Test

Le chef pâtissier François Perret quittera le Ritz fin août

Le chef pâtissier François Perret quittera le Ritz Paris fin août, après 10 ans de collaboration couronnés par de nombreuses distinctions, dont le titre de “meilleur pâtissier de restaurant au monde”, ont annoncé lundi les deux parties.”C’est avec une grande émotion que je vous confie que mon aventure au Ritz Paris, si riche et si intense, prendra fin à la fin de l’été”, écrit le pâtissier dans un communiqué.”Aujourd’hui je suis prêt à me lancer dans de nouveaux projets personnels, qui s’annoncent passionnants”, ajoute le quadragénaire, sans donner plus de précisions. “Grâce à lui, la pâtisserie de notre maison a connu un succès inégalé et s’est imposée parmi les meilleures dans le monde entier”, s’est de son côté félicité Laurent Herschbach, directeur général du Ritz.Arrivé en 2015 dans les cuisines du palace de la place Vendôme, François Perret s’est imposé ces dernières années comme un pâtissier incontournable.En 2019, il a été sacré “meilleur pâtissier de restaurant au monde” par l’Association des Grandes tables du monde.L’année suivante, le grand public l’a découvert au travers de la série “The Chef in a Truck” sur Netflix, dans laquelle il sillonnait la Californie en camionnette pendant deux semaines pour découvrir les desserts locaux, les raffiner à sa façon et les faire goûter aux Américains.En 2021, François Perret a ouvert la pâtisserie-salon de thé Ritz Paris Le Comptoir, rue Cambon, à quelques pas de l’hôtel de luxe, où ses fameux madeleines, cakes marbrés et millefeuilles s’arrachent, et qui a obtenu en 2024 le prix de “Meilleure pâtisserie du monde” du guide de voyage culinaire La Liste. Une deuxième boutique a ouvert début juin dans la capitale, en face du Bon Marché. 

Préavis de grève de contrôleurs aériens français juste avant les vacances d’été

Le deuxième syndicat représentatif des contrôleurs aériens français a annoncé lundi qu’il avait déposé un préavis de grève pour les 3 et 4 juillet, juste avant les vacances scolaires d’été, pour protester notamment contre “un management toxique”.L’UNSA-ICNA “appelle à un changement de cap pour renforcer les effectifs, faire aboutir les projets de modernisation technique, et remettre les priorités opérationnelles au cÅ“ur des décisions” de la Direction générale de l’Aviation civile (DGAC), a-t-il indiqué dans un communiqué transmis à l’AFP.Le syndicat “dénonce les dérives managériales au sein de la Direction des services de la navigation aérienne, dont le mode de management autoritaire, brutal, reniant ses engagements et déconnecté des réalités opérationnelles, entretient un climat de pression constante et de défiance incompatible avec les exigences en matière de sérénité et de sécurité du métier de contrôleur aérien”, a-t-il détaillé.L’organisation, qui a rassemblé 17% des voix aux dernières élections professionnelles, “tient à rappeler que la cause première des retards et du manque de performance imputables aux services de la navigation aérienne française est connue: un sous-effectif structurel, fruit d’une politique de recrutements défaillante et d’une absence d’anticipation, malgré les signaux d’alerte transmis depuis des années”.En conséquence, elle “dépose un préavis de grève pour les journées des 3 et 4 juillet 2025”. Les vacances scolaires d’été, synonymes de haute saison pour la fréquentation des aéroports et des avions, commencent le samedi 5 juillet.Contactée par l’AFP, la DGAC n’a pas réagi dans l’immédiat.

