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USA: un juge empêche l’équipe d’Elon Musk d’accéder à des données sensibles du Trésor

Un juge fédéral américain a décidé samedi d’empêcher les équipes d’Elon Musk d’accéder aux données personnelles de millions d’Américains conservées par le département du Trésor, nouvel obstacle judiciaire à l’offensive généralisée de Donald Trump contre l’administration fédérale.Le juge Paul Engelmayer a suspendu l’accès à ces données personnelles et financières à “toute personne nommée par le pouvoir politique, tous les agents spéciaux du gouvernement” ainsi que “tous les employés gouvernementaux détachés par une agence extérieure au Trésor”.Il également ordonné au milliardaire Elon Musk, grand allié de M. Trump, et à ses équipes de la commission à l’efficacité gouvernementale (DOGE) de “détruire immédiatement toutes les copies du matériel téléchargé”.Des décisions motivées par le risque de “préjudices irréparables” comme la “divulgation d’informations sensibles et confidentielles” et le “risque accru que les systèmes en question soient plus vulnérables qu’auparavant aux piratages”, a-t-il écrit.La suspension vaut jusqu’au 14 février, date à laquelle se tiendra une audience sur le sujet, est-il précisé dans son ordonnance.- “Plus grande menace” -Cette décision fait suite à l’action en justice intentée par les procureurs généraux de 19 Etats américains pour empêcher les équipes de l’homme le plus riche du monde d’accéder à de telles informations.Selon eux, l’administration Trump a violé la loi en élargissant l’accès aux données sensibles stockées par le Trésor aux membres de cette commission créé récemment de toutes pièces pour sabrer dans les dépenses publiques, et ne bénéficiant pas du statut de ministère.Des collaborateurs d’Elon Musk ont pris il y a quelques jours le contrôle du système de paiements du Trésor américain, une démarche vivement contestée par les élus démocrates et syndicats.Une note du Trésor américain a ainsi évoqué “la plus grande menace interne à laquelle le bureau du service fiscal ait jamais été confronté”, ont rapporté des médias américains.Le patron de Tesla et de SpaceX a justifié sur son réseau X cette intrusion comme nécessaire pour “arrêter la fraude et le gaspillage de l’argent des contribuables”.Il a condamné samedi une décision d’un juge “militant” et accusé les démocrates de chercher ainsi à “dissimuler la plus grande fraude de l’histoire de l’humanité”.Cette décision judiciaire est la dernière en date à mettre à l’épreuve l’offensive généralisée de Donald Trump et d’Elon Musk contre les institutions fédérales.Deux autres juges ont suspendu jeudi et vendredi un plan de départ de fonctionnaires à qui le gouvernement imposait un ultimatum, puis la décision de l’administration de placer une partie des employés de l’Agence pour le développement international (USAID) en congés administratifs.Malgré ces complications judiciaires, le président a réaffirmé vendredi son objectif et sa confiance en Elon Musk pour poursuivre sa charge dans les autres ministères, indiquant lui avoir donné pour instruction “d’aller voir dans l’éducation, d’aller voir au Pentagone, c’est-à-dire dans l’armée”.Donald Trump a également réclamé vendredi la suppression pure et simple de l’USAID, qui apporte son soutien à des millions de personnes dans le monde.

Les services en ligne de Playstation perturbés un peu partout dans le monde

Des Etats-Unis à la Thaïlande, le groupe japonais Sony rapporte samedi que les services en ligne des consoles PlayStation de Sony “rencontrent des difficultés”, suscitant le désarroi de nombreux joueurs.”Vous rencontrez peut-être des difficultés pour lancer des jeux, des applications ou des fonctionnalités réseau. Nous faisons notre possible pour résoudre ces problèmes dans les meilleurs délais. Merci de votre patience”, écrit ainsi l’entreprise aux joueurs basés en France.Un message similaire apparaît sur son site pour ceux installés aux Etats-Unis, en Argentine ou en Thaïlande.Les services en ligne de PlayStation permettent notamment aux possesseurs des consoles de Sony, comme la PS4 et la PS5, de jouer en réseau à des jeux comme “Fortnite” ou “Call of Duty”.Le site spécialisé Down Detector a recensé aux Etats-Unis vendredi vers 19H00 (00H00 GMT samedi) un pic de difficultés à se connecter, avant que ces remontées ne se tassent au fil des heures sans toutefois disparaître.Sur les réseaux sociaux, des utilisateurs ont manifesté impatience voire colère.”Une panne de PSN [PlayStation Network] un vendredi soir, c’est criminel”, a ainsi écrit un utilisateur sur X. “Il est temps d’aller faire connaissance avec celle que j’ai épousé il y a cinq ans”, a plaisanté un autre.

