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En Ecosse, Trump et von der Leyen cherchent l’accord douanier de la dernière heure

Pour le président américain, il y a “une chance sur deux” d’y arriver : Donald Trump négocie dimanche en Ecosse avec la cheffe de la Commission européenne Ursula von der Leyen pour arracher un accord douanier.L’heure tourne : le républicain de 79 ans, lancé dans une vaste offensive protectionniste, se donne jusqu’au 1er août avant d’assommer les produits européens entrant aux Etats-Unis de droits de douane de 30%.Toute entente entre les deux dirigeants devra être validée par les Etats membres de l’UE. Les diplomates qui les représentent, en déplacement au Groenland, doivent s’y réunir en matinée pour être informés par l’exécutif européen des dernières tractations, puis devraient à nouveau se concerter dimanche soir ou lundi, en cas de fumée blanche à Turnberry.C’est dans cette tranquille localité de la côte ouest de l’Ecosse, où la famille Trump possède un luxueux complexe de golf, que la rencontre au sommet aura lieu – à 16H30 (15H30 GMT), selon la Maison Blanche.”Nous avons une chance sur deux” de trouver un accord, avait lancé Donald Trump vendredi à son arrivée en Ecosse, d’où il repartira mardi après un séjour mi-privé mi-diplomatique.A en croire le Financial Times, des discussions tendues ont eu lieu samedi soir sur l’acier, l’automobile et les produits pharmaceutiques. – “Très respectée” -Avant sa rencontre avec la dirigeante européenne, Donald Trump s’est de nouveau accordé du temps dimanche matin pour une partie de golf.Le président américain a assuré être “impatient” de s’entretenir avec Ursula von der Leyen, une “femme très respectée”.Ce ton aimable tranche avec les invectives dont le républicain accable l’Union européenne, selon lui créée dans le but d'”arnaquer” les Etats-Unis.D’après plusieurs sources européennes, le texte en discussion prévoit des surtaxes douanières de 15% sur les exportations européennes à destination des Etats-Unis, avec des exemptions sur l’aéronautique ou les spiritueux – mais pas sur le vin.Un tel résultat confirmerait que les échanges transatlantiques sont entrés dans une nouvelle ère, celle d’un protectionnisme américain décomplexé. Jusqu’au retour au pouvoir de Donald Trump, ils étaient marqués par un niveau de droits de douane américains bien moins élevés, de 4,8% en moyenne.Dans les faits, le taux effectif appliqué par les États Unis aux marchandises européennes se monte donc déja actuellement à près de 15%, si l’on additionne la surtaxe de 10% d’ores et déjà appliquée par le gouvernement américain et le taux de 4,8% pré-existant.Mais un accord aurait le mérite, selon les analystes, de lever l’incertitude, ce redoutable poison en matière commerciale.- “Bazooka” -L’Union européenne est actuellement soumise à une taxe de 25% sur les voitures, de 50% sur l’acier et l’aluminium, ainsi qu’à des droits de douane généraux de 10%.Si Ursula von der Leyen et Donald Trump ne parvenaient pas à s’entendre, Bruxelles assure être prêt à riposter en taxant des produits et des services américains.L’exécutif européen, sous l’impulsion de certains pays comme la France, pourrait aussi geler l’accès aux marchés publics européens ou bloquer certains investissements.Dégainer ce “bazooka” – appelé instrument “anticoercition” dans le jargon bruxellois – entraînerait l’Europe et l’Amérique dans une escalade diplomatico-économique inouïe.- Epstein -Donald Trump, un ancien promoteur immobilier qui a écrit un livre à succès sur “l’art du deal”, affirme être en position de force.Mais certains sondages montrent que les Américains doutent de sa stratégie douanière et de sa conduite des affaires en général.Dans une récente enquête d’opinion Gallup, sa cote de confiance est tombée à 37%, 10 points de moins qu’en janvier.Le milliardaire new-yorkais, qui s’est toujours joué des scandales et des poursuites pénales, peine à se dépêtrer de l’affaire Jeffrey Epstein.Il est accusé de manquer de transparence sur les relations qu’il entretenait avec ce riche financier, mort en prison avant un procès pour crimes sexuels qui s’annonçait retentissant.Faire état d’un accord avec l’UE, en promettant des retombées pharaoniques sur l’économie américaine, et dans la foulée de ceux conclus ces derniers jours avec le Japon, le Vietnam, les Philippines et l’Indonésie, pourrait être une diversion bienvenue.Lundi, c’est avec la Chine que des négociateurs américains s’efforceront, au cours d’une rencontre à Stockholm, d’éviter une reprise de l’escalade commerciale.

Cambodge-Thaïlande : des discussions lundi en Malaisie, quatrième jour de combats