Paris: coupure électrique au palais de justice, attribuée aux “fortes chaleurs”

Une coupure d’électricité attribuée aux “fortes chaleurs” paralyse depuis lundi matin le palais de justice historique de Paris, ainsi que le tribunal des activités économiques (anciennement tribunal de commerce), situés sur l’île de la Cité, a-t-on appris de sources concordantes.”Un incident est en cours sur le réseau électrique dans le secteur de l’île de la Cité à Paris en raison de l’épisode exceptionnel de fortes chaleurs ces derniers jours”, a indiqué à l’AFP le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité, Enedis.”La cour d’appel de Paris fait face à une coupure d’électricité massive affectant différents bâtiments du secteur”, selon un communiqué à la mi-journée de la juridiction, qui indique avoir “mis en oeuvre un plan de continuation de l’activité juridictionnelle”. La coupure touche également la Préfecture de police et la maison des avocats, selon Enedis, qui ajoute être en lien étroit avec ces établissements, “qui seront réalimentés une fois les réparations réalisées”.Quelque 1.400 clients sont privés d’électricité, selon le même source, qui a indiqué que “trois groupes électrogènes sont en cours d’installation pour permettre une reprise vers le milieu de journée”.Cette coupure perturbe fortement les procès en cours.”L’ensemble des audiences concernant la privation de liberté sera maintenu. Certaines ont déjà été délocalisées dans d’autres enceintes judiciaires”, précise néanmoins la cour d’appel, qui ajoute que l’accès au palais est “limité aux seules nécessités de l’activité judiciaire”.Dans la matinée, le barreau de Paris avait indiqué sur X que les “audiences d’urgence, notamment celles relatives à l’hospitalisation d’office et au contentieux des étrangers” étaient “transférées provisoirement au Conseil de prud’hommes de Paris”.A 13H30 était notamment attendue la décision concernant l’ex-patron d’Orange Stéphane Richard dans l’affaire de l’arbitrage frauduleux de 2008 entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais.Cette décision sera donc reportée.Le palais de justice historique de Paris, situé au coeur de la capitale, n’abrite plus le tribunal correctionnel depuis son déménagement en 2018 dans le nouveau tribunal porte de Clichy, dans le nord-ouest de la capitale.Le bâtiment reste le siège de la cour d’appel (et donc des cours d’assises) ainsi que de la Cour de cassation. La salle “grands procès”, construite notamment pour organiser le procès du 13-Novembre à l’intérieur du palais, est actuellement en cours de déconstruction.

