Test

La Bourse de Paris attentive aux évolutions diplomatiques entre Russie et Etats-Unis

La Bourse de Paris était hésitante mardi, en attendant d’y voir plus clair sur les évolutions diplomatiques entre la Russie et les Etats-Unis, qui ont entamé leurs premiers pourparlers depuis l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022.L’indice vedette CAC 40 reculait de 0,20%, soit de 16,69 points à 8.172,44 points vers 09H40. La veille, il a grappillé 10,59 points et s’est établi à 8.189,13 points à la clôture.”Les projecteurs sont braqués sur l’Ukraine et sur l’anticipation d’une augmentation des dépenses de défense en Europe”, commente Patrick Munnelly, analyste chez Tickmill Group.Les investisseurs suivent mardi la rencontre entre les hauts responsables américains et russes, menés par les chefs de la diplomatie à Ryad, pour tenter de relancer une relation au plus bas depuis l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, et préparer un possible prochain sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine.Cet agenda ambitieux donne des frissons à Kiev et dans les capitales européennes. Lundi, le président français Emmanuel Macron a convié à la hâte à Paris des dirigeants de pays clés européens pour tenter d’afficher une posture commune sur la sécurité européenne et ne pas jouer les spectateurs. “Tout cela intervient au cours d’une semaine charnière pour l’Europe, puisque les élections allemandes se déroulent ce dimanche”, souligne Jim Reid, économiste à la Deutsche Bank. “En fonction des résultats, les élections pourraient ouvrir la voie à une réforme sur l’endettement qui permettrait à l’Allemagne d’emprunter davantage”.Edenred attendu au tournantLa société française de services prépayés Edenred (-6,37% à 31,62 euros), qui commercialise le Ticket Restaurant, s’est dit “confiante” pour 2025, après des résultats en nette hausse en 2024 et malgré un plafonnement des commissions que lui versent les commerçants en Italie.CapgeminiAprès une année 2023 “record”, le géant français de l’informatique Capgemini a connu un exercice 2024 plus timoré, avec un bénéfice net en très légère hausse mais une activité en baisse dans un contexte économique “moins favorable que prévu”, a annoncé le groupe dans un communiqué. Le titre chutait de 7,79% à 171,00 euros vers 09H40.

Tesla commence à embaucher en Inde après une rencontre entre Musk et Modi

Le constructeur de véhicules électriques Tesla a commencé à embaucher en Inde en publiant des annonces quelques jours après une rencontre entre son patron, Elon Musk, un proche du Président Donald Trump, et le Premier ministre indien à Washington. Tesla a publié plus d’une dizaine d’offres d’emplois sur son site internet, certaines à pourvoir à New Delhi, la capitale de l’Inde et d’autres à Bombay, sa capitale économique, notamment pour un responsable de magasin et des techniciens de maintenance. Ces propositions d’embauche sont également depuis lundi sur le réseau social professionnel LinkedIn. Ces signes, qui traduisent une volonté de Tesla de se développer en Inde, interviennent après le tête-à-tête entre Elon Musk et Narendra Modi à Washington la semaine dernière. Il a été impossible de savoir si cette rencontre avait été de nature officielle ou commerciale.Le patron de Tesla recherche des opportunités commerciales dans le pays le plus peuplé de la planète, avec ses 1,4 milliard d’habitants. Elon Musk a obtenu en novembre dernier le feu vert de Delhi pour lancer Starlink, le service de connexion à internet par satellite à condition que les règles de sécurité soient respectées, avait annoncé le ministre des Communications Jyotiraditya Scindia. En Inde, la question du lancement de Starlink s’est accompagné de débats politiques enflammés sur fond de préoccupations de sécurité nationale.  L’homme le plus riche du monde devait se rendre dans le pays en 2024 et tout laissait penser que ce serait synonyme d’annonces d’investissements. Ce déplacement a été annulé pour causes d”obligations très lourdes” auprès de Tesla. Le marché indien des voitures électriques représente une immense opportunité de croissance pour Tesla qui fait face à la concurrence chinoise accrue et à sa première baisse des ventes annuelles. L’Inde impose depuis longtemps des taxes à l’importation élevées pour les véhicules électriques – Elon Musk estimant qu’elles étaient parmi les “plus élevées au monde” – ce qui avait empêché Tesla de pénétrer le marché en l’absence de fabrication locale. L’Inde a réduit en 2024 les taxes à l’importation pour les constructeurs automobiles mondiaux qui s’engagent à investir 500 millions de dollars et à démarrer une production locale dans les trois ans. New Delhi avait proposé des concessions tarifaires avant la visite de Narendra Modi à Washington, notamment une réduction des droits de douane sur les motos haut de gamme. Un coup de pouce à Harley-Davidson, le fabricant emblématique américain dont les difficultés en Inde avaient irrité Donald Trump. 

