTok en dernier recours, la Cour suprême américaine avait refusé vendredi, à l’unanimité, de suspendre la loi.Les neuf hauts magistrats ont estimé que les inquiétudes du Congrès “en matière de sécurité nationale” étaient “bien fondées”.Les élus américains avaient justifié le vote de la loi par la nécessité d’empêcher les autorités chinoises d’accéder aux données d’utilisateurs américains ou de manipuler l’opinion aux Etats-Unis.Mais si la plateforme faisait l’objet d’une franche hostilité de la part de beaucoup d’élus américains il y a un an, le vent a tourné depuis et un consensus politique s’est dégagé ces derniers jours, favorable à la préservation de TikTok.Le report de l’entrée en vigueur de la loi n’est théoriquement possible que si des éléments tangibles rendent une vente crédible.Or, jusqu’ici, ByteDance a toujours officiellement refusé de céder son joyau, même si plusieurs investisseurs se sont manifestés.L’homme d’affaires Frank McCourt est ainsi prêt à mettre 20 milliards de dollars sur la table avec d’autres partenaires, pour les activités américaines de l’application, sans son puissant algorithme.Samedi, la start-up d’intelligence artificielle (IA) Perplexity AI a soumis à ByteDance une proposition de fusion avec la filiale américaine de TikTok, a fait savoir à l’AFP une source proche du dossier, qui valoriserait le réseau social au moins 50 milliards de dollars.Donald Trump a évoqué TikTok lors d’une conversation téléphonique vendredi avec le président chinois, Xi Jinping.Et le patron du réseau social, Shou Chew, fait partie des invités d’honneur pour sa cérémonie d’investiture lundi.Outre TikTok, ont été mises hors ligne toutes les applications de ByteDance aux Etats-Unis, notamment un autre réseau social, Lemon8, sur lequel avaient migré des TikTokeurs aux abois.Quelques minutes seulement après la suspension de la célèbre plateforme, plusieurs créateurs de contenu ont mis en ligne des vidéos sur YouTube pour souhaiter la bienvenue aux “réfugiés” de TikTok.”Je vous remercie de m’avoir suivi sur YouTube”, a lancé la vedette de la presse à sensation Perez Hilton, qui compte près de 470.000 abonnés sur le site de vidéos filiale de Google.D’autres faisaient part de leur stupéfaction et de leur tristesse de voir leur application favorite disparaître d’internet, temporairement peut-être.