La patronat prend la parole au dernier jour du “conclave” des retraites

Que vont-ils annoncer ? Le patronat, représenté par le Medef et la CPME, a prévu lundi une conférence de presse commune une demi-heure avant la dernière réunion des partenaires sociaux du “conclave” sur les retraites, après quatre mois d’une concertation impulsée par François Bayrou.Patrick Martin, président du Medef, et Amir Reza-Tofighi, président de la CPME, vont “s’exprimer à l’occasion d’un point presse commun à 14h30” alors que le “conclave” doit reprendre à 15h.”On va mettre des propositions sur la table, avec quelques avancées supplémentaires”, a juste indiqué à l’AFP un représentant du Medef, organe qui a longtemps fait planer le doute sur sa participation à la dernière réunion. Ces pistes pourraient tourner autour de la prise en compte de la pénibilité, a précisé à l’AFP une source proche du dossier.”La conférence de presse se tiendra à l’extérieur, devant le site accueillant la dernière réunion”, ajoutent encore les deux organisations patronales dans leur communiqué. Ce “conclave”, qui réunit aussi les syndicats CFDT, CFE-CGC et CFTC, est un feuilleton à rallonge.Pour rappel, ce processus de discussions a déjà laissé des partenaires sociaux sur le bord de la route: FO a tourné les talons dès la première séance et la CGT et l’U2P (patronat pour les artisans) ont jeté l’éponge mi-mars.La dernière réunion, le 17 juin, s’est achevée sur une prolongation arrachée sur le fil pour éviter l’échec. Une de plus dans une discussion entamée le 27 février et qui devait s’arrêter à l’origine le 28 mai.”Le patronat, la balle est totalement dans leur camp”, a résumé Marylise Léon, à la tête de la CFDT, lundi matin sur France Inter.- Départs anticipés ou non -Le principal point d’achoppement tourne autour de la finalité d’une reconnaissance de l’usure professionnelle: les syndicats y voient une ouverture aux départs anticipés à la retraite, le patronat privilégie d’autres pistes, telle la reconversion.”Si le Medef refuse des départs anticipés sur la pénibilité, il n’y aura pas la CFDT”, a réaffirmé Marylise Léon lundi.Pour le reste, il est acquis que l’âge du départ à la retraite ne bougera pas: sans surprise le Medef s’est montré inflexible sur son maintien à 64 ans. Quoi qu’il arrive à l’issue de la réunion de la dernière chance, cette mesure phare, et impopulaire, de la réforme Borne de 2023 sera donc toujours en vigueur pour les salariés nés à partir du 1er janvier 1968.Un compromis, plus consensuel, pourrait en revanche se dessiner autour de la carrière des femmes et de la revalorisation des pensions en fonction du nombre d’enfants qu’elles ont eus.Y-aura-t-il un accord final? Pas si on rembobine les déclarations à l’issue de la dernière réunion. “Je suis assez pessimiste sur le bilan de cette négociation”, avait lâché Christelle Thieffine, négociatrice de la CFE-CGC. Eric Chevée parlait, lui, de “lignes rouges voire écarlates” pour son camp, la CPME (patronat des petites et moyennes entreprises). Même champ chromatique pour Pascale Coton, négociatrice de la CFTC qui évoquait “un chiffon rouge” après la séance du 17 juin qui “devait être la dernière, sera l’avant-dernière” et l’a mise “très en colère”. – “65% de risque d’échouer” -“Je dirais qu’il y a 65% de risque d’échouer contre 35% de chance d’aboutir”, a estimé dans une interview aux Echos Cyril Chabanier, le patron de la CFTC, syndicat qui sera présent lundi.La fin du “conclave” est aussi un moment de vérité pour François Bayrou, qui a lancé ce nouveau format de discussions après un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement. Et le Premier ministre s’était engagé à en présenter les conclusions devant le Parlement. “A partir du moment où ce conclave n’aboutit pas sur l’abrogation de la réforme des retraites, nous déposerons une motion de censure”, a promis Manuel Bompard, coordinateur de la France Insoumise. Mais LFI aurait besoin d’autres groupes à gauche pour la déposer. Et le Parti socialiste est divisé sur la question.od-pgr-lby-bat-ito-ic/grd/ktr