A69: audience “cruciale” à Toulouse, rassemblement d’opposants

Le tribunal administratif de Toulouse a commencé à examiner mardi dans une salle comble les recours des opposants à l’A69, alors que plusieurs dizaines d’entre eux s’étaient rassemblés aux abords de la juridiction, au cri de “no macadam”.Les manifestants arboraient dans le calme une banderole avec pour message “Stop A69, la justice au pied du mur” ou des reproductions du code de l’environnement, a constaté un journaliste de l’AFP.L’audience est “cruciale” pour les opposants qui veulent voir interrompre les travaux de l’A69 alors que cette autoroute de 53 km reliant Castres à la ville rose doit ouvrir fin 2025.”Ce qu’on attend tout simplement, c’est que le droit environnemental soit appliqué (…) et que les conclusions de la rapporteure publique soient confirmées par les juges”, a expliqué à l’AFP Marie-Odile Marché, du collectif La voie est libre (LVEL).”Si le tribunal est complètement impartial et juge en droit, il a l’occasion de créer une jurisprudence qui permettra de refondre en profondeur le droit environnemental et l’application du droit environnemental sur des projets comme ça”, espère Thomas Digard, l’un des porte-parole de LVEL, opposé depuis l’origine au projet.Il y a quelques jours, les opposants ont vu avec satisfaction la rapporteure publique, magistrate dont les conclusions doivent guider la juridiction dans l’examen des recours, maintenir sa demande d'”annulation totale” de l’arrêté préfectoral du 1er mars 2023 ayant autorisé le chantier.- Avis généralement suivis -“Dans 95% des cas, nous dit-on, les avis des rapporteurs publics sont suivis (…) et donc a priori il n’y a pas de raison que le tribunal déroge à l’avis qui a été donné par la rapporteure publique”, a déclaré à l’AFP en marge du rassemblement de mardi matin, Christine Arrighi, députée écologiste et ancienne rapporteure de la Commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur le montage juridique et financier du projet d’autoroute.De son côté, Atosca, futur concessionnaire de l’autoroute et actuellement en charge du chantier, a affirmé vouloir défendre devant le tribunal “l’intérêt public de l’A69”.Selon Atosca, l’A69, dont l’objectif est de désenclaver le sud du département du Tarn, bénéficie du “soutien d’une très large majorité des élus et des Tarnais” et sa construction répond à “différents enjeux (notamment territoriaux, démographiques, sécuritaires et économiques)”.Au-delà de l’impact écologique, les opposants mettent aussi en cause le coût de l’infrastructure pour ses futurs utilisateurs.Or, la semaine passée, la préfecture d’Occitanie a annoncé qu’un accord avec les collectivités locales avait été trouvé pour réduire les tarifs d’accès sur une partie de la future autoroute.- “Soutien indéfectible” -Avant cette “audience décisive pour l’avenir de cette autoroute au tribunal administratif de Toulouse, il est important que notre assemblée affiche son soutien indéfectible à cette infrastructure essentielle à l’avenir du Tarn”, avait souligné dans un communiqué Christophe Ramond, président PS du conseil départemental après le vote unanime des élus tarnais sur cette réduction de tarif.Atosca assure qu’en dépit des différentes manifestations et mobilisations qui ont émaillé le chantier depuis plusieurs mois, l’autoroute ouvrira bien fin 2025 comme prévu.Alors que les opposants ne cessent de dénoncer des manquements, erreurs ou approximations qui entraveraient la bonne marche des travaux, le futur concessionnaire affirme que “si des écarts sont constatés” par rapport à l’arrêté préfectoral d’autorisation environnementale, “des mesures correctives sont mises en Å“uvre”.”Plus de 1.000 salariés travaillent sur le chantier actuellement, Atosca a désormais concrétisé plus de 300 millions d’euros, soit 65% du budget total du chantier”, a-t-il souligné, annonçant de “nouvelles étapes structurantes” pour le printemps.En mars, seront ainsi installées les deux centrales d’enrobés à chaud qui doivent fabriquer le revêtement de la future autoroute, a précisé le groupe.A moins que le tribunal de Toulouse décide d’ici quelques semaines de remettre en cause l’autorisation environnementale ayant permis ce chantier contesté.

