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Les pays de l’Otan promettent de payer plus pour leur défense, Trump crie victoire

Les pays de l’Otan se sont engagés mercredi au sommet de La Haye à augmenter substantiellement leurs dépenses militaires, une “grande victoire” revendiquée par Donald Trump.Dans leur déclaration finale, les membres de l’Alliance atlantique promettent d’investir 5% de leur Produit intérieur brut (PIB) annuel en faveur de leur sécurité à l’horizon 2035.Dans le détail, les alliés veulent allouer “au moins 3,5% du PIB” à leurs dépenses militaires et 1,5% supplémentaire à la sécurité au sens large comme la “protection des infrastructures critiques” et la défense des “réseaux”.Des niveaux difficiles à atteindre, ont prévenu plusieurs dirigeants européens, dont le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez. Ce dernier invoque des “flexibilités” pour ne pas respecter les 5%, un objectif qu’il juge “déraisonnable”.Le président américain a aussitôt tancé l’Espagne, à laquelle il veut faire “payer” sur le plan économique ses réticences.Pour le reste, Donald Trump a célébré “une grande victoire pour tout le monde” et un “succès monumental” pour les Etats-Unis.Lui qui a souvent critiqué les “mauvais payeurs” européens a opté pour un ton conciliant au “fantastique” sommet de La Haye, aux Pays-Bas.Les alliés vont “très bientôt” dépenser autant que les Etats-Unis, s’est-il réjoui. “Je leur demande de passer à 5% depuis des années et ils passent à 5%. C’est énorme (…). L’Otan va devenir très forte avec nous”, a-t-il souligné.- “Engagement inébranlable” -Du dîner de gala au palais royal mardi soir à la réunion de travail resserrée mercredi, tout a été fait pour ne pas contrarier l’imprévisible milliardaire.Et le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, s’est efforcé de balayer les inquiétudes sur l’implication des Américains au sein de l’Otan. “Pour moi, il est absolument clair que les Etats-Unis soutiennent pleinement” les règles de l’Alliance, a-t-il affirmé.La veille, à bord d’Air Force One, Donald Trump avait pourtant de nouveau déconcerté ses alliés, en restant évasif sur l’attitude des Etats-Unis en cas d’attaque contre un des membres de l’Otan. L’article 5 du traité de l’Alliance Atlantique peut “se définir de plusieurs façons”, avait-il lâché à propos de la pierre angulaire de cette organisation, à savoir le principe de la défense mutuelle : si un pays de l’Otan est attaqué, tous les autres se portent à son secours.Mais la déclaration finale du sommet le martèle. Les alliés soulignent leur “engagement inébranlable” à se défendre les uns les autres dans ce cas de figure.Les 32 pays membres “réaffirment” en outre leur soutien à l’Ukraine, “dont la sécurité contribue à la nôtre” et mentionnent “la menace à long terme” que constitue la Russie, dans un paragraphe court, âprement négocié avec Donald Trump, qui aurait préféré un communiqué final sans mention des Russes.L’aide à l’Ukraine est intégrée aux 5% du PIB en faveur de la sécurité.- Réunion “constructive” avec Zelensky -Au cÅ“ur de cette grand-messe internationale, la rencontre entre le président américain et son homologue ukrainien dans la journée était très attendue, quatre mois après l’humiliation subie par Volodymyr Zelensky dans le Bureau ovale.Les deux hommes ne se sont pas présentés ensemble devant la presse mais se sont chacun de leur côté félicités de leur rendez-vous.Le chef de l’Etat ukrainien a décrit sur le réseau social X une réunion “longue et constructive” avec M. Trump.Ce dernier a évoqué à son tour une “bonne rencontre” avec Volodymyr Zelensky qui “aimerait que cesse” la guerre. “Je pense que c’est le moment idéal pour y mettre un terme. Je vais parler à Vladimir Poutine”, a assuré le président américain.A La Haye, Donald Trump est aussi revenu sur la situation au Moyen-Orient, où le cessez-le-feu entre l’Iran et Israël “se passe très bien”, a-t-il assuré.Grâce aux frappes américaines, le programme nucléaire iranien a été retardé de plusieurs “décennies”, a-t-il affirmé, avant d’évoquer des discussions avec l’Iran “la semaine prochaine”.Afin de s’attirer les bonnes grâces du président américain, Mark Rutte lui avait adressé juste avant le sommet un message dithyrambique.Les bombardements américains en Iran ? Une “action décisive”, “vraiment extraordinaire” et que “personne d’autre n’avait osé faire”, a-t-il lancé.Avec le sommet de La Haye, “l’Europe va payer un prix ENORME” pour financer sa défense “comme elle le devait” et “ce sera votre victoire”, avait encore écrit Mark Rutte à Trump.