Stellantis: Antonio Filosa prend ses fonctions, départ de Maxime Picat

Antonio Filosa a pris lundi ses fonctions à la tête du géant automobile Stellantis et présenté la nouvelle équipe dirigeante, tandis que le directeur des achats Maxime Picat, dont le nom est parfois évoqué pour diriger Renault, quitte le groupe.”Je tiens à adresser mes sincères remerciements à Maxime Picat et à Béatrice Foucher (NDLR: directrice du planning)”, déclare M. Filosa, cité dans le communiqué de Stellantis (marques Peugeot, Fiat, Chrysler…).Maxime Picat a été un temps pressenti pour succéder à Carlos Tavares, mais Antonio Filosa lui avait été préféré. Son nom est évoqué par les acteurs du secteur pour succéder à Luca de Meo, à la tête de Renault, qui part le 15 juillet rejoindre le groupe de luxe Kering.L’Italien Antonio Filosa, longtemps en poste au Brésil puis aux Etats-Unis, incarne le virage pris par le constructeur automobile, après l’ère du très francophile Carlos Tavares, évincé en décembre dernier.Le dirigeant de bientôt 52 ans (il les aura jeudi) était jusqu’à présent directeur pour l’Amérique du Nord et du Sud du groupe aux 14 marques, ainsi que directeur mondial de la qualité. Il conserve ses fonctions à la tête de la région Amérique du Nord et marques américaines.”Pas de grosse surprise et la principale annonce concerne M. Filosa qui garde l’Amérique du Nord, une décision logique vu la contribution de cette région” aux résultats, relèvent les analystes du courtier Jefferies.L’Europe représente le premier marché du groupe en volume, mais Stellantis réalise l’essentiel de ses bénéfices en Amérique du nord, où des difficultés en 2024 ont précipité la chute de Carlos Tavares.- 12 personnes -Les nominations annoncées lundi au sein de la nouvelle équipe de direction de Stellantis, dite “SLT” (pour Stellantis Leadership Team), “s’inscrivent dans la continuité des évolutions organisationnelles annoncées en février 2025”, indique le constructeur dans son communiqué.La nouvelle équipe compte 12 personnes (hors M. Filosa): six Français, trois Américains, trois Italiens.  Jean-Philippe Imparato continue de diriger la région Europe et marques européennes. Emanuele Cappellano, à la tête de la région Amérique du Sud, rejoint l’équipe dirigeante. Philippe de Rovira prend la tête de la région “reste du monde”, en plus de ses responsabilités au sein des services financiers de Stellantis. Monica Genovese devient directrice des achats.Le Français Sébastien Jacquet, vétéran de l’ingénierie chez PSA, avait été nommé directeur mondial de la qualité début juin. Il rejoint la SLT, indique Stellantis.  Quatre autres dirigeants “seront rattachés directement” au directeur exécutif, dont Ralph Giles (chef du design) et Olivier François (chef du marketing), une décision vue comme “positive” par les analystes de Jefferies, car “la précédente direction avait selon nous négligé l’importance du marketing et des identités de marque”.Stellantis a été créé en 2021 avec la fusion du français PSA (Peugeot, Citroën, Opel) et de l’italo-américain Fiat-Chrysler. Le quatrième constructeur automobile mondial penche désormais nettement vers les Etats-Unis, avec à sa tête deux Italiens issus de Fiat-Chrysler: M. Filosa et l’héritier de la famille fondatrice de Fiat, John Elkann, président du conseil d’administration.- Rassurer -Depuis l’annonce de sa nomination fin mai, M. Filosa a cherché à rassurer en consacrant sa première visite à l’usine historique de Peugeot, à Sochaux (Doubs). Il s’est ensuite rendu en Italie, en Espagne et en Allemagne, dans les usines comme auprès des équipes commerciales, selon Stellantis.Après un tour semblable aux Etats-Unis, il était la semaine dernière dans l’usine slovaque du groupe qui fabrique la Citroën C3 (mercredi), et en France avec des concessionnaires. Il doit continuer sa tournée européenne cette semaine.Les défis sont nombreux pour Antonio Filosa: Stellantis a enregistré des marges record pendant ses premières années mais ses parts de marché comme ses bénéfices ont plongé en 2024.Les marques du constructeur ont rencontré plusieurs graves problèmes de fiabilité, notamment avec les moteurs Puretech et les airbags Takata, responsables de pannes et d’accidents graves.Le constructeur doit aussi affronter la tempête des droits de douane américains, et potentiellement rapatrier une partie de son importante production mexicaine aux Etats-Unis.En Europe, Stellantis doit regagner des parts de marché et convaincre des acheteurs hésitants devant des voitures électriques encore chères, tout en accélérant le développement de son offre de véhicules hybrides, plus abordables. Le lancement de la Fiat Grande Panda, hybride et électrique, mardi à Turin (Italie), doit symboliser cette accélération.A la Bourse de Paris, l’action cédait 1,70% à 8,05 euros dans un marché stable, vers 08H50 GMT. 