Les Bourses européennes ouvrent avec prudence

Les Bourses européennes ont ouvert en petite hausse mardi, prudentes au début des premiers pourparler entre les Américains et les Russes depuis l’invasion russe de l’Ukraine, notamment pour préparer un possible prochain sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine.Les marchés européens, qui ont terminé la veille à des niveaux records portés par le secteur de la défense, oscillaient autour de leur point d’équilibre dans les premiers échanges: Paris +0,05%, Francfort -0,06%, tandis que Londres grappillait 0,16%.

Les câbles sous-marins victimes des espions mais surtout des pêcheurs

La guerre des câbles sous-marins fait beaucoup parler d’elle mais la flottille d’espions venus du froid fait en réalité bien moins de dégâts que les incidents avec les filets de pêche et ancres des navires, d’après l’ONU.Plusieurs câbles sous-marins de télécommunications et d’alimentation électrique ont été endommagés ces derniers mois dans la mer Baltique. Dirigeants européens et experts soupçonnent des actes de “guerre hybride” orchestrés par la Russie et ses “navires espions”, et appellent à accroître la sécurité dans ce vaste espace maritime.”L’intérêt grandissant pour la résilience des câbles révèle l’importance de cette infrastructure dont nous sommes si dépendants”, a déclaré le secrétaire général adjoint de l’Union internationale des télécommunications (UIT) de l’ONU, Tomas Lamanauskas, lors d’un récent entretien à l’AFP.Les solutions sont nombreuses : il faut protéger davantage les câbles, mais aussi les réparer plus rapidement, accroître leur nombre dans certaines zones isolées afin de pouvoir rediriger les données plus facilement lors d’incident, et mettre en place des “règles de cohabitation” avec les pêcheurs et autres industries qui naviguent et dont les ancres peuvent causer de sérieux dégâts, a indiqué M. Lamanauskas.Véritable colonne vertébrale des communications mondiales, les câbles de télécommunications sous-marins acheminent 99% des échanges internationaux de données.Environ 1,4 million de kilomètres de câbles en fibre optique traversent les océans, permettant la fourniture de données partout dans le monde pour des services essentiels comme le commerce, les transactions financières, les services publics, la santé numérique et l’éducation. Etant donné notre dépendance croissante envers ces câbles, “chaque incident est plus visible”, selon M. Lamanauskas.- Filets de pêche et ancres -La pose et l’exploitation des câbles sous-marins, par lesquels passe la quasi-totalité du trafic internet mondial, a longtemps été l’apanage de grands opérateurs télécoms réunis en consortiums. Mais les géants d’internet en sont devenus les nouveaux bâtisseurs en raison notamment de l’explosion des flux de données.Les dommages causés aux câbles sous-marins ne sont pas rares. Selon le Comité international de protection des câbles (CIPC), principale organisation du secteur, on enregistre en moyenne 150 à 200 pannes par an à travers le monde. Mais 80% des dommages sont “attribués à la pêche et au mouillage”, souligne M. Lamanauskas, citant les filets de pêche qui raclent les fonds et les navires laissant accidentellement traîner leurs ancres. Il y a aussi les dangers naturels, l’abrasion et les défaillances d’équipement.L’ONU veut accroître leur résilience en proposant des solutions à la communauté internationale pour accroître la coopération dans ce secteur hautement sensible. L’UIT et le CIPC ont constitué un groupe de 40 spécialistes, dont des ministres, directeurs d’autorités de régulation et dirigeants du secteur, chargés d’élaborer des solutions, qui se réuniront pour la première fois les 26 et 27 février au Nigeria.  – Nigeria -Il n’y a qu’environ 500 câbles sous-marins dans le monde. “Même si seuls quelques-uns d’entre eux sont coupés ou endommagés, l’impact peut vraiment être visible”, a expliqué M. Lamanauskas, de nationalité lituanienne.Comme lorsque trois câbles sous-marins transportant 25% du trafic entre l’Asie et l’Europe ont été coupés l’an dernier en mer Rouge, ou lorsque les Iles Tonga avaient été privées d’internet en 2022 après une immense éruption volcanique qui avait rompu le câble sous-marin reliant l’archipel au reste du monde, a-t-il détaillé.  L’an dernier aussi “une importante rupture de câbles le long de l’Afrique de l’Ouest a eu un impact considérable sur les économies de la région”, a-t-il relevé.C’est d’ailleurs après cet incident que le ministre des Communications du Nigeria, Bosun Tijani, a approché l’UIT pour savoir “ce que nous pouvons faire ensemble”, a expliqué le secrétaire général adjoint de cette agence de l’ONU basée à Genève.Le groupe consultatif – co-présidé par le Nigeria et le Portugal – aura pour tâche d’étudier les solutions possibles pour améliorer la résilience des câbles, en faisant la promotion de bonnes pratiques à l’intention des acteurs des secteurs public et privé, afin de favoriser le déploiement et la réparation rapides des câbles sous-marins, réduire les risques d’endommagement et améliorer la continuité des communications par câble.