Soleil et “bonnes affaires” pour le lancement des soldes d’été

Les premiers clients cherchent les “bonnes affaires” à l’ouverture des soldes d’été mercredi, un épisode promotionnel scruté par les professionnels du marché de la mode car possiblement concurrencé par “l’explosion” d’offres à très bas prix toute l’année. Dans une boutique de sport du centre commercial des Terrasses du port, l’un des principaux de Marseille, Valdo Andrade, coiffeur de 34 ans, a déjà deux shorts dans les mains. “C’est [bientôt] les vacances d’été, on regarde s’il y a des matières légères, des maillots de bain”, déclare-t-il, à l’affût de “bonnes affaires” pour lui et “les enfants”. Ces quatre semaines “se présentent de manière plutôt optimiste”, estime Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du commerce, qui regroupe grands magasins et importantes enseignes de l’habillement et de la chaussure.”On a plusieurs signaux positifs, dont une météo parfaitement de saison, ce qui est très important dans notre secteur” et a manqué à la précédente édition des soldes d’été, ajoute-t-il.Selon lui, depuis le début de l’année, l’activité a aussi été “plutôt positive, et ça fait du bien de le dire” dans un secteur qui compte “encore des entreprises en difficulté”, souffle-t-il, espérant que cela porte les soldes jusqu’au dernier jour, le 22 juillet.Les chiffres des cinq premiers mois de 2025 montrent une “très légère” hausse d’activité commerciale (+0,6% sur un an), indique à l’AFP Gildas Minvielle, directeur de l’observatoire économique de l’Institut français de la mode (IFM).- “Profondément inéquitable” -Dans le centre ville de Rennes, Tiphaine, 54 ans et sans emploi, n’achète “pratiquement qu’en soldes” afin d’acquérir “des choses de meilleure qualité à un bon prix”, explique-t-elle à l’AFP.Avec la chaleur et “l’inflation qui va mieux”, “j’aurais été très positif sur ces soldes”, commence Yann Rivoallan, président de la fédération française du prêt-à-porter féminin. “Mais il n’y a jamais eu autant de concurrence” dans la mode, s’inquiète-t-il, en pointant du doigt “l’explosion” sur le marché européen ces derniers mois des produits d’ultra fast-fashion à très bas prix. Avec l’essor de l’ultra fast-fashion et de la seconde main, “le marché permet aux consommateurs d’acheter des petits prix toute l’année” et “cela pourrait conduire à éroder, d’une certaine façon, l’intérêt pour les soldes et les promotions”, s’interroge aussi M. Minvielle.Les plateformes en ligne Amazon, Shein et Temu ont enregistré à elles trois 7% des achats du premier trimestre en valeur, soit plus que les grands magasins en France comme Printemps, Galeries Lafayette (5%), étaye l’économiste.Pour le syndicat des indépendants et des TPE (SDI), “l’état d’esprit (est) alarmant chez les commerçants”, notamment en raison de cette “concurrence jugée profondément inéquitable”.Au cÅ“ur de Paris, Nezha Alehi, adjointe en magasin de 40 ans, estime qu’elle fait “moins les soldes qu’avant, puisqu’il y a des soldes toute l’année”.- Ventes privées -“Avec des enfants en bas âge, la taille change très souvent”, alors plutôt que d'”acheter des produits très chers pour faire trois mois, six mois, c’est vrai qu’on ne va pas cracher sur la fast fashion”, admet-elle. Anouk Patry, étudiante de 19 ans, n’est pas spécialement tentée par les achats en ligne. “Ce n’est pas dans mes habitudes, et avec mon budget je préfère être sûre de ce que j’achète en le voyant de mes propres yeux”, explique-t-elle devant une boutique H&M de Marseille.  “L’émergence des plateformes en ligne ne doit pas faire perdre de vue que la majorité des flux de vêtements passe encore par le commerce physique”, souligne l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) dans une étude publiée mercredi sur les comportements des consommateurs sur le marché textile. Yohann Petiot regarde particulièrement la capitale, car lors des soldes 2024, “Paris avait décroché en raison des Jeux olympiques”.Ces dernières semaines, les ventes privées ont “bien fonctionné”, note la CCI Paris Ile-de-France, se demandant si “la clientèle dispose encore d’un budget pour les soldes”.D’après son observatoire économique (Crocis) mercredi, les premières démarques sont “conséquentes” pour “écouler la marchandise avant le départ en vacances des Franciliens, afin de faire de la place pour la collection de rentrée, celle qui intéresse le plus les nombreux touristes venus visiter la capitale cet été”, qui n’ont “pas de difficulté de pouvoir d’achat”. 