La Thaïlande affirme que des discussions auront lieu lundi en Malaisie avec le Cambodge, après que les combats entre les deux pays sont entrés dimanche dans leur quatrième jour.Les dirigeants thaïlandais et cambodgien ont assuré samedi qu’ils étaient ouverts à un cessez-le-feu au cours de conversations téléphoniques distinctes avec le président américain Donald Trump mais, depuis, ils s’accusent mutuellement d’entretenir les hostilités et de tenir un double langage.Les deux royaumes traversent l’épisode le plus sanglant dans leurs relations depuis 2011, lié au tracé contesté de leur frontière commune. Les échanges de tirs, notamment d’artillerie, et les frappes aériennes ont fait, depuis jeudi, au moins 34 morts et provoqué le déplacement d’environ 200.000 personnes.Bangkok a annoncé dimanche soir que le Premier ministre thaïlandais par intérim Phumtham Wechayachai allait se rendre lundi en Malaisie, dans ce qui pourrait constituer sa première rencontre avec son homologue khmer Hun Manet, également attendu.Les discussions ont pour objectif d'”écouter toutes les propositions” et de “rétablir la paix”, a dit le Bureau du chef du gouvernement thaïlandais dans un communiqué. Phnom Penh n’a pas encore réagi à cette annonce mais Hun Manet, pendant son entretien avec M. Trump, a rappelé que le Cambodge “approuvait la proposition d’un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel.”Le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim a proposé dès jeudi son aide en tant que médiateur, la Malaisie occupant cette année la présidence tournante de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean) dont la Thaïlande et le Cambodge sont membres.- Droits de douane -Donald Trump a annoncé samedi, après avoir parlé avec Hun Manet et Phumtham Wechayachai, que leurs deux pays étaient prêts à se rencontrer pour parvenir à un cessez-le-feu.La Thaïlande et le Cambodge, dépendantes des exportations, sont également en pleines discussions avec la Maison Blanche au sujet des droits de douane prohibitifs qui doivent les frapper le 1er août.M. Trump a affirmé qu’il était “inapproprié” de revenir à la table des négociations sur le volet commercial tant que les combats n’auraient “pas cessé”, dans un message sur son réseau Truth Social.La France, l’Union européenne, la Chine ou les Nations unies ont, ces derniers jours, toutes déjà appelé au dialogue et à la fin du conflit.Dimanche, la Thaïlande et le Cambodge ont signalé des échanges de tirs d’artillerie dès 04H30 (samedi 21H30 GMT) près de temples contestés où les premiers affrontements ont éclaté jeudi.Bangkok a commis des “actes d’agression délibérés et coordonnés”, a affirmé la porte-parole du ministère cambodgien de la Défense, Maly Socheata, dénonçant les “mensonges” et les “faux prétextes” des Thaïlandais, coupables d'”invasion illégale” à ses yeux.Le ministère thaïlandais des Affaires étrangères a évoqué de son côté des “tirs d’artillerie lourde” de l’armée cambodgienne sur des “maisons de civils” dans la province de Surin.”Toute cessation des hostilités est impossible tant que le Cambodge fait preuve d’un manque flagrant de bonne foi et continue de violer de manière répétée les principes fondamentaux des droits humains et du droit humanitaire”, a mis en garde la diplomatie thaïlandaise.L’armée thaïlandaise a en outre accusé dimanche le Cambodge de recourir à des “armes de longue portée”.- Plusieurs fronts -Ces derniers jours, le conflit s’est étendu, avec désormais de multiples fronts, parfois éloignés de plusieurs centaines de kilomètres entre eux, de la province thaïlandaise de Trat, populaire auprès des touristes, sur le golfe de Thaïlande, jusqu’à une zone surnommée “le Triangle d’émeraude” pour sa proximité avec le Laos.Les relations diplomatiques entre les deux royaumes voisins, liés par de riches liens culturels et économiques, sont au plus bas depuis des décennies. Les affrontements en cours ont officiellement fait 21 morts côté thaïlandais, dont huit soldats, et 13 morts, dont cinq militaires, côté cambodgien.Plus de 138.000 Thaïlandais ont évacué les zones à risques, selon Bangkok, et plus de 80.000 Cambodgiens ont fait de même, d’après Phnom Penh.La Thaïlande et le Cambodge contestent le tracé de leur frontière commune, établi du temps de l’Indochine française. Avant les combats actuels, l’épisode le plus violent lié à ce différend remontait à des combats autour du temple de Preah Vihear entre 2008 et 2011. Ceux-ci avaient fait au moins 28 morts et des dizaines de milliers de personnes avaient été déplacées.burx-ah/bds