Un juge bloque l’accès à Elon Musk du système de paiements du Trésor américain

Un juge fédéral des Etats-Unis a bloqué samedi l’accès au système de paiements du Trésor américain par la commission à l’efficacité gouvernementale (Doge) confiée à Elon Musk, un nouvel obstacle judiciaire aux réformes lancées par le président Donald Trump.Dans une ordonnance de référé, le juge Paul A. Engelmayer a interdit l’accès aux données stockées au Trésor américain à toutes les personnes nommées par le pouvoir politique, “tous les agents spéciaux du gouvernement” ainsi que “tous les employés gouvernementaux détachés par une agence extérieure au Trésor”.Cet ordre temporaire, en vigueur jusqu’à une audience prévue le 14 février, stipule également que toute personne ayant accédé aux données des archives du ministère des Finances depuis l’investiture de Donald Trump le 20 janvier doit “détruire immédiatement toutes les copies du matériel téléchargé”.Des collaborateurs d’Elon Musk, nommé par M. Trump à la tête du Doge, avaient pris il y a quelques jours le contrôle du système de paiements du Trésor américain, une mesure dénoncée par les élus démocrates comme étant “extrêmement dangereuse”.”La seule façon d’arrêter la fraude et le gaspillage de l’argent des contribuables est de pouvoir suivre les flux de paiement et de bloquer les transactions suspectes pour les examiner”, avait alors justifié M. Musk, le patron de Tesla et de SpaceX, dans un message posté sur son réseau social X.L’affaire avait été portée devant la justice par les procureurs de 19 Etats américains, estimant que l’administration Trump avait violé la loi en élargissant l’accès aux données sensibles du Trésor aux membres du personnel du Doge, commission chargée par le président de réduire les dépenses publiques.Ces Etats “subiraient un préjudice irréparable en l’absence de mesures injonctives”, a estimé le juge Engelmayer dans son ordonnance. “C’est dû à la fois au risque que présente la nouvelle politique de divulgation d’informations sensibles et confidentielles ainsi qu’au risque accru que les systèmes en question soient plus vulnérables qu’auparavant aux piratages”, a-t-il écrit.Cette prise de contrôle du système des paiements du Trésor par l’homme le plus riche du monde avait aussi vivement contestée par des syndicats et des groupes de défense des droits humains.Selon une note interne du Trésor américain, l’accès de l’équipe du Doge aux systèmes de paiement fédéraux constitue “la plus grande menace interne à laquelle le bureau du service fiscal ait jamais été confronté”, ont rapporté des médias américains.- USAID dans la ligne de mire -Vendredi, le président américain a réclamé la suppression pure et simple de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), qui apporte son soutien à des millions de personnes dans le monde.La grande agence humanitaire du gouvernement américain va voir ses effectifs passer de quelque 10.000 salariés à moins de 300, selon le New York Times.Ce quasi-démantèlement, effectué sous l’impulsion d’Elon Musk, représente “l’une des pires et plus coûteuses bourdes de politique étrangère de l’histoire américaine”, d’après l’ancienne patronne de USAID, Samantha Power.Saisi par un syndicat représentant des fonctionnaires de l’USAID, un juge fédéral a cependant annoncé vendredi qu’il allait suspendre la décision de l’administration Trump de placer une partie des employés en congé administratif.L’agence humanitaire américaine intervient dans quelque 120 pays, y compris les plus pauvres du monde.Donald Trump estime qu'”il faut la supprimer!”, comme il l’a écrit – en majuscules – sur son réseau Truth Social. “La corruption” chez USAID “est à des niveaux jamais vus”, a-t-il assuré, sans étayer son propos. “Oui, M. le président!” a réagi sur son réseau social X Elon Musk. L’homme le plus riche du monde avait déjà affirmé qu’USAID était un “nid de vipères de marxistes (…) qui détestent l’Amérique”.

Les pays baltes se déconnectent du réseau électrique russe, fin des risques de “chantage”