Les Bourses européennes terminent dans le rouge

Les Bourses européennes ont terminé en repli mercredi, les incertitudes qui entourent les droits de douane américains revenant au premier plan, tandis que les tensions géopolitiques restent en toile de fond.La Bourse de Paris a lâché 0,76% à la clôture, Londres a cédé 0,46% et Francfort a reculé de 0,61%.

Vol de câbles en cuivre à Lille: le trafic TGV a “repris normalement” à 14H00

La circulation des TGV et Eurostar à Lille a “repris normalement” mercredi à 14H00, après avoir été perturbée toute la matinée en raison d’un important vol de câbles survenu dans la nuit de mardi à mercredi, selon SNCF Réseau.”Les travaux de réparation se sont terminés plus tôt que prévu grâce à la mobilisation des agents de SNCF Réseau”, a déclaré SNCF Réseau dans un communiqué. “Les circulations ont repris normalement depuis 14H00”.La circulation a également repris normalement pour les Eurostar, même si des retards pourraient encore subsister dans l’après-midi, a précisé une porte-parole d’Eurostar à l’AFP.Alertés en pleine nuit, une vingtaine d’agents de SNCF Réseau ont été “mobilisés depuis 3H00 du matin pour effectuer les réparations”, a expliqué à l’AFP Thibaut Vieilledent, dirigeant de l’unité territoriale de maintenance qui a travaillé aux réparations à Mont-de-Terre, petite gare dans le quartier lillois de Fives où le vol s’est produit.Chaque câble contenant 28 fils à raccorder un à un, ses équipes ont mené “un travail extrêmement minutieux” pour réinstaller les “plus de 600 mètres de câbles” volés, a-t-il souligné.Ce sont des “câbles de signalisation, qui permettent principalement le fonctionnement des aiguilles, et elles-mêmes permettent de diriger les trains sur les voies”, a-t-il détaillé.”Ce sont des câbles en cuivre, c’est une matière qui est recherchée pour être ensuite revendue. C’est un métal qui vaut cher”, a rappelé M. Vieilledent.- “Valises pour le soleil” -En milieu de journée, quelques TGV et Eurostar passaient à allure extrêmement réduite sur la voie rétablie, jusqu’à s’arrêter avant de franchir la zone où les agents travaillaient aux réparations, le temps de les laisser se mettre en sécurité, a constaté l’AFP.A la gare Lille Europe, noeud ferroviaire entre Paris, Londres et Bruxelles, les voyageurs oscillaient entre frustration et fatalisme dans la matinée.”On devait prendre le TGV à 07H20, et puis on nous a dit qu’il y avait beaucoup de retard, et après deux heures on nous a dit qu’il n’y avait pas de TGV”, explique Marie-Line Ponville, une Belge de 51 ans qui devait partir pour Marseille avec sa fille pour une semaine de croisière en Méditerranée.”On ne peut même pas rester ici vu qu’on avait pris nos valises pour le soleil, donc on va, je pense, annuler tout ça et rentrer à la maison”, ajoute-t-elle, dépitée.Sophie Nunez, cadre dans l’industrie pharmaceutique âgée de 60 ans, est arrivée à Lille en TGV de Strasbourg avec une heure de retard, ratant ainsi sa correspondance pour Dunkerque.”C’est un de mes collègues qui va venir me récupérer ici pour que je puisse continuer sur Dunkerque”, explique-t-elle.”Moi je ne fais pas partie des gens qui râlent (…), il y a beaucoup de choses qui ne dépendent pas de la SNCF, des accidents de personnes ou bien là les vols de câbles, ils essaient de gérer, faut pas rajouter du stress au stress”, estime-t-elle.- Des vols à répétition -La situation a été moins perturbée à la gare Lille Flandres.Patrick, 60 ans, devait prendre un Lille-Paris à 9h12, dont il a découvert l’annulation “en arrivant à la gare”. “Il y a un manque d’infos, aucune communication, pas de mail”, regrette ce salarié du secteur des assurances.Il a pu monter dans le train Lille-Paris suivant, une heure plus tard que prévu.”Une dizaine de TGV” ont été annulés mercredi matin entre Lille et Paris en raison de la capacité de circulation limitée sur la ligne classique, selon SNCF Voyageurs.Sollicités par l’AFP, la police et le parquet de Lille n’étaient pas en mesure de donner plus de détails dans l’immédiat sur les circonstances de ce nouveau vol d’ampleur à Lille.En février, 13 câbles représentant une longueur cumulée de plusieurs centaines de mètres avaient été volés sur des terrains de la SNCF à Lille, ce qui avait entraîné d’importantes perturbations sur le réseau pendant toute une journée.Un précédent vol de câbles avait aussi fortement perturbé le trafic ferroviaire dans les Hauts-de-France en octobre dernier. Un trentenaire a été condamné en avril à 15 mois de prison pour ce délit.