Grèce: les pompiers luttent contre des incendies pour le deuxième jour

Les pompiers grecs poursuivent leur lutte contre les flammes dimanche, au deuxième jour de feux de forêt ravageurs dans plusieurs régions, attisés par les vents et une canicule persistante dans toute la Grèce. Parmi les cinq principaux incendies qui faisaient rage dimanche matin, certains étaient toutefois en recul ou en train d’être maitrisés par les pompiers, notamment sur l’île de Crète.Les flammes continuaient dans la péninsule du Péloponnèse (sud-ouest) ainsi que sur les îles d’Eubée et de Cythère, où des avions et des hélicoptères ont repris leurs opérations dès l’aube, selon les pompiers.En début de matinée, le porte-parole des pompiers, Vassilis Vathrakogiannis, avait prévenu que le risque d’incendie restait “très élevé sur presque l’ensemble du territoire”. Les vents forts de jusqu’à 7 Beaufort attendus dans la journée doivent s’atténuer ensuite, selon le site meteo.gr de l’Observatoire national d’Athènes.La vague de chaleur intense, qui sévit dans ce pays méditerranéen coutumier des températures élevées estivales, devrait en outre marquer le pas à partir de lundi avec des maximales attendues à 39°C localement. Dimanche la température maximum a été de 41,8°C à Kranidi, dans le Péloponnèse, dans un pays en proie à une canicule pour le septième jour consécutif.- Bataille titanesque -Samedi, les pompiers grecs ont dû livrer “une bataille titanesque face à des dizaines d’incendies”, a souligné le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis, pointant du doigt “l’aggravation de la crise environnementale”.”La lutte continue avec tous les moyens disponibles”, a-t-il ajouté sur les réseaux sociaux.L’île de Cythère, au large du Péloponnèse, fait face à “une énorme catastrophe”, selon la chaîne publique ERT. L’incendie faisait toujours rage dimanche après-midi, mais sur des fronts plus petits, a précisé la chaîne.”Des maisons, des ruches, des oliviers ont été brûlés”, a expliqué à ERT Giorgos Komninos, le maire adjoint de Cythère. “Un monastère est actuellement en danger”, a-t-il ajouté.67 pompiers soutenus par des bénévoles, trois hélicoptères et deux avions combattaient l’incendie sur cette île, qui a entraîné samedi l’évacuation d’une plage touristique.Les autorités locales ont demandé que l’état d’urgence soit déclaré afin que les mécanismes d’aide puissent être déclenchés sur l’île de 3.600 habitants prisée des touristes.Plusieurs régions dont celle d’Athènes, la Crète, une grande partie du Péloponnèse sont maintenues en vigilance orange pour lundi en raison du risque encore “très élevé” d’incendies, selon les pompiers.Ces derniers ont répété qu’en cas de départ de feu, il était “impératif de suivre les instructions pour la sécurité de tous”.Samedi, la température la plus élevée en Grèce, 45,2°C, a été enregistrée dans l’ouest.Depuis lundi dernier, l’ensemble de ce pays est frappé par une canicule qui a fait monter le thermomètre jusqu’à 45,8°C vendredi localement et à 42°C à Athènes.-“Le brasier nous a encerclés” -La Grèce a demandé l’aide de l’Union européenne pour faire face aux flammes avec six avions de lutte contre les incendies, via le programme européen de partage de ressources (RescEU). Deux avions italiens sont attendus dimanche tandis que des unités spécialisées dans ce domaine de la République tchèque sont déjà en action.Samedi, à 30 km au nord d’Athènes, un feu a fait rage, entraînant dommages et destructions avant d’être maîtrisé. “Le vent était trop fort. Le brasier nous a encerclés”, a expliqué à l’AFP Petros Avramopoulos, un comptable.”Qu’est-ce qu’on peut faire ? On ne sait pas (…). J’espère que nous serons sauvés. Des gens ont perdu leurs biens”, a commenté, ému, Giorgos, un habitant du village de Kryoneri.Sur l’île d’Eubée, près de la capitale, des flammes ont réduit en cendres des milliers d’hectares de forêt et des milliers de têtes de bétail ont été perdues quand le feu a atteint des fermes et des élevages dispersés.Cinq pompiers ont été hospitalisés samedi.Dans certaines zones privées de courant depuis samedi, des équipes ont commencé à réparer les graves dommages subis par le réseau d’électricité.En Crète, destination très touristique, alors que l’été bat son plein, les pompiers ont maîtrisé l’incendie à La Canée, selon l’agence de presse grecque ANA.Deux autres fronts étaient actifs dans le Péloponnèse.La Grèce connaît chaque été des feux destructeurs.Les incendies qui se multiplient à travers le globe sont associés à divers phénomènes anticipés par les scientifiques en raison du réchauffement de la planète.

Cambodge-Thaïlande: quatrième jour de combats malgré la proposition américaine de cessez-le-feu