Les trois pays baltes, la Lituanie, la Lettonie et l’Estonie, ont achevé leur déconnexion historique du réseau électrique russe samedi pour intégrer le système européen, un processus lancé il y a des années et devenu urgent depuis l’invasion de l’Ukraine par Moscou.Ces anciennes républiques soviétiques, intégrées à l’Union européenne et à l’Otan depuis 2004, se coupent du réseau russe, auquel ils étaient reliés depuis l’époque de l’URSS, pour empêcher Moscou d’en faire une arme contre eux.”Nous avons éliminé toute possibilité théorique pour que la Russie puisse utiliser le contrôle du réseau énergétique comme une arme”, a déclaré samedi à l’AFP le ministre lituanien de l’énergie, Zygimantas Vaiciunas.M. Vaiciunas a indiqué que le processus de déconnexion qui a débuté à 06H00 (04H00 GMT) a été achevé samedi à 09H09 (07H09 GMT).”Nous attendions ce moment depuis longtemps”, a-t-il dit aux journalistes après s’être entretenu avec ses homologues estonien et letton.”Le système énergétique des Etats baltes est enfin entre nos mains. Nous contrôlons la situation”, s’est-il réjoui.La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas, ancienne Première ministre estonienne, a salué “une victoire pour la démocratie”, dans un message sur X.Des célébrations officielles sont prévues dans les trois pays. La Lettonie va physiquement couper samedi un câble électrique la reliant à la Russie, et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen doit participer à une cérémonie avec les dirigeants baltes dimanche à Vilnius, en Lituanie.Le Premier ministre lituanien Gintautas Paluckas a loué sur X “le début d’une nouvelle ère de l’indépendance énergétique” des trois pays.Le processus a pris de longues années en raison de nombreux problèmes technologiques et financiers et de la nécessité de diversifier entretemps l’approvisionnement via notamment des câbles sous-marins. Le changement est devenu urgent après l’invasion russe de l’Ukraine en 2022, qui a réveillé chez les Baltes la crainte d’être les prochains visés par Moscou.Les trois pays ont depuis cessé d’acheter du gaz et de l’électricité russes, mais leurs réseaux électriques sont restés connectés à la Russie et au Bélarus, la régulation de la fréquence étant contrôlée depuis Moscou.Aussi dépendaient-ils toujours de la Russie pour un flux d’électricité stable, crucial pour les appareils nécessitant une alimentation électrique fiable, notamment dans des processus industriels. – “Possibles provocations” -Une fois les trois pays baltes déconnectés du réseau russe, ils fonctionneront en “mode isolé” pendant environ 24 heures pour tester la fréquence de leur réseau.”Nous devons effectuer des tests pour garantir à l’Europe la stabilité de notre système énergétique”, a expliqué Rokas Masiulis, directeur de Litgrid, l’opérateur public du réseau électrique lituanien.Les Etats baltes intégreront ensuite le réseau européen via la Pologne. Les responsables lituaniens et polonais entameront le processus de synchronisation aux alentours de midi dimanche. Les autorités ont prévenu que des problèmes pourraient survenir.”Divers risques à court terme sont possibles, tels que des opérations cinétiques (militaires) contre des infrastructures critiques, des cyberattaques et des campagnes de désinformation” menées par la Russie, a jugé le département de la sécurité de l’Etat lituanien. L’opérateur électrique polonais PSE a annoncé l’envoi d’hélicoptères et de drones pour surveiller la connexion avec la Lituanie.Le président letton Edgars Rinkevics a estimé sur la chaîne publique LTV1 que les trois pays, quoique “totalement prêts”, ne pouvaient “exclure de possibles provocations”.En Estonie, la police et des volontaires seront postés dans les infrastructures électriques essentielles jusqu’au week-end prochain, à cause des risques de sabotage.Plusieurs câbles sous-marins de télécommunications et d’énergie ont été endommagés en mer Baltique ces derniers mois. Experts et politiciens ont accusé la Russie de mener ainsi une guerre hybride, ce que Moscou dément.- “Les gens ne sentiront rien” -Au total, 1,6 milliard d’euros ont été investis dans les trois pays baltes et en Pologne dans le projet de synchronisation.Le président lituanien Gitanas Nauseda s’est voulu rassurant. “Les gens ne sentiront rien, que ce soit sur leur facture ou en termes de désagrément”, a-t-il affirmé à la presse.Le ministère estonien du Climat a appelé la population à vivre comme d’habitude. Car “plus votre comportement sera habituel et prévisible (…), plus la gestion du réseau énergétique sera facile”.A la suite du découplage balte, le système énergétique de l’enclave russe de Kaliningrad fonctionnera désormais en “mode insulaire”, sans connexion au réseau de la Russie continentale.Interrogé sur ce point, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait déclaré la semaine dernière que la Russie avait “pris toutes les mesures nécessaires pour garantir le fonctionnement fiable et ininterrompu” de son système énergétique unifié.