La Bourse de Paris reste calme face aux risques d’escalade du conflit au Moyen-Orient

La Bourse de Paris reste sur ses gardes lundi face aux risques d’escalade du conflit au Moyen-Orient après des frappes américaines contre des sites nucléaires iraniens, en attendant la réaction de Téhéran.Vers 10H00 heure de Paris, l’indice vedette de la place parisienne, le CAC 40, perdait quelque 0,05%, soit 3,93 points, pour s’établir à 7.585,73 points, tempérant ainsi sa baisse après l’ouverture.”L’ambiance est tendue sur les marchés financiers alors que les investisseurs évaluent les potentielles répercussions de l’attaque américaine contre l’Iran”, commente Susannah Streeter, responsable de l’analyse financière chez Hargreaves Lansdown.”Les marchés européens s’orientent vers un début de séance faible, dans un contexte de repli face au risque”, poursuit-elle.L’Iran a menacé lundi les Etats-Unis de “lourdes conséquences” après leurs frappes sans précédent contre les sites nucléaires iraniens et prévenu d’une possible “extension de la guerre” au Moyen-Orient.Le Pentagone affirme avoir “dévasté le programme nucléaire iranien” mais le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, qui a annoncé une “réunion d’urgence” de l’organisation lundi, a jugé impossible à ce stade d’évaluer l’étendue des dégâts.”Le marché se comporte comme un ressort prêt à se détendre, dans l’attente du prochain mouvement de Téhéran. Tout dépend de la réponse de l’Iran”, explique Stephen Innes, analyste chez SPI AM. “S’agira-t-il d’une simple riposte symbolique ou d’un coup de poing qui mettra hors service le détroit d’Ormuz?”Choisir “d’+armer+ le pétrole en tentant de fermer le détroit d’Ormuz, par où transite plus de 20% du pétrole mondial chaque jour” ferait en effet bondir les prix du brut, explique Jim Reid, économiste à la Deutsche Bank.”Pour l’instant, des images satellites indiquent que le pétrole continue de circuler par le détroit, ce qui expliquerait la réaction modérée des marchés”, souligne Ipek Ozkardeskaya, Analyste chez Swissquote Bank.Stellantis voit rougeAntonio Filosa a pris lundi ses fonctions à la tête de Stellantis et présenté la nouvelle équipe dirigeante, dans un contexte difficile pour le cinquième constructeur automobile mondial (marques Peugeot, Fiat, Chrysler…).Il a présenté la nouvelle équipe de direction de Stellantis, dite “SLT”, pour Stellantis Leadership Team, avec des nominations qui “s’inscrivent dans la continuité des évolutions organisationnelles annoncées en février 2025”, indique le constructeur.En Bourse, l’action de Stellantis perdait 1,68% à 8,05 euros vers 10H00 heure de Paris.

Tourisme: hausse de la fréquentation internationale et “effet JO” portent l’été, selon le ministère