La Thaïlande et le Cambodge s’accusent mutuellement d’avoir ouvert les hostilités dimanche, au quatrième jour de leur conflit, tout en se disant prêts à discuter d’un cessez-le-feu, après l’intervention du président américain Donald Trump.Les deux royaumes d’Asie du Sud-Est sont aux prises dans l’épisode le plus meurtrier en près de quinze ans d’un différend territorial au long cours. Les échanges de tirs, bombardements et frappes aériennes ont fait au moins 34 morts et provoqué le déplacement d’environ 200.000 personnes. Les deux camps, joints samedi par le président américain Donald Trump, ont assuré vouloir entamer des discussions, mais dimanche au petit matin, les combats ont repris, et chaque capitale a accusé l’autre de manquer à sa parole.”Nous nous sommes précipités pour quitter notre maison ce matin”, a témoigné auprès de l’AFP Maefah, 61 ans, qui habite à une quarantaine de kilomètres de la frontière, dans la province thaïlandaise de Sisaket. Elle a refusé de donner son nom de famille pour des raisons de sécurité.”Tous mes voisins sont déjà partis. Nous ne pensons plus qu’il soit sûr de rester”, a-t-elle déclaré. Accompagnée de quatre membres de sa famille, dont sa mère alitée de 97 ans, Maefah a pris la direction de Chachoengsao, non loin de Bangkok, à six heures de route.La Thaïlande et le Cambodge ont rapporté des affrontements aux alentours de 04H30 du matin (samedi 21H30 GMT) près de temples contestés où les premiers affrontements ont éclaté jeudi.Bangkok a commis des “actes d’agression délibérés et coordonnés”, a affirmé la porte-parole du ministère cambodgien de la Défense, Maly Socheata, en dénonçant les “mensonges et faux prétextes” des Thaïlandais coupables d'”invasion illégale” à ses yeux.Le ministère thaïlandais des Affaires étrangères a évoqué de son côté des “tirs d’artillerie lourde” de l’armée cambodgienne visant des “maisons de civils” dans la province de Surin.”Toute cessation des hostilités est impossible tant que le Cambodge fait preuve d’un manque flagrant de bonne foi et continue de violer de manière répétée les principes fondamentaux des droits humains et du droit humanitaire”, a indiqué la diplomatie thaïlandaise.L’armée thaïlandaise a aussi accusé dimanche le Cambodge de recourir à des “armes de longue portée”.- Plusieurs fronts -Ces derniers jours, le conflit s’est répandu sur de multiples fronts, parfois éloignés de plusieurs centaines de kilomètres entre eux, de la province thaïlandaise de Trat, populaire auprès des touristes, sur le golfe de Thaïlande jusqu’à une zone surnommée “le Triangle d’émeraude” pour sa proximité avec le Laos.Le président américain Donald Trump a annoncé samedi, après avoir échangé avec leurs dirigeants, que les deux pays étaient prêts à se rencontrer pour parvenir à un cessez-le-feu.M. Trump a salué deux “très bonnes conversations” et dit espérer que les deux voisins “s’entendront pendant encore de nombreuses années”, dans un message sur son réseau Truth Social.Bangkok a dit “accepter en principe de mettre en place un cessez-le-feu”, tout en attendant de voir si l’intention de Phnom Penh était “sincère”.Le Premier ministre khmer Hun Manet a chargé son chef de la diplomatie, Prak Sokhonn, de se coordonner avec son homologue américain Marco Rubio en vue de “mettre fin” au conflit.La Thaïlande et le Cambodge sont en pleines discussions avec la Maison Blanche au sujet des droits de douane prohibitifs qui doivent frapper ces deux économies dépendantes des exportations le 1er août.Donald Trump a affirmé qu’il était “inapproprié” de revenir à la table des négociations sur le volet commercial tant que les combats “n’auront pas cessé”.Les Nations unies ont aussi exhorté samedi les deux voisins à conclure “immédiatement” un cessez-le-feu.- Appels à la trêve -Les relations diplomatiques entre les deux voisins, liés par de riches liens culturels et économiques, sont au plus bas depuis des décennies. L’épisode en cours a fait 21 morts côté thaïlandais, dont huit soldats, alors que le Cambodge a fait état d’un bilan de 13 morts dont cinq militaires.Plus de 138.000 Thaïlandais ont évacué les zones à risques, selon Bangkok, et plus de 80.000 Cambodgiens de leur côté de la frontière, d’après Phnom Penh.Les deux pays contestent le tracé de leur frontière commune, définie durant l’Indochine française. Avant les combats actuels, l’épisode le plus violent lié à ce différend remontait à des affrontements autour du temple de Preah Vihear entre 2008 et 2011, qui avaient fait au moins 28 morts et des dizaines de milliers de déplacés.Le tribunal des Nations Unies a donné raison au Cambodge deux fois, en 1962 et en 2013, sur la propriété du temple Preah Vihear, classé au patrimoine mondial par l’Unesco, et d’une zone alentour.burx-ah/sia

Grèce : les pompiers luttent contre des incendies pour le deuxième jour

Les pompiers grecs poursuivent leur lutte contre les flammes dimanche, au deuxième jour de feux de forêt ravageurs dans plusieurs régions, attisés par des vents violents et une canicule persistante dans toute la Grèce.Cinq principaux incendies faisaient rage dimanche, notamment dans la péninsule du Péloponnèse (sud-ouest) ainsi que sur les îles de Crète, d’Eubée et de Cythère, où des avions et des hélicoptères ont repris leurs opérations dès l’aube, selon les pompiers.”La journée d’aujourd’hui (dimanche) s’annonce difficile avec un risque d’incendie très élevé sur presque l’ensemble du territoire”, a prévenu le porte-parole des pompiers, Vassilis Vathrakogiannis.Il a toutefois assuré que la situation s’était “améliorée sur la plupart des fronts” apparus samedi.La Grèce, en proie à une canicule pour le septième jour consécutif, devrait encore enregistrer ce dimanche des températures très élevées avec des maximales attendues de 43 à 44 °C, d’après le site meteo.gr de l’Observatoire national d’Athènes.Des vents forts jusqu’à 7 Beaufort devraient souffler sur les mers Egée et Ionienne avant toutefois de faiblir dans la journée, a signalé la même source.- Bataille titanesque -Samedi, les pompiers grecs ont dû livrer “une bataille titanesque face à des dizaines d’incendies”, a souligné le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis, pointant du doigt “l’aggravation de la crise environnementale”.”La lutte continue avec tous les moyens disponibles”, a-t-il ajouté sur les réseaux sociaux.L’île de Cythère, au large du Péloponnèse, continuait de faire face à des conditions venteuses “inquiétantes” tandis que la télévision publique ERT évoquait “une énorme catastrophe” sur ce territoire de 3.600 habitants.”Des maisons, des ruches, des oliviers ont été brûlés,” a expliqué Giorgos Komninos, le maire adjoint de Cythère, à ERT. “Un monastère est actuellement en danger.”Quelque 67 pompiers soutenus par des bénévoles, trois hélicoptères et deux avions combattaient l’incendie sur cette île, qui a entraîné samedi l’évacuation d’une plage touristique.Dans ce pays méditerranéen coutumier des vagues de chaleur intense, les pompiers ont appelé la population à la plus grande vigilance, répétant qu’en cas de départ de feu, il était “impératif de suivre les instructions pour la sécurité de tous”.Samedi, la température la plus élevée en Grèce, 45,2°C, a été enregistrée dans l’ouest.Depuis lundi, l’ensemble de ce pays est frappé par une canicule qui a fait monter le thermomètre jusqu’à 45,8°C vendredi localement et à 42°C à Athènes.- Risque très élevé -Le risque d’incendie reste “très élevé” pour dimanche dans l’Attique (la région où se trouve la capitale), le centre et l’ouest de la Grèce, la Crète notamment, selon la protection civile.Une baisse des températures devrait toutefois intervenir lundi.La Grèce a demandé l’aide de l’Union européenne pour faire face aux flammes avec six avions de lutte contre les incendies, via le programme européen de partage de ressources (RescEU). Deux avions italiens sont attendus dimanche tandis que des unités spécialisées dans ce domaine de la République tchèque sont déjà en action.Samedi, à 30 km au nord d’Athènes, un feu a fait rage, entraînant dommages et destructions avant d’être maîtrisé. “Le vent était trop fort. Le brasier nous a encerclés”, a expliqué à l’AFP Petros Avramopoulos, un comptable.”Qu’est-ce qu’on peut faire ? On ne sait pas (…). J’espère que nous serons sauvés. Des gens ont perdu leurs biens”, a commenté, ému, Giorgos, un habitant du village de Kryoneri.Sur l’île d’Eubée, près de la capitale, des flammes ont réduit en cendres des milliers d’hectares de forêt et des milliers de têtes de bétail ont été perdues quand le feu a atteint des fermes et des élevages dispersés.Cinq pompiers ont été hospitalisés samedi.Dans certaines zones privées de courant depuis samedi, des équipes ont commencé à réparer les graves dommages subis par le réseau d’électricité.De nombreux villages ont en outre rencontré de sérieux problèmes d’approvisionnement en eau.Sur l’île de Crète, les pompiers ont maîtrisé l’incendie à La Canée, selon l’agence de presse grecque ANA.Deux autres fronts étaient actifs dans le Péloponnèse.La Grèce connaît chaque été des feux destructeurs.Les incendies qui se multiplient à travers le globe sont associés à divers phénomènes anticipés par les scientifiques en raison du réchauffement de la planète.