La France, première porte d’entrée européenne du gaz naturel liquéfié russe

La France, un des pays européens les mieux dotés en terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL), a augmenté de 81 % ses importations de GNL russe entre 2023 et 2024 et versé 2,68 milliards d’euros à la Russie, rapporte le centre de réflexion IEEFA mardi.La France pèse autant dans les importations de GNL parce qu’elle exploite notamment cinq terminaux de regazéification, décrypte Ana Maria Jaller-Makarewicz, analyste à l’Institute for Energy Economics and Financial Analysis.”On ne sait pas ensuite où va le GNL, il est possiblement exporté en Allemagne”, pays qui ne comptait aucun terminal avant 2022 et dont la capacité d’import reste deux fois inférieure à celle de la France.Le terminal de Dunkerque a, par exemple, réceptionné 27% des importations européennes de GNL russe l’année dernière. 85% des importations de GNL russe en Europe arrivent par la France, l’Espagne et la Belgique.L’Union européenne s’est tournée vers le GNL en remplacement du gaz qui était transporté par gazoducs, dont la plupart ont fermé depuis la guerre en Ukraine. Transporté par navires sous forme liquide, il nécessite d’être déchargé dans des ports, regazéifié puis injecté dans le réseau européen de gaz.Ana Maria Jaller-Makarewicz a agrégé plusieurs données en accès libre et reconstitué les origines de l’approvisionnement français en GNL: un tiers est russe, un tiers est américain et 17 % vient d’Algérie.La forte dépendance au GNL russe complique l’objectif de la Commission européenne de viser une sortie du gaz russe sur le continent à l’horizon 2027.”Il faut donc poursuivre la réduction de la demande en gaz”, soutient l’analyste.Mais cette réduction, engagée pendant la crise inflationniste de 2022, marque le pas. La France a réduit sa consommation de 20% mais depuis 2024, la demande ne baisse plus. “Certaines mesures d’efficacité énergétique ont été relâchées”, telles que l’isolation des bâtiments pour limiter la consommation de gaz durant cet hiver froid, explique Ana Maria Jaller-Makarewicz.Les industriels, eux, se préparent en tous cas à pouvoir recevoir de plus en plus de GNL. Des terminaux méthaniers décidés depuis la crise sont toujours en train d’être construits, notamment en Allemagne.