L’agriculture, victime et solution face aux inondations

Des hectares de terre inondés, des animaux déplacés: les inondations dans l’Ouest vont laisser des traces pendant encore plusieurs semaines chez certains agriculteurs, en première ligne face aux aléas climatiques, et mettent en lumière l’importance du bocage et des zones humides.”On a des fermes où les bâtiments ont été inondés, l’outil de travail mis à mal, le fourrage détruit”, énumère Sébastien Vétil, du syndicat agricole Confédération paysanne. “La solidarité s’est organisée directement de la part du monde paysan”, souligne l’éleveur de vaches laitières à Guipry-Messac, mais “ça va être des jours et des semaines de nettoyage, de remplacement de matériel, etc.”La succession de trois tempêtes hivernales et leur lot de pluie sur des sols déjà saturés a entraîné des crues exceptionnelles depuis plus de 40 ans sur les rivières Vilaine et Seiche, en Ille-et-Vilaine. Le mois de janvier à Rennes a été le plus pluvieux depuis 1945, tous mois confondus, selon Météo-France.En Bretagne, première région agricole de France, l’eau a inondé des villes, mais aussi des exploitations agricoles. L’éleveur Emmanuel Foulon, à Bruz près de Rennes, a vu ses génisses sauvées des eaux par l’armée dans sa ferme rendue inaccessible aux tracteurs par la crue trop rapide.”Si les céréales restent plusieurs jours dans l’eau, au printemps, tout sera à jeter”, redoute Cédric Henry, agriculteur à Paimpont et président du syndicat agricole FDSEA 35 (Ille-et-Vilaine), avec un impact sur le fourrage.Jean-Paul Riault, producteur de lait à Guipry-Messac, a vu l’eau monter “à quelques mètres” de sa maison. “Le terrain est impraticable (…) Il y a des parties de mon exploitation que je préfère ne pas aller voir, parce que ça va me faire mal de voir ça”, lâche-t-il. Environ 7.000 hectares sont touchés dans le département, dont environ deux-tiers de prairies et 20% de maïs, selon les premières données de la chambre d’agriculture d’Ille-et-Vilaine. “On nous dit beaucoup que c’est du jamais vu”, avec des “sols gorgés d’eau depuis le mois de décembre”, explique Pascale Gelin, directrice adjointe de la chambre d’agriculture d’Ille-et-Vilaine.- ‘Respect de l’environnement’ -L’état de catastrophe naturelle promis par le gouvernement “peut aider pour les bâtiments agricoles inondés” mais seules “environ 10% des cultures sont assurées en Bretagne”, estime Cédric Henry.”A la Confédération paysanne, on alerte depuis des années sur le dérèglement climatique. On voit bien qu’on est en plein dedans, qu’on va devoir changer nos pratiques”, constate Sébastien Vétil. “Cela passe obligatoirement par le respect de l’environnement.””La destruction des bocages, le drainage des zones humides, a été encouragé avec l’intensification de l’agriculture, au sortir de la Deuxième Guerre mondiale”, rappelle Christophe Cudennec, professeur d’hydrologie à l’Institut Agro Rennes-Angers.”Dans certains coins de Bretagne, vous voyez des immenses étendues, sans aucune végétation”, abonde Gérard Gruau, directeur de recherche au CNRS. “Ces surfaces ne sont pas aussi imperméables qu’un parking de grande surface, mais pas loin”, poursuit-il.Si des programmes publics encouragent à replanter des haies, “il faut trouver des raisons économiques et de faisabilité technique pour que les agriculteurs s’engagent d’avantage, parce que c’est plus de travail”, décrypte Pascale Gelin.”Il existe des réflexions “autour de taille de parcelles qui permettent de travailler dans de bonnes conditions et d’implanter du bocage”, mais pas question de revenir “à des petites parcelles d’avant les remembrements” qui n’offraient pas de bonnes conditions de travail ni de rendement, ajoute-t-elle.Ces aménagements paysagers “vont ralentir, renforcer l’infiltration” de l’eau, estime Christophe Cudennec. Mais en cas d’événement climatique extrême comme celui de janvier, ils atteignent leurs limites.”Il ne faut pas demander à l’amont et en particulier à l’agriculture, de rattraper tous les excès de l’urbanisation vulnérable dans les zones où il ne faudrait pas construire”, avertit l’hydrologue.

“Gros” investissement et non mariage, le nouveau plan pour Nippon Steel et U.S. Steel