Jouer à la guerre coûte plus cher sous Trump et ses batailles commerciales

Dans un centre commercial du Maryland, Dash Krempel et son ami jouent à un jeu de société avec des dizaines de figurines qui s’affrontent dans un décor de guerre miniature. Mais leur passe-temps leur coûte de plus en plus cher à cause des droits de douane américains.Le jeune homme de 29 ans explique à l’AFP que le coût des éléments des jeux a grimpé à cause de l’inflation et continue d’augmenter depuis que le président Donald Trump a imposé des taxes généralisées sur les importations cette année.Selon lui, des figurines fabriquées au Royaume-Uni et vendues pour 60 dollars la pièce il y a environ trois ans, coûtent désormais 94,50 dollars.”Les prix ont augmenté”, a-t-il ajouté. “C’était déjà un loisir très coûteux au départ, donc cela risque d’exclure encore beaucoup de personnes.”Plutôt que d’acheter davantage de miniatures, il préfère aujourd’hui soutenir la boutique Game Kastle de College Park en louant des tables pour jouer sur place.Pour Boyd Stephenson, le propriétaire du magasin, réapprovisionner les rayons en jeux de société, peintures et accessoires, quasiment tous importés, devient de plus en plus difficile.Pour éviter les surtaxes les plus sévères de l’administration Trump, certains fournisseurs ont retardé leurs livraisons ou repoussé leurs sorties de produits. Et ils ont augmenté leurs prix de vente.”Si l’inflation ou les droits de douane montent, les prix de gros grimpent en conséquence, et je dois aussi ajuster mes prix à la hausse”, souligne le patron.Environ un cinquième des produits de son magasin coûte désormais de 5% à 20% plus cher. – Peintures espagnoles -Boyd Stephenson estime qu’environ 5.000 entreprises différentes ont sorti 7.000 jeux de société l’année dernière. “cela veut dire 5.000 approches différentes” sur les droits de douane, note-t-il.”Certains producteurs décident d’absorber les coûts. D’autres les répercutent entièrement. Et les autres sont quelque part entre les deux.”Comme d’autres détaillants américains, M. Stephenson pourrait faire face à davantage de pressions sur les coûts à partir du 1er août, lorsque des surtaxes plus élevées doivent frapper des dizaines de partenaires commerciaux, de l’Inde à l’Union européenne.Depuis début avril, l’ensemble des produits entrant aux Etats-Unis sont concernés par une surtaxe de 10%. Donald Trump a ensuite annoncé des droits de douane allant jusqu’à 50% pour plus de 80 pays, puis les a mis en pause jusqu’au 1er août.La Chine, lieu de production crucial pour les jeux de société, est taxée à hauteur de 30%. Mais les droits de douane sur les produits chinois pourraient bondir à 145% à partir du 12 août si les responsables ne parviennent pas à prolonger leur trêve.Donald Trump appelle de ses voeux la relocalisation des industries aux Etats-Unis, mais comme pour les vêtements et jouets bon marché, les spécialistes ne considèrent pas cette option comme crédible.”Les fabricants américains ne peuvent tout simplement pas faire ça”, assure Boyd Stephenson en montrant une figurine sophistiquée.”Ceux qui excellent dans ce domaine, c’est la Chine”, précise-t-il. “Et les meilleures peintures de modélisme viennent d’Espagne.””Donc, si des surtaxes sont imposées à l’UE, elles vont me coûter plus cher”, ajoute-t-il.Donald Trump a menacé le bloc européen de droits de douane à 30%.- “Néfaste” -Boyd Stephenson tente d’absorber certaines augmentations de coûts, mais “je dois pouvoir payer le personnel, la compagnie d’électricité, le propriétaire des locaux”, rappelle-t-il.L’approche de Donald Trump, qui souffle le chaud et le froid, a en outre rendu les changements de prix des fournisseurs imprévisibles.”Quel que soit le secteur d’activité, l’incertitude est toujours néfaste pour les affaires”, déclare M. Stephenson.Il refait habituellement ses stocks avant la saison des fêtes, mais il prévoit d’être plus stratégique cette année pour éviter les mauvaises surprises.De nombreuses entreprises retardent les importations de marchandises par manque de clarté, d’après Jonathan Gold de la National Retail Federation, association professionnelle des commerces de détail.”Quand un produit importé arrive sur le marché, vous avez 15 jours pour payer votre facture de droits de douane”, explique-t-il.Si les taux changent brutalement, certaines entreprises n’ont pas forcément les fonds pour payer leurs commandes.Des sociétés et la Game Manufacturers Association (fabricants de jeux) ont intenté des recours légaux contre les droits de douane de Donald Trump, notant que près de 80% des jeux de société vendus aux États-Unis sont fabriqués à l’étranger.Mais ces plaintes rencontrent de nombreux obstacles.