Nissan bondit en Bourse, sur l’espoir d’une reprise des négociations avec Honda

Le constructeur automobile nippon en difficultés Nissan a vu son titre bondir de presque 6% mardi en Bourse, après des informations de presse indiquant que Honda serait prêt sous conditions à reprendre ses négociations avec lui en vue d’une fusion.Nissan, massivement endetté et dont le bénéfice d’exploitation s’est effondré, avait ouvert, fin 2024, avec son rival en meilleure santé Honda, des négociations en vue d’un mariage pouvant donner naissance en 2026 au troisième constructeur mondial.Mais Honda et Nissan, respectivement deuxième et troisième constructeurs japonais derrière Toyota, ont officiellement mis fin aux discussions la semaine dernière: Honda, en situation de force, souhaitait transformer Nissan en simple filiale, ce que ce dernier refusait farouchement.Cependant, le Financial Times (FT) a rapporté mardi, citant des sources proches du dossier, que Honda serait prêt à reprendre les négociations si le PDG de Nissan, Makoto Uchida, démissionnait au profit d’un nouveau patron susceptible “de mieux gérer les oppositions (au plan de fusion) en interne”.Contactés par l’AFP, ni Nissan ni Honda n’ont souhaité faire de commentaire.La perspective d’une possible reprise des discussions, providentielle pour Nissan alors que le constructeur reste dans une situation très vulnérable, a réjoui les investisseurs.Le titre Nissan a clôturé mardi en hausse de 3,65% à 439,5 yens à la Bourse de Tokyo, dans un marché en hausse de 0,51%. Il avait gagné jusqu’à 5,8% plus tôt mardi.Mitsubishi Motors, autre constructeur nippon lui aussi associé initialement au projet de fusion, s’est envolé de son côté de 6,88% en clôture.”Les relations entre M. Uchida et son homologue à la tête de Honda, Toshihiro Mibe, se sont détériorées, Honda étant frustré par la lenteur de la restructuration de Nissan et la profondeur de ses problèmes financiers”, explique le FT.Sous pression, Nissan avait annoncé en novembre supprimer 9.000 postes dans le monde et réduire de 20% ses capacités de production. Honda avait cependant insisté qu’il ne voulait pas secourir son partenaire, sommé de concrétiser préalablement ses transformations structurelles.Or, selon le FT, Makoto Uchida “fait face à la pression du conseil d’administration de Nissan et de son partenaire Renault pour partir au cours des prochains mois, après la débâcle des pourparlers avec Honda”, les administrateurs de Nissan ayant même “entamé des discussions informelles sur le calendrier du départ”.Le constructeur français Renault détient 35% du capital de Nissan, et veille à préserver la valeur de sa participation, même s’il a entrepris de détricoter celle-ci.Nissan a essuyé au dernier trimestre (octobre-décembre) une nouvelle perte trimestrielle inattendue, sur fond de plongeon de ses ventes en Chine.Affaibli, le constructeur reste en quête d’alliés. Le géant taïwanais de l’assemblage électronique Foxconn (Hon Hai), fournisseur d’Apple, a annoncé être ouvert à un rachat de la participation de Renault dans Nissan.

Elon Musk présente Grok 3, son logiciel d’IA, pour rivaliser avec ChatGPT et DeepSeek