Les voyants touristiques sont au vert en France sur les premiers mois de l’année, et l’été s’annonce sur la même lancée, porté par une fréquentation internationale en hausse malgré le contexte géopolitique et un effet Jeux olympiques “toujours perceptible”, selon le ministère du Tourisme lundi.”Malgré un contexte géopolitique complexe, le tourisme international reste très dynamique: fin avril, les recettes générées par les visiteurs étrangers depuis le début de l’année atteignent 21,4 milliards d’euros, en hausse de 8% par rapport à 2024″, indique un communiqué conjoint du ministère et d’Atout France, l’agence qui promeut le tourisme français à l’étrangerLes clientèles les plus contributrices ont été les Allemands (+25%), les Néerlandais (+24%) et les Espagnols (+15%). A l’inverse les recettes provenant des Britanniques baissent de 18% sur les quatre premiers mois de l’année.Pour cet été, les réservations sont “sensiblement en hausse”, avec des carnets de réservation de location de la saison d’été en hausse de 16% (réservation juin à août) sur un an (source FTO – LightHouse) et une hausse attendue de 1,7% des nuitées dans l’hôtellerie de plein air pour juillet et août.Les prévisions d’arrivées aériennes internationales (source FTO – ForwardKeys) “annoncent une progression de 4,7% sur la période juin-août 2025 par rapport à 2024 sur la même période”.Les visiteurs du Danemark, de Suède et d’Australie (+15%) du Canada et de Chine (+10%) seront plus nombreux en France cet été, les Américains aussi, dans une moindre mesure (+3%).”Il faut attirer plus de touristes mais surtout qu’ils dépensent plus”, a commenté auprès des Echos la ministre du Tourisme, Nathalie Delattre, estimant qu’il fallait “travailler sur notre stratégie de valeur”. “Quels sont les marchés prioritaires de demain pour maximiser les recettes internationales sans dégrader notre bilan carbone ? (…) Comment s’assurer que notre offre soit toujours différenciante dans une compétition internationale féroce ? C’est à tout cela que nous travaillons actuellement”, a-t-elle détaillé au journal.De premières mesures en ce sens seront présentées fin juillet.Si la fréquentation internationale est prévue en hausse, la saison sera toutefois “très majoritairement portée par le tourisme domestique” “stimulé notamment par l’effet JOP (Jeux olympiques et paralympiques, NDLR)”, selon le ministère, qui s’appuie sur un baromètre Les entreprises du Voyage/Orchestra.Selon cette enquête, “30% des Français déclarent avoir davantage envie de faire un séjour touristique à Paris cet été avec le souvenir de l’ambiance olympique 2024, le taux est légèrement supérieur (33%) pour ceux qui envisagent un séjour d’ici la fin de l’année”.”L’effet des Jeux olympiques demeure palpable et nourrit l’envie de découvrir ou redécouvrir la France”, estime la ministre, citée dans le communiqué.C’est toutefois le prix “le premier critère guidant le choix de destination des Français (39%) (puis le climat avec 35%) et 50% des personnes interrogées entendent faire des économies sur leur budget vacances”, souligne le ministère.Près des deux tiers des Français envisagent ainsi de consacrer moins de 1.000 euros par personne et près d’un tiers, moins de 500 euros.

Les Bourses européennes ouvrent dans le rouge

Les Bourses européennes ont ouvert en baisse lundi après les frappes américaines contre des sites nucléaires iraniens, les investisseurs restant suspendus à la réaction de Téhéran.Dans les premiers échanges, la Bourse de Paris perdait 0,64%, Francfort 0,55%, Londres 0,27% et Milan 0,98%.