Les incendies continuent de faire rage en Grèce, qui attend l’aide de ses voisins

La Grèce continue dimanche à faire face à de violents incendies de forêt attisés par des vents puissants, qui ont provoqué de nombreux dégâts et entraîné des évacuations.Pour le deuxième jour, le feu faisait rage dimanche matin dans la région du Péloponnèse, à l’ouest de la capitale Athènes, ainsi que sur les îles d’Eubée et de Cythère, où des avions et des hélicoptères ont repris leur travail de lutte contre les flammes dès l’aube.Le vent devrait faiblir dimanche dans la plupart des régions, selon les prévisionnistes météo qui ont toutefois souligné que Cythère continuait de faire face à des conditions venteuses “inquiétantes”.Des messages d’évacuation ont été envoyés aux habitants de l’île, située au sud-est du Péloponnèse tôt dimanche.”Des maisons, des ruches, des oliviers ont été brûlés,” a déclaré Giorgos Komninos, maire adjoint de Cythère, à la chaîne de télévision publique ERT. “Un monastère est actuellement en danger.”Des dizaines de pompiers soutenus par trois hélicoptères et deux avions combattaient l’incendie de Cythère, qui s’est déclaré samedi matin et a entraîné l’évacuation d’une plage touristique prisée.La Grèce a demandé de l’aide à ses alliés européens et deux avions italiens sont attendus dimanche.Des unités de lutte contre les incendies de la République tchèque sont elles déjà en opération.Sur l’île d’Eubée, près d’Athènes, le feu fait aussi toujours rage. Les flammes y ont carbonisé des milliers d’hectares de forêt et des milliers de têtes de bétail ont été perdues alors que le feu a envahi des fermes et élevages dispersés.Deux véhicules de lutte contre les incendies ont été calcinés tandis que cinq pompiers ont été hospitalisés samedi.Sur l’île de Crète, les pompiers luttent pour éteindre complètement l’incendie à La Canée, qui s’est déclaré samedi après-midi dans la région de Teménia, dans la municipalité de Kantanos et Sélino.Selon l’agence de presse Athènes News Agency, l’ncendie serait maîtrisé après avoir détruit quatre maisons et une église, tandis que des véhicules, des oliveraies, des ruches, des moutons, des chèvres et des étables ont également été brûlés.La Grèce subit une vague de chaleur depuis presque une semaine, avec des températures dépassant les 40°C dans de nombreuses zones.Les températures devraient baisser à partir de lundi. 

Cambodge-Thaïlande: quatrième jour de combats, malgré la proposition américaine de cessez-le-feu