Elon Musk a présenté lundi la dernière version de Grok 3, le robot conversationnel développé par sa société d’intelligence artificielle xAI, le multimilliardaire, proche conseiller de Donald Trump, espérant rivaliser avec l’Américain ChatGPT et le Chinois DeepSeek.Ce lancement intervient au moment où le patron de Tesla, SpaceX et propriétaire du réseau social X, se voit propulsé par le président républicain à la tête d’un vaste chantier de coupes franches dans les dépenses de l’Etat fédéral, qui inquiète démocrates et syndicats notamment. Sa fonction à la tête du Doge, la commission chargée de “l’efficacité” gouvernementale, soulève des interrogations sur les risques de conflits d’intérêt, l’homme le plus riche du monde ayant de très gros contrats publics.”Grok, c’est comprendre l’univers”, a déclaré le milliardaire américain lors de la présentation de la dernière version de Grok 3.”Nous sommes guidés par la recherche de la nature de l’univers. C’est aussi ce qui nous pousse à être une IA qui recherche au maximum la vérité, même si cette vérité est parfois en désaccord avec ce qui est politiquement correct”, a-t-il affirmé.Grok 3 sera d’abord gratuitement fourni aux abonnés de X Premium+, avant d’être mis à disposition d’autres publics.En annonçant dimanche la sortie de Grok 3, M. Musk s’était targué de présenter “l’IA la plus intelligente sur Terre”.”Nous pensons qu’il sera meilleur que tout le reste”, avait-il dit la semaine dernière, lors d’une intervention vidéo pendant une conférence à Dubaï. “C’est peut-être la dernière période où une IA est meilleure que Grok”, avait-il ajouté.- “Infrastructures de pointe” -L’entreprise xAI a mené en décembre une nouvelle levée de fonds majeure de 6 milliards de dollars.Ces financements doivent servir notamment au renforcement des “infrastructures de pointe”, indiquait à l’époque cette société qui développe des produits d’intelligence artificielle générative et se veut un concurrent d’OpenAI, à l’origine du logiciel ChatGPT lancé en 2022.Vendredi, le conseil d’administration d’OpenAI a annoncé le rejet à l’unanimité de l’offre de rachat d’Elon Musk pour 97,4 milliards de dollars. Elon Musk et le directeur général de la société Sam Altman faisaient partie de l’équipe de 11 personnes qui a fondé OpenAI en 2015, le premier ayant apporté un financement initial de 45 millions de dollars.Le secteur a été déstabilisé par la sortie en janvier de DeepSeek, une IA générative créée par une start-up chinoise capable d’égaler ses concurrents américains pour un coût bien moindre.Lancé en juillet 2023, xAi avait déjà levé 6 milliards de dollars en mai 2024 et sa valorisation se situerait actuellement aux alentours de 50 milliards de dollars, selon le média américain CNBC. Microsoft (principal investisseur d’OpenAI), Google, Amazon, Meta et d’autres ont dépensé des milliards de dollars et lancé des outils qui produisent facilement des textes, images et vidéos de qualité bluffante et font aussi la conversation à l’oral.

Elon Musk présente Grok 3, son logiciel d’IA, pour rivaliser avec ChatGPT et DeepSeek

Elon Musk a présenté lundi la dernière version de Grok 3, le robot conversationnel développé par sa société d’intelligence artificielle xAI, le multimilliardaire, proche conseiller de Donald Trump, espérant rivaliser avec l’Américain ChatGPT et le Chinois DeepSeek.Ce lancement intervient au moment où le patron de Tesla, SpaceX et propriétaire du réseau social X, se voit propulsé par le président républicain à la tête d’un vaste chantier de coupes franches dans les dépenses de l’Etat fédéral, qui inquiète démocrates et syndicats notamment. Sa fonction à la tête du Doge, la commission chargée de “l’efficacité” gouvernementale, soulève des interrogations sur les risques de conflits d’intérêt, l’homme le plus riche du monde ayant de très gros contrats publics.En annonçant dimanche la sortie de Grok 3, M. Musk s’était targué de présenter “l’IA la plus intelligente sur Terre”.”Nous pensons qu’il sera meilleur que tout le reste”, avait-il relevé la semaine dernière, lors d’une intervention vidéo pendant une conférence à Dubaï. “C’est peut-être la dernière période où une IA est meilleure que Grok”, avait-il ajouté.L’entreprise xAI a mené en décembre une nouvelle levée de fonds majeure de 6 milliards de dollars.Ces financements doivent servir notamment au renforcement des “infrastructures de pointe”, indiquait à l’époque cette société qui développe des produits d’intelligence artificielle générative et se veut un concurrent d’OpenAI, à l’origine du logiciel ChatGPT lancé en 2022.Vendredi, le conseil d’administration d’OpenAI a annoncé le rejet à l’unanimité de l’offre de rachat d’Elon Musk pour 97,4 milliards de dollars. Elon Musk et Sam Altman, directeur général de la société, faisaient partie de l’équipe de 11 personnes qui a fondé OpenAI en 2015, le premier ayant apporté un financement initial de 45 millions de dollars.Le secteur a été déstabilisé par la sortie en janvier de DeepSeek, une IA générative créée par une startup chinoise capable d’égaler ses concurrents américains pour un coût bien moindre.Lancé en juillet 2023, xAi avait déjà levé 6 milliards de dollars en mai 2024 et sa valorisation se situerait désormais aux alentours de 50 milliards de dollars, selon le média américain CNBC. Microsoft (principal investisseur d’OpenAI), Google, Amazon, Meta et d’autres ont dépensé des milliards de dollars et lancé des outils qui produisent facilement des textes, images et vidéos de qualité bluffante, et qui font aussi désormais la conversation à l’oral.