Santé: 1,7 milliard d’économies prévues en 2025, l’industrie pharmaceutique refuse les baisses de prix

Le gouvernement prévoit 1,7 milliard d’euros d’économies sur les dépenses de santé en 2025, en réponse au dérapage constaté sur les premiers mois de l’année, faisant bondir l’industrie du médicament qui refuse de nouvelles baisses de prix.La ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, Catherine Vautrin, a précisé lors d’une audition à l’Assemblée nationale que “des économies à hauteur de 500 millions d’euros” seront mises en Å“uvre sur le secteur du médicament et qu’une “réserve de 700 millions d’euros” sera débloquée pour financer les dépenses de l’hôpital et du secteur médico-social.Le plan d’économies prévoit également de reporter au 1er janvier 2026 les hausses des tarifs destinées aux kinésithérapeutes et aux médecins spécialistes, qui étaient initialement programmées pour le 1er juillet 2025, a indiqué Mme Vautrin.Cela représente “75 millions d’euros pour chacune” de ces ceux catégories, a-t-elle indiqué. “Nous avons parfaitement conscience des efforts demandés à chacun mais nous jouons la pérennité du modèle social”, a déclaré Mme Vautrin. Tout en mesurant “l’ampleur de la tâche du gouvernement pour redresser les finances publiques”, les entreprises du médicament s’opposent fermement à toute nouvelle baisse des prix.”Nous regrettons l’intention du gouvernement d’amplifier les baisses de prix de médicaments”, a réagi leur syndicat professionnel (Leem) dans un message à l’AFP.Le Leem répète que les prix des médicaments en France figurent déjà parmi “les plus bas d’Europe”, qu’ils “fragilisent l’accès des patients au traitement” et “dégradent la compétitivité de la France et de l’Europe”.- Pérennité de la pharma “en jeu” -“Au-delà du problème budgétaire de court terme, c’est la question de la pérennité de l’industrie pharmaceutique en France qui est en jeu”, estime le Leem.Fin 2024, le gouvernement et les industriels du médicament avaient engagé une démarche contractuelle pour anticiper les conséquences d’un dépassement et générer “600 millions d’euros d’économies”. Il était question “de remplacer les économies de baisses de prix délétères pour notre secteur et pour la France par des mesures d’efficiences”, rappelle le Leem, qui avait proposé notamment un meilleur usage des médicaments et un paiement anticipé des remises.Mais un accord n’a pu être trouvé, ont indiqué les deux parties mercredi.”Nous allons mettre en Å“uvre ces économies à hauteur de 500 millions d’euros. Nous n’avons pas d’autre choix”, a assuré Mme Vautrin, expliquant que l’objectif d’économies de 500 millions d’euros sur le médicament tient compte “d’un moindre dérapage de 100 millions” de la dépense en 2024.Concernant les médicaments génériques, dont les prix sont bien inférieurs à ceux des médicaments sous brevet, “des concertations ont été engagées le 20 juin et seront finalisées dans les prochaines semaines” dans le but de “dégager 50 millions d’euros”, a chiffré la ministre.Enfin, sur les dispositifs médicaux, le gouvernement vise 25 millions d’euros d’économie. – Arrêts de travail – Le plan d’économies prévoit encore 100 millions d’euros sur les indemnités journalières, versées par l’Assurance maladie en cas d’arrêt de travail.Sur ce dernier point, il sera nécessaire de poursuivre les efforts en 2026, a prévenu la ministre.Les propositions faites en ce sens mardi par l’Assurance maladie sont “extrêmement intéressantes” et permettront “d’aller beaucoup plus loin” l’année prochaine, a estimé Mme Vautrin.L’annonce de ce plan d’économies par le gouvernement fait suite à l’avertissement donné le 18 juin par les experts du comité d’alerte sur les dépenses d’assurance maladie. Selon ces experts, compte tenu du rythme de dépenses observées sur les quatre premiers mois de l’année, celles-ci devraient dépasser de 1,3 milliard d’euros les dépenses prévues (265,9 milliards d’euros).Mme Vautrin a par ailleurs indiqué que le gouvernement “n’avait pas d’autre solution” que de soutenir la réforme de la tarification des transports sanitaires par taxi, qui a suscité manifestations et action de blocage des professionnels ces dernières semaines.”Nous avons écouté les préoccupations” des taxis et “analysé leurs propositions”, a-t-elle dit. “Des ultimes échanges auront lieu sur certains paramètres, mais nous n’avons pas d’autres solutions qu’une réforme du modèle de tarification” et “nous appliquerons cette réforme”, a-t-elle conclu.