La Thaïlande et le Cambodge ont échangé des tirs d’artillerie pour la quatrième journée consécutive dimanche, tout en se disant prêts à discuter d’un cessez-le-feu dans le cadre d’une médiation américaine.Les deux royaumes d’Asie du Sud-Est sont engagés dans l’épisode le plus meurtrier en près de quinze ans d’un différend territorial au long cours. Les échanges de tirs, bombardements et frappes aériennes ont fait au moins 33 morts et provoqué le déplacement d’environ 200.000 personnes. Les deux camps, joints samedi par le président américain Donald Trump, ont assuré vouloir entamer des discussions, mais dimanche au petit matin, les combats ont repris, et chaque capitale a accusé l’autre de manquer à sa parole.Une porte-parole du ministère cambodgien de la Défense, Maly Socheata, a affirmé que la Thaïlande avait attaqué à 04h50 du matin (21h50 GMT samedi) deux temples contestés au nord-ouest, théâtre des premiers affrontements survenus jeudi matin.Bangkok a commis des “actes d’agression délibérés et coordonnés”, a-t-elle déclaré dans un communiqué, en dénonçant les “mensonges et faux prétextes” de l’armée thaïlandaise pour justifier l'”invasion illégale” du territoire khmer.Le ministère thaïlandais des Affaires étrangères a évoqué de son côté des “tirs d’artillerie lourde” de l’armée cambodgienne visant des “maisons de civils” dans la province de Surin, aux alentours de 04h30 du matin (21H30 GMT).”Toute cessation des hostilités est impossible tant que le Cambodge fait preuve d’un manque flagrant de bonne foi et continue de violer de manière répétée les principes fondamentaux des droits humains et du droit humanitaire”, a indiqué la diplomatie thaïlandaise.- Plusieurs fronts -Ces derniers jours, le conflit s’est répandu sur de multiples fronts, parfois éloignés de plusieurs centaines de kilomètres entre eux, de la province thaïlandaise de Trat, populaire auprès des touristes, sur le golfe de Thaïlande jusqu’à une zone surnommée “le Triangle d’émeraude” pour sa proximité avec le Laos.Le président américain Donald Trump a annoncé samedi, après avoir échangé avec leurs dirigeants, que les deux pays étaient prêts à se rencontrer pour parvenir à un cessez-le-feu.M. Trump a salué deux “très bonnes conversations” et dit espérer que les deux voisins “s’entendront pendant encore de nombreuses années”, dans un message sur son réseau Truth Social.Bangkok a dit “accepter en principe de mettre en place un cessez-le-feu”, tout en attendant de voir si l’intention de Phnom Penh était “sincère”.Le Premier ministre khmer Hun Manet s’est félicité d’une “bonne nouvelle pour les soldats, et le peuple des deux pays”, et chargé son chef de la diplomatie, Prak Sokhonn, de se coordonner avec son homologue américain Marco Rubio en vue de “mettre fin” au conflit.Avant cela, une tentative de médiation sous l’égide de la Malaisie, qui occupe la présidence tournante de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean) dont les deux royaumes sont membres, n’avait pas été suivie d’effet.La Thaïlande et le Cambodge sont en pleines discussions avec la Maison Blanche au sujet des droits de douane prohibitifs qui doivent frapper ces deux économies dépendantes des exportations le 1er août.Donald Trump a affirmé qu’il était “inapproprié” de revenir à la table des négociations sur le volet commercial tant que les combats “n’auront pas cessé”.Les Nations unies ont aussi exhorté samedi les deux voisins à conclure “immédiatement” un cessez-le-feu.- Appels à la trêve -Les relations diplomatiques entre les deux voisins, liés par de riches liens culturels et économiques, sont au plus bas depuis des décennies. L’épisode en cours a fait 20 morts côté thaïlandais, dont sept soldats, alors que le Cambodge a fait état d’un bilan de 13 morts dont cinq militaires.Plus de 138.000 Thaïlandais ont évacué les zones à risques, selon Bangkok, et plus de 80.000 Cambodgiens de leur côté de la frontière, d’après Phnom Penh.Les deux pays contestent le tracé de leur frontière commune, définie durant l’Indochine française. Avant les combats actuels, l’épisode le plus violent lié à ce différend remontait à des affrontements autour du temple de Preah Vihear entre 2008 et 2011, qui avaient fait au moins 28 morts et des dizaines de milliers de déplacés.Le tribunal des Nations Unies a donné raison au Cambodge deux fois, en 1962 et en 2013, sur la propriété du temple Preah Vihear, classé au patrimoine mondial par l’Unesco, et d’une zone alentour

En Ecosse, Trump joue au golf tandis que des centaines de personnes manifestent contre sa visite

“Pas le bienvenu”: plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi à Edimbourg et Aberdeen en Ecosse pour protester contre la visite de Donald Trump, qui s’est adonné à sa passion du golf sur son parcours de Turnberry, placé sous haute surveillance policière.En compagnie notamment de son fils Eric et de l’ambassadeur des Etats-Unis au Royaume-Uni, le président américain a frappé samedi matin ses premiers coups sur le green du luxueux complexe appartenant à l’entreprise familiale.Son arrivée vendredi soir à Turnberry a transformé cette région pittoresque et habituellement calme du sud-ouest de l’Écosse en une véritable forteresse, avec des routes fermées et de nombreux points de contrôle installés par la police.Sur place, ce déplacement mêlant loisir, négociations commerciales avec l’Union européenne et diplomatie divise les habitants.Le groupe Stop Trump Coalition avait appelé à des manifestations contre cette visite. Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées devant le consulat américain à Edimbourg, la capitale écossaise, ainsi que dans la ville d’Aberdeen, poumon économique du nord-est, près de laquelle Donald Trump possède un second conplexe de golf dans lequel il doit se rendre durant sa visite. – “pas le bienvenu” -Certains participants brandissaient des pancartes affirmant “Scotland Hates Trump” (L’Ecosse déteste Trump) quand d’autres agitaient des drapeaux palestiniens.A Aberdeen, un homme tenait une pancarte représentant le visage du président américain rouge avec des cornes de diable, selon des images filmées par l’AFP.”Non seulement il n’est pas le bienvenu ici, mais tout ce que sa politique représente n’est pas le bienvenu non plus”, a déclaré Maggie Chapman, députée écossaise du parti des Verts, présente à Aberdeen.”Il est sexiste, misogyne (…) et tout ce qui l’intéresse c’est son enrichissement personel”, a-t-elle dénoncé, accusant son golf local, sur lequel un deuxième parcours doit être prochainement inauguré, d’avoir entraîné la destruction d’un site naturel. “Je suis ici à cause du génocide à Gaza, financé et permis par les gouvernements britannique et américain. (…) Je ne peux pas détourner le regard”, s’insurge Amy Hanlon, 44 ans, qui travaille dans le marketing en ligne.La venue du président américain a déclenché une opération de sécurité d’ampleur, pour laquelle la police écossaise a obtenu le renfort d’autres forces de l’ordre du pays.Donald Trump, qui est empêtré dans les répercussions de l’affaire Epstein aux Etats-Unis, a clamé à plusieurs occasions son amour pour l’Ecosse, où sa mère est née et a grandi. Mais sa politique et les investissements locaux de son groupe familial suscitent la polémique.Des dizaines de partisans du président américain s’étaient toutefois rassemblés à l’aéroport de Prestwick vendredi soir au sud-ouest de Glasgow, pour tenter de l’apercevoir.”Ce qu’il y a de mieux avec Trump c’est qu’il n’est pas un homme politique (…) et je pense qu’il défend avant tout les intérêts de son pays”, a affirmé à l’AFP Lee McLean, 46 ans, venu de la ville voisine de Kilmarncock.- rencontre avec von der Leyen  -Outre sa partie de golf, le président américain a indiqué samedi sur son réseau Truth Social échanger depuis l’Ecosse avec les dirigeants du Cambodge et de la Thaïlande pour parvenir à un cessez-le-feu entre les deux pays qui s’affrontent depuis plusieurs jours à cause d’un différend frontalier.Dimanche, il doit rencontrer la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen pour des discussions sur l’accord commercial qu’espère conclure l’UE pour éviter des droits de douane massifs. Les chances sont de “50-50”, a-t-il jugé vendredi.Il doit aussi s’entretenir lundi avec le Premier ministre britannique Keir Starmer.A sa descente d’avion, le président américain a affirmé que l’heure serait à la “célébration” en matière de commerce après l’accord conclu en juin avec le Royaume-Uni prévoyant des droits de douane réduits pour des produits britanniques.Le dirigeant britannique espère toutefois toujours obtenir des droits réduits durables sur l’acier et l’aluminium.A son arrivée, Donald Trump a également évoqué l’immigration en Europe, appelant les pays européens “à se ressaisir” et à “mettre un terme à cette horrible invasion”.