Antonio Filosa prend ses fonctions à la tête de Stellantis

Antonio Filosa a pris lundi ses fonctions à la tête de Stellantis et présenté la nouvelle équipe dirigeante, dans un contexte difficile pour le cinquième constructeur automobile mondial (marques Peugeot, Fiat, Chrysler…).Le communiqué du groupe annonce également le départ de Maxime Picat, directeur des achats. Son nom est cité parmi les successeurs possibles à Luca de Meo, à la tête du concurrent Renault, qui vient d’annoncer son départ pour le groupe de luxe Kering.L’Italien Antonio Filosa, longtemps en poste au Brésil puis aux Etats-Unis, incarne le virage radical pris par le constructeur automobile, après l’ère du très francophile Carlos Tavares, évincé en décembre dernier.Le dirigeant de bientôt 52 ans (il les aura jeudi) était jusqu’à présent directeur pour l’Amérique du Nord et du Sud du groupe aux 14 marques, ainsi que directeur mondial de la qualité.Il a présenté lundi la nouvelle équipe de direction de Stellantis, dite “SLT”, pour Stellantis Leadership Team, avec des nominations qui “s’inscrivent dans la continuité des évolutions organisationnelles annoncées en février 2025”, indique le constructeur.Antonio Filosa “conserve ses fonctions à la tête de la région” Amérique du Nord et marques américaines.Jean-Philippe Imparato continue de diriger la région Europe et marques européennes (qui inclut désormais Maserati). Emanuele Cappellano, à la tête de la région Amérique du Sud, rejoint l’équipe dirigeante. Philippe de Rovira prend la tête de la région “reste du monde”, en plus de ses responsabilités au sein des services financiers de Stellantis.- Rassurer -Le Français Sébastien Jacquet, vétéran de l’ingénierie chez PSA, avait été nommé directeur mondial de la qualité début juin, un poste occupé précédemment par M. Filosa. Il rejoint la SLT, indique le communiqué de lundi.  Stellantis a été créé en 2021 avec la fusion du français PSA (Peugeot, Citroën, Opel) et de l’italo-américain Fiat-Chrysler. L’Europe représente son premier marché en volume, mais le groupe réalise l’essentiel de ses bénéfices en Amérique du Nord, où des difficultés en 2024 ont précipité la chute de Carlos Tavares, prédécesseur d’Antonio Filosa.A présent, le quatrième constructeur automobile mondial penche nettement plus vers les Etats-Unis, avec à sa tête deux Italiens issus de Fiat-Chrysler: M. Filosa et l’héritier de la famille fondatrice de Fiat, John Elkann, président du conseil d’administration.Depuis l’annonce de sa nomination fin mai, M. Filosa a cherché à rassurer en consacrant sa première visite à l’usine historique de Peugeot, à Sochaux (Doubs). Il s’est ensuite rendu en Italie, en Espagne et en Allemagne, dans les usines comme auprès des équipes commerciales, selon Stellantis.Après un tour semblable aux Etats-Unis, il était la semaine dernière dans l’usine slovaque du groupe qui fabrique la Citroën C3 (mercredi), et en France avec des concessionnaires. Il doit continuer sa tournée européenne cette semaine.”Dans cette prochaine phase cruciale du développement de Stellantis, Antonio montre une véritable compréhension de notre industrie, de notre entreprise et de ses employés, qu’il considère comme notre principale force”, a déclaré fin mai John Elkann.- Droits de douane, fiabilité -Les défis sont nombreux pour Antonio Filosa et son équipe: si Stellantis a enregistré des marges record pendant ses premières années, ses parts de marché comme ses bénéfices ont plongé en 2024.Les marques du constructeur ont rencontré plusieurs graves problèmes de fiabilité, notamment avec les moteurs Puretech et les airbags Takata, responsables de pannes et d’accidents graves.Le constructeur doit aussi affronter la tempête des droits de douane américains, et potentiellement rapatrier une partie de son importante production mexicaine aux Etats-Unis.En Europe, Stellantis doit regagner des parts de marché et convaincre des acheteurs hésitants devant des voitures électriques encore chères, tout en accélérant le développement de son offre de véhicules hybrides, plus abordables. Le lancement de la Fiat Grande Panda, hybride et électrique, mardi à Turin (Italie), doit symboliser cette accélération.Antonio Filosa, entré chez Fiat en 1999, a été envoyé au Brésil en 2005, où il a gravi les échelons pendant près de 20 ans avant de devenir, au moment de la fusion, le directeur des opérations pour toute l’Amérique du Sud, continent où Stellantis domine le marché.En 2023, il est appelé à Auburn, dans le Michigan, pour diriger la marque Jeep, l’un des fleurons du groupe. Il enregistre des succès commerciaux notables, comme avec la Jeep Avenger, première Jeep électrique et élue “voiture de l’année” par la presse européenne en 2023.