Armement: la République tchèque prolonge le bail d’avions de chasse suédois

Le gouvernement tchèque a annoncé mercredi qu’il allait prolonger le contrat de location de 12 avions de chasse Gripen fabriqués en Suède jusqu’en 2035 et qu’il achèterait 48 véhicules blindés auprès de plusieurs fabricants. La République tchèque, pays membre de l’UE et de l’OTAN et qui compte 10,9 millions d’habitants, utilise depuis 2005 des Gripen à un et deux sièges fabriqués par Saab, en Suède.En 2023, un an après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, Prague a décidé d’acheter 35 avions de chasse F-35 fabriqués aux États-Unis pour 6,5 milliards de dollars, dont la livraison est prévue pour 2035.”L’utilisation prolongée des Gripen nous aidera à combler la période pendant laquelle les avions de cinquième génération F-35 seront progressivement introduits”, a déclaré le ministère de la Défense dans un communiqué. La prolongation de bail précédent, approuvé en 2014, doit expirer en 2027.Ces annonces surviennent alors qu’un sommet de l’Otan à La Haye a approuvé une augmentation des dépenses de défense de ses membres à 5% de leur produit intérieur brut d’ici 2035. Le ministère tchèque a indiqué que Prague paierait 6,012 milliards de couronnes suédoises (544 millions d’euros) “pour le bail des 12 chasseurs Gripen, leur maintenance et la formation des pilotes”. Le ministère a également indiqué qu’il achèterait 24 véhicules blindés Titus fabriqués par Nexter en France et par le fabricant local de camions Tatra, ainsi que 24 véhicules blindés MARS.L’accord Titus, incluant la formation des conducteurs, est évalué à quatre milliards de couronnes tchèques (environ 162 millions d’euros). L’armée tchèque utilise déjà 62 véhicules Titus, et les nouveaux seront adaptés sur la base des enseignements tirés de la guerre en Ukraine, a indiqué le ministère. Les véhicules MARS fabriqués en République tchèque transporteront le système de défense aérienne RBS NG 70 de Saab. Ce contrat est évalué à 1,86 milliard de couronnes suédoises (145 millions d’euros).