En Ecosse, manifestations contre la visite de Trump occupé à jouer au golf

Plusieurs centaines de personnes manifestent samedi à Edimbourg et Aberdeen en Ecosse pour protester contre la visite de Donald Trump, occupé à jouer au golf sur son parcours de Turnberry, placé sous haute surveillance policière.Sous la pluie et en compagnie de son fils Eric, le président américain a frappé samedi matin ses premiers coups sur le green du luxueux complexe appartenant à l’entreprise familiale, a constaté un journaliste de l’AFP.L’arrivée du président américain vendredi soir à Turnberry a transformé cette région pittoresque et habituellement calme du sud-ouest de l’Écosse en une véritable forteresse, avec des routes fermées et de nombreux points de contrôle installés par la police.Des policiers et des militaires patrouillaient samedi matin sur ce parcours de golf qui a accueilli quatre Opens britanniques masculins, ainsi que sur les plages de sable et les dunes herbeuses qui le bordent. Les joueurs ont été fouillés peu avant que Donald Trump ne fasse son apparition sur le green.La venue du président américain a déclenché une opération de sécurité d’ampleur, pour laquelle la police écossaise a obtenu le renfort d’autres forces de l’ordre du pays.En fin de matinée, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées devant le consulat américain à Edimbourg, la capitale écossaise, ainsi que dans la ville d’Aberdeen, poumon économique du nord-est, près de laquelle Donald Trump possède un second conplexe de golf dans lequel il doit se rendre durant sa visite. Ces manifestations ont été organisées à l’appel du groupe Stop Trump Coalition.Certains participants brandissaient des pancartes affirmant “Scotland Hates Trump” (L’Ecosse déteste Trump). D’autres agitaient des drapeaux palestiniens.A Aberdeen, un homme tenait une pancarte représentant le visage du président américain rouge avec des cornes de diable, selon des images filmées par l’AFP.Donald Trump a clamé à plusieurs occasions son amour pour l’Ecosse, où sa mère est née et a grandi, mais sa politique et les investissements locaux de son groupe familial ont suscité la polémique.A Turnberry, sa visite de cinq jours divise.”Beaucoup de personnes ne font pas confiance à Trump et je suis comme elles. Je pense que c’est un mégalomane”, s’est insurgé Graham Hodgson, retraité, rencontré vendredi par l’AFP.”Il fait beaucoup de mal dans le monde avec ses droits de douanes”, ajoute-t-il.Donald Trump a atterri à l’aéroport de Prestwick vendredi soir au sud-ouest de Glasgow, où des dizaines de partisans du président américain s’étaient massés pour l’apercevoir.Un garçon portait une pancarte sur laquelle était écrit “Bienvenue Trump”, tandis qu’un homme agitait un grand drapeau bleu affichant le slogan “Make America Great Again”.”Ce qu’il y a de mieux avec Trump c’est qu’il n’est pas un homme politique (…) et je pense qu’il défend avant tout les intérêts de son pays”, affirme Lee McLean, 46 ans, qui est venu de la ville voisine de Kilmarncock.Selon lui, c’est ce que devraient faire tous les responsables politiques “avant de s’intéresser à ce qui se passe à l’étranger”.- “Célébration” -“Je suis en Ecosse maintenant. Beaucoup de réunions prévues!!!”, a annoncé le président américain peu après son arrivée sur son réseau Truth Social.Dimanche, il doit rencontrer la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen pour des discussions sur l’accord commercial qu’espère conclure l’UE pour éviter des droits de douane massifs. Il doit aussi s’entretenir lundi avec le Premier ministre britannique Keir Starmer.A sa descente d’avion, le président américain a affirmé que l’heure serait à la “célébration” en matière de commerce après l’accord conclu en juin avec le Royaume-Uni prévoyant des droits de douane réduits pour des produits britanniques.Le dirigeant britannique espère toutefois toujours obtenir des droits réduits durables sur l’acier et l’aluminium.A son arrivée, Donald Trump a également évoqué l’immigration en Europe, appelant les pays européens “à se ressaisir” et à “mettre un terme à cette horrible invasion”.