A Toulouse, audience “cruciale” sur les recours contre l’autoroute A69

Le tribunal administratif de Toulouse examine au fond mardi les recours des opposants à l’A69 qui souhaitent voir interrompre les travaux de cette autoroute de 53 km reliant Castres à la ville rose, qui doit ouvrir fin 2025.Face à la juridiction installée au bord du Canal du Midi, six militants écologistes se sont perchés lundi matin dans des platanes, avec une banderole “Stop A69. Courage” pour demander aux magistrats d’en avoir.”Si le tribunal est complètement impartial et juge en droit, il a l’occasion de créer une jurisprudence qui permettra de refondre en profondeur le droit environnemental et l’application du droit environnemental sur des projets comme ça”, espère Thomas Digard, l’un des porte-parole du collectif La Voie est libre, opposé depuis l’origine au projet.Un rassemblement est prévu mardi à partir de 08h00 sur le parvis de la gare de Toulouse, à quelques mètres du tribunal où l’examen du dossier est programmé une heure plus tard.Avant cette “audience cruciale”, dixit M. Digard, les opposants ont vu avec satisfaction la rapporteure publique, magistrate dont les conclusions doivent guider la juridiction dans l’examen des recours, maintenir sa demande d'”annulation totale” de l’arrêté préfectoral du 1er mars 2023 ayant autorisé le chantier.- “Intérêt public” -Depuis quelques jours, plusieurs personnalités publiques ont fait part de leur soutien aux anti-A69 sur les réseaux sociaux, comme les acteurs Mélanie Laurent et Bruno Solo, le chanteur Frah du groupe Shaka Ponk ou le défenseur des baleines Paul Watson.De son côté, Atosca, futur concessionnaire de l’autoroute et actuellement en charge du chantier, entend venir défendre devant le tribunal “l’intérêt public de l’A69”.Selon Atosca, l’A69, dont l’objectif est de désenclaver le sud du département du Tarn, bénéficie du “soutien d’une très large majorité des élus et des Tarnais” et sa construction répond à “différents enjeux (notamment territoriaux, démographiques, sécuritaires et économiques)”.Au-delà de l’impact écologique, les opposants mettent aussi en cause le coût de l’infrastructure pour ses futurs utilisateurs.Or, la semaine passée, la préfecture d’Occitanie a annoncé qu’un accord avec les collectivités locales avait été trouvé pour réduire les tarifs d’accès sur une partie de la future autoroute.- Revêtement au printemps ? -Avant cette “audience décisive pour l’avenir de cette autoroute au tribunal administratif de Toulouse, il est important que notre assemblée affiche son soutien indéfectible à cette infrastructure essentielle à l’avenir du Tarn”, a souligné dans un communiqué Christophe Ramond, président PS du conseil départemental après le vote unanime des élus tarnais sur cette réduction de tarif.Atosca assure qu’en dépit des différentes manifestations et mobilisations qui ont émaillé le chantier depuis plusieurs mois, l’autoroute ouvrira bien fin 2025 comme prévu.Alors que les opposants ne cessent de dénoncer des manquements, erreurs ou approximations qui entraveraient la bonne marche des travaux, le futur concessionnaire affirme que “si des écarts sont constatés” par rapport à l’arrêté préfectoral d’autorisation environnementale, “des mesures correctives sont mises en Å“uvre”.”Plus de 1.000 salariés travaillent sur le chantier actuellement, Atosca a désormais concrétisé plus de 300 millions d’euros, soit 65% du budget total du chantier”, a-t-il souligné, annonçant de “nouvelles étapes structurantes” pour le printemps.En mars, seront ainsi installées les deux centrales d’enrobés à chaud qui doivent fabriquer le revêtement de la future autoroute, a précisé le groupe.A moins que le tribunal de Toulouse décide d’ici quelques semaines de remettre en cause l’autorisation environnementale ayant permis ce chantier contesté.