Wall Street reprend son souffle, surveille la trêve entre l’Iran et Israël

La Bourse de New York évolue avce prudence mercredi, marquant une pause après deux séances de gains et gardant un Å“il attentif sur le cessez-le-feu entre l’Iran et Israël.  Vers 14H00 GMT, le Dow Jones était proche de l’équilibre (-0,06%), l’indice Nasdaq avançait de 0,47% et l’indice élargi S&P 500 grappillait 0,17%.”Le marché fait une pause pour digérer la très forte hausse de ces deux derniers jours (…) il est en phase de consolidation”, résume auprès de l’AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investments.La place américaine “garde l’espoir que le cessez-le-feu entre Israël et l’Iran se maintiendra”, commentent dans une note les analystes de Briefing.com.Une fragile trêve entre l’Iran et Israël, initiée par Donald Trump, est en vigueur depuis mardi et “se passe très bien”, selon le président américain.”Même avec les tensions au Moyen-Orient (ou) avec des droits de douane” imposés par Donald Trump sur les partenaires commerciaux des Etats-Unis, “le marché refuse d’entamer un mouvement baissier”, souligne M. Sarhan.La place new-yorkaise “est solide”, ajoute l’analyste. La veille, le S&P 500 à clôturé non loin de son sommet historique. Côté indicateurs, les ventes de maisons neuves ont reculé par rapport au mois dernier, plus qu’attendu par les analystes (623.000 en mai contre 722.000 au mois d’avril).Les investisseurs suivent également mercredi l’audition du président de la banque centrale américaine (Fed) Jerome Powell devant le Sénat qui débutait à 14H00 GMT. La veille, le patron de l’institution a répété qu’il ne voyait “pas d’urgence” à baisser les taux d’intérêt, à contre-courant d’autres membres de l’institution et surtout de Donald Trump.”L’audition du jour devant le Sénat ne devrait pas faire les gros titres”, avancent les analystes de Briefing.com.”Mais s’il dit quelque chose qui va à l’encontre des attentes, cela pourrait faire bouger le marché”, explique M. Sarhan.Les acteurs du marché attendent également la publication vendredi de l’indice d’inflation PCE, jauge privilégiée par la Réserve fédérale.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’État américains à 10 ans se tendait légèrement à 4,32%, contre 4,30% la veille en clôture.Au tableau des valeurs, le groupe américain de livraison de plis et de colis Fedex était boudé (-5,00% à 217,85 dollars) malgré avoir dépassé ses prévisions et celles du consensus au quatrième trimestre de son exercice décalé grâce notamment à son plan de réduction des coûts.L’application de rencontres Bumble s’envolait de 20,54% à 6,28 dollars après avoir annoncé le licenciement de 30% de ses effectifs (soit environ 240 personnes), ce qui permettrait au groupe d’économiser jusqu’à 40 millions de dollars par an.Le groupe agroalimentaire General Mills (-2,92% à 51,82 dollars), propriétaire notamment des céréales Cheerios, pâtissait de perspectives annuelles moins bonnes qu’attendu.Le spécialiste des véhicules électriques Tesla reculait (-3,26% à 329,38 dollars). Les immatriculations de Tesla sont restées orientées en forte baisse en mai dans l’Union européenne, ne profitant pas de la nette progression du marché des voitures électriques, selon des chiffres officiels dévoilés mercredi.Le constructeur américain, qui a souffert ces derniers mois du soutien de son patron Elon Musk à Donald Trump – avant leur récente rupture – et aux gouvernements d’extrême-droite en Europe, a écoulé le mois dernier 40,2% de voitures particulières de moins qu’en mai 2024, selon la livraison mensuelle de statistiques de l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA).

Wall Street reprend son souffle, surveille la trêve entre l’Iran et Israël

La Bourse de New York a ouvert sans direction claire mercredi, marquant une pause après deux séances de gains et gardant un Å“il attentif sur le cessez-le-feu entre l’Iran et Israël.  Dans les premiers échanges, le Dow Jones était proche de l’équilibre (-0,03%), l’indice Nasdaq avançait de 0,51% et l’indice élargi S&P 500 grappillait 0,19%.