Le président américain Donald Trump et le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba, en visite aux Etats-Unis, ont annoncé vendredi que le groupe japonais Nippon Steel allait investir dans l’aciériste américain U.S. Steel plutôt que le racheter.”Je ne voulais pas que ce soit racheté mais un investissement, j’adore. Et ils vont faire un gros investissement”, a déclaré M. Trump, lors d’une conférence de presse commune avec M. Ishiba, à la Maison Blanche.Les deux groupes industriels ont annoncé en décembre 2023 le projet d’acquisition à 14,9 milliards de dollars (dette comprise) de U.S. Steel par son rival Nippon Steel.Elle devait être finalisée au plus tard au troisième trimestre 2024.Mais, après examen du dossier pendant de longs mois par les autorités américaines antitrust et de surveillance des investissements étrangers dans les entreprises américaines, le président Joe Biden a dû trancher lui-même: il a bloqué l’opération quelques semaines avant son départ de la Maison Blanche le 20 janvier.Il a invoqué la “sécurité nationale”, estimant que l’industrie sidérurgique revêtait un caractère stratégique pour les Etats-Unis, qui sont le premier importateur mondial d’acier.Donald Trump, qui avait également jugé pendant la campagne qu’U.S. Steel devait rester sous pavillon américain, a rencontré son patron jeudi à la Maison Blanche, selon un responsable américain.Après avoir indiqué vendredi que des constructeurs automobiles japonais allaient ouvrir des usines aux Etats-Unis, M. Trump a déclaré, confondant, selon toute vraisemblance, Nissan et Nippon Steel: “Nissan va faire quelque chose de très enthousiasmant concernant U.S. Steel”.”Ils vont s’orienter sur un investissement plutôt qu’une acquisition. Nous n’aimions pas cette idée. U.S. Steel est une entreprise très importante”, a-t-il expliqué. “Nous ne voulions pas la voir partir”, a-t-il ajouté.Nippon Steel va “investir lourdement” dans le groupe américain, a-t-il insisté, sans donner de détail.- “Meilleure qualité” -Le Premier ministre japonais a, dans la foulée, confirmé qu’il ne s’agirait “pas d’une acquisition, (ce sera) un investissement”.Selon lui, “de la technologie japonaise sera fournie et des produits de meilleure qualité seront fabriqués aux Etats-Unis. (…) Ce ne sera pas unilatéral, ce sera réciproque. Ce sera mutuellement bénéfique”.L’action U.S. Steel chutait de 5,83% à la fermeture de la Bourse de New York vendredi.Sollicitées par l’AFP, les deux entreprises n’ont pas réagi dans l’immédiat.Le syndicat des métallurgistes (USW), fermement dressé contre cette union depuis le début, n’a été contacté par aucun des deux groupes ni par l’administration Trump en amont de l’annonce de vendredi, a affirmé David McCall, son président, dans une déclaration écrite à la presse.”Nos inquiétudes concernant l’intérêt persistant de Nippon pour U.S. Steel restent inchangées”, a-t-il indiqué. “Nippon s’est révélé être un tricheur commercial en série, ayant un passif de +dumping+ (pratiques commerciales déloyales, ndlr) de ses produits sur nos marchés”.”Nous incitons le président Trump à continuer de protéger l’avenir à long terme de l’industrie sidérurgique des Etats-Unis en cherchant plutôt des alternatives américaines”, a poursuivi M. McCall.U.S Steel avait engagé à l’été 2023 un “processus formel (…) pour évaluer les alternatives stratégiques pour la société”, après avoir reçu plusieurs offres non sollicitées dont l’une émanait de son concurrent américain Cleveland-Cliffs.A l’époque, le syndicat USW avait soutenu un mariage avec Cliffs et affirmé qu’il ne soutiendrait personne d’autre.Mais, au terme de son processus, U.S. Steel avait choisi une union avec le groupe japonais.Les deux partenaires ont indiqué le 12 janvier avoir obtenu de Washington un sursis courant jusqu’en juin – au lieu des trente jours réglementaires – pour abandonner formellement leur projet d’union.Le lendemain, la chaîne spécialisée dans les informations économiques CNBC, faisant référence à des sources non identifiées, affirmait que Cleveland-Cliffs et Nucor, un autre sidérurgiste américain, préparaient une contre-offre pour racheter U.S. Steel.Celui-ci a mené un vaste plan d’investissements ces dernières années pour réduire son empreinte carbone, ce qui le rend très attractif. Par exemple, sa filiale Big River Steel (BRS), dans l’Arkansas, est équipée de fours à arc électrique (EAF) au lieu de hauts-fourneaux au charbon.

Wall Street termine la semaine dans le rouge, craignant un rebond de l’inflation

La Bourse de New York a clôturé en baisse vendredi, minée par la crainte d’un retour de l’inflation qui pourrait retarder les perspectives de baisse de taux de la banque centrale américaine (Fed).Le Dow Jones a reculé de 0,99%, l’indice Nasdaq a lâché 1,36% et l’indice élargi S&P 500 a perdu 0,95%.”De toute évidence il y a eu deux facteurs” qui ont tiré les cours à la baisse, a expliqué à l’AFP Peter Cardillo, de Spartan Capital Securities, en citant “d’une part, les données sur l’emploi” et de l’autre l’indice de confiance des consommateurs.Le taux de chômage a encore reculé en janvier aux Etats-Unis pour atteindre 4%, un niveau considéré comme celui du plein emploi, selon les données publiées vendredi par le département du Travail. Les analystes l’attendaient inchangé à 4,1%, d’après le consensus des analystes compilé par Briefing.com.Dans le même temps, le pays a continué de créer des emplois (+143.000), mais moins qu’attendu par les analystes (autour de 155.000).”Le problème est que nous avons vu le salaire horaire augmenter”, ce qui constitue une “préoccupation” pour les investisseurs “car il était relativement stable au cours des derniers mois”, a relevé Peter Cardillo.”L’augmentation du salaire horaire moyen (…) est de bon augure pour les dépenses de consommation” mais “peut être interprétée comme un indicateur d’inflation stable qui empêchera une nouvelle baisse des taux de la Fed”, a souligné dans une note Patrick O’Hare.L’institution monétaire américaine répond à la double mission d’assurer à la fois la stabilité des prix – avec une cible d’inflation autour de 2% – et le plein emploi.Lors de sa dernière réunion en janvier, la Fed a opté pour laisser ses taux inchangés, dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%.En parallèle, les acteurs de marché ont accueilli avec pessimisme le tassement de la confiance des consommateurs, selon un indicateur publié vendredi, le premier depuis l’investiture de Donald Trump.L’indice évaluant cette confiance a reculé à 67,8% en février, contre 71,1% un mois plus tôt (chiffre révisé à la baisse), atteignant son plus bas niveau depuis juillet 2024, selon l’estimation préliminaire de l’Université du Michigan.Les analystes l’attendaient nettement plus haut, à 71,3%, selon le consensus compilé par Briefing.com. “De nombreux consommateurs semblent inquiets d’être à nouveau confrontés à une inflation élevée dans l’année à venir”, remarque la directrice de l’enquête, Joanne Hsu, citée dans le communiqué.Elle évoque la “perception” parmi les sondés qu’il est “peut-être trop tard pour éviter l’impact négatif des droits de douane” mis en place par Donald Trump.L’enquête a été close au 4 février, deux semaines après le début du deuxième mandat du républicain, qui a notamment imposé 10% de droits de douane additionnels sur les produits venant de Chine. TRANSISelon des informations de presse parues vendredi, Donald Trump aurait annoncé à des membres des Républicains son intention d’imposer des droits de douane “réciproques” sur de nombreux pays, ce qui constituerait une montée en puissance de sa guerre commerciale.Côté indicateurs, Wall Street attend la semaine prochaine la publication les indices de prix à la consommation, à la production, et les chiffres des ventes aux particuliers.Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’État américains à dix ans s’est nettement tendu à 4,49% contre 4,43% la veille en clôture.Ailleurs au tableau des valeurs, plusieurs résultats ont agité les investisseurs.La plateforme de réservation de voyages Expedia s’est envolée (+17,27%), poussée par de meilleures performances qu’attendu au quatrième trimestre grâce à une hausse des réservations.Amazon a reculé de 4,05% malgré la publication d’un chiffre d’affaires de 187,8 milliards de dollars au quatrième trimestre et un bénéfice net de 20 milliards de dollars, quasiment le double qu’un an plus tôt.La compagnie de services de cybersécurité sur le cloud Cloudflare a bondi de 17,76% grâce à un chiffre d’affaires en nette augmentation (+27%) au quatrième trimestre.L’action du développeur et éditeur américain de jeux vidéo Take-Two Interactive s’envolait elle de plus de 14% après que l’entreprise a présenté ses prévisions pour l’année en cours et a notamment réaffirmé que le sixième opus de son titre-phare Grand Theft Auto sortirait à l’automne.

Logement social: un objectif de 100.000 constructions fixé pour 2025

Le ministère du Logement et le mouvement HLM se sont fixés vendredi un objectif de construction de 100.000 logements sociaux pour 2025 à l’occasion de la signature d’un pacte d’engagements réciproques.”Face à la crise du logement (…) le gouvernement a engagé par la loi de finances pour 2025 un réinvestissement et une remobilisation des leviers de la production”, rappellent les deux parties dans un communiqué conjoint.”Pour que ce réinvestissement porte des fruits concrets, le gouvernement et le mouvement HLM s’engagent sur une feuille de route qui vise à mobiliser l’ensemble des acteurs (…) pour atteindre une production de 100.000 logements sociaux, en sus des besoins propres à la rénovation urbaine”, annonce le communiqué, précisant qu’une “attention particulière sera portée aux logements de petite surface”.A titre de comparaison, l’Union sociale pour l’habitat (USH), qui représente les bailleurs sociaux, évalue à environ 85.300 le nombre d’agréments de logements sociaux délivrés en 2024. Cette feuille de route, en quatre axes, a été signée par la ministre du Logement Valérie Létard et l’ensemble des fédérations HLM à l’occasion d’un déplacement à Ormesson (Val-de-Marne).Parmi les trois autres objectifs, 120.000 à 130.000 logements sociaux verront leur “mode d’énergie rénové ou changé”, et l’accession sociale à la propriété des locataires HLM sera facilitée.Dans le cadre du Nouveau programme national de rénovation urbaine (NPNRU), 16.500 logements sociaux seront par ailleurs reconstitués.Chaque objectif s’accompagne d’une liste d’engagements réciproques, des moyens financiers associés ainsi que des indicateurs de suivi. “Il faut se mobiliser (…) pour donner un coup de boost au monde du logement social (…) Le secteur va pouvoir dégager un milliard d’euros supplémentaire pour construire du logement social et rénover le parc”, avait expliqué jeudi Mme Létard dans un entretien à Ouest France.Pour relancer la construction de logements sociaux, le gouvernement a réduit de 200 millions d’euros la ponction prélevée chaque année sur les bailleurs, dite “réduction de loyer de solidarité” (RLS).Il table aussi sur la baisse du taux du Livret A au 1er février et sur l’extension du prêt à taux zéro (PTZ) pour le neuf dans tout le territoire et pour tous les types de logements. Le PTZ reste toutefois applicable dans l’ancien, en zone détendue, et sous condition de travaux de rénovation thermique.”Ces dispositions financières seront complétées par des mesures de mobilisation du foncier et de simplifications législatives et réglementaires”, précise le communiqué, tandis qu’un soutien aux “maires bâtisseurs” de 100 millions d’euros est également prévu.”La loi de finances 2025 marque enfin une inflexion du traitement budgétaire du logement social”, s’est félicitée l’USH dans un communiqué, rappelant que la situation financière des bailleurs se dégradait.”Cette feuille de route est un premier pas dans un moment difficile pour tout un secteur”, a déclaré sa présidente Emmanuelle Cosse, citée dans le communiqué.”L’engagement de Valérie Létard mérite d’être salué, même si cette baisse reste insuffisante au regard de la gravité de la crise du logement”, a estimé de son côté Jean-Luc Vidon, président de la Fédération nationale des associations régionales HLM, pointant la “disparition” d’une aide de 400 millions d’euros de l’Etat en 2025 pour la rénovation du parc HLM.

La Bourse de Paris finit dans le rouge après l’emploi américain

La Bourse de Paris a reculé vendredi, après un recul surprise du chômage aux États-Unis qui a fait s’éloigner les perspectives de baisse des taux de la Réserve fédérale américaine (Fed).Le CAC 40 a perdu 0,43% à 7.973,03 points, soit une baisse de 34,59 points. Sur l’ensemble de la semaine, l’indice a toutefois gagné 0,29%, porté par une salve de bons résultats d’entreprises, lui ayant permis de dépasser les 8.000 points jeudi. Un niveau qui n’avait plus été atteint depuis la dissolution de l’Assemblée nationale en juin.La séance du jour a été consacrée au très attendu rapport sur l’emploi américain en janvier, qui a fait état d’un nouveau recul du chômage aux États-Unis, à 4,0%, contre 4,1% précédemment, alors que les consensus des analystes attendaient une stagnation.C’est le signe d’un “marché du travail qui reste solide, qui atteint le plein emploi”, a relevé Jeanne Asseraf-Bitton, directrice de recherche et stratégie chez BFT IM, interrogée par l’AFP. “La Fed n’a donc aucune urgence à faire quoi que ce soit”, a-t-elle ajouté.”Rien dans ce rapport n’est susceptible de faire pression sur la Fed pour qu’elle envisage de baisser ses taux directeurs”, ont abondé les analystes de RichesFlores. L’emploi est particulièrement scruté par la Fed pour déterminer sa politique monétaire. Un marché du travail dynamique, signe de bonne santé de l’économie, diminue le besoin de baisser ses taux. Les investisseurs parient désormais massivement sur le maintien des taux d’intérêt de la Réserve fédérale américaine lors de sa prochaine réunion en mars, dans la mesure où l’économie aura moins besoin d’être soutenue.Or, une politique monétaire plus restrictive est défavorable aux actions.Côté obligataire, les taux d’intérêt restaient stables en Europe, contrairement à la nette hausse observée aux États-Unis suite à la publication du rapport.L’emprunt à dix ans allemand, référence sur le continent, est revenu à 2,36%, contre 2,37% la veille. Son équivalent français est resté à 3,09%, au même niveau que jeudi.L’Oréal déçoitLe géant des cosmétiques a publié un bénéfice net pour 2024 en hausse de 3,6% à 6,4 milliards d’euros, des ventes en progression de 5,6% à 43,5 milliards d’euros et une marge d’exploitation “record” de 20%. Les analystes qualifient cependant les résultats de “mitigés”. Pour ceux de Jefferies, “l’Asie du Nord (y compris la Chine) reste en déclin, l’Amérique du Nord et l’Amérique latine ont manqué le consensus, tandis que seul l’Europe” correspondait aux prévisions.Le titre a lâché 3,54% à 340,60 euros.Le groupe a également annoncé vendredi prendre une part minoritaire, 10%, dans la marque de mode indépendante Jacquemus et nouer “un partenariat beauté exclusif” afin notamment de créer des parfums pour la marque.  Vinci saluéLe géant du BTP Vinci (+2,42% à 109,85 euros) a enregistré un bénéfice net en hausse de 3,4% en 2024 à 4,8 milliards d’euros, dopé par ses activités aéroports et énergie, et table sur une “nouvelle hausse du chiffre d’affaires et des résultats” cette année. Le chiffre d’affaires a progressé de 4% à 71 milliards d’euros.Difficultés d’Airbus dans l’hydrogèneLes progrès nécessaires au développement d’un avion à hydrogène se révèlent “plus lents que prévu”, a reconnu vendredi Airbus (-0,58% à 166,92 euros), tout en se disant déterminé à proposer un avion “commercialement viable” recourant à cette technologie, l’un de ses projets phares.