La messe est dite pour le “conclave” des retraites

Les partenaires sociaux du “conclave” sur les retraites doivent écrire ce lundi après-midi leur dernier chapitre, avec ou sans accord, après quatre mois d’une concertation impulsée par François Bayrou, sous le regard de la gauche, attentive à l’issue.La dernière séance de travail, le 17 juin, s’est achevée sur une prolongation arrachée sur le fil pour éviter l’échec. Une de plus dans une discussion entamée le 27 février et qui devait s’arrêter à l’origine le 28 mai.Une voie du compromis se dessine-t-elle ? Pas si on rembobine les déclarations à l’issue de la dernière réunion. “Je suis assez pessimiste sur le bilan de cette négociation”, a lâché Christelle Thieffine, négociatrice de la CFE-CGC. Eric Chevée parle, lui, de “lignes rouges voire écarlates” pour son camp, la CPME (patronat des petites et moyennes entreprises). Même champ chromatique pour Pascale Coton, négociatrice de la CFE-CGC qui évoque “un chiffon rouge” après la séance du 17 juin qui “devait être la dernière, sera l’avant-dernière” et l’a mise “très en colère”. Patrick Martin, président du Medef, s’est même dit “très réservé” sur la participation lundi de son organe, principal représentant du patronat.”La question, c’est: est-ce qu’une copie signée sans le Medef a du sens ?”, s’est interrogé Eric Chevée. Pour rappel, le “conclave” a déjà laissé des partenaires sociaux sur le bord de la route: FO a tourné les talons dès la première séance et la CGT et l’U2P (patronat pour les artisans) ont jeté l’éponge mi-mars. Mais selon les informations de La Tribune Dimanche, l’organisation patronale se rendra bien au conclave avec une ultime proposition d’accord.Interrogé par l’AFP, le Medef s’est contenté d’indiquer dimanche que son bureau se réunirait lundi matin.- Atterrissage ou crash ? -Seule la CFDT entrevoit une lueur. “Il reste une séance pour essayer de voir si un atterrissage est possible”, a décrit Yvan Ricordeau, son négociateur, qui ne veut pas parler de crash. Sa numéro un, Marylise Léon, a mentionné auprès de l’AFP des “avancées sociales qu’on doit pouvoir concrétiser”.On ne parle plus ici de l’âge du départ à la retraite: sans surprise le Medef s’est montré inflexible sur son maintien à 64 ans. Quoiqu’il arrive à l’issue de la réunion de la dernière chance, cette mesure phare, et impopulaire, de la réforme Borne de 2023, sera donc toujours en vigueur pour les salariés nés à partir du 1er janvier 1968.La quête de compromis doit maintenant principalement s’articuler autour de la carrière des femmes et de la pénibilité. Dans le premier point, consensuel, il est question de revaloriser les pensions en fonction du nombre d’enfants qu’elles ont eus. Dans le second, d’une prise en compte des ports de charge lourde, vibrations mécaniques et postures pénibles, critères ergonomiques poussés par la CFDT. Mais la finalité d’une reconnaissance de l’usure professionnelle n’est pas la même pour tous: les syndicats y voient une ouverture aux départs anticipés à la retraite, le patronat privilégie d’autres pistes.- “Un brin d’ouverture” -Selon La Tribune Dimanche, le patronat envisage toutefois un geste sur la pénibilité.”Je dirais qu’il y a 65% de risque d’échouer contre 35% de chance d’aboutir”, a estimé dans une interview aux Echos Cyril Chabanier, le patron de la CFTC, syndicat qui sera présent lundi.La fin du “conclave” est aussi un moment de vérité pour François Bayrou, qui a lancé ce nouveau format de discussions après un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement. Et le Premier ministre s’était engagé à en présenter les conclusions devant le Parlement. “A partir du moment où ce conclave n’aboutit pas sur l’abrogation de la réforme des retraites, nous déposerons une motion de censure”, a promis Manuel Bompard, coordinateur de la France Insoumise. Mais LFI aurait besoin d’autres groupes à gauche pour la déposer. Et le Parti socialiste est divisé sur la question.Si le spectre d’une censure semble s’éloigner dans l’immédiat, il pourrait resurgir à l’automne, quand François Bayrou soumettra au vote des députés le projet de budget pour 2026. pgr-lby-bat-ito/clr/tmt