La Poste: en l’absence de nouveau PDG, Philippe Wahl reste à la présidence

Le PDG sortant de La Poste Philippe Wahl, dont le mandat s’achevait, va rester pour l’instant à la présidence du conseil d’administration du groupe public, après avoir été reconduit mercredi à cette fonction pour un intérim, l’Elysée s’étant mis hors délai pour proposer un nom à sa succession.Il y a plusieurs candidats officiels à la succession de M. Wahl dont le mandat de PDG s’est achevé le 25 juin pour raison d’âge, mais en l’absence de fumée blanche à l’Elysée, La Poste a décidé mercredi de nommer une gouvernance de transition “afin de garantir la continuité du fonctionnement des organes dirigeants”, justifie-t-elle dans un communiqué.La direction opérationnelle du groupe a elle été confiée à Philippe Bajou, secrétaire général et directeur général adjoint du groupe, qui y a débuté sa carrière en 1982.Il revient à Emmanuel Macron de proposer un nom pour la succession à la direction d’une telle grande entreprise publique, cette proposition devant être soumise par la suite à approbation parlementaire.Problème: comme le président n’a toujours pas émis de souhait, l’exécutif s’est mis “hors délai”, notamment au regard de l’agenda parlementaire, relève une source proche du dossier interrogée par l’AFP. Selon les statuts de La Poste, il est alors possible dans ce cas de figure d’opérer une scission entre le poste de président et celui de directeur général, ce qui a été fait mercredi lors de l’assemblée générale et conseil d’administration.Les deux actionnaires de La Poste, la Caisse des Dépôts à 66% et l’Etat à 34%, ont par ailleurs désigné mercredi une partie des administrateurs dont le mandat se terminait. Olivier Sichel, directeur général du groupe Caisse des dépôts, a été reconduit. Claire Waysand, directrice générale adjointe d’Engie et par ailleurs candidate à la succession de M. Wahl, n’a pas été renouvelée. Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF, a été nommé administrateur.Mercredi, le syndicat Sud PTT s’est insurgé de la reconduction par intérim partielle de M. Wahl, fustigeant “12 années de stratégie industrielle et économique qui ont fragmenté l’accès et la présence postale pour la population”, selon un communiqué.- 34,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires -La multinationale aux 230.000 postiers, dont près d’un quart des effectifs travaille à l’étranger selon son dernier document financier (DEU), est présente également dans la téléphonie mobile, les services de proximité, l’assurance, la banque et la livraison internationale de colis.L’entreprise aux 34,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires (en 2024) est chroniquement confrontée à l’attrition du courrier et ses missions de service public (distribution du courrier et de la presse, aménagement du territoire, accessibilité bancaire) ne sont pas intégralement financées par l’Etat.Dans l’optique d’en prendre la tête, six candidats ont été auditionnés par le comité des nominations, dont deux internes, Nathalie Collin, la directrice de la branche Grand Public et Numérique, et Stéphane Dedeyan, le président du directoire de la Banque postale.Mais ce dernier a finalement jeté l’éponge à la suite d’une polémique relayée par des médias sur le salaire qu’il aurait exigé, selon une source proche du dossier à l’AFP. M. Dedeyan souhaitait conserver son salaire actuel, qui est bien supérieur aux 450.000 euros annuels du PDG de La Poste.Mais aussi quatre candidats externes: Jérôme Fournel, l’ancien directeur de cabinet de l’ex-Premier ministre Michel Barnier et ex-directeur général des Finances publiques; Sylvie Jéhanno, la PDG de Dalkia; Claire Waysand, la directrice générale adjointe d’Engie et Marie Cheval, PDG de Carmila, la foncière de Carrefour.Mais le président de la République étant libre de choisir en dehors de cette liste de candidats, le suspense reste donc total.