Avion à hydrogène: Airbus évoque des progrès “plus lents que prévu”

Coup de froid sur un projet vedette de décarbonation du transport aérien : Airbus a reconnu vendredi que les progrès nécessaires au développement d’un avion à hydrogène se révélaient “plus lents que prévu”.Le géant européen, qui ambitionnait jusqu’ici de commercialiser un tel appareil “zéro émission” à l’horizon 2035, alors que le secteur aérien s’est engagé à ne plus contribuer au réchauffement climatique d’ici à 2050, n’a pas communiqué de nouvelle échéance.Mais selon le syndicat FO, l’avionneur a repoussé de cinq à dix ans son objectif d’entrée en service d’un avion à hydrogène, réduit de 25% le budget qui y était consacré, et a plus largement décidé de “revoir sa feuille de route” en matière de décarbonation.Ce qu’Airbus dément. “Notre ambition et notre feuille de route en matière de décarbonation du secteur restent inchangées”, a déclaré à l’AFP un porte-parole d’Airbus en soulignant que le groupe ajustait ses projets d’hydrogène “en fonction de la maturité de l’écosystème et des technologies”. “Nous sommes déterminés à atteindre notre objectif de mettre sur le marché un avion à hydrogène commercialement viable”, a assuré le géant européen dans une déclaration transmise à l’AFP, sans confirmer de chiffre.Selon l’entreprise, “l’hydrogène a le potentiel d’être une source d’énergie révolutionnaire pour l’aviation. Toutefois, nous sommes conscients que le développement d’un écosystème autour de l’hydrogène (…) représente un défi majeur qui nécessite une collaboration et des investissements à l’échelle mondiale”.”Les développements récents montrent que les progrès sur les éléments indispensables à cette transition, en particulier la disponibilité de l’hydrogène produit à partir de sources d’énergie renouvelables à grande échelle, sont plus lents que prévu”, a constaté Airbus.En septembre 2020, Airbus avait dévoilé trois concepts d’avions à hydrogène baptisés “ZEROe”, un pari singulier jusqu’ici peu suivi par d’autres industriels, qui misent plutôt sur des carburants d’origine non-fossile à substituer au kérosène, ou des moteurs électriques pour des appareils régionaux à l’emport et à l’autonomie limités.- “Inquiétude légitime” des salariés -Les moteurs à hydrogène n’émettent pas de pollution puisqu’ils ne produisent que de la vapeur d’eau. Cela suppose en revanche que l’hydrogène soit lui-même “propre”, c’est-à-dire produit par électrolyse de l’eau en utilisant une électricité issue de sources renouvelables ou à tout le moins faiblement carbonées. C’est dans le stockage et le transport à bord que réside la difficulté de l’hydrogène: il doit être liquéfié à -253°C et stocké dans des réservoirs cryogéniques qui occupent un volume quatre fois plus important que ceux de kérosène.Airbus avait annoncé en 2022 prévoir cette année le vol d’un A380 équipé d’un cinquième réacteur fonctionnant à l’hydrogène afin de tester la combustion du gaz dans le moteur et le circuit de distribution de ce carburant. FO a affirmé pour sa part que ce projet avait été annulé. Les compagnies aériennes et les Etats représentés à l’ONU se sont engagés à “zéro émission nette” de CO2 pour le transport aérien à l’horizon 2050. Selon l’Iata, la principale association mondiale de compagnie, la majorité des réductions devrait être obtenue via le recours à des carburants d’origine non-fossile, avant une amélioration des opérations et des technologies de rupture comme l’hydrogène.Le transport aérien est responsable de jusqu’à 3% des émissions mondiales de CO2, mais son effet sur le climat est sans doute plus important car la combustion du kérosène produit d’autres gaz et des traînées de condensation en altitude.”Si l’hydrogène est appelé à jouer un rôle croissant pour l’aviation dans la seconde moitié de ce siècle, sa contribution aux objectifs de décarbonation pour 2050 viendra en complément d’autres solutions, en particulier les carburants aériens durables (SAF), qui restent essentiels pour les vols à moyenne et longue distance”, a plaidé Airbus vendredi.FO, premier syndicat chez l’avionneur avec 40,8% des voix aux dernières élections professionnelles en 2023, a demandé à la direction de présenter ce projet devant une instance représentative du personnel, et en particulier de détailler les possibles conséquences pour l’emploi, face à l'”inquiétude légitime” des salariés.”Nous révisons en permanence la feuille de route de nos projets et les ajustons au regard des facteurs internes et externes. Ce faisant, nous prenons systématiquement en compte l’impact potentiel sur les équipes”, a répondu le constructeur aéronautique.