Les pays de l’Otan promettent de payer plus pour leur défense, Trump crie “victoire”

Les pays de l’Otan se sont engagés mercredi au sommet de La Haye à augmenter drastiquement leurs dépenses militaires, une “grande victoire” revendiquée par le président américain Donald Trump.Dans leur déclaration finale, les 32 membres de l’Alliance Atlantique promettent d’investir 5% de leur Produit intérieur brut (PIB) annuel en faveur de leur sécurité à l’horizon 2035.Dans le détail, les alliés veulent allouer “au moins 3,5 % du PIB” pour les dépenses militaires, et 1,5% supplémentaire pour la sécurité au sens plus large comme la “protection des infrastructures critiques” et la défense des “réseaux”.L’objectif sera difficile à atteindre, ont prévenu plusieurs dirigeants européens, dont l’Espagne qui le juge “déraisonnable”. Mais le président américain Donald Trump a célébré “une grande victoire pour tout le monde”.Le locataire de la Maison Blanche, qui a souvent critiqué les “mauvais payeurs” européens, a opté pour un ton conciliant au sommet de La Haye. Les alliés vont “très bientôt” dépenser autant que les Etats-Unis, s’est-il réjoui. “Je leur demande de passer à 5% depuis des années, et ils passent à 5%. C’est énorme (…). L’Otan va devenir très forte avec nous”, a souligné le président américain.- “Engagement inébranlable” -Tout a été fait pour ne pas contrarier l’imprévisible milliardaire à La Haye.Et le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, s’est efforcé de balayer les inquiétudes sur l’implication des Etats-Unis au sein de l’Otan. “Pour moi, il est absolument clair que les Etats-Unis soutiennent pleinement” les règles de l’Alliance, a-t-il affirmé.La veille, à bord d’Air Force One, Donald Trump avait pourtant de nouveau déconcerté ses alliés, en restant évasif sur l’attitude des Etats-Unis en cas d’attaque d’un des membres de l’Otan. L’article 5 du traité de l’Alliance Atlantique peut “se définir de plusieurs façons”, avait-il lâché à propos de la pierre angulaire de l’Otan qui pose le principe de défense mutuelle : si un pays membre est attaqué, tous les autres se portent à son secours.Mais la déclaration finale du sommet le martèle. Les alliés soulignent leur “engagement inébranlable” à se défendre mutuellement en cas d’attaque.Les membres de l’Otan “réaffirment” également leur soutien à l’Ukraine, “dont la sécurité contribue à la nôtre” et mentionnent “la menace à long terme” posée par la Russie, dans un paragraphe court, âprement négocié avec Donald Trump, qui aurait préféré un communiqué final sans mention des Russes.L’aide à l’Ukraine est intégrée aux 5% du PIB en faveur de la sécurité.- Zelensky “dans une situation difficile” -Au cÅ“ur de ce grand raout international, la rencontre entre Donald Trump et le président ukrainien dans la journée va focaliser l’attention, quatre mois après l’humiliation subie par Volodymyr Zelensky dans le Bureau ovale.Quel message veut-il lui faire passer ? “Je lui dirai +comment ça va?+. Il est dans une situation difficile, il n’aurait jamais dû se trouver là”, a souligné Donald Trump dont les relations avec M. Zelensky sont compliquées.Au Canada, le récent sommet du G7 – le club des grandes démocraties industrialisées  – avait été marqué par le départ anticipé du président américain et l’absence de déclaration commune dénonçant l'”agression russe” en Ukraine. Contrairement aux années précédentes quand Joe Biden était à la tête des Etats-Unis.A La Haye, Donald Trump est aussi revenu sur la situation au Moyen-Orient, où le cessez-le-feu entre l’Iran et Israël “se passe très bien”, a-t-il assuré.Grâce aux frappes américaines, le programme nucléaire iranien a été retardé de plusieurs “décennies”, a-t-il affirmé.Afin de s’attirer les bonnes grâces du président américain, Mark Rutte lui avait adressé juste avant le sommet un message dithyrambique, que Donald Trump n’a pas manqué de diffuser sur ses réseaux sociaux.Les bombardements américains en Iran ? Une “action décisive”, “vraiment extraordinaire” et que “personne d’autre n’avait osé faire”, a-t-il lancé.Grâce au sommet de La Haye, “l’Europe va payer un prix ENORME” pour financer sa défense “comme elle le devait” et “ce sera votre victoire”, avait encore écrit Mark Rutte